La Chine paye cher ses erreurs politiques

Si la Chine a rattrapé son retard économique, son développement est aujourd’hui lourdement handicapé par ses erreurs politiques.

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La Chine paye cher ses erreurs politiques

Publié le 1 mars 2024
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Les milieux financiers découvrent tardivement les faiblesses du modèle chinois, pourtant perceptibles depuis une décennie. C’était prévisible pour tout observateur de la démographie, des mécanismes de développement et du communisme.

On peut penser notamment aux dettes souscrites en contrepartie de faux actifs, par exemple pour la construction de logements, alors qu’il y a de moins en moins de jeunes pour les occuper ou d’infrastructures redondantes, faisant momentanément la joie des bâtisseurs. Je me doutais bien que ces dettes sortiraient quelque part un jour…

Mais jusqu’à la pandémie, la croissance était si forte en apparence que mes propos étaient inaudibles. Ensuite, tout le monde pensait que ça repartirait comme avant.

 

Les financiers découvrent enfin la réalité de la Chine

Mais aujourd’hui, le monde financier est ébranlé avec les bourses chinoises au plus bas depuis 2019 et la faillite de Zhongzhi, l’établissement le plus important du financement privé. Les économistes découvrent l’évidence, et, le 5 décembre 2023, l’agence Moody’s a ainsi dégradé la perspective économique de la Chine à « négative ».

Le retard de cette prise de conscience vient à mon avis du fait que beaucoup d’experts s’attachent d’abord à analyser les données financières, alors qu’elles ne sont souvent que la conséquence de mouvements physiques de fond.

Commençons par la tendance négative qui aurait dû les alerter de façon évidente : la démographie.

 

Une prise de conscience tardive du déclin démographique

Toute personne de bon sens aurait pu prévoir, dès le lancement de la politique de l’enfant unique, que l’on allait vers un problème démographique majeur.

Le président Mao était alors affolé par la croissance de la population chinoise et fit alors la même bêtise que nos décroissants d’aujourd’hui, à savoir que trop diminuer les naissances, c’est condamner les vieux à l’abandon, faute d’enfants ou de soignants. Et non seulement les vieux d’aujourd’hui, mais aussi les vieux de demain, c’est-à-dire tout le monde.

Cette politique de l’enfant unique date de 1979, elle succédait à une pression pour le contrôle des naissances démarrée en 1970. Mais il a fallu attendre plus de 40 ans et le recensement de 2022 pour que le président XI réalise, bien trop tard, le mécanisme qui avait été lancé. Trop tard, parce qu’il y avait déjà une diminution du nombre de parents.

Nous avons là une première cause physique d’une fragilité de la croissance chinoise.

Le gouvernement en est maintenant conscient et multiplie les robots pour compenser le manque de bras.

Pour l’instant, les robots viennent d’Allemagne et produisent les voitures électriques qui ruinent l’industrie allemande. De toute façon, beaucoup de métiers ou de fonctions ne peuvent être robotisés.

La consigne de passer de un à deux, puis à trois enfants autorisés laisse à l’œuvre cette administration toute-puissante de contrôle des naissances, bien représentative de l’autoritarisme du régime.

Jusqu’à présent, aucun autocrate n’avait osé dicter le comportement des familles.

 

Conséquences sur l’immobilier

Il était évident que la diminution du nombre d’enfants et d’adultes, mais pas des vieux, allait diminuer la demande finale de logements.

Le phénomène a été masqué un certain temps par l’urbanisation, mais beaucoup moins qu’on ne le pense.

En effet, une bonne partie des migrants vers les villes sont logés dans des baraques de chantier, voire dans les entreprises elles-mêmes : les villes sont jalouses de leurs privilèges et le passeport intérieur empêche les migrants campagnards de profiter de leurs écoles et de leurs logements.

Le secteur de la construction a également été favorisé par les déplacements forcés de population, par exemple à l’occasion de l’immense lac créé par le barrage des Trois-Gorges, mais il s’agit de phénomènes ponctuels et limités dans le temps.

Enfin la demande spéculative (acheter un logement pour le revendre sans l’habiter), qui a gonflé la demande, butte forcément sur la réalité, faute d’acheteur final. D’autant plus que le gouvernement, jugeant cette spéculation malsaine, l’a découragée, ce qui a précipité la crise.

