Réindustrialisation : Pécresse attendue sur ce sujet

La réindustrialisation doit être un point important de la campagne. Il serait judicieux que Valérie Pécresse s’empare du sujet.

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Réindustrialisation : Pécresse attendue sur ce sujet

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 janvier 2022
- A +

Notre économie décline depuis plus d’une vingtaine d’années, et tous les clignotants sont au rouge : croissance insuffisante du PIB, taux de chômage très élevé que l’on n’arrive pas à réduire malgré tous les efforts des divers gouvernements, des dépenses publiques au plus haut niveau de tous les pays de l’OCDE, des prélèvements obligatoires à un niveau record, une balance commerciale toujours fortement déficitaire et un endettement qui augmente inexorablement d’année en année.

Nos gouvernants se trouvent contraints de recourir chaque année à de l’endettement pour maintenir notre économie à flot, si bien que nous sommes maintenant arrivés à une dette extérieure considérable : elle avoisine 120 % du PIB, alors que les règles européennes imposent de ne pas aller au-delà de 60 %. Cette situation ne peut plus durer.

Les différents candidats à la prochaine élection présidentielle ont chacun leur programme et la droite avec Valérie Pécresse vient d’entrer en lice. Il manque encore la candidature de LREM, mais il ne fait plus de doute qu’Emmanuel Macron va très probablement se représenter pour un second mandat.

L’importance de la réindustrialisation

Pour apprécier correctement les propositions des uns et des autres, en matière économique, il faut avoir pour grille de lecture le cercle vicieux dans lequel se trouvent enfermés nos gouvernants, un enchainement fatal, comme nous allons le voir, qui les contraint à augmenter chaque année  l’endettement du pays.

Le mal dont souffre notre économie provient de la régression constante de notre secteur industriel depuis la fin des Trente glorieuses. La liaison très forte existant entre la production industrielle et le niveau du PIB par tête n’a pas été considérée par nos différents gouvernants. En effet, ils ont tous été formés à Sciences-Po comme à l’ENA , par Jean Fourastié defendant sa thèse des trois secteurs de l’économie développée dans Le grand espoir du XXe siècle, paru en 1959. Le déclin de l’industrie française leur a donc paru tout à fait naturel. Il était normal que l’on s’achemine vers une société post-industrielle constituée uniquement d’activités de services.

Et ce n’est donc qu’avec la crise du Covid-19 que nos gouvernants ont pris conscience du problème. Notre secteur industriel ne contribue plus aujourd’hui que pour 10 % seulement à la formation du PIB, et le pays est devenu le plus désindustrialisé de tous les pays européens, la Grèce mise à part. À la fin des Trente glorieuses il s’agissait de 26 % du PIB, et un pays comme l’Allemagne en est à 24 %.

Pour compenser la perte de richesse résultant du déclin de notre industrie les pouvoirs publics ont été contraints d’augmenter constamment leurs dépenses sociales qui ont pris ainsi une part croissante dans les dépenses publiques pour le financement desquelles l’État a dû régulièrement augmenter les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire les impôts.

Les rentrées fiscales se révélant chaque année insuffisantes, l’État a eu sans cesse recours à de l’endettement. Nous sommes donc confrontés à un enchainement fatal conduisant à un accroissement régulier de la dette extérieure du pays : le niveau de vie des Français est maintenu artificiellement par de la dette chaque année un peu plus. Cela ne peut plus durer. Il s’agit maintenant de s’extraire de ce cercle vicieux,

Le programme de Pécresse à compléter

La candidate de la droite s’est lancée avec fougue dans la bataille mais avance dans le brouillard. Cheminant sur une ligne de crête, elle avance à l’aveuglette en se laissant guider par les échos qui montent de la vallée : elle a bien entendu qu’il faut faire des économies et elle veut donc supprimer des postes de fonctionnaires mais, en même temps, elle veut augmenter les salaires pour augmenter le pouvoir d’achat des catégories les plus défavorisées et diminuer fortement les droits de succession.

Il semblerait que les économistes qui gravitent autour d’elle ne l’aient pas éclairée sur le cercle vicieux dans lequel l’économie française est enfermée. Elle agit comme l’ont toujours fait les candidats de la droite en prenant les effets pour la cause : elle accuse les dépenses publiques d’être la cause de l’essoufflement de notre économie, alors qu’elles ne sont que les effets du mal profond qui en est la source, à savoir notre très grave désindustrialisation.

