L’opinion publique et les intérêts politiques ont dicté la politique covid

Il est désormais clair que les hommes politiques étaient davantage motivés par les relations extérieures, l’opinion publique, leur propre carrière et leur image que par ce qui serait le mieux pour le public britannique.

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L’opinion publique et les intérêts politiques ont dicté la politique covid

Publié le 5 avril 2023
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Par Jess Gill.

 

En Grande-Bretagne, le Telegraph et la journaliste Isabel Oakeshott ont obtenu quelque 100 000 messages Whatsapp dénonçant le ministre de la Santé de l’époque, Matt Hancock, et d’autres ministres du gouvernement au plus fort de la pandémie de Covid-19.

Ces fuites, surnommées les lockdown files, ont révélé que les responsables politiques n’étaient pas des dirigeants omniscients qui « suivaient la science » afin de protéger la population mais qu’ils étaient en fait intéressés et trop souvent désemparés.

Ces mêmes hommes politiques ont fait de la sortie du domicile et de la visite des amis une infraction pénale. Ces mêmes politiciens ont obligé tout le monde à se couvrir le visage à l’intérieur et ont fermé les écoles pendant plus de six mois. Aujourd’hui, il est évident pour tout le monde qu’ils n’avaient pas à cœur les intérêts de la population britannique.

 

La théorie des choix publics est avérée

La raison pour laquelle Hancock et d’autres fonctionnaires ont agi comme ils l’ont fait peut être expliquée par la théorie des choix publics.

En termes simples, la théorie des choix publics considère que les hommes politiques, les électeurs, les groupes de pression, les fonctionnaires et tout autre groupe politique ne sont pas motivés de manière désintéressée par le « bien public » mais qu’ils sont fondamentalement mus par l’intérêt personnel, comme tout le monde. L’économiste James Buchanan, lauréat du prix Nobel, a observé que lorsque leurs intérêts privés entrent en conflit avec les intérêts du « bien public », ils donnent souvent la priorité à leur intérêt personnel.

 

Orgueil et préjugés

Par exemple, Matt Hancock a ignoré les conseils de Chris Whitty, médecin-chef de l’Angleterre, selon lesquels les centres de soins devaient être prioritaires pour les tests covid. Sa raison ? Hancock a déclaré à ses conseillers que cela « brouillerait les pistes » et l’empêcherait d’atteindre l’objectif qu’il s’était fixé, à savoir 100 000 tests covid par jour.

Le Telegraph rapporte également que le principal conseiller de Boris Johnson a déclaré à une commission parlementaire en mai 2021 que M. Hancock avait demandé à ses fonctionnaires de « retenir les tests » afin qu’il puisse « passer à la télévision et dire : Regardez-moi avec mon objectif de 100 000 ».

Il est clair que la carrière et l’ego de Matt Hancock ont été privilégiés au détriment des personnes âgées vulnérables vivant dans en établissement.

 

Priorité aux sondages plutôt qu’à la santé publique

En juin 2020, le Premier ministre de l’époque, Boris Johnson, a envisagé de mettre fin à certaines conditions de confinement plus tôt que prévu mais il a abandonné l’idée après avoir été informé qu’il était « trop en avance sur l’opinion publique ».

En outre, bien que des scientifiques lui aient dit que les données sur la modélisation des décès étaient « très erronées », Boris Johnson a plongé la Grande-Bretagne dans un deuxième lockdown national qui a duré un mois.

Il est insensé de penser que la liberté du peuple britannique a été volée pour le bien de l’opinion publique et que même si Johnson savait que les données étaient erronées, il a continué à appliquer les politiques draconiennes imposées au peuple britannique.

 

Ne contrariez pas la Chine !

Par ailleurs, Matt Hancock et Boris Johnson ont également veillé à ne pas perturber les relations du Royaume-Uni avec l’Organisation mondiale de la santé et la Chine. Selon Isabel Oakeshott, Hancock a reçu l’ordre de préciser que toute allusion à la fuite du laboratoire n’était que pure « supposition ».

« Au cours des négociations tortueuses entre Hancock et le Cabinet Office sur ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas dire dans ses Pandemic Diaries, les fonctionnaires ont laissé échapper quelque chose d’assez extraordinaire : ils pensent que la proximité du laboratoire de Wuhan avec le premier foyer de covid enregistré est « une pure coïncidence ». Ils semblent terrifiés à l’idée que quelqu’un puisse dire le contraire. »

Elle poursuit en expliquant :

« Les responsables se sont inquiétés que toute allusion au fait que quelqu’un au sein du gouvernement soupçonne que le virus a vu le jour dans un laboratoire de recherche sur les coronavirus à Wuhan causerait des problèmes ».

 

Ne faites pas confiance aux hommes politiques

Grâce aux fuites de messages Whatsapp, il est désormais clair que les hommes politiques étaient davantage motivés par les relations extérieures, l’opinion publique, leur propre carrière et leur image que par ce qui serait le mieux pour le public britannique lorsqu’il s’agissait de la pandémie de Covid-19.

Tout au long de la période de confinement, Matt Hancock a dit aux jeunes « ne tuez pas grand-père et grand-mère » avec le coronavirus, et des publicités larmoyantes ont été diffusées afin de culpabiliser le public. Dans le même temps, les responsables politiques élaboraient des règles au fur et à mesure et se souciaient davantage d’eux-mêmes que de sauver des vies.

Comme l’a écrit James Buchanan, « les politiciens et les bureaucrates ne sont pas différents du reste d’entre nous. Ils maximisent leurs incitations comme tout le monde ».

Si ces incitations sont perverses (comme c’est généralement le cas dans les gouvernements), le comportement des politiciens et des bureaucrates sera corrompu. Les lockdown files en sont un exemple flagrant. C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais confier aux gouvernements des pouvoirs étendus sur notre santé, nos vies et nos moyens de subsistance.

 

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  • Que dire également du confinement en France et de toutes les restrictions qui en ont découlé, y compris les autorisations de sortie !

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