Loi climat : changer de civilisation pour plaire aux écolos

Changer de civilisation, c’est mettre un terme à une civilisation industrielle dont le bilan écologique n’est plus soutenable aux yeux de la nomenklatura politique française.

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Loi climat : changer de civilisation pour plaire aux écolos

Publié le 12 février 2021
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Par Frédéric Mas.

« Il s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie », la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili l’a affirmé ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres. La loi climat, issue de la fameuse Convention citoyenne, doit tout changer.

Changer de civilisation, c’est mettre un terme à une civilisation industrielle dont le bilan écologique n’est plus soutenable aux yeux de la nomenklatura politique française. Ainsi c’est à l’aune de cette nouvelle idéologie que le projet d’ajouter un quatrième terminal à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle a été ajourné.

« Le gouvernement a demandé [à Groupe] ADP d’abandonner son projet et de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec ses objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement » a ainsi déclaré Barbara Pompili au journal Le Monde.

En juin dernier, la filière aéronautique moribonde acceptait l’aide de l’État à la condition de prioriser l’avion « vert » ou « décarboné » sur tous ses autres projets industriels ou technologiques.

Plus généralement, le plan de relance proposé par le gouvernement investit massivement dans l’écologie pour « aider » un pays qu’il a lui-même participé à appauvrir par son hyper-règlementation et ses mesures politico-sanitaires erratiques.

C’est aussi fermer Fessenheim, et prier pour que les énergies renouvelables fonctionnent suffisamment bien, y compris quand l’hiver est rude, pour que tout le monde en bénéficie. Ou alors renoncer à ce progrès pour le bien commun planétaire.

Le nouvel ordre écologique

Le changement de civilisation, c’est aligner l’ensemble de l’ordre social sur le nouvel agenda écologique du gouvernement, qui, soyons-en certains, nous fera dégringoler dans tous les classements mondiaux en termes de compétitivité économique. C’est ce qui s’est passé pour le secteur automobile national, déclassé au profit de ses concurrents étrangers, et c’est ce qui se passera pour tous les secteurs ou la politique écolo se substituera aux règles du marché.

Pour beaucoup de défenseurs médiatiques de la Convention citoyenne pour le climat, tout cela ne va pas assez loin. Emmanuel Macron a trahi ses promesses en ne reprenant pas à la lettre les recommandations du comité, tonne-t-on à la gauche de la gauche.

On retient les piques du président contre cette gauche écolo qui veut revenir à la « lampe à huile » et dont l’horizon anti-technologique se confond avec celui des Amish. On voit derrière les réticences à mettre en place un programme intellectuellement réactionnaire et pratiquement infaisable la mainmise de Big business, ou pire, de l’infiltration des idées « libertariennes » au sommet de l’État (sic).

Pourtant Emmanuel Macron tient à verdir sa politique, parce que l’écologie lui permet de gauchir un peu son image de centriste autoritaire. L’élection présidentielle se rapproche, et le chef de l’exécutif tient à afficher des marqueurs de gauche pour séduire les métropoles progressistes. Peu importe si cet électoralisme se fait au prix des libertés individuelles et au profit du capitalisme de connivence.

Et si Barbara Pompili était sérieuse quand elle parle de changer de civilisation ? Est-ce vraiment à la classe de technocrates et de politiques de diriger le changement et l’innovation dans un pays libre ? Cette prétention intellectuelle, qui repose sur une vision erronée de ses propres capacités à comprendre la complexité du monde social, c’est celle du préjugé rationaliste dont parlait Friedrich Hayek.

L’illusion rationaliste

Plus fondamentalement, veut-on, et peut-on vraiment changer de civilisation sur demande ? Là encore, la réflexion de Hayek est éclairante. Dans la Constitution de la liberté (1960), l’économiste rappelle que la civilisation n’est pas la création délibérée de l’Homme.

Si elle est le produit de ses actions, ou plutôt des actions de centaines de générations, elle n’est pas le produit de l’intention d’un homme ou d’un groupe d’hommes. Croire que la civilisation est un projet délibéré est une erreur « intellectualiste » qui ne permet pas d’en comprendre le fonctionnement, et donc d’en diriger l’évolution. L’ensemble d’institutions, de pratiques sociales, de coutumes et d’habitudes forme une sorte de « cerveau collectif », pour reprendre l’expression de Matt Ridley.