Donc, les principaux promoteurs ont fait faillite, laissant des centaines de milliers de logements inachevés ou inoccupés, et l’épargne de nombreux particuliers détruite.

En outre, la baisse brutale de cette activité très dépensière en matériaux, notamment en fers à béton, se répercute sur l’ensemble de la production industrielle, faisant rétrospectivement apparaître une partie de cette dernière comme artificielle… Ce qui n’a pas empêché la Chine de gonfler les chiffres de sa croissance et de s’en prévaloir comme illustration de sa puissance, puis de tenter de caser les surplus dans les fameuses routes de la soie.

Finalement, en dépit des nombreuses mesures incitatives prises par Pékin pour relancer les ventes, celles-ci ont chuté de 35 % en décembre 2023 par rapport à l’année précédente.

 

Les dettes induites

La faillite du géant Zhongzhi

Revenons sur le cas de Zhongzhi. Ce géant chinois de la « finance de l’ombre », c’est-à-dire totalement privée, par opposition aux services des banques d’État, était l’un des principaux gestionnaires de patrimoine du pays : on parle de 140 milliards d’actifs au plus haut.

On le découvre aujourd’hui endetté à hauteur d’environ 64,4 milliards de dollars et en cessation de paiement. C’est l’une des plus graves faillites de l’histoire de la Chine.

Zhongzhi collectait l’épargne des entreprises et des ménages pour la reprêter et investir notamment dans l’immobilier, mais aussi dans les actions, les obligations ou encore les matières premières.

C’est une fonction normale en économie de marché où les logements et infrastructures sont en principe vendables ou rentables, pas quand il s’agit de bulle spéculative ou d’infrastructures redondantes, décidées politiquement par folie des grandeurs ou simple copinage entre décideurs du parti et entrepreneurs.

J’ignore si les dettes correspondantes ont été prises en compte dans la comptabilité nationale chinoise, mais ce n’est pas du tout certain. Avec cette faillite, c’est une autre partie de l’épargne de la population qui va disparaître.

 

Les dettes des gouvernements locaux

À cela s’ajoute l’inquiétude croissante liée aux dettes des gouvernements locaux, qui, jusqu’à présent, les remboursaient en décidant que des terrains agricoles devenaient constructibles et empochaient la marge.

De ce fait, toute diminution de la construction de logements ou de bâtiments en général les empêche de rembourser leurs dettes.

Bien sûr, ces gouvernements locaux vont se retourner vers les banques d’État ou l’État lui-même. Mais, à mon avis, la valeur détruite finira par se faire sentir dans l’économie, d’une manière ou d’une autre.

Et à ces dettes s’ajoutent les subventions aux entreprises jugées stratégiques, ou tout simplement bien vues du Parti. Cela pour leur permettre de percer en cassant les prix : voir par exemple le cas des panneaux solaires hier, et aujourd’hui celui des voitures électriques.

Si l’Occident profite de ces prix de bradage, c’est malheureusement au détriment de son industrie nationale.

 

Le retour du contrôle du Parti sur les entreprises

À cela s’ajoute le fait que les cellules du parti dans des entreprises ont reçu l’ordre de se réactiver et de participer à la gestion, et notamment au choix des dirigeants, y compris dans les entreprises étrangères.

Dans les entreprises nationales, tout responsable accédant à une certaine notoriété fait de l’ombre au parti, voire au président, et on a pris l’habitude de disparitions fréquentes, la première, très médiatisée a été celle de Jack Ma, mais il y en a eu beaucoup d’autres depuis. Il y a même eu des « accidents » à l’étranger.

Ce resserrement du contrôle du Parti me paraît un point fondamental, qui touche non seulement à l’attractivité de la Chine, mais aussi indirectement à la liberté des débats techniques, donc à l’innovation, en dépit des subventions massives pour la générer.

 

La désillusion des investisseurs étrangers 

Dans le monde des affaires, qui est politiquement puissant dans tous les pays occidentaux, mais particulièrement en Allemagne et aux États-Unis, la Chine est d’abord un marché irremplaçable et un sous-traitant efficace.

D’où une pression sur le monde politique que l’on pourrait résumer par : « que la politique ne nous empêche pas de faire des affaires ! ».

Je ne pense pas seulement aux grands groupes industriels, mais aussi aux multiples conseillers financiers préconisant d’acheter des actions chinoises, c’est-à-dire de financer la croissance du pays.

