« Êtes-vous le descendant d’un propriétaire d’esclaves ? » : une étude navrante

Tant que les sciences sociales ne sortiront pas de leurs ornières idéologiques pour ne s’intéresser aux faits et rien qu’aux faits, les débats essentiels n’auront jamais lieu.

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« Êtes-vous le descendant d’un propriétaire d’esclaves ? » : une étude navrante

Publié le 22 mai 2021
- A +

Par Elie Blanc.

Dans la grande clairvoyance qui caractérise actuellement la recherche en sciences sociales, le CNRS a récemment publié une étude qui permet de retracer les propriétaires d’esclaves ayant reçu une indemnité de l’État après son abolition, et donc de savoir si vous êtes le descendant d’un propriétaire d’esclave.

La démarche de cette étude, dans la continuité de celles qui évaluent le « coût de la virilité », interroge particulièrement. On se demande en effet quel est le but de telles recherches, si ce n’est pointer encore et toujours les mêmes coupables, à savoir les  hommes blancs cis de plus de 50 ans.

Même s’il faut louer l’honnêteté de l’étude, qui précise que 30 % des propriétaires d’esclaves étaient de couleur, nul doute que politiquement elle ne servira qu’à alimenter les discours décoloniaux qui militent pour une repentance éternelle de la part des Blancs.

Ces études navrantes ne sont pas sans rappeler un épisode de la série satirique South Park, où les personnages blancs font des tests génétiques pour retrouver de lointains ancêtres victimes de massacres et pouvoir passer du statut de coupable à celui d’opprimé par le système.

Il est véritablement affligeant que ce qui nous semblait à l’époque n’être qu’une grossière caricature décrive aujourd’hui l’évolution de la société française.

Le danger de telles études, c’est qu’elles alimentent des discours proposant une vision manichéenne de l’Histoire et nourrissent un sentiment (légitime) d’acharnement pour une partie de la population, et qui risque in fine de provoquer un violent conflit.

Lorsqu’en 1919 les vainqueurs de la Première Guerre mondiale ont érigé l’Allemagne en unique responsable de la guerre avec le traité de Versailles, on a justifié l’exigence de réparations et un traitement humiliant à son égard. Inévitablement, un profond désir de vengeance a grandi chez un grand nombre d’Allemands qui ont vu dans le fascisme un moyen d’assouvir ce désir.

Un tel scénario n’est pas à exclure en France.

Mais ces mêmes personnes qui tiennent ce discours woke ne semblent pas faire le lien entre leurs propos clivants et la tribune de militaires qui disent vouloir défendre les valeurs civilisationnelles françaises.

Est-il pourtant vraiment surprenant qu’un nombre croissant de personnes ne supportent plus d’être considérées comme coupables pour avoir eu le simple tort de naître homme ou blanc, ou d’avoir eu des ancêtres ayant pratiqué l’esclavage ?

Est-ce vraiment si radical de croire que chaque individu ne devrait-être jugé que selon les actes qu’il a commis, indépendamment de sa couleur de peau ou des actions de ses ancêtres ?

Un obscurantisme sclérosant…

Outre l’aspect politique, le fait qu’une partie non négligeable de la recherche semble si engagée sur ces questions interroge sur sa capacité à éclairer le débat public.

Comment certains chercheurs français peuvent-ils dans le même temps publier des études comme celle-ci, proclamer que le racisme anti-blanc n’existe pas, nier les différences hommes/femmes en dépit de la réalité scientifique, et s’indigner lorsque certains dénoncent l’islamo-gauchisme ou pointent simplement le manque d’objectivité qui gangrène une partie du milieu universitaire ?

Chaque fois qu’une critique est émise, aucune argumentation n’est fournie puisque le débat est balayé par une réponse bien pratique : « c’est un discours d’extrême droite ». Sauf que cette stratégie semble aujourd’hui connaître certaines limites.

Selon le désormais célèbre sociologue Éric Fassin, dire que « sale Blanc » est une insulte raciste est alimenter un discours d’extrême droite. Quel niveau d’aveuglement idéologique faut-il atteindre pour croire que nommer les choses par leur nom revient à tenir un discours d’extrême droite ?

Ces universitaires persistent pourtant : l’université est impartiale dans ses recherches et toutes les critiques qui lui sont adressées rappellent les méthodes nazies.