Elle organise la communication et la transmission de la connaissance aux individus. C’est par la transmission institutionnelle de cet ensemble, dont les éléments se sont combinés par sélection et par accident, qu’est née la liberté individuelle.

Prétendre changer de civilisation revient donc à la fois à commettre une erreur intellectuelle rétrograde et à mettre en danger l’écosystème institutionnel et moral de la liberté. Espérons, pour une fois, que l’inefficacité de l’État bureaucratique freine ici l’ambition de ses élites.

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  • Nous avons eu le communisme avec les résultats que l’on sait et que l’on constate encore au Venezuela et en Corée du nord.
    Nous allons avoir désormais l’écolo-pastèquisme qui va, encore plus vite, mette le pays par terre.
    A tous ceux qui le peuvent: faites vos valises!

    • Je ne sais pas si le communisme est plus grave pour un pays que d’avoir l’oncle Sam sur le dos. Voir la Chine communiste qui s’en sort plutôt bien.

  • Tous ces gens vivent hors sol. Ils se nourrissent de palabres, de belles paroles, comme Marie-Antoinette qui jouait à la fermière.. et ne voyait pas les larbins s’activer derrière.

    • malheureusement ils se nourrissent aussi de tout l’argent public qui est déversé sur eux à travers subventions aux associations, parasites écumant les toutes les structures étatiques, comités, politiques en mal de notoriété, commissions diverses, sans lequel ils ne survivraient pas. Et puis malheureusement tous ceux qui votent pour eux, hors sols aussi, car la plupart du temps fonctionnaires ou parafonctionnaires, le salaire étant garanti à la fin du mois, quelques soient les règlementations débiles qui mettent les sociétés à terre ou les font délocaliser.

  • Tout ce qui nous arrive est extraordinaire, entre le virus et les parasites verts on ne sait plus sur quoi s’émerveiller… Justement, les oies sauvages viennent de migrer du nord au sud, n’est ce pas extraordinaire au mois de février ?

  • Je n’ai jamais lu Hayek mais la dernière partie de l’article me semble peu convaincante à moins qu’on joue sur la notion de civilisation. Je pense au contraire que la civilisation, du moins dans le sens où Barbara Pompili l’entend (« civilisation industrielle ») peut être changée par la volonté d’un petit nombre d’hommes. Il suffit de voir ce qui s’est passé dans les pays de l’Est après-guerre : la manipulation de peuples entiers par un petit nombre d’activistes a renvoyé ces pays sinon à l’âge de la pierre, du moins dans des ténèbres peu enviables. Rappelons par exemple que juste avant-guerre, la Tchécoslovaquie était un des pays à la pointe de l’industrie. Qu’en restait-il en 1989 ?

    L’un de vous pourra-t-il éclairer ma lanterne ?

    • Avant qu’on ne me tombe dessus à bras raccourcis, je précise que la vision de Barbara Pompili et autres écolos m’irrite autant que vous.

    • On ne regrettera pas l’industrie a main d’oeuvre abondante, celle-ci étant remplacée par des robots.. Quand il n’y pas de robots, il n’y a pas d’industrie dans un pays riche qui ne veut pas de robots pour une histoire sordide de chômage ponctuel ou de syndicalistes obtus. D’ailleurs dans ces pays l’école est en général bancale.. La France quoi !

    • « Prétendre changer de civilisation »
      Les pays de l’est n’ont pas changé de civilisation, ils ont juste arrêté d’avancer, vivant sur la lancée. Vous savez; « Nous sommes des nains, juché sur des épaules de géants ».
      Tout à été gelé, d’où le résultat. Le glacis soviétique.

    • Je doute aussi qu’on puisse changer de civilisation comme on change de train, et encore moins qu’une poignée d’hommes puisse y parvenir durablement.
      Voyez l’exemple cité par Tany en dessous. Hitler n’est pas arrivé au pouvoir par la seule force de sa volonté mais parce que le pays s’était enraciné depuis longtemps dans l’antisémitisme et la volonté de revanche après la 1ere guerre mondiale. Et pourtant, son Reich, le troisième, qu’il voulait millénaire n’a pas fait 10 ans.
      Autre exemple : la révolution industrielle anglaise qui a fait de l’Angleterre la 1ere puissance mondiale du 19eme siecle. Elle n’a pas seulement été permise par la grâce de certains inventeurs anglais ou de ressources propres, mais parce les institutions préexistantes dans ce pays étaient de nature à permettre cette explosion industrielle. Là encore il y avait un substrat politico-idéologique qui rendait cette révolution possible. Hélas, à la fin du 19eme, elle a loupé le coche (sic) de l’automobile et de l’électricité. C’en fut fini de son hégémonie.
      La véritable nature des conditions qui peuvent bouleverser une civilisation est invisible à ses contemporains. Elle n’apparaît que tardivement dans les livres d’histoire (et d’économie et de politique).
      Pompili, qui n’est pas grand chose, ne peut pas orchestrer un changement de paradigme avec ses petites lois et ses petits règlements. Tout au plus, compliquer la vie des Français. Et tant de choses, imprévues, peuvent arriver. Comme une révolte de Gilets jaunes. Ou des degrés de réchauffement qui se feraient attendre. Ou une nouvelle source d’énergie…

    • Que pensez vous de la civilisation de Pol Pot qui a détruit tous les produits de la civilisation occidentale, exactement comme dans les voeux de Pompili

    • Je vous remercie pour votre franchise (je n’ai pas lu Hayek), mais je ne peux que vous demander d’oublier « la civilisation, du moins dans le sens où Barbara Pompili l’entend »;
      ce ‘sens’ n’a aucun ‘sens’ pour Hayek, pour qui la civilisation est une résilience, elle est ce qui reprend sa place après le nazisme (qu’il a vécut) ou le communisme, de toutes ces idéologies qui tentent ou ont tenté de la former à leurs exigences.
      Pompili aussi va se planter, comme les autres !

      Le dernier exemple de la civilisation selon Hayek est internet (qu’il n’a pas connu), dont le but (militaire) a été de disperser la connaissance et son stockage sur autant d’ordinateurs sur la planète afin qu’elle échappe à toute attaque centralisée.
      Même si parfois j’ai des doutes sur les possibilités des GAFAM et de leurs clouds de remettre ce principe en cause.

  • Tout mouvement qui a prôné l’évolution de l’homme et de la civilisation pour mettre en œuvre son dogmatisme et ainsi, soit disant, permettre aux hommes de mieux vivre s’est terminé en catastrophes et en massacres.
    Les verts en sont à ce niveau et je pense que si on veut sauver quelque chose il est temps de les combattre, ce n’est plus argument contre argument mais un prise insidieuse du pouvoir au travers d’imbéciles qui pour se faire élire passeront un pacte avec le diable. Voyez comment Hitler a pris le pouvoir, c’est un très bon exemple d’une démocratie dévoyée par des inaptes qui s’allient à un dogmatique dont les thèses étaient connues depuis longtemps. Macron laisse son gouvernement s’enfoncer de la même manière avec les imbéciles verts de son gouvernement. Il ne faudra pas pleurer quand il sera trop tard si ce n’est déjà fait.
    N’oublier pas que le fascisme ne nécessite pas un déguisement ni le pas de l’oie, mais uniquement la distinction entre le bon vert et le mauvais. Que pensez-vous du délit d’écocide ? De ceux qui détruisent des bâtiments historiques (entre autres les moulins à eau chez nous) au nom de leur écologie ? Le regroupement des 150 choisis avec soin ?….
    Faire ses valises ? Je n’ai pas envie de quitter chez moi. Je veux retrouver la liberté et pas une démocratie factice.

    • je te rejoins
      nous sommes peu nombreux, mais si nous fuyons, croyez vous que quelqu’un se battra pour nous?
      Il faut combattre l’idéologie verte par des faits scientifiques, accepter ce qui est prouvé et combattre ce qui est du ressort du jugement de valeur. N’ayons pas peur de passer pour des réacs, ce sont eux les fous furieux

      • Entièrement d’accord . Si les écolos font un diagnostic relativement correct ( mais souvent exagéré) , leurs solutions en revanche sont généralement complétement à coté de la plaque et souvent plus nuisibles pour l’environnement que de ne rien faire…

    • Merci Tany.
      100 % d’accord

    • Le radicalisme (que trop de gens cantonnent d’un côté ou de l’autre du spectre politique selon sa doctrine, vous le démontrez parfaitement par vos références) est le noeud du problème. Radicalisme/simplisme : même logique, même raisonnement anti-raisonnement, mêmes conséquences.

    • On me dit d’ailleurs dans l’oreillette que les nazis ont écrit les premières lois punissant la cruauté envers les animaux. Hitler adorait son chien et ne mangeait pas de viande. Comme quoi être écolo n’est en aucun cas un garant de bonté, d’amour de son prochain et de probité….bien au contraire.

    • Hitler, Pol Pot, Pompili comme combat

    • Tout à fait d’accord avec Tany.
      L’écologie politique est une croyance et non pas une science.
      Quelle différence entre les processions de nos aïeux et les cérémonies du type COP 21 où on règle le thermostat terrestre ?
      Aucune, ça relève de la magie et nos aïeux avaient au moins l’excuse de l’ignorance.
      Quand toute notre agriculture sera convertie au bio, nous aurons perdu notre auto-suffisance alimentaire si chèrement acquise.
      La crise du Covid a démontré de manière magistrale que nous avons perdu le sens commun.
      Il n’y a plus aucune place pour les idées rationnelles et si rien ne change, notre décadence sera irréversible.

  • 95% d’accord avec M. Mas. Confier la construction d’une nouvelle civilisation à des instances politiques et des gens infoutus de gérer les affaires courantes de manière satisfaisante ou cohérente, c’est se tuer à petit feu.
    Là où je ne suis pas d’accord, c’est dire que la France se mettrait en retard versus le reste du monde : M. Mas commet l’erreur classique de tout Français : se croire différent du reste du monde. Non, la France n’est pas seule sur cette voie, elle n’est pas « spéciale ».

  • C’est toujours le même problème avec l’écologisme lyrique. On nous promet un changement de civilisation et on se retrouve à devoir coller des vignettes Critair sur le pare-brise de nos voitures !

  • Si on voulait vraiment réduire les émissions de CO2, on pourrait surement, mais ce serait plutôt une chute qu’une « transition », et elle n’aurait rien de solidaire.
    Et même en ne critiquant pas cet objectif, il semble que les décisions de Pompili ne vont pas dans la bonne direction:
    -le diesel émet moins de CO2 (bon émet des particules fines, mais ça devrait être moins important donc)
    -le nucléaire permet de diminuer le CO2 (en cas d’explosion nucléaire, pas de CO2, juste éventuellement des vies humaines de perdues).
    -Tues des gens permet de réduire le CO2, qu’attendons nous, il parait que le covid 19 le fait très bien, je me demande pourquoi ils essaient de lutter contre..

    • Vous savez le covid est pas terrible à cette fin. La peste… sont bien plus efficaces. Mais pour être encore plus efficace, il y a le marxisme…

  • Changer de civilisation revient à l’idéologie de grande ré-initialisation. Le fameux « reboot » lorsque rien ne va plus sur votre ordi. Sauf que le disque dur ici, c’est le « cerveau collectif ». Ce dernier se déchire en scandant au meurtre de la nature tout en hurlant sa famine économique des Gilets Jaunes.

    La nature humaine ne se change pas, pas plus que se change la nature du disque dur, des circuits électroniques et du processeur qui reviennent aux institutions et aux lois chez les humains. C’est le contenu qu’on efface et non le contenant.

    À la « dictature sanitaire », qui laissera fort probablement de son sillon de profondes marques à nos libertés, suivra la « dictature verte » qui creusera d’avantage les canyons où nous nous engouffrons inexorablement.

    C’est sur de bonnes intentions que se construisent désormais les plus mauvaises, selon mon avis sur le progressiste.

    Nos propres lois nous étoufferons de plus en plus pour les « bonnes causes ».

    Je suis persuadé que la gauche est un ennemi au même titre que Xi l’est.

    C’est le point de vue d’un ptit gars du Québec. Je regarde attentivement ce qui se passe en France car j’aime beaucoup votre pays.

    Beaucoup disent que vous vous êtes toujours relevés dans l’histoire. J’ai peur qu’ils n’aient pas raison pour cette fois.