Mauvais conseil : les bourses chinoises baissent depuis plusieurs années ! Pire, les placements des Occidentaux ont atténué les pertes des nationaux et ont donc en partie payé les dettes du régime !

Cette fascination des investisseurs occidentaux pour les marchés chinois est bien entendu une erreur d’un point de vue géopolitique, mais elle signifie aussi qu’ils se fiaient jusqu’à présent à des résultats financiers qui ne prenaient pas en compte toute la réalité.

 

Un réveil douloureux

Le monde des affaires a un peu évolué récemment, en constatant que les efficaces sous-traitants chinois devenaient des concurrents dangereux, et que la stabilité politique chinoise, longtemps vantée, se traduit maintenant par une mainmise du parti sur les entreprises étrangères, et par une politique sanitaire qui a interdit le séjour des cadres et dirigeants étrangers en Chine. 

Des multinationales ont donc commencé à déplacer leurs projets d’extension vers d’autres pays comme l’Inde ou l’Indonésie, voire le Mexique. Ou encore, dans des cas particulièrement stratégiques, vers les États-Unis.

 

Le cas de Taïwan est instructif

Dans un premier temps, les entrepreneurs de l’île, aidés par la communauté de langue, ont massivement investi en Chine, et ont largement contribué à son développement.

On pouvait même dire à l’époque que Taïwan « avait gagné la guerre » en combinant ses compétences et les bas salaires du continent. Maintenant les Taïwanais se sentent piégés et commencent à investir ailleurs.

Toutes ces questions se répercutent sur la devise chinoise. Le yuan est relativement faible par rapport au dollar (0,14 contre souvent 0,16 ces trois dernières années) et surtout n’est pas complètement convertible, probablement pour compliquer les fuites de capitaux des riches chinois.

Cette non convertibilité est aussi une faiblesse : si la Russie exporte davantage de pétrole et de gaz vers la Chine, elle ne pourra se servir de ses yuans que pour acheter des marchandises chinoises ou celles de pays déficitaires vis-à-vis de la Chine : ils existent, mais encore faut-il qu’ils n’utilisent pas le dollar et que ses marchandises soient intéressantes pour la Russie.

Alors qu’avec des dollars ou des euros, on peut acheter de tout, partout.

 

Le plus grave à terme : la fermeture intellectuelle

Cette prise de conscience encore relative du monde des affaires va accentuer l’isolement chinois.

Le fait que tout doive être conforme à « la pensée de Xi »  et que toute « valeur occidentale » soit décadente ou anti-nationale, va freiner le débat des idées, y compris sur le plan de l’évolution technique.

La baisse de demande d’apprentissage de l’anglais est un indicateur dans ce sens.

Le fait de rappeler à tout Chinois, même de nationalité occidentale, qu’il a un devoir d’espionnage, et la méfiance qui en résulte en face, va également dans le sens de la fermeture intellectuelle.

Cette fermeture n’aura que des conséquences indirectes et à long terme, mais je les crois importantes, même si elles ne se traduisent pas directement dans les indicateurs financiers.

Plus rapidement, on s’apercevra que cette fermeture intellectuelle nuit à l’intelligence artificielle, puisque cette dernière :

  • d’une part, ne pourra puiser dans toutes les données mondiales dont certaines sont censurées en Chine,
  •  et d’autre part, parce qu’il y aura probablement obligation pour les logiciels de respecter le « politiquement correct ». 

 

En conclusion

Certes, le développement de la Chine est réel et important, mais il s’agit non d’un miracle, mais du rattrapage normal d’un pays puissant, comme c’est arrivé à partir de 1945 au Japon, à l’Allemagne et à la Corée du Sud.

De plus, il est probable que ce développement ait été surévalué et surtout repose sur des causes qui n’existent plus aujourd’hui, comme la croissance démographique et l’ouverture sur le monde.

On peut également être frappé par le décalage entre la géopolitique et la perception économique de la Chine par les milieux financiers, ou la passion des entrepreneurs pour le marché chinois.

Ainsi, le géopoliticien s’inquiète de tout ce qui manifeste la force de la Chine, alors que le financier et l’entrepreneur s’inquiètent au contraire de tous ses signes de faiblesse.