Mais si tel est le cas, comment expliquer que les rares étudiants n’adhérant pas à la pensée dominante dans les facultés de sociologie se fassent virer ? Pourquoi la contradiction est-elle devenue si insupportable dans les IEP que les syndicats étudiants tentent de terroriser ceux qui émettent des avis divergents ? Pourquoi le magazine Alternatives économiques est-il si souvent le seul recommandé aux étudiants, alors qu’il est ouvertement post-keynésien et que son manque de rigueur scientifique est décrié par nos chercheurs les plus sérieux ? Pourquoi continuer d’ouvrir des masters en gender studies, quand même Slate reconnaît implicitement que la théorie du genre ne résiste pas à l’épreuve des faits ?

Ces universités et chercheurs parviendront-ils un jour à comprendre que toute contradiction n’est pas nécessairement le fruit d’une chasse aux sorcières menée par l’extrême droite mais la condition indispensable pour que la recherche en sciences humaines conserve un minimum de crédibilité ?

Ces critiques ne sont pourtant pas nouvelles en sciences sociales.

En 2017, Pierre Cahuc et André Zylberberg publiaient Le négationnisme économique et comment s’en débarrasser. Cette dénonciation du manque de rigueur scientifique et d’objectivité dans l’enseignement et la recherche en économie en France suivait celle de Jean Tirole, qui dénonçait en 2014 les pratiques des « économistes atterrés ».

À l’époque déjà cela avait fait scandale et les économistes visés avaient rejeté en bloc toutes les critiques qui leur étaient adressées. Bien évidemment, cela n’a rien changé à la visibilité qui leur est accordée dans les médias, les économistes atterrés bénéficient toujours du même crédit quand il s’agit de nous expliquer que la dette publique n’est pas du tout préoccupante puisque les taux d’intérêts resteront toujours bas (oups, il semblerait qu’en fait ils remontent) ou que la décroissance est une solution viable.

Contrairement à ce que les données sur la mondialisation nous apprennent, Thomas Piketty continue de nous rabâcher que les inégalités explosent (en se concentrant sur 0,01 % de la population mondiale plutôt que les 99,99 % restants), et on lui a même permis de sortir un film pour bien faire entrer ses idées dans la tête des gens.

Qui condamne ceux qu’il prétend protéger

Si sur le plan académique et intellectuel, ces constats sont désolants, c’est surtout concrètement, dans la vie des Français que les effets sont les plus dramatiques.

Car si les questions sur le « racisme systémique » ou le patriarcat intéressent surtout ceux qui n’ont jamais connu la nécessité, les plus démunis se demandent comment trouver un emploi et proposer un meilleur avenir à leurs enfants.

Malheureusement, en faisant croire aux minorités qu’elles sont les victimes du racisme systémique ou d’un capitalisme sans cœur, on s’embourbe dans des débats stériles et on empêche la mise en place de réformes structurelles qui amélioreraient la situation de tous, peu importe leur couleur de peau ou leur sexe. Parce qu’on leur fait croire que la France s’enfonce toujours plus dans le racisme et le néo-libéralisme, les Français réclament toujours plus d’État, de dépense publique et de redistribution, enfermant les plus fragiles dans le piège du chômage et de la misère.

Cyniquement, ce sont précisément ces effets qui sont dénoncés comme des défaillances de marché et qui servent de prétexte à l’intervention de l’État. La maladie est présentée comme le remède, enclenchant un cercle vicieux dont il est difficile de sortir.

Pourquoi s’entêter dans cet aveuglement idéologique, alors que nous pourrions nous inspirer des modèles qui ont fonctionné, comme en Estonie ? Après l’effondrement du bloc soviétique, ce petit pays a pris un virage à 180 degrés et a mis en œuvre des réformes simples : décentralisation, diminution du poids de l’État, simplification et numérisation des démarches administratives, réforme du système scolaire…

En bref, l’exact opposé de ce qui est proposé en France depuis 70 ans. Sur le long terme, les résultats estoniens sont incontestables : la pauvreté n’a fait que reculer, la croissance est durable et soutenue et le pays truste les premières places du classement Pisa.

Tant que les sciences sociales ne sortiront pas de leurs ornières idéologiques pour ne s’intéresser aux faits et rien qu’aux faits, les débats essentiels n’auront jamais lieu et  de tels progrès ne seront jamais possibles en France. Et tant pis pour ceux qui en font les frais.

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  • D’un point de vue philosophique, la question de savoir si on est descendant d’esclave ou de colon est plus que discutable.
    Comment peut-on vivre en homme libre si on se considère responsable de ce qu’ont fait nos aïeux ?
    C’est tout aussi raciste de réduire un arrière petit-fils de colon à ses origines que de considérer chaque Africain comme un descendant d’esclave.
    La question qui devrait nous préoccuper c’est plutôt de promouvoir une société du mérite où chacun aurait sa chance.