    • Un melange d’electoralisme, de cercles qui pensent être « bien informés » par des gens qui lèches, le grand bon en avant. Ça va bien marcher c’est sûr…

    • « Beaucoup disent que vous vous êtes toujours relevés dans l’histoire. J’ai peur qu’ils n’aient pas raison pour cette fois. »
      J’y crois encore mais cela risque d’être et sera certainement assez « sanglant ». La France a également ce « talent ».
      Nos gouvernants « dansent sur un volcan » en ignorant superbement les alertes de la DGSI.
      Les « progressistes » sont tellement incohérents que cela ne peut pas « marcher » : le mur s’avance inexorablement.

      Ce qui manque c’est l’étincelle au bon (ou plutôt mauvais vu ls conséquences) moment.
      Le prix du carburant a fait naître les gilets jaunes.
      La prochaine fois…

      Bien triste somme toute mais a priori inéluctable.
      Bonjour aux Québécois (j’ai des cousins, des vrais, là-bas) et bon courage avec votre progressiste Trudeau (qui me semble une référence dans le genre).

  • Quand je vois et entends Mme Pompili, je regrette parfois de ne pas partager la perception d’outre Méditerranée sur la place, le rôle et l’importance des femmes.
    OK, je provoque !

    • « « Il s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie » »
      Puisque voilà le credo de Ma’me Pompili, on a juste à attendre qu’elle nous montre l’exemple, mais je crains que pour nos ministres, vivre comme le commun des mortels fasse partie des choses rigoureusement inenvisageables!

    • Contrairement à vous, je pense que le sexe n’y est pour rien.
      C’est simplement la preuve que les femmes peuvent avoir des idées aussi stupides que les hommes.
      N’oublions pas le fameux pacte de Nicolas Hulot, qui se faisait baiser la babouche par tous les candidats à la présidentielle de 2007.
      C’est quand même grâce à lui que nous avons pu bénéficié du fameux Grenelle de l’environnement et sa pluie de subventions ainsi que les lampes basse consommation qui commençaient à nous éclairer quand on sortait de la pièce et qui étaient encore plus polluantes que les bons vieux filaments.
      Cet épisode restera comme une métaphore de la pensée écologique.

    • la place de la femme c’est à la couisine !

  • C’est hallucinant qu’un petit groupe de crétins arrogants, suffisants, prétentieux et donneurs de leçons puissent détruire un pays comme la France au mépris de la démocratie.
    Au mépris de la démocratie et de toutes les données scientifiques qui placent la France parmi les pays qui produisent moins de 1 % du CO2 mondial. La Chine rigole, les États-Unis rigolent et le reste de la planète rigole. Pompili va assassiner Airbus et Boeing rigole. Bonjour le chômage qui va être créé en France.

  • Excellent article notamment quand l’auteur explique ce qu’est une civilisation.
    Malheureusement, nos ministres sont loin d’avoir cette culture.
    La médiocrité du personnel politique est confondante.
    Aucune culture historique, aucune culture scientifique et surtout aucune conviction pour la plupart.
    Nous avons une classe dirigeante composée essentiellement d’énarques et d’avocats qui ne connaissent rien à l’industrie.
    N’importe quel ingénieur ou technicien est capable de comprendre qu’on court à la catastrophe avec ces idées écologiques complètement débiles.
    Tous ces gens ont eu la chance de profiter à fond des progrès techniques et n’ont certainement pas connu les chiottes au fond du jardin ni la toilette dans la bassine en zinc.
    Ils sont dans la même posture que les enfants de bourgeois qui voulaient faire la révolution.
    J’attends avec impatience un candidat à la présidentielle qui ne nous parlera pas d’écologie et qui nous expliquera comment nous allons redresser notre pays.
    Malheureusement, c’est beaucoup plus difficile que d’enfumer l’électorat avec des concepts soi-disant progressistes.

  • Si les disciples d’Hayek croient encore que leurs adversaires sont « les écolos », ils sont d’une ingénuité touchante. Face à eux, ils n’ont pas les écolos, ils ont la nature qui fixe et impose les règles du jeu. Une nature, imprévisible et extrêmement brutale, et qui, évidemment, se contrefiche totalement des réflexions fumeuses d’un économiste du xxe siècle.

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