À court et moyen terme, ces péripéties financières se traduisent notamment par la disparition d’une partie de l’épargne des ménages. Cela pèsera sur la demande future et pourrait éventuellement entraîner des mouvements politiques.

Finalement la Chine ne dépassera pas les États-Unis de sitôt !

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  • Avatar
    jacques lemiere
    1 mars 2024 at 7 h 53 min

    « La Chine paye cher  »
    ce n’est JAMAIS ça..des gens paient. et d’autre ont bénéficié.

    et sinon TOUS les pays payent l’essentiel de l’action politique de leurs gouvernements..

    les gouvernement limitent la possibilité de prospérité.. prospérité globale qui nest pas un but!!!
    sauf pour les gouvernements!!!

    quant à la démographie… ça se constate mais jouer avec…

    le problème d monsieur montenay est qu’il est un constructiviste.. il voit les choses sous ce prisme…

    monsieur montenay personne ne peut garantir aux gens une « retraite décente »..
    et il est aussi clair que les enfants ne sont pas ensoi.. une source de prospérité économique..
    on commence par parler des perspective de productivité..
    vit on mieux là où les femmes ont des tas de gosses? oui quand les gosses utilisent leurs bras pour produire de la richesse.. pas vraiment sinon..

    quest ce qui vous inquiète le plus? se passer de fossiles ou un taux de fécondité pas?

    • Avatar
      jacques lemiere
      1 mars 2024 at 8 h 08 min

      si l’occident savait , xi savait..même si ses services lui racontent des salades par crainte..

      -1
      • Avatar
        jacques lemiere
        1 mars 2024 at 8 h 16 min

        xi veut rester au pouvoir et peu importe le prix que les chinois doivent payer… en gros..

        et là ce qui diffère entre macron et xi est les limitations du pouvoir politique.

        • Xi veut rester au pouvoir, et le meilleur moyen, il le sait, est de poursuivre sur la voie du « Chinois, enrichissez-vous, il est glorieux de s’enrichir ! » et comme ça les mesures liberticides passeront comme une lettre à la poste (pas La Poste, dont on connaît l’efficacité en France). Macron veut rester au pouvoir, et il pense que le meilleur moyen est de désigner à la vindicte populaire quelques ours et pandas émissaires lointains pendant qu’il nous ruine et fait concurrence à ceux-là pour les mesures liberticides. Le pire est que ça semble marcher.

          • Sauf qu’en Chine, ça marche et le niveau de vie augmente. Tous les cas cités dans l’article sont des cas isolés (très médiatisés certes).
            Au moins, le président Chinois est en train de tenir sa promesse de son plan 2049 (plan très ambitieux et qui apportera énormément aux Chinois), contrairement à nos guignols qui nous gouvernent.

          • Avatar
            Thomas Toketchup
            8 mars 2024 at 22 h 26 min

            Vous commettez un contresens total dans votre analyse. Xi est un maoïste ! Il le dit et le répète ! Alors pourquoi ne pas le croire ? Bien sûr qu’il veut rester au pouvoir. Mais dans son esprit son maintien au sommet de la pyramide ne passe pas par l’enrichissement des chinois dont il n’a que faire. Le seul « enrichissement » qui l’intéresse c’est celui qui lui permettra de construire une armée comparable à celle des Etats-Unis. De ce point de vue, c’est bien un coco façon industrie lourde et stalinisme.
            D’ailleurs, depuis qu’il est place il ne fait que des sottises marxistes d’un point de vue économique. L’article de M. Montenay l’explique d’ailleurs avec une clarté remarquable. Non pour Xi se maintenir au pouvoir signifie revenir aux « bonnes vieilles méthodes » communistes, à savoir basse police et camps de travail pour les récalcitrants. La manière dont il a maté la Révolution des Parapluies à Hong Kong, en s’asseyant au passage sur le traité passé avec le Royaume Uni, montre que ce sale type ne supporte pas la moindre contradiction et que sa parole ne vaut rien. Allez chercher des poux dans la tête des hongkongais, population paisible et laborieuse, montre que le pouvoir communiste ne supporte pas le moindre interstice de pensée libre et indépendante.
            Les dirigeants de multinationales Occidentales sont aveuglées par leur cupidité. Celle-ci leur fait accepter des chiffres qui ont été communiqués par les services statistiques du régime… Donc d’une fiabilité à toute épreuve ! 😉

    • ???? Sans enfants, Comment nourrissez-vous, soignez-vous etc. les vieux d’abord et tout le monde ensuite 20 à 60 ans plus tard. Ce n’est certes pas une condition suffisante mais c’est une condition diablement nécessaire

      • Sortez de vos livres, les vieux ne mangent pas les enfants.
        Il y avait 1.6 million d’agriculteurs en 1970, qui nourrissaient 51 millions de Français. Il en reste 390000 qui nourrissent 68 millions de Français. En revanche, on a des millions d’assistés à entretenir alors qu’ils ne créeront pas la moindre richesse de toute leur vie.