    • Je plains le gars dont son père néendertal était le n°1 de tueur de mammouths… Sale viandard… 🙂

    • Considérer chaque Africain comme un descendant d’esclaves ?
      Pour les descendants d’Africains déportés aux Antilles ou en Amérique, cela se conçoit. Un de mes amis Antillais faisait d’ailleurs remarquer qu’il était descendant d’esclaves et d’esclavagistes. Pour les Africains, historiquement, c’est difficilement concevable, puisqu’il n’y a pas eu de traite vers l’Europe d’une part, et que les esclaves orientés vers les pays esclavagistes du nord de l’Afrique et de la péninsule arabique était systématiquement castrés (avec de très lourdes pertes). Leur rôle dans la capture et la vente de tribus à la traite négrière est difficilement niable. Rappelons que la colonisation n’a pu commencer que quand les Européens ont pu pénétrer l’Afrique beaucoup plus en sécurité sur le plan sanitaire, les risques infectieux les ayant repoussés jusqu’au milieu du XIXe siècle.

      • A ceci on peut également ajouter que certaines tribus africaines qui constituaient des royaumes puissants (comme le Dahomey au Bénin) vendaient leurs frères comme esclaves aux européens. L’esclavage était endémique en Afrique bien avant qu’un européen foule du pieds ce continent.

    • non ce n’est pas discutable, c’estce qu’on en fait….
      ton grand père a tué mon grand père, ma fois c’est vrai.je suis heureux de le savoir….. DONC j’ai le droit de te tuer… ah pourquoi????

    • Après des siècles p-e, profiter d’un bien acquis par le vol ou l’esclavage n’a rien de légitime. Responsable ou pas , l’acquisition n’est pas légitime. C’est le problème avec la colonisation de la Palestine, ça exproprie les gens et aujourd’hui les descendants s’en lavent les mains. Vous croyez ça juste ?

  • Etes-vous descendant d’un votant communiste et ses 100 millions de morts ?

  • Et puis quel est le problème de savoir si je suis descendant d’un propriétaire d’esclave ou non, en quoi cela me donnera-t-il une meilleure conscience et/ou une meilleure vie ?
    Il y a des études vraiment débiles pour des gens encore plus débiles, ceux qui y prêtent attention.
    A force d’aller dans le sens de ces minorités (sans aucune connotation péjorative) on est en train de fausser totalement le rapport entre les gens et des cohabitations qui étaient auparavant toutes naturelles sont maintenant montrées du doigt.
    Un autre exemple nous vient des US
    https://www.lefigaro.fr/vox/monde/la-maire-de-chicago-refuse-d-etre-interviewee-par-des-journalistes-blancs-les-etats-unis-victimes-d-une-nevrose-segregationniste-20210521
    Ce n’est que le début, voilà où on en arrive avec toutes leurs c…..
    A force de se culpabiliser et chercher des repentances partout ils n’ont pas mis longtemps à s’engouffrer dans la brèche, on a bien chez nous des voilées qui osent s’afficher pour des campagnes politiques et il suffit de voir le nom des élus dans certaines villes.
    Ce sont les noirs aux US ce sera nos autres envahisseurs déjà en place chez nous.
    Quand on sait que ce qui se passe aux US se produit chez nous avec quelques années d’intervalle et connaissant l’abrutissement des français, il ne faut pas être devin pour connaître ce que ce sera chez nous dans un futur plus ou moins proche.

  • Mais parlez-nous de l’Estonie ! Tous ces articles sur la critique du gauchisme, c’est une affaire sans fin. Leurs adeptes n’ont pas d’esprit critique et sont simplement portés par leurs émotions, ce ne sont pas des êtres humains, ce sont des animaux. Contrepoints aurait tant à gagner à proposer des articles qui rapportent des faits, qui nous apprennent des choses plutôt que toujours verser dans la facilité en pointant des défaillances que l’on connait tous.

    • on est des animaux ? 🙂 et quoi après ? légitimer notre meurtre ? Par ces phrases vous des ennemis politiques. Un beau bain de sang et des propriétaires égorgés vifs me déplairait pas 😉

  • Il n’y a qu’une chose à comprendre, nous sommes en récession et la machine a fabriquer le bouc émissaire bat son plein. Pour ceux qui n’aurait pas encore saisi le message : c’est nous, occidental, blanc. Pour ceux qui auraient du mal à lire l’avenir , mettre le curseur sur -70 ans en Allemagne.

  • Avant que la culture anticoloniale en vogue parmi nos élites bobo (si si, la France est coupable de crime contre l’humanité , c’est même un président qui l’a dit ) ne les ostracise, voici deux lectures, assez instructives au sujet de l’esclavage :
    Les jours de l’aventure (Joseph Kessel)
    Fortune carrée (Joseph Kessel)

    • la colonisation a eu lieu… les débats sur le fait que cela ait été mauvais ou bon…est vain…

      les colonisations ont fait des gagnant et des perdants.. et pas nécessairement en regard des peuples …

      en admettant que le but soit légitime..
      pour être juste, il faudrait estimer pour chaque individu sa part de gain et de responsabilité dans les pertes des autres dues à spoliations spécifiques…. et que les indemnisations soient individuelles..

      le but caché , par sa présentation pourtant en évidence, est idéologique : promouvoir la culpabilisation et la victimisation de groupe..

      ce qui est amusant est qu’on est incapable de faire une « justice  » entre pays actuellement..

  • Les médiocres sont au pouvoir.
    Les médiocres haïssent les meilleurs.
    Les médiocres se haïssent eux-mêmes (ils sont très cons)
    Ca craint

  • Et de rechercher l’origine de son propre nom patronymique : Dupont, Durand, Dubois, Cocu, Vilain, Vert… etc.. et pourquoi Blanc alors?

  • bon si mon grand père est un criminel de masse..le suis je?

    et sinon en quoi ou de quoi je suis coupable auprès dun descendant de victime??????

    rappelons que l’idéologie victimaire exige la demonstration d’une oppression en cours…donc d’un crime en train de se réaliser…

    justifier la « correction » des inégalités..INDUES!!! mais comment les distinguer des inégalités légitimes…????

  • il suffit juste d’avoir la force pour spolier les autres et ensuite inventer des prétextes !

  • Idée pour un vrai journaliste d’investigation : puisque cette étude ahurissante existe, il ne devrait pas être très compliqué de reconstituer la généalogie des agitateurs woke. Ce serait bien le diable si on n’en trouvait pas une poignée ayant un aïeul faisant partie de la liste.

    • ils vont vous dire que être woke donc dénoncer les vilains , à leur façon bien sur les absout en partie.. ils vivent de mots..ils se payent avec..

  • Bravo pour cet article.

  • +1 pour l’idée générale, -12 pour citation de l’escroquerie verbeuse « Le négationnisme économique » qui ne vaut pas mieux que les délires de Piketty (qui sert d’ailleurs de source à cette triste plaisanterie scientiste) ou ceux des pseudo-économistes atterrés.
    Il existe tant de références sérieuses (Pascal Salin ?), pourquoi citer des incapables ?

  • Il n’y a pas de mal à rappeler des faits et surtout les causes ayant entrainé ces faits. Néanmoins au-delà de la forme utilisée, le but devrait être strictement didactique. Ce, afin de permettre aux nouvelles générations et futures de vivre en paix avec leur passé. Mais aussi et surtout que leur passé commun leur donne la chance de s’accepter comme tel en évitant ensemble les mêmes causes dans leur vie.

  • Il est assez bien établi que l’esclavage a existé partout et toujours au cours de l’histoire humaine, avant que les méchants blancs influencés par le christianisme et les lumières se mettent en tête de le supprimer (c’est pas encore totalement réussi, l’Afrique et le Moyen Orient étant encore remplis d’esclaves).
    Il découle de cela que nous sommes probablement tous descendants d’esclaves ET d’esclavagistes.

    L’analyse du « commerce triangulaire » et de l’exportation d’esclaves noirs africains vers le « nouveau monde » (qui n’est qu’une goutte d’eau dans l’histoire de l’esclavage mais semble être le seul qui préoccupe le woke contemporain) montre que les esclaves étaient achetés par les européens sur les marchés des cotes africaines. Qui les avait mené là ces esclaves, qui les vendaient ? Des arabes souvent, d’autres noirs aussi… D’où il découle, comme me le disait il y a quelque temps un mien ami martiniquais que « les blancs métropolitains sont parfois descendants d’esclavagistes, mais les noirs africains récemment arrivés au moins autant, pour ne rien dire des maghrébins, et comme ‘aux colonies’ d’anciens esclaves devenaient parfois eux même esclavagistes, le mieux serait peut-être de ‘laisser les morts enterrer les morts’ ? »

    • Je suppose que de fins connaisseurs de l Afrique doivent être capables par l’ étude des patronymes de déterminer l’ origine ethnique des africains qui sont aujourd’ hui établis en France, ça serait intéressant de savoir qui est qui et qui descend de peuples qui ont pratiqué la chasse aux esclaves au profit de leur clientèle européenne…

  • La seule consola

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