Une étude scientifique pour le moins discutable a fait l’objet d’une communication scandaleuse par le CNRS. Le comble ? Le communiqué de presse contribue à jeter le doute sur l’étude.
Des allégations sans nuances
Les prêcheurs d’apocalypse et les agribasheurs ont été approvisionnés en munitions par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) le 16 mai 2023.
Son communiqué de presse s’intitulait péremptoirement : « L’intensification de l’agriculture est à l’origine de la disparition des oiseaux en Europe ».
Pour l’obsédé textuel, ce titre signifie que l’« intensification agricole » – une notion à définir mais qui est évocatrice pour le plus grand nombre – est la seule responsable d’un événement. Et cet événement, c’est la « disparition » des oiseaux. Or, jusqu’à plus ample informé, il n’y a pas de disparition. Et un coupable unique est, au mieux, hautement improbable.
Les faits allégués – qu’il nous faut vérifier – sont partiellement rétablis dans les points à retenir :
« Le nombre d’oiseaux a décliné de 25 % en 40 ans [en fait, c’est 36 ans, de 1980 à 2016] sur le continent européen, voire de près de 60 % [en fait, c’est 56,8 % ± 4,9, de sorte que 55 aurait été une meilleure approximation] pour les espèces des milieux agricoles.
L’agriculture intensive est la principale pression associée au déclin des populations d’oiseaux. »
La mise en cause de l’agriculture est tout aussi cinglante sur Twitter.
https://twitter.com/CNRS/status/1658403474873221121
Le troisième point à retenir est un cocorico sur l’ampleur et la complexité de l’étude faisant l’objet du communiqué. La routine pour les services de communication…
Pour l’étude, il s’agit de « Farmland practices are driving bird population decline across Europe » (les pratiques agricoles sont à l’origine du déclin des populations d’oiseaux en Europe) de Stanislas Rigal, Vasilis Dakos, Vincent Devictor et 48 autres auteurs dont la contribution essentielle aura été de fournir des données (et de donner à l’étude l’apparence d’une recherche internationale). L’article avait été publié la veille (outre-Atlantique, avec décalage horaire) dans PNAS.
Ce titre est guère moins nuancé s’agissant de la responsabilité d’un « déclin » – et non plus de la « disparition » ; en revanche, il reste vague sur les « pratiques » et offre même une certaine ouverture, « farmland » ayant pour sens premier les « terres agricoles ». Mais c’est essentiellement cosmétique.
Le déclin des oiseaux
Le déclin des oiseaux est devenu un mantra. Pourtant…
Le communiqué de presse du CNRS comporte une série de graphiques dont le plus grand montre l’évolution de l’abondance (des effectifs) des oiseaux entre 1980 et 2016 (leur présentation, quasiment sans repères, est d’une rare indigence). Selon ce graphique, les populations ont décliné de manière abrupte, de quelque 25 %, pendant la première moitié de la décennie 1980 et se sont relativement stabilisées par la suite, c’est-à -dire sur une période de quelque 30 ans.
Il est par conséquent difficile de parler de déclin des oiseaux ! Et de chercher des coupables.
Mieux encore : les auteurs de l’étude ont produit une série de trois graphiques – mais dans les informations supplémentaires et non dans le corps de l’article – sur l’évolution de l’indice multi-espèces, de l’abondance et de la biomasse de 115 espèces d’oiseaux communes (utilisées pour les indices supranationaux parmi les 170 espèces) entre 1980 et 2016 au niveau européen (Union européenne, Norvège, Royaume-Uni et Suisse).
Légende des graphiques
Figure S1 : Indice multi-espèces, abondance et biomasse […] des 115 espèces d’oiseaux communes (utilisées pour les indices supranationaux parmi les 170 espèces) entre 1980 et 2016.
- L’indice multi-espèces d’abondance relative est calculé en attribuant un poids commun à chaque espèce, quelles que soient son abondance ou sa biomasse, et montre qu’une majorité d’espèces sont en déclin.