      • Le problème des naissances ne se résout en effet pas comme prévu (les Chinois ne semblent pas vouloir faire des enfants depuis l’ouverture au 2e enfant). Attendons de voir ce que fera le gouvernement chinois pour remédier à cela avant de jeter l’eau du bébé (mauvais jeu de mot ^^)

  • Si la Chine paie cher avec une croissance qui ralentit à 4.6% en 2024, que dire de la France ?
    Mais il vrai que le but même de l’article est de nous faire détourner le regard de ce qui se passe ici…

    • Exactement. Le clientélisme communiste en France me paraît nettement plus important qu’en chine mais plus sournois. RSA, chômage de masse alors qu’il y a plus d’1 million de postes à pourvoir. Subventions des grands frères dans les cités où des milliards ont été déversés ces dernières années en pure perte. Lèche botte auprès des écolos de tout bords (soutien des anarchistes Soulèvement de la Terre, financement de la Chine via les primes aux véhicules électriques,…) pour être réélus. Dettes colossales de 50 milliards pour la SNCF, idem pour EDF pourtant 2 entreprises en monopole. Destruction du secteur immobilier. Etc, etc.
      Bref la France s’inspire directement de la Chine mais en pire.
      Au moins, en Chine il n’y a ni Immigration, ni islamisme.

      • La chine continue la colonisation du Tibet du Xinjiang et de la Mongolie intérieure…….par les hans
        La comparaison entre la France et la Chine n est pas pertinente puisque la France est dans une économie de l innovation, de la création, de l inventivité…… alors que la chine termine sa phase d économie de rattrapage ou l adoption d un plan suffit largement…….et éprouve les pires difficultés à passer vers une économie cognitive……

        -2
        • « La France est dans une économie de l innovation, de la création, de l inventivité ». Ouais, enfin plus vraiment. La France continue d’avancer par inertie, et parce que le monde qui l’entoure progresse. Et encore, des éléments (écologistes) luttent contre la diffusion de ces progrès.
          La France est une économie que j’appellerais de « musée ». On vend nos traditions, nos savoir faire ancestraux, notre patrimoine culturel, notre image de raffinement etc. Tout cela est tourné vers le passé. Ce qui est ancien, naturel, traditionnel est « mieux ».
          Nommez moi des produits (ou concepts) français vus comme ultra modernes, futuristes, personnellement je n’en vois pas.

          • La France compte, malgré sa relative petite taille, un nombre de grand groupes parmi le Top10 mondial par secteurs parmi les plus importants. Je ne vais pas me focaliser sur LVMH ou l’Oréal, parce que vous allez dire « ah oui mais ça c’est un cas particulier ». Mais nous pourrions parler de Vinci, Saint-Gobain, Air Liquide, Total, Sanofi….et bien d’autres. Ce qui ne va pas en revanche, c’est notre faiblesse bien connue en entreprises de tailles intermédiaires.

            • Ce qui me paraît inquiétant, c’est que les grands groupes français font la plus grande part de leur chiffre d’affaires et de leurs profits à l’étranger : ils ne sont français que pour des raisons historiques ou peut-être pour bénéficier de connivences publiques. Ces grands groupes étaient déjà des grands groupes en 1981 !

              • La création du cac 40 date de 1987
                Seules une dizaine d entreprises en faisait initialement partie
                LVMH, koering, hermes…..ont été créé après 1981
                Toujours bloqué dans le passé notre réactionnaire……😁😁😁

                -2
          • C’est justement parce qu’on ne voit pas les bonnes idées d’origine française qu’elles s’expatrient là où on les remarque facilement.

            • Les bonnes idées se vendent partout, mais ne font des profits que principalement à l’étranger : en France, faire du profit désigne comme cible à la vindicte populaire et à la vindicte de Bercy.
              Comme je l’ai dit, nous n’avons que de vieilles sociétés. Création Louis Vuitton 1854, Moet 1743, Hennessy 1765, Saint-Gobain 1665, L’Air Liquide 1902, Vinci 1908, L’Oréal 1909, Total CFP 1924, Sanofi 1973, … (Doda, CAC 40 n’est pas une société). Ceux qui, Français, ont des idées s’expatrient maintenant pour créer leur société ou simplement pour être traités normalement comme des gens talentueux. En Chine, il vaut mieux se montrer d’accord avec le pouvoir, mais cela fait, vous pouvez créer Huawei, Tik Tok, Alibaba, LeNovo, Shein, etc…. et faire fortune !

              • En chine le liberté d entreprendre est sans cesse rétrécit
                Le PCC met son nez partout…….😂😂😂

    • Les démographes raisonnent avec comme unité de temps la génération. Que la croissance soit de 4,6 % cette année est un épiphénomène. Rendez-vous dans 20 ou 30 ans quand il y aura deux fois moins d’adultes.
      J’ai pris soin dans cet article d’expliquer pourquoi les chiffres financiers n’arrivent qu’avec retard par rapport aux processus en cours, et le chiffre de la croissance n’est qu’un chiffre financier.

      • Vous êtes pénible avec votre croyance toujours répétée que c’est le nombre qui fait la productivité.
        Aujourd’hui, un habitant coûte à la société pendant 40 ans et ne crée de richesses que pendant 40 ans. Tout se joue donc sur la meilleure manière de créer des richesses, notamment par l’utilisation du capital (laquelle peut s’étendre à la partie de la vie où en retraite on jouit de ses investissements quand le pays favorise la capitalisation… comme en Chine). Vos prophéties sur les processus en cours sont de la pure spéculation. La Chine s’est sortie de la dlctature des normes et de la redistribution, elle n’est jamais entrée dans la folie de l’accueil de migrants. Quand on regarde les titres des journaux économiques, on trouve en tête des résultats du moteur de recherches :
        Capital L’industrie en Chine fait mieux que prévu
        L’Express Industrie : comment la Chine va continuer à se rendre indispensable
        Les Echos L’industrie européenne menacée par le renforcement de la concurrence chinois
        Le Monde Les Etats-Unis et l’Europe face au tsunami industriel chinois
        L’Usine Nouvelle Les Occidentaux ont permis le succès de l’industrie chinoise
        Statista Industrie : la Chine se robotise massivement
        Bien sûr, question libertés, la Chine, ça n’est pas ça. Mais économiquement, ça devrait être un modèle, justement parce que elle, elle a abandonné les lubies des pays de l’Est avant la chute du mur, et celles qui font les rêves humides de Macron et de BLM.

        • La chine retourne a ses vieux demons politiques
          Les IDE sont en chute libre et se deroutent vers l inde l indonésie le Vietnam……
          Les bourses chinoises dont celle de Hong Kong devissent de 30 % quand le N&P 500 dépasse les 5 000 points et le nasdaq les 16 100 !!!!
          Les faillites immobilières et financières se cumulent
          Tout va bien en Chine……..😂😂😂

          -2
    • Vous en savez des choses, dites donc.
      Vous m’épatâtes, Agathe !

  • Il est bon en effet de rappeler que Formose (alias Taïwan) en des temps plus sereins fut la petite graine qui a contribué significativement au décollage technologique de la Chine continentale.
    Ingratitude ou jalousie?

  • Il devient urgent pour Contrepoints de produire un article quotidien sur le déclin de la France et de l’Occident, façon os à ronger. Qu’est ce que c’est barbant ces commentaires omniprésents monosujet. En plus zéro humour !

  • Face à la Chine, trois options.
    C’est bien bas, il est temps d’investir (un peu mais pas trop).
    La chute n’est pas terminée. Soyons patient.
    Restons-en éloigné. C’est une dictature communiste. Imprévisible sauf dans le pire.

  • Face à la Chine, trois options.
    C’est bien bas, il est temps d’investir (un peu mais pas trop).
    La chute n’est pas terminée. Soyons patient.
    Restons-en éloigné. C’est une d.ctature communiste. Imprévisible sauf dans le pire.

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