L’e-carburant : c’est (presque) nouveau, mais c’est idiot !

Comme pour le « tout-renouvelable », le même aveuglement s’est installé dans le secteur automobile.

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L’e-carburant : c’est (presque) nouveau, mais c’est idiot !

Publié le 17 mars 2023
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Où est la cohérence énergétique ?

Dans le sillage de la Commission européenne, la France veut interdire les moteurs thermiques en 2035.

Mais au moins quatre autres membres de l’Union européenne s’effraient de la future catastrophe industrielle prévisible dans la construction automobile et soutiennent les « e-carburants » au mauvais rendement (issus de l’électricité verte…) pour repousser cette échéance.

L’efficacité et la sobriété étant deux des trois piliers de la stratégie énergétique de la France, comme l’a rappelé l’ancienne ministre de l’Énergie Barbara Pompili le 15 février 2023, où est la cohérence de la politique énergétique européenne ?

 

Plus c’est gros, plus ça passe !

Le Parlement européen a voté le 14 février 2023 (340 voix pour, 279 voix contre et 21 abstentions) l’interdiction de la vente des véhicules neufs à moteur thermique à partir de 2035, dans moins de 15 ans !

Toutefois, cette interdiction votée à une courte majorité vient d’être rejetée le 7 mars dernier par le Conseil de l’Union sur demande de l’Italie, de la Pologne, de la Bulgarie et surtout de… l’Allemagne.

En effet, sans le poids de ses 83 millions d’habitants, impossible d’atteindre les 65 % de la population de l’Union européenne nécessaires à l’adoption ! Dans un surprenant volte-face, l’Allemagne a refusé in extremis cette folle proposition. Les constructeurs de voitures allemandes savent aussi faire des calculs et ils n’ont pas dû apprécier la plaisanterie… L’Allemagne s’est soudain souvenu que l’industrie automobile nationale, basée sur le moteur thermique, faisait vivre environ 14 % de la population et que l’électrification trop rapide du parc automobile européen ouvrait un boulevard à la Chine en avance sur ce sujet.

L’Allemagne soumise depuis des décennies à ses écologistes (grünen) a commis beaucoup de bêtises en matière d’énergie. Elle a cependant réussi la prouesse d’affaiblir la France en supprimant l’avantage comparatif que lui donnait son énergie électrique nucléaire propre et bon marché. Via les règles de l’Union européenne, l’Allemagne a forcé la France docile à vendre à vil prix à ses concurrents une partie de sa production nucléaire tandis qu’elle-même devenait un des pays les plus polluants d’Europe.

Malgré un Green New Deal européen qui subventionne beaucoup de petits malins dans le secteur des énergies renouvelables, les carburants issus du pétrole ont encore un bel avenir…

Les quatre États membres (Pologne, Italie, Bulgarie, Allemagne) qui ont fait capoter l’accord au dernier moment proposent toutefois de continuer à faire fonctionner les véhicules thermiques avec des e-carburants (ou électro-carburants ou e-fuel, le mot essence ou diesel disparaît) produits en usine à partir d’électricité et de CO2. Mais ces derniers n’existent que dans les laboratoires et seront produits à des coûts exorbitants.

 

Le progrès, c’est génial !

Le gouvernement italien a estimé que « le choix de l’électrique ne doit pas être la seule voie vers le zéro émission de CO2 dans la phase de transition. Le succès des voitures électriques dépendra en grande partie de leur accessibilité à des prix compétitifs ».

Pour continuer à paraître vouloir « sauver la planète », ces quatre pays proposent de ne plus interdire purement et simplement les véhicules thermiques, mais de les autoriser si le carburant est dit vert.

Quelques « détails » devraient cependant être résolus avant de jeter à la rue une partie des 13 millions d’Européens qui travaillent dans ce secteur.

  • Comment gérer ce massacre social ?
  • Comment produire et à quel coût cette électricité supplémentaire ?
  • Comment charger tous les véhicules électriques et produire ce e-carburant ?
  • Qui va fabriquer les batteries qui viennent essentiellement d’Asie aujourd’hui ?
  • De qui dépend l’avenir du véhicule électrique ?

 

De plus, fournir de l’électricité aux véhicules « à zéro émission » nécessitera de reconstruire entièrement le réseau électrique. Le coût gigantesque sera supporté par tous les consommateurs d’électricité, y compris ceux qui ne possèdent pas de véhicule électrique.

 

L’utopie des e-carburants

La solution alternative de secours proposée (continuer à faire fonctionner les moteurs thermiques avec des e-carburants) est donc encore plus invraisemblable que celle du véhicule électrique. L’Europe met une fois de plus la charrue avant les bœufs, comme ce fut le cas pour les biocarburants et à présent aussi pour l’hydrogène dans les transports. Ces vecteurs ou sources d’énergie n’existent que dans la tête des politiciens et des promoteurs.

L’Europe commet là une erreur encore plus grave que la promotion du transport « tout électrique ». Les e-carburants sont une vieille et mauvaise idée. Depuis 1973 et jusqu’en 1990, l’Europe avait déjà essayé de produire économiquement de tels carburants alternatifs. Ils se sont révélés inefficaces et trop chers pour être utilisés par les Européens dans les voitures et les camions. Bien que techniquement réalisable, ce programme n’avait aucun sens économique et a été abandonné.

Envisager que soudainement de tels carburants puissent être produits rapidement est irréaliste. Autant charger directement l’électricité dans des batteries dont le rendement est cinq fois meilleur !

Ainsi, une voiture électrique avec batterie présente un rendement d’environ 75 % de la production d’électricité à la roue, une voiture à hydrogène (produit avec de l’électricité verte) environ 25 % ; et ce rendement descend à moins de 15 % pour une voiture thermique alimentée par un e-carburant liquide.

Source : Transport et environnement 

 

Une batterie est donc cinq fois plus efficace qu’un e-carburant car il faut cinq fois moins d’électricité pour parcourir la même distance !

Utiliser des e-carburants inefficaces afin de conserver le moteur à combustion représenterait donc un énorme gaspillage d’énergie et d’argent public. Dans une époque où les économies et la sobriété forcée sont vantées, ce serait même une injure au bon sens des Européens auxquels nos politiciens mentent.

Les véhicules électriques à batterie offrent une meilleure voie vers la décarbonation, bien qu’ayant aussi de nombreuses tares, dont une autonomie relativement faible et un coût élevé. Les ventes actuelles des véhicules électriques ne se développent que grâce à des subventions, notamment pour les entreprises.

 

Une passivité mortelle

L’industrie automobile européenne tétanisée a été trop longtemps passive et/ou écartée comme un lobby face à l’écologisme radical. Elle subira un coup fatal si elle se berce d’illusions avec les e-carburants en faisant semblant de croire qu’ils permettraient de poursuivre la production des voitures thermiques. Ce ne sera pas le cas car l’économie se sera effondrée avant… et il ne restera plus de clients pour acheter des véhicules.

Étrangement, la France soutient fermement cette date butoir de 2035, totem idéologique vert, par la voix de Manon Aubry, députée européenne, co-présidente du groupe de gauche au Parlement européen. Cette dernière a déclaré : « même si on n’est pas prêt à passer à du tout-électrique parce qu’on n’est pas outillé en matière de production d’énergie, l’ambition écologiste doit primer sur les lobbies de l’industrie automobile ».

En effet, ces derniers alertent à grands cris sur l’absence de solution de remplacement et sur le coût d’un tel cataclysme industriel et social.

La députée européenne Manon Aubry avoue aussi ingénument que ce choix est irréaliste et coûtera cher aux Européens, mais tant pis ! « C’est bon pour la planète ! ». Le Français qui n’a pas les moyens de s’acheter une voiture électrique prendra « les transports en commun » et devra chercher des « alternatives de transport ». Sur un mode incantatoire, elle préconise de développer une voiture électrique moins chère. Comment ? demande le journaliste… Réponse : « Ça fait partie des sujets qui ne sont pas complètement (et même pas du tout) réglés par la directive européenne », mais allons-y gaiement !

L’objectif déclaré de cette députée écologiste étant de réduire, voire de supprimer la circulation des voitures et des camions, c’est effectivement un excellent moyen…

Les utopies atterrantes dans le secteur automobile ne manquent pas : tout électrique, hydrogène, solaires, et maintenant e-carburant.

 

Pourquoi cette folle course en avant ?

Lorsqu’un (ir)responsable politique propose une idiotie et qu’elle périclite en dépit d’une distribution à tous vents de beaucoup de subventions publiques, notamment dans les énergies renouvelables, c’est parce que trop peu d’argent a été mobilisé. Il faut donc encore en faire davantage ! Et son délire est le plus souvent justifié par de talentueux discours où des chiffres sont rarement produits en face des mots. Il s’agit simplement de nier les lois de la physique et d’enjoliver la réalité en maquillant les erreurs pour être élu et réélu par des électeurs abusés, hélas plus sensibles à l’image et à l’émotion qu’aux faits.

Les politiques comme les technocrates n’ont jamais de comptes à rendre, ni aucune obligation de résultats. Ils n’assument aucune responsabilité.

Des idées saugrenues, voire délirantes, sont régulièrement mises en avant pour réduire les émissions européennes de CO2 qui représentent pourtant moins de 7% des émissions mondiales, et seulement 1% (0,7%) pour la France. Mais il faut donner l’exemple au reste du monde… qui s’en moque.