- L’abondance correspond au nombre d’individus […] La biomasse a été obtenue en multipliant le poids moyen de chaque espèce par l’abondance.
- La trajectoire de la biomasse montre une forme convexe interprétée comme une augmentation des oiseaux protégés et rares (souvent des espèces lourdes), tandis que les espèces plus communes (et légères) diminuent.
La meilleure courbe de régression pour l’indice est une droite. Mais cet indice est trompeur, car il attribue un même poids à chaque espèce, quel que soit son effectif. Il peut varier dans un sens, alors que les effectifs totaux varient dans un autre. Si une espèce A, avec un million d’individus, a augmenté de 10 %, et une espèce B, avec 10 000 individus, a diminué de 10 %, l’indice reste inchangé, alors que le nombre total d’oiseaux a augmenté de 95 000.
C’est le phénomène que tend à montrer le deuxième graphique : selon la meilleure courbe de régression présentée par les auteurs, les effectifs remontent à partir du milieu de la décennie 2000. À partir de 2000 la remontée est encore plus nette pour la biomasse. Mais l’explication des auteurs laisse un peu perplexe… Beaucoup d’agriculteurs confrontés aux dégâts des corvidés et des pigeons resteront sceptiques.
Cette évolution n’apparaît pas évidente dans les graphiques du communiqué de presse du CNRS. C’est qu’il manque un groupe d’espèces, les « généralistes », lesquels ne sont pas non plus référencés spécifiquement dans l’article scientifique. Ces « oublis » interrogent…
Les généralistes sont en hausse comme le montre un graphique souvent reproduit sur les résultats du STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) en France.
Attention : les bases 100 se rapportent à des effectifs initiaux différents. (Source)
Les effets de l’agriculture sur le déclin des oiseaux
Les données de l’article scientifique sur l’évolution de l’avifaune ne sont pas seulement incomplètes, mais aussi problématiques.
Ainsi, le texte annonce des déclins des abondances (sans le chiffre pour les espèces généralistes…) entre 1980 et 2016 et renvoie à des graphiques montrant des évolutions des indices multi-espèces, entre 1996 et 2016, avec des pentes moyennes (indiquées par un code couleurs) issues de courbes de variations qui peuvent être très irrégulières.
Établir des corrélations à l’échelle européenne apparaît comme une mission impossible. Les auteurs affirment pourtant avoir fait mieux, en évoquant des « quasi-causalités »…
Selon leur résumé, notamment :
« Nous constatons que l’intensification de l’agriculture, en particulier l’utilisation de pesticides et d’engrais, est la principale pression à l’origine du déclin de la plupart des populations d’oiseaux, en particulier celles qui se nourrissent d’invertébrés. »
Et, selon le communiqué de presse :
« Si les populations d’oiseaux souffrent de ce cocktail de pressions – l’évolution des températures, de l’urbanisation, des surfaces forestières et des pratiques agricoles –, les recherches montrent que l’effet néfaste dominant est celui de l’intensification de l’agriculture, c’est-à -dire de l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides utilisée par hectare. Elle a entraîné le déclin de nombreuses populations d’oiseaux, et plus encore celle des oiseaux insectivores. En effet, engrais et pesticides peuvent perturber l’équilibre de toute la chaîne alimentaire d’un écosystème. »
Ici aussi, les travaux sont problématiques.
Les auteurs ont utilisé pour l’agriculture un indicateur comptable, le High Input Farm Cover qui donne la part de surface agricole occupée par les 33 % de fermes dont les dépenses en intrants par hectare sont les plus élevées. Il y a certes un lien avec l’emploi d’engrais et de pesticides, mais lequel, précisément ?
Sur une nouvelle échelle de temps – de 2007 à 2016 – cet indicateur augmente, si nous avons bien compris le texte de l’article, de 2,1 % ± 0,9 (en fait de points de pourcentage) au niveau européen, avec une légère baisse sur quelque quatre ans suivie d’une hausse et d’un plateau à partir de 2014 (selon notre interprétation du mini-graphique). Les évolutions nationales sont très disparates (par exemple, le Danemark enregistre une forte baisse ; la courbe est grosso modo en cloche pour l’Allemagne, et en dents de scie pour le Royaume-Uni).
Libération a mis côte à côte la carte des déclins (allégués) et celle de l’intensification agricole (également alléguée). Le lien de « quasi-causalité » allégué est très loin d’être évident.
On ne saurait nier que les activités économiques et autres se déroulant en milieu rural ont un effet complexe sur l’avifaune. Mais on voit mal l’effet des engrais et des fongicides. Tout comme un effet qui serait différencié entre les espèces dites « des milieux agricoles » et les espèces « généralistes ».
En revanche, les modifications des habitats et les disponibilités en ressources alimentaires sont des facteurs pertinents, tout comme la météo, la concurrence entre espèces, la prédation, les maladies, etc. Ces facteurs agissent dans un sens ou dans l’autre. Les auteurs ont choisi de les ignorer très largement.
Dans « Oiseaux d’Europe : les populations remontent ! (mais ce n’est pas forcément une bonne nouvelle) », M. Philippe Stoop a écrit :
« Si l’expression n’avait pas pris des connotations politiques nauséabondes, on serait tenté de dire qu’il y a un grand remplacement des espèces spécialistes par les espèces généralistes. Reste à savoir pourquoi. »
Et pour le « pourquoi », l’étude de Rigal et al. n’est pas convaincante.
Une étude militante
Si l’on s’en tient à leur texte, l’effet de l’urbanisation est aussi important que celui de la couverture agricole à haut niveau d’intrants (coefficient PLS pour la tendance de l’urbanisation = -0,036 ± 0,015 contre -0,037 ± 0,022 pour le volet agricole).
Mais les auteurs ont choisi de communiquer sur le volet agricole.
Selon le résumé :
« Cet article contribue au plus grand défi politique et technique auquel est confrontée la politique agricole en Europe, qui s’efforce d’équilibrer la productivité élevée des pratiques agricoles intensives avec la protection de l’environnement. Les résultats sont donc cruciaux pour les décideurs politiques, les scientifiques et le grand public concernés par les questions de biodiversité et de changement global. »
Ou encore, en conclusion du résumé, ils soulignent :
« … le besoin urgent de changements transformateurs dans la façon d’habiter le monde dans les pays européens, si l’on veut que les populations d’oiseaux aient une chance de se rétablir. »
Une chance de se rétablir ? M. Philippe Stoop s’est livré à quelques calculs pour la France.
Ils montrent par exemple que l’augmentation des effectifs et de la biomasse des pigeons ramiers depuis 2001 est supérieure à la diminution correspondante de l’ensemble des espèces des milieux agricoles. En Europe, les effectifs de pigeons ramiers ont plus que doublé entre 1980 et 2021
Quels changements ? Pour quels effets ? Nous ne saurons pas.
Quelles que soient les études actuelles, quels que soient les domaines, la doxa tient à ce que l’on arrive aux conclusions suivantes, au choix :
– C’est à cause du réchauffement climatique,
– C’est par manque de diversité (dommage qu’il y ait des RACES d’oiseaux),
– C’est par manque de parité mâle/femelle,
– Les critères ESG ne sont pas respectés,
– C’est à cause de l’extrême droite !
Comment se fait-il que les pratiques agricoles tant décriées n’impactent pas les pigeons et les corbeaux qui vivent en permanence sur les cultures et qui eux, se multiplient exponentiellement ? Comment se fait-il que cette étude n’évoque pas la grippe aviaire qui ne sévit pas que sur les volailles des élevages ? Comment se fait-il que ne soit pas évoqué le virus URUBU qui s’est manifesté depuis 2001 : https://papyrural.blog4ever.com/disparition-des-oiseaux-la-verite-cachee
Cette étude n’est qu’une action militante, parmi tant d’autres, pour tenter d’imposer une agriculture du 19ème siècle à des agriculteurs qui devraient tirer la charrue à mains nues !