Pour remonter la pente il va falloir porter le plus vite possible notre secteur industriel à 18 % du PIB, et cela non pas tant en rapatriant des activités qui ont migré ailleurs mais plutôt à partir de nouvelles technologies.

Que trouvons-nous donc dans les propositions de Valérie Pécresse en matière économique ?

Rien au sujet du problème crucial de l’urgente réindustrialisation du pays, laquelle ne se réalisera pas, surtout si l’on veut aller vite, compte tenu de notre fiscalité et des lourdeurs invraisemblables du Code du travail, sans des aides importantes de l’État pour soutenir les investissements des entreprises.

Il y est simplement dit que « l’on ramènera  la dette au niveau du PIB »? Pour y parvenir les effectifs de la fonction publique seront réduits de 200 000 postes, c’est-à-dire un peu plus de 3 % des effectifs, les salaires seront augmentés de 10 % jusqu’à 2,2 SMIC via une baisse des charges salariales pesantes sur les entreprises. Et l’âge de départ à la retraite sera repoussé à 65 ans.

Valérie Pécresse avance donc dans le brouillard. Son programme d’économie plaira à ses électeurs mais n’est pas de nature à sortir l’ économie française de l’impasse dans laquelle elle se trouve.

Pourtant, plusieurs économistes n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme :

Elie Cohen avec des ouvrages comme Le décrochage industriel paru en 2014. Christian Saint-Étienne, titulaire de la chaire d’économie industrielle au CNAM, avec ses ouvrages et ses articles dans diverses revues.

Invité par Stéphane  Soumier sur la chaine BE SMART, le 15 décembre 2021, cet économiste disait :

« La réindustrialisation s’impose comme l’un des thèmes majeurs de la prochaine campagne présidentielle ».

Il n’est pas trop tard pour que Valérie Pécresse entende cette sage recommandation du professeur d’économie du CNAM pour renforcer son programme.

 

Mis à jour le 31/01/22

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  • Je problème pour Pécresse comme pour les autres candidats est qu’on ne peut pas, en même temps, faire des oeillades à tout le monde et afficher un cap clair qui va forcément mécontenter certaines catégories d’électeurs.
    Le courage commanderait qu’on arrête la casse de notre industrie automobile, en suspendant toutes les subventions aux véhicules électriques, dont la majeure partie est importée.
    Le courage commanderait qu’on suspende toutes les aides au solaire et à l’éolien pour enfin avoir une politique d’énergie bon marché.
    Le courage commanderait qu’on mette fin au régime des intermittents du spectacle qui coûte une fortune au système d’assurance chômage des salariés du privé, donc de l’industrie.
    Le courage commanderait qu’on remette sur pied le système éducatif professionnel avec des lycées techniques performants, donc des élèves bien formés.
    Le courage commanderait à se passer de tous ces conseillers en marketting qui font désormais les thèmes de campagne et qui empêchent d’aborder les sujets qui fâchent.
    Je suis certain qu’il existe encore assez de Français intelligents capables d’entendre un discours de vérité et qui en ont assez d’entendre parler des jauges dans les meetings…

    • Désolé JP mais vous faites fausse route.
      Deja les intermittents c est insignifiant sur le budget (de memoire c est 1 milliard sur un budget de quasiment 1000, soit 0.1 %). Supprimer leur regime (ce qui serait une bonne chose) ne changera rien au probleme. Il faudrait plutot faire comme en GB: une allocation dependant de vos charges (autrement dit un ouvrier avec famille a charge touche plus qu un inge celibataire et de toute facon plafonnee au smic -10 % histoire que le travail paie toujours plus).

      Pour l automobile, le moteur a explosion c est mort. Il est debile d essayer de le maintenir en vie en france car tous les autres pays vont passer a l electrique. Il faut au contraire inciter nos industriels a se reconvertir afin qu il puissent a terme exporter des voitures electriques. Meme si PSA et renault sont en retard, la guerre n est pas perdue

      Mais si on veut vraiment relancer l industrie francaise il va falloir agir sur ce qui la plombe: les charges sociales. Mais Pecresse en sera incapable (en supposant qu elle en ait la volonte ce dont je doute, c est une Chirac en jupon: prete a tout pour se faire elire). Reduire les charges sociales signifie deja ne pas faire des cadeaux fiscaux ailleurs (par ex les droits de succession). Ensuite il faut faire des economies sur les depenses financees par ces cotisations. Et la Pecresse est coincee: ces depenses beneficient surtout a ses electeurs : les retraités (le premier poste c est le paiment des pensions, le second la securite sociale. a eux 2 on a 50 % des depenses totales)

  • sauf votre respect, non, le sujet c’est les entraves INDUES aux projets » industriels »,
    et j’ajouterai avec un débat préalable sur le terme « indutrielle »..et sa connotation négative en cours..

    je cite l’omniscient internet
    « Industrie est un terme polysémique recouvrant originellement la plupart des travaux humains. Il s’agit à présent de la production de biens grâce à la transformation des matières premières ou des matières ayant déjà subi une ou plusieurs transformations et de l’exploitation des sources d’énergie. »

    ouaip.. notez que l’indutrie n’est pas une fin en soi..donc l’industrialisation, à l’instar du travail…

    • Deux axes suffiraient sans doute à la réindustrialisation :
      1. Un grand élagage réglementaire en faveur des activités industrielles.
      2. Une remise à l’efficace des axes de communication, en particulier routiers, pour le transport des marchandises.

      • Non.
        Un grand élagage dans la régulation tout court.
        Une baisse massive des dépenses et de la fiscalité.
        Les routes et les rails sont largement suffisants pour l’instant pourvu que ce qui roule dessus ne soit pas surtaxé et sur-régulé.

        • Pour fréquenter régulièrement une zone portuaire embouteillée, j’ai du mal à vous croire.

        • « Une baisse massive des dépenses et de la fiscalité. »
          et quelles depenses vous supprimez ?
          Car une baisse massive impose de baisser massivement les depenses. C est pas en supprimant 0.1 % des depenses (de type AME ou intermittants du spectacle) que vous allez y arriver

          • Si la suisse avait 67 millions d’habitants, comparativement son état dépenserait moitié moins, soit 600 milliards, c’est vous dire la marge.
            La gabegie, le pillage est tellement ahurissant que l’IREF avait trouvé très facilement 150 milliards d’économie sans forcer ni quasi rien couper.

    • « Internet » a raison.
      Jusqu’à la fin du XIXe le terme « industrie » recouvrait toutes les activités humaines de production (cf les auteurs de Voltaire à… Jules Verne). C’est d’une part lors de la Grande Guerre (dite « Première Guerre industrielle »), puis lors de la période de l’Entre Deux Guerres (lorsque les activités furent sectorisée en Primaire / Secondaire / Tertiaire) que le terme a pris le sens que nous lui connaissons aujourd’hui, celui qui correspond en fait aux activités du « Secteur secondaire ».
      Lequel est exsangue en France du fait de la fiscalité écrasante et de la réglementation délirante de l’énarchie.
      Moins d’impôts et de taxes, et moins de réglementation imbécile, et nos entrepreneurs (qui s’exilent car ils sont reconnus dans le monde entier, y inclus en Chine ou au Basutoland) reviendront créer et s’enrichir dans notre (encore un peu) beau pays.

  • Réindustrialisation et Pécresse dans la même phrase, je me demande si ce n’est pas antinomique, je parle de Jérôme bien sûr….

    -2
  • Reindustrialiser…… Pour cela il faut déjà des patrons d’industries, pas des énarques, et du personnel….. Ça n’existe plus en France depuis longtemps. Contentons nous du tourisme…. Apprenons l’anglais aux français, voilà un but réalisable et utile. Équipons les français de bérets et rendons gratuite la baguette, il faut exacerber le folklore pour attirer les touristes… Et des sourires…

  • L’industrie qui s’effondre « malgré les efforts des dirigeants » alors que suivant l’idéologie socialiste, ils n’ont cessé de la piller et de l’entraver et sont donc 100% responsables de cet effondrement ?
    Proposition « d’aides importantes de l’État » pour réindustrialiser alors que c’est déjà l’état le plus gros et le plus dépensier au monde ?
    Avec quel argent ces « aides » ? Celui des Français paupérisés par le socialisme ? Celui des entrepreneurs écrasés de charges qui ne sont plus qu’une poignée ? (12 millions d’emplois privés).
    .
    Il était évident dès le début que Pecresse l’apparatchik n’était pas libérale pour un sou ni même de « droite » et que ses propositions seraient évidemment dans la droite ligne du socialisme qui a flingué l’économie.
    .
    Zemmour est le seul qui veux supprimer le financement des médias public et des associations rouges, le seul qui veut tailler drastiquement dans les folles dépenses sociale, le seul qui veut baisser massivement les dépenses, la fiscalité et la régulation, le seul qui s’élève frontalement contre l’étatisme et le socialisme qui s’est servi de l’immigration pour prendre le pouvoir et collectiviser le pays.
    Je remercie l’ancien contrepoints de m’avoir éveillé au libéralisme, mais votre extrémisme idéologique sur l’immigration fait que vous roulez en désespoir de cause pour une apparatchik socialiste en passant complètement à côté du candidat le plus libéral et le moins socialiste depuis 40 ans.

    • Volontés bien secrètes chez lui…

      -1
      • Vous confondez refus d’écouter et « secret ».

        • Ecouter des types et des nanas causer, pleins de sous-entendus et de flou, en ramenant toutes les questions à leur personne contre la personne du concurrent, ça n’est en effet pas ma tasse de thé. Il serait facile de lister par écrit des propositions concrètes, afin d’y référer ceux qui n’aiment pas les effets de micro. L’intérêt de soutenir un qui ne le fait pas plutôt qu’une qui ne le fait pas non plus est peut-être évident pour vous, mais moi il m’échappe.

          • L’intérêt de consacrer quelques heures pour voir de quoi il retourne et éviter éventuellement le naufrage du pays et la dictature me semble évident, mais si vous n’avez pas le temps…
            J’ai posté une liste succincte et facilement vérifiable plus haut.

  • La « réindustrialisation » est un concept socialiste comme on n’en fait plus (en fait de plus en plus). Ça sent son « gosplan » à plein nez.
    Rien ne dit à un libéral bon teint que l’industrie est ce qu’il faut, ce que les gens veulent ou ne veulent pas. Ce qu’il faut c’est un « re-libération » des investissement, du travail et des esprits. Supprimer les contraintes, les barrières législatives (et idéologiques), mais pas uniquement sur l’industrie, ou du moins pas au sens que les macro-économistes et les politiciens (bref, les socialistes) en ont, mais sur « L’Industrie » (l’activité productive humaine, cf « apports en industrie » enregistrés au capital).
    Bref, plus que de « réindustrialiser » ou de « redynamiser » ou autre, juste mais complètement : « Laissez faire, laissez passer » !

    • 26% d’un PIB beaucoup moins gonflé par l’étatisme en Suisse, c’est sans doute le « niveau qu’il faut » puisqu’il est le fruit d’un entrepreneuriat « libre » (vu ce que je paie, je tousse un peu, mais comparé à la France on peut dire « libre »).
      On pourrait calculer ce que représenteraient réellement les 12% français avec un PIB normal, mais il est tôt, j’ai la flemme. Il me semble que la majorité de ces 12% sont étatisés en plus (armement, ferroviaire, voiture aidée).

  • V. Pécresse c’est déjà exprimée sur ce sujet :
    -[ Alors que débute la COP26, il faut réindustrialiser la France pour diminuer notre empreinte carbone. Il est urgent de réunir les trois piliers du développement durable : l’économique, le social et l’écologique.]
    – Également :
    https://www.affiches-parisiennes.com/reindustrialiser-l-ile-de-france-grace-au-dispositif-relance-industrie-10753.html
    Elle ne manquera pas d’évoquer et de développer le sujet lors de la présentation de son projet pour la France . Chaque chose en son temps !

    -1
    • en tant que liberal quand je vois une subvention je comprends impot ailleurs (relisez ce qui se voit et ce qui ne se voit pas de Batiat). En plus il y a de forte chance que la subvention aille pas au bon endroit mais a ceux qui ont les meilleurs connections avec la region et Pecresse (regardez le cloud souverain, on a subventionné FT et Dassault systeme mais pas OVH. FT salairie des ex ministres de la culture specialiste en firewall open office, DS doit surement avoir des connections etatique grace a Dassault (les avions et feu le deputé)

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