 

D’où viendra l’électricité ?

Quoi que fassent ou déclarent les politiciens, les lois de la physique ne changeront pas.

La volonté de décarbonation du secteur des transports avec un carburant fabriqué avec de l’électricité et du CO2 est non seulement illusoire (surtout s’il s’agit de l’extraire de l’air ambiant), mais nuisible pour l’intérêt général car ruineux, et en plus il n’est pas propre (monoxyde de carbone, ammoniac, particules…). Ces « politiciens » envisagent simplement de détruire inutilement le secteur automobile européen qui est pourtant en pointe.

Pendant ce temps, la Chine construit deux centrales à charbon par semaine !

Quelques activistes européens bien placés au Parlement et à la Commission rêvent de faire basculer à marche forcée toute l’activité économique vers l’électricité décarbonée alors que cette dernière ne représente que 3 % de la consommation globale d’énergie en Europe !

Or, pour alimenter la flotte de transport routier de l’Europe avec des e-carburants, l’Union européenne devrait produire environ deux fois plus d’électricité décarbonée que sa production totale actuelle d’électricité, encore essentiellement issue du gaz et du charbon. C’est irréaliste.

Les e-carburants pourraient être envisagés marginalement et ponctuellement dans un futur lointain pour les secteurs où n’existent pas encore d’alternatives aux hydrocarbures, par exemple pour l’aviation. Mais même en diminuant le trafic aérien européen par deux, les e-carburants dédiés à ce secteur absorberait environ un quart de la production d’électricité européenne actuelle.

Les e-carburants beaucoup plus chers et rares que les carburants fossiles ne seront donc utilisés que sous la contrainte, qu’elle soit physique ou politique.

 

Encore une erreur de l’Allemagne suivie par l’Europe

La mainmise de l’Allemagne sur la politique énergétique de l’Union européenne qui a voulu copier l’EnergieWende en l’appelant transition énergétique ne semblait pas inquiéter la France jusqu’à récemment. La passivité des États membres a laissé librement s’exprimer la volonté hégémonique du voisin d’outre-Rhin qui pour se libérer du nucléaire et de la dépendance pétrolière du Moyen-Orient, a augmenté sa dépendance au gaz russe et aux batteries asiatiques.

Le marché des véhicules thermiques (dits aussi à combustion interne) continuera de croître dans les pays en développement qui sont loin de disposer de la suffisance électrique et du réseau compatible avec l’alimentation des véhicules électriques. Les constructeurs automobiles européens en déclin sur les moteurs thermiques ne seront donc pas présents sur ces marchés émergents ou délocaliseront pour construire sur place.

 

Inefficace mais politiquement correct

Comme pour le « tout-renouvelable », le même aveuglement s’est installé dans le secteur automobile. Les compagnies d’électricité et les géants allemands de l’automobile savaient pourtant que l’EnergieWende était irréalisable mais elle était « politiquement correcte ». Ils se sont donc tus en attendant des jours meilleurs…

Le groupe franco-italien Stellantis a tout de même réagi. Il a quitté l’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) en juin 2022 parce qu’elle avait accepté la mainmise allemande.

Il est incompréhensible d’utiliser l’électricité pour fabriquer à grands frais avec de mauvais rendements des hydrocarbures qui seront disponibles pour beaucoup moins chers hors d’Europe.

Imposer en 2035 les véhicules électriques, à hydrogène ou avec du e-carburant constitue une erreur stratégique dont les Européens devront payer les graves conséquences.

L’hypocrisie grotesque des e-carburants finira peut-être par s’imposer. Qui se souvient aujourd’hui des politiciens qui ont imposé de coûteuses stupidités aujourd’hui abandonnées comme l’énergie de la houle, les hydroliennes, les biocarburants, ou la route solaire ?

Lorsque des innovations (ou présentées comme telles) sont lancées, les médias en font leurs gros titres, mais lorsqu’elles sont abandonnées, c’est au mieux un entrefilet qui les mentionne.

Les décideurs d’aujourd’hui ne seront plus là en 2035…

Ainsi va l’Union européenne, d’erreur en erreur, en gaspillant l’argent des citoyens priés de payer des taxes qui ne sont pas perdues pour tout le monde, notamment pour les promoteurs de ces inepties…

L’e-carburant, ça sonne bien, c’est beau, et c’est politiquement correct pour s’extraire de la consommation des énergies fossiles, mais c’est inefficace et c’est idiot !

Après l’ivresse des envolées lyriques pour aller vers un monde d’air pur et d’eau fraîche, hâtons-nous lentement, sinon le retour à la réalité sera douloureux.

 

Article mis à jour le 17/03/23 à 12h19

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  • Excellent article, compréhensible et réaliste. Toutefois, je me demande où sont passés les physiciens. Manifestement la filière « hydrogène » gonfle les données, en effet un « rapide » calcul théorique démontre qu’il n’y aura jamais de rendement supérieur à 20% pour le bilan de la synthèse hydrogène… Cette limite est imposée par les lois de la physique, alors en tenant compte des pertes de rendement, on est en dessous et quand on utilise le produit (oxydation) on en perd encore….. côté efuel quand on arrive à 30% c’est le bout du monde et en « brûlant » on retrouve du CO2…. La vrai question est plus surement la compréhension de l’énergie. Un produit n’est pas forcément une énergie, c’est sa transformation, oxydation, qui fournit après transformation une énergie utilisable. En fait nous en sommes toujours à l’utilisation du feu, de manière bien plus optimisée et efficace, mais vouloir fabriquer des molécules, pour faire simple réduire des oxydes, pour ensuite les « bruler » revient à gaspiller l’énergie. La notion de vecteur d’énergie s’applique aussi aux efuels, mais c’est transporter un liquide dans une passoire, à l’arrivée, il ne reste pas grand chose.

  • Les manifestations parisiennes, qui tournent maintenant systématiquement à la guérilla urbaine, vont fournir de belles images à BFM et CNews quand les véhicules à hydrogène seront incendiés !

  • On est d’accord, l’e-fuel est une idiotie. Mais dans l’immédiat, si ça permet de suspendre l’interdiction de la voiture thermique, c’est quand même pas mal.
    Par contre là où je ne suis pas d’accord, c’est sur les coûteuses stupidités abandonnées, les agrocarburants n’en font pas partie. Ils sont peut-être stupides (pas totalement je pense) mais ils n’ont pas été abandonnés. Ils y en a environ 5% dans le diesel et l’essence commercialisés en Europe et même beaucoup plus dans l’essence E85 (super éthanol) dont la part de marché en France est aujourd’hui de 7%.

    • En effet. Belle technique de pied dans la porte ! On garde le VT avec la promesse du e-carburant. Et demain on oublie la promesse.
      Ici les promesses engagent même ceux qui n’y croient pas !

  • Il est évident que le but est de revenir sur la politique de la voiture individuelle pour tous. Et c’est d’ailleurs admis (parfois à demi-mot, parfois expressis verbis – Sandrine Rousseau, par exemple) par de nombreux écolos. D’ailleurs, nombre de villes précéderont la mise à mort des voitures non 100% électriques en interdisant leur circulation (les LEZ en Belgique qui deviendront bientôt des ULEZ, les ZBE ailleurs, bientôt des ZZE). Adieu également aux vacances itinérantes à cause de l’autonomie ridicules des VE : prenez des vacances dans votre région, ne pensez plus aller à Rome ou à Séville par les villes et villages. Train, hôtel, point.

    • Depuis que même les écolos ont compris que ZFE signifie en réalité Zone à Forte Exclusion, ils sont moins allants sur le sujet. Un vieux reste de social, sans doute.
      En Allemagne, il paraît que certaines municipalités ont renoncé aux ZFE.
      Et en France, après un discours très volontaire aux dernières élections, le « courage » est désormais aux abonnés absents.
      Et c’est bien la première fois que je fais de la « lâcheté » une vertu.

  • Rien à ajouter ni à retrancher, c’est parfait, clair et explicite. Merci, Michel Gay, et surtout continuez à publier vos articles. Les gens finiront, je l’espère, par ouvrir les yeux sur les inepties écologistes proposées.

    • Je crains malheureusement, que la majorité des gens soient aussi ineptes que les inepties. Pas grand chose à attendre de ce côté là..

  • Il faut comparer la chaine des rendements en partant de la centrale de production d’électricité à partir d’un carburant quelconque….
    Une centrale thermique au charbon ou au fuel à un rendement maximum de 30 %, puis viennent les rendements des transformateurs de sortie (élévateurs de tension) les pertes en ligne sur les THT, les transformateur d’arrivée (abaisseurs de tension), puis les chargeurs de batteries et enfin le rendement de la batterie en charge (elle chauffe…).
    Ainsi on arrive à 15 % et on attaque la transmission de la voiture
    Un diesel moderne que l’on alimente au gasoil, à un rendement proche de 45 % et on attaque la transmission de la voiture…
    Il faut donc 3 fois plus d’énergie « primaire » pour obtenir la même quantité de mouvement entre une voiture électrique et une voiture thermique !!!
    De plus, on « déplace » la pollution !! Sauf en France, en Norvège et en Suisse…
    Il faudrait arrêter l’enfumage sur ce sujet.

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