Juste… les corvidés se multiplient exponentiellement et ce n’est pas pour rien. Des produits de protection des semis ont été interdits ces dernières années. Malheureusement les corvidés sont non seulement des ravageurs des cultures mais aussi de redoutables prédateurs d’oeufs et d’oisillons de petites espèces.
Pour savoir ce qui fait diminuer une espèce, il faut déterminer des zones d’études, plusieurs différentes si possible. Il faut chercher les adultes de l’espèce étudiée (on peut travailler de façon efficace avec des caméras thermiques), les capturer ou les réintroduire s’ils sont déjà disparus dans la zone et les doter d’émetteurs, suivre leur nidification et évaluer les pertes et succès reproductifs en analysant la cause des échecs de couvée et les causes de décès des jeunes comme des adultes.
Cela a t-il été fait dans cette pseudo étude ? ou dans les autres études que cette étude cite ?
Non rien nada.
Le plus extraordinaire, c’est que cette pseudo étude, comme les autres auxquelles elle se réfère fait l’impasse complète sur la prédation qui n’existerait pas ou est parfois citée comme « négligeable », négligeable sur quelle base ? Au pifomètre tout simplement, je ne plaisante pas, allez voir. La soi disant LPO s’est même fait une spécialité de considérer au pifomètre que la prédation est négligeable.
Pourtant quand des études sont faites sérieusement et avec de vrais moyens techniques et scientifiques comme pour les perdrix grises ou rouges, ou encore les outardes (des espèces qui sont un grand souci pour les fédérations de chasseurs) 80% des pertes sont le fait de prédations : renards, chats, loups, lynx, belettes, sangliers, blaireaux, corvidés, écureuils, rapaces, serpents, j’en passe… on a plus que l’embarras du choix avec la pullulation des prédateurs, pour la plupart absurdement protégés.
Point commun de 70 à 80 % des espèces d’oiseaux en voie de diminution drastique, ils nichent au sol (comme les perdrix) ou près du sol, ils sont donc particulièrement exposés aux prédateurs ! Une fragilité touche également les oiseaux nichant dans des trous d’arbres, ce qui évoque bien l’action de la belette pour qui la connait.
Toutes ces constatations devraient alerter nos spécialistes pondeurs d’études bidons ou la LPO qu’on devrait renommer LPP (Ligue de protection des prédateurs).
Toutes ces associations d’hors sols venus des villes, n’y connaissent pas grand chose en oiseaux, ni en matière de prédateurs d’ailleurs, la nature ce n’est pas leur domaine.
« ….signifie que l’« intensification agricole » – une notion à définir mais qui est évocatrice pour le plus grand nombre – est la seule responsable d’un événement. Et cet événement, c’est la « disparition » des oiseaux. »
Ça évoque furieusement l’autre communication apocalyptique sur le réchauffement/changement/dérèglement climatique où toutes les études considérées sont celles qui vont uniquement dans le sens de la responsabilité humaine en ignorant superbement toutes les autres causes possibles du phénomène. Mais on le sait déjà depuis longtemps que la science ( la vraie) a depuis longtemps déserté les brillants cerveaux de nos élites auto proclamées! Le CNRS ne fait pas exception à la réalité que l’on peut observer dans la vraie vie quand on n’a pas de conflit d’intérêts!
Je suis désolé de vous dire que le CNRS a raison. La 1iere courbe de votre article le montre. Il y a chute jusqu’en 1980 à peu près. Et que se passe-t-il à cette période ? Hé bien Mitterrand et le socialisme arrivent au pouvoir et redressent la barre. Hé oui, le socialisme diminue drastiquement la chute des populations des oiseaux. CQFD !!!
Je crains qu’il n’augmente drastiquement qu’une seule espèce, les pigeons…
Les linottes aussi, et même peut-être les buses.
Les linottes aussi, et même peut-être les buses.
Augmentation du nombre de pigeons et de … vautours… ici, des corbeaux!
Aujourd’hui quoiqu’il arrive sur notre bonne vieille terre c’est au choix à cause i) du dérèglement climatique, ii) de l’agro-industrie et de son goût immodéré pour les pesticides et autres phytos de synthèse, on peut même cumuler les deux.
bah et quand bien même..
il ne faut pas céder un pouce..
un agriculteur n’a pas pour objectif de maintenir un écosystème..sur un terrain qui lui APPARTIENT
mais de vivre de sa production.
vous voulez des oiseaux c’est assez facile..vous comprenez l’ecosystème dont ils ont besoin vous achetez un terrain compatible..
bizarre… évidemment que des populations diverses et variées diminuent ou augmentent en fonction de l’activité humaine et surtout l’emprise territoriale..
il n’y pas lieu de voir ça A PRIORI comme un problème;.
un territoire agricole n’a pas pour but de maintenir des populations d ‘animaux!!!
sans compter que les populations d’antan étaient déjà des populations adaptées aux territoires d’antan..
ou arrêtez de servir la soupe aux environnementalistes
Et le massacre des oiseaux, par les éoliennes ? Oublié !
et le massacre des oiseaux par les vitres?
Birds strike glass because reflective or transparent glass is often invisible to them. It is estimated that between 100 million and 1 billion birds are killed by collisions in the United States alone each year, with an estimated 16 to 42 million fatalities in Canada.
L e développement humain se fait toujours au detriment de l’énvironnement, le progrès technique quant à lui change da dégradation vers une qui importe moins de façon circonstancielle.
quand on veut protéger l’environnement..on ne fait rien..voire on se suicide..
les écolos sont excellent pout dire NON..
C’est de toute façon regrettable de mêler les considérations scientifiques, factuelles, avec les motivations militantes.
Le CNRS soutient et s’est donc aussi vendu à la cause anthropo-causale de toute ce qui ne va pas comme auparavant sur terre.
Je pense que l’article est trop compliqué et veut décrire trop d’espèces, trop de milieux, trop de régions. Je dis cela aussi et surtout pour l’original dans PNAS que j’ai vu hier.
Si l’objectif est d’étudier les populations d’oiseaux dans les milieux agricoles, le sujet est déjà trop vaste et il faut des démonstrations sur les pratiques agricoles supposées évoluer pendant les mêmes périodes que les oiseaux étudiés afin de rechercher des corrélations éventuelles avec telle ou telle pratique.
On ne voit pas le lien entre une pratique (évidemment, on lance les gros mots « pesticides », « engrais », comme si les preuves allaient de soi) ce qui ne me semble pas une attitude scientifique, même si les apparences de l’article le sont.
Par ailleurs, il y a des graphiques qui montrent une dégradation partielle des effectifs , suivie d’une stabilisation très longue. Les problèmes de remplacement d’une espèce par d’autres ne sont pas nettement traités, car cela exclut au moins en partie la cause « agriculture intensive ».
Je serais curieux de savoir combien de personnes lisent effectivement complètement ce genre d’article; c’est comme cela maintenant avec des auteurs tellement nombreux qu’on ne sait qui a fait quoi, et des styles illisibles. Et c’est avec cela que les chercheurs sont censés être évalués!
Le déclin des espèces agricoles / rurales ne serait pas plutôt lié au coupage des haies et déforestation (pour mettre des éoliennes/panneaux solaires) ?… Ca serait plus logique en fait…
pourquoi le déclin des oiseaux doit être vu comme un problème?? il est s là le truc, elle a là la poltique..
ça pourrait être un constat navrant de banalité.. c’ets uen « alerte »..
l’homme modifie le milieu et les populations changent..
imaginez donc les scientifique des pays bas qui constatent qu’ily a moins de poissions dans les polders après assèchement..
arrêtez de leur servir la soupe!!!!
rentrez leur dedans..