Isolement des malades et responsabilité individuelle

OPINION : les mesures d’isolement envisagées devraient-elles être obligatoires ou devrait-on s’en remettre à la responsabilité de chacun ?

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Isolement des malades et responsabilité individuelle

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 décembre 2020
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Par Alain Laurent.

Dans la première partie de La Peste (Camus), le lecteur apprend que « les familles devront obligatoirement déclarer les cas diagnostiqués par le médecin et consentir à l’isolement de leurs malades dans les salles spéciales de l’hôpital ».

Face à l’actuelle pandémie de la covid, les mesures d’isolement envisagées suite au deuxième déconfinement apparaissent plus enviables. Afin de briser les chaînes de contamination, et supprimer l’excès de contraintes sur les autres, cas contact et personnes positives devraient durant une semaine demeurer à leur domicile ou être hébergées en hôtel, indemnisées et accompagnées : ce n’est tout de même pas Auschwitz !

Mais cela devrait-il être obligatoire, avec contrôles à la clé ? Pourquoi ne pas plutôt s’en remettre à la responsabilité de chacun : idéalement, voici à coup sûr la meilleure solution, qui préserverait la liberté individuelle.

 

L’érosion de la responsabilité individuelle

Pourtant, comme le suggère le refus annoncé de 50 % des Français de se faire administrer le futur vaccin anti-covid (le record d’Europe, alors qu’une fois scientifiquement validé, ce sera la plus sûre garantie de ne pas être contaminé et de ne pas contaminer autrui !), tout porte à croire que malheureusement, on peut craindre de retrouver, ou peu s’en faut, cette même proportion de personnes infectées se dérobant au déplaisir de l’isolement sanitaire.

Et faire appel à leur responsabilité individuelle n’y changerait rien. Car il ne faut pas se bercer d’illusion. Dans l’actuelle société française, sous l’effet déresponsabilisant conjugué d’un social-étatisme ultra-protecteur ainsi que du règne du festif-ludique et de l’hédonisme grégaire, le sens de la responsabilité individuelle s’est sévèrement érodé dans une notable frange de la population.

Une culture virale de l’irresponsabilité s’y est propagée, comme l’attestent entre autres de trop nombreux exemples de la fréquence de la consultation frénétique des téléphones au volant, de l’exposition des enfants aux écrans, de l’abandon des animaux de compagnie, ou du jet de déchets sur la voie publique.

Et cela n’a pas été démenti depuis l’été dernier avec la multiplication des attroupements sur les plages (que des maires du littoral ont dû interdire !), des raves parties rurales puis des fiestas urbaines sauvages renvoyant au diable les gestes barrière…

 

Sans isolement, la liberté de contaminer les autres ?

Dès lors que l’isolement ne serait pas obligatoire, la liberté offerte de s’y soustraire n’en est pas moins irresponsable et immorale. C’est prendre volontairement le risque d’infecter les autres, et en particulier les plus vulnérables, dont la santé et la vie sont ainsi mises en danger.

Et c’est aussi s’octroyer une exception pour soi, le privilège de s’exonérer du respect d’une règle de bon sens – tout en voulant profiter du comportement responsable des autres : cas classique du « passager clandestin », celui qui ne s’inquiète pas de ce qui se passerait si tout le monde agissait comme lui.

Quant à ces bons apôtres anarcho-réacs qui plaident pour un retour au « goût du risque », qu’ils commencent donc à s’en appliquer à eux-mêmes les implications liées à la logique de la responsabilité individuelle : en assumer personnellement les conséquences et le coût, sans reporter la facture sur les autres. Et qu’ils veillent à ne pas faire courir ces risques à ceux qui n’en n’ont pas fait le choix. L’exercice responsable de la liberté individuelle n’inclut certainement pas la liberté de contaminer autrui !

Qui plus est, tout en rendant inefficace l’invitation à l’isolement sanitaire, l’existence même minoritaire de refus de s’y conformer n’aurait-elle pas pour effet pervers de décourager les individus responsables qui s’isolent volontairement : pourquoi s’y astreindraient-ils si chacun ne le fait pas puisque la défection de réfractaires rend vain leur effort pour juguler la pandémie ?

Mais si cet épisode des deux confinements était paradoxalement l’opportunité de prendre enfin conscience des vertus et bienfaits d’une éthique partagée de la responsabilité individuelle voulant que chacun fait spontanément de lui-même ce qu’il faut, sans surveillance bureaucratique intrusive, sans contraintes ni menaces de sanctions – et de ce qu’il en coûte de l’avoir socialement stérilisée ?

Cette revitalisation d’un ethos de la responsabilité de soi conjuguée au souci des autres supposerait toutefois un long réapprentisssage des disciplines élémentaires qui en sont la condition de possibilité – toujours ensuite génératrices de ces récompenses que sont la confiance mutuelle et l’expérience de la liberté dans une société ouverte à l’autorégulation.

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  • Bien sûr
    Mais dans une société déresponsabilisée (il a fallu attendre 6 mois de pandémie pour que le pr en appelle à notre responsabilité individuelle) par des hommes politiques tous coupables quel que soit leur bord politique, le chemin est d’abord à faire par eux.
    De gauche, ils agissent au nom d’une lutte des classes bien dépassée (qu’ils transforment en une lutte des identités) et de droite, au nom d’un mépris de classe insupportable. Cette ambiance, associée à l’inversion permanente des valeurs qui met l’individualisme au dessus de tout en dehors de tout bon sens) conduit à des comportements adolescents.
    Traités correctement par leurs hommes politiques une majorité de Français auront ces réflexes à nouveau et les « consommateurs de la société » sont alors en minorité.
    Conclusion : moins d’état, moins d’hommes politiques

  • Le vaccin ne sera pas  » scientifiquement validé  » dans les prochains mois , en tous cas les vaccins à ARN messager puisque les effets secondaires redoutés par certains professeurs et médecins( maladies auto-immunes, cancers, atteintes au génome) ne se manifesteront pas avant plusieurs années. Cette technique novatrice et prometteuse n’a jamais èté utilisée chez l’homme. L’irresponsabilité est plutôt chez ceux qui veulent imposer un tel vaccin sans recul.

    • A noter aussi que la faible létalité de la maladie entraîne des exigences de sécurité supérieures pour les vaccins. Il faut absolument autoriser les médecins à soigner selon leur expérience et renforcer la prophylaxie en expliquant comment renforcer son système immunitaire ( exercice physique, alimentation èquilibrée, vitamineD , ….).

      • La « faible létalité » (à tempérer dans certains ehpads…) ne préjuge en rien des effets à moyen et long terme.

      • Une personne âgée de 80 ans n’aura pas de raison de craindre le vaccin de Sanofi. Si en plus elle a de l’hypertension, et du diabète, alors peu importera le vaccin.
        Il n’en sera pas de même d’un jeune.

    • Les effets secondaires à long-terme d’un vaccin sont à mettre en balance avec les effets primaires et secondaires de la maladie. Chacun devrait faire son choix en prenant en ligne de compte ce qui est connu à l’instant où il le fait, et sa responsabilité envers ses congénères. Faire intervenir dans ce choix le refus d’une prétendue obligation, alors qu’elle n’est pas d’actualité, a quelque chose de suspect…

      • Elle est d’actualité à cause de certains intervenants en France et à l’étranger qui n’hésitent pas à proférer des menaces en réclamant l’obligation vaccinale.

        Ceci dit, d’accord avec vous sur la priorité de vaccination pour les résidents des ehpad. Même si les vaccins présentaient finalement des effets secondaires de long terme, les anciens en seraient protégés du fait de leur courte espérance de vie.

        Réserver la vaccination aux anciens est la bonne solution. Ils seront protégés du risque de contamination par les soignants et les familles, pendant que le reste de la population développera son immunité collective en attendant que le coronavirus mute en simple rhume comme les autres coronavirus.

        • Exactement Cavaignac. C’est ce que je n’arrive pas à comprendre et qui me fait bondir dans toutes les mesures qui sont prises : pourquoi tout le monde serait-il logé à la même enseigne ?!

          • Refus de la subsidiarité, qui stipule que ne devraient remonter que les problèmes qui ne trouvent pas de solution à l’échelon local. Mais si c’est trop fatiguant de s’en charger à l’échelon local, tout remonte, et des décisions globales redescendent des échelons globaux qui ne demandaient que ça, eux.

          • Probablement parce que l’étatisme socialo-collectiviste voit le monde au mieux comme une école, parfois comme une caserne, au pire comme un vaste camp de concentration.

            • En effet, certainement un mélange de vos 2 réponses, Cavaignac et MichelO : soit les élus locaux ne prennent pas de risques et appliquent (bêtement) les directives, soit l’Etat décrète d’office pour le territoire entier. Nul…

        • Qui vous dit que les anciens seraient protégés avec ce vaccin? Ils ne le sont que très partiellement de la grippe (entre 20% et 60% suivant les souches) alors qu’ils ont été décrétés « population cible » pour la vaccination.

          • Nombre de gens se font vacciner contre la grippe chaque hiver pour ne pas contaminer leurs proches âgés quand ils leur rendent visite. Ma logique me dit que les anciens, par exemple ceux qui ne supportent pas les vaccins, sont mieux protégés ainsi que sans vaccin.

            • « Nombre de gens se font vacciner contre la grippe chaque hiver pour ne pas contaminer leurs proches âgés »
              Le vaccin contre la grippe protège la personne vaccinée grâce aux anticorps induits dans son organisme. Si cette personne a été contaminée et transporte dans ses fosses nasales le virus de la grippe et qu’elle le propage en éternuant ou postillonnant, elle contaminera à coup sûr son entourage, et dans ce contexte, votre logique me parait bien contestable! Le problème, c’est cette illusion de protéger les autres à coup sûr si l’on est vacciné! On se vaccine pour soi, point.

          • L’hypothèse de base du propos est que le vaccin apporte une protection efficace mais qu’il peut avoir des effets secondaires indésirables. Si le vaccin est peu ou pas efficace, la balance bénéfice / risque est forcément mauvaise. Il n’y a plus rien à discuter dans ce cas, on oublie le vaccin et on passe à autre chose.

            Mais 60% d’efficacité vaccinale, ça se prend, surtout si ça réduit encore plus la létalité déjà faible par défaut. Au fond, n’importe quel pourcentage d’efficacité est déjà bon à prendre en l’absence d’effet secondaire.

            La vaccination des proches donne l’illusion d’une fausse protection. Un vacciné protégé à titre personnel peut se trouver porteur sain du virus et, malgré sa vaccination, être malgré tout un vecteur de la transmission. Rien ne remplace la vaccination directe des personnes à risque. Si ces dernières ne peuvent pas être vaccinées, retour à la case départ.

  • On a déjà confiné deux fois tout une population pour avoir fait le choix de ne pas isoler les malades de façon efficace aux motifs droits de l’hommiste et de non stigmatisation qui régissent désormais notre société.
    Du grand socialisme ,tout le monde ne peut pas être riche donc tout le monde sera pauvre,toujours le même mantra.

    • Vous présupposez que le confinement a servi à quelque chose. Or, il n’en est rien: les études, notamment des virus dans les eaux usées ont montré que les épidémies s’arrêtent, on ne sait pas pourquoi, indépendamment des mesures bureaucratiques. On nous avait vendu le premier confinement, souvenez-vous pour écraser la courbe et « sauver l’hôpital public » (le privé étant caca). Qu’advint-il? La courbe fut des plus pointues!
      Faire gérer une maladie infectieuse nouvelle par des énarques conseillés par des Diafoirus corrompus ne sera jamais une bonne idée.

      • Les études ont montré … que les épidémies s’arrêtent, on ne sait pas pourquoi…
        Quel niveau d’études !

        • Eh oui, la connaissance commence par l’humilité de reconnaître qu’on ne sait pas. La science n’est pas compatible avec la politique, pas plus que l’économie d’ailleurs.

        • je préfère quelqu’un qui dit « je ne sais pas » à quelqu’un qui prétend savoir.

          • Quand on fait précéder le « je ne sais pas » par « Or, il n’en est rien: », il y a un problème !

            • « Or il n’en est rien » ne questionne que l’efficacité supposée du confinement. Il est un fait que souvent on ne connait pas les relations de cause à effet qui régissent le comportement d’une épidémie. Je préfère ceux qui disent « je ne sais pas » à ceux qui savent tout sur rien et rien sur tout!

      • si la courbe est plus pointue qu’elle ne devrait l’être..ou plus pointue qu’ailleurs (??), à mon opinion, ça va plutôt dans le sens d’un effet du confinement…

        • Je n’ai pas été assez clair: les études des eaux usées à Marseille ont monté que le covid avait déjà commencé à baisser AVANT le début du confinement. Par ailleurs, on ne sait toujours pas pourquoi les épidémies s’arrêtent brutalement. En tout cas, pas à cause des décisions stupides de notre énarchie.

          • ouaip ..franchement la présence de virus dans les eaux usées..je ne dispas que c’est inexploitable mais j’ai besoin de réfléchir un peu de savoir comment les prélèvements sont faits où .. ce genre de choses..

            et je suis désolé d’insister freiner l’expansion épidémique ne se voit pas à marseill ni même à paris..

            il y avait tout lieu de penser que l’épidémie a été entravée pour arriver par exemple chez moi.. et ‘ai tendance à penser que c’est un effet du « confinement ».. en réduisant de beaucoup les contaminations interrégionales..

            sujet pas trivial , rien vu de bien tranchant mais pas cherché beaucoup non plus..

            • J’ai vu récemment une étude du CNRS ( je crois?) menée dans plusieurs hôpitaux pour évaluer la présence du covid: Si la concentration virale mesurée se trouve logiquement maximale dans les chambres des malades, il a été trouvé des quantités moindres mais cependant encore importantes partout, dans l’air des couloirs des hôpitaux testés, malgré les mesures d’asepsie draconiennes appliquées en ces lieux . Freiner la propagation du virus, peut-être? Mais on ne pourra pas s’exonérer de la nécessité d’atteindre l’immunité collective rapidement si l’on veut reprendre une vie normale.

  • Valable pour la grippe, valable pour les autres virus saisonniers..valable pour tout virus potentiellement mortel..
    Peut être pas le bon moment pour se poser ce genre de questions tan le sujet est politisé.

    La réalité est que, chaque jour, nos actions, typiquement prendre sa bagnole , ont pour conséquence de risquer de causer la mort d’autrui…

    ce qu’on devine est l’existence d’une limite entre acceptable socialement et inacceptable..si la definition de cette limite allait de soi, ça se saurait.
    En partie arbitraire..avec des basculements, ainsi de norme le tabagisme est devenu horreur..cause que tabagisme passif..mais pas le bbq..

  • Curieux article d’un chantre de la liberté quand ça l’arrange…
    Monsieur a l’air stressé par cette maladie qui, à ce jour, a tué un français sur 1300, ce français ayant dépassé de deux ans l’espérance de vie… Qui pourrait se faire vacciner, avec un vaccin produit en un temps record, de manière dérogatoire, avec des techniques non évaluées, face à un tel non-évènement ?
    Depuis 6 mois je ne cesse de tomber des nues face à des réactions totalement irrationnelles venant de gens pourtant théoriquement bien ancrés dans la culture du risque. Triste.

    • Ad hominem direct à ceux qui n’ont pas les mêmes sentiments que vous… Le vaccin est à comparer avec la maladie, apparue en un temps record, de manière dérogatoire à tous les décrets de tous les Etats du monde, avec des effets non-évalués quand ils ne sont pas mortels, etc.

    • Je me suis également frotté les yeux tout du long pendant la lecture de cet article (je suis même remonté vérifier le pedigree du monsieur)…
      Donc en période de grippe saisonnière, qui tue bon an mal an 10.000 Français d’un profil très voisin de celui des victimes du Covid, on fait pareil, je suppose : surveillance étroite de l’épidémie et de son évolution, dépistage massif à l’appui, et enfermement des positifs. Joli programme !

      La responsabilité individuelle a tendance à s’éroder, certes. Il faut tout faire pour la promouvoir, certes. Les libéraux dignes de ce nom ne diront jamais autre chose. Mais de là à sous-entendre que dans l’état actuel des choses, il faut mettre en place un système de surveillance généralisé et restreindre les libertés individuelles à ce point, il y a un abîme.

  • Merci pour un pdv à contre-courant sur CP.
    Mais on parle d’une maladie avec une létalité très basse, donc, le risque est NS et les analyses (pertinentes sur le fond) de l’absence de responsabilité individuelle, sonnent creux: j’ai zéro devoir de me soucier du risque dès lors qu’il est NS.
    Pour le vaccin: il va falloir démontrer que le risque pour les bien-portants d’un vaccin bâclé en un temps record, est inférieur à celui d’un microbe qui menace essentiellement les grands malades. Bonne chance.
    BTW vous réalisez que ce cirque autour d’une maladie qui menace essentiellement les grands malades et les gens en fin de vie, peut être invoqué demain pour interdire l’alcool, la viande ou n’importe quel comportement entraînant un faible risque pour les bien portants, mais plus élevé pour une population minoritaire?
    Pour reprendre l’exemple fameux de la bûche de Noël, il va falloir l’interdire à tous, car elle risque de faire clapoter Mamie qui a du diabète. Tant que des bûches homicides seront en circulation on ne pourra pas être sûr que Mamie soit en sécurité!

  • Ah, la préservation de votre génome original… Je ne vous le souhaite pas, mais savez-vous que certains souffrent de maladies génétiques et aimeraient bien pouvoir corriger ce génome qui les condamne à terme, eux…

    • Et comment distinguez-vous une erreur génétique d’un bienfait génétique ? Une erreur génétique, c’est ce qui vous rend vulnérable, un bienfait ce qui corrige votre vulnérabilité potentielle ?

  • La thérapie génique,certes très complexe,ne donne pas pour l’instant les résultats à la hauteur des espoirs vantés.Il y a eu beaucoup de désillusions,nombre d’essais arrêtés et même des décès.

    • d’ailleurs est-ce réellement un vaccin ou un outil de modification génétique ?
      présentée comme cela, la chose ne va pas forcément séduire, mais c’est sans doute plus proche de la vérité !

  • Oui oui oui, il faut obliger à l’isolement. Pour que les personnes non malades cessent de se faire dépister par peur de cet isolement. Ca réduira mécaniquement le nombre de « nouveaux cas » journalier, et donc toute cette mascarade. Bon, le gouvernement dira que leur stratégie est la bonne du fait de la réduction de ce nombre, mais au moins on sera débarrassé de ce qui devient un non-sujet.
    Il restera les personnes malades de la grippe saisonnière, qui se feront dépister et seront des « nouveaux cas » Covid s’ils ont eu le malheur de rencontrer le virus en avril ou mai, mais ce sera toujours mieux que ce qui est fait en ce moment.

  • Je ne comprends pas l’auteur : il veut obliger les personnes « positives » à s’isoler pour préserver les autres. Il oublie juste (volontairement ?) que les tests ne sont pas fiables, que le taux de faux-positifs est élevé, que les « positifs » ne sont pas tous, loin de là, des « nouveaux cas », donc aucune raison d’isoler toutes ces personnes !
    Les malades, à la rigueur, et encore car nombre d’entre eux seront malades de la grippe saisonnière, mais testés positifs car ayant rencontré le Covid il y a plusieurs mois.
    Mais isoler des personnes juste parce qu’elles sont positives, donc peut-être porteuses, on n’en est même pas certains, mais en tous cas pas malades, c’est continuer dans l’Absurdistan. Rappel : il faut déjà porter un masque partout tout le temps, se laver les mains (ça par contre, c’est nettement moins surveillé) et, pour ceux qui ont peur, il suffit de ne pas se toucher le visage entre 2 lavages et se laver les mains dès qu’ils rentrent chez eux (je ne parle pas des ehpad qui ne sont de toutes façons pas des lieux ouverts à tous). Pourquoi carrément interdire aux positifs de sortir ? Le virus sur leur blouson va sauter (oups le vilain) sur le manteau de la personne croisée quelques instants dans le magasin ? dans la rue ?
    Je ne comprends pas la logique de cette peur. Cela devient irrationnel. Mais c’est dans la logique absurde actuelle : masque pour les enfants ! masque dans la rue ! 30 personnes dans une église malgré le masque et les courants d’air !
    Je pense qu’il faut aussi masquer les chiens quand leurs maîtres les sortent.

    • L’isolement contraint (et aussi la psychiatrisation des réalcitrants au vaccin) sont prévus par l’agenda des mondialistes. Il est terrible de voir que certains croient user de bon sens en défendant une telle mesure.
      Il est dommage que l’auteur ne fasse pas le lien entre la supposée nécessité de ces mesures extrêmes et l’acharnement à interdire un traitement efficace.

    • Je suis bien d’accord.
      Cela dit si on doit avoir UNE mesure liberticide dans le traitement de cette épidémie, celle qui logiquement marcherait le mieux c’est de « tester très vite, avoir les résultats très vite, isoler par la contrainte si nécessaire, ceux qui sont positifs (jusqu’à ce qu’un test négatif les libère) »
      Enfermer, sous menace d’amendes et en les rendant responsables de tout, les bien portant, priver d’école les enfants, fermer les entreprises, cafés, salles de sport, etc. (ou personne n’est contraint d’aller) par contre, ça passe, hein…

  • Décidément, cette crise est un cruel révélateur pour ceux qui dévoilent soudainement la réalité de leur pensée intime, bien loin de la façade lisse de leurs discours habituels. Imprécations, autoritarisme, boucs-émissaires, réalité dévoyée : tout y est, tout y passe.

  • En France,
    2 222 488 cas
    162 281 guérisons
    52 731 décès
    Que son devenus les 2 007 476 ni décédés ni guéris?

    • Ils ne s’agit pas de cas, mais de tests positifs. Une personne positive contribue pour autant que le nombre de fois où elle a été testée positive. On ne sait même pas si un test négatif après un test positif n’est pas compté comme un nouveau cas, il semble que dans le fichier, on ne puisse passer que de négatif à positif, jamais l’inverse…
      Il ne s’agit pas non plus de guérisons, mais de sorties guéri de l’hôpital, ce qui sous-entend qu’on était passé par la case admission…

      • Donc on a ruiné l’économie pour 2 007 476 bouts de virus morts qu’on a réanimé en amplifiant les tests PCR au-delà du raisonnable.

        • 1. Le « on » en question aurait ruiné l’économie de toute façon.
          2. Nombre de personnes indéniablement malades n’ont jamais été hospitalisées, bien qu’ayant été testées positives.
          3. Je vous parie ce que vous voulez que s’arrêter à une amplification inférieure n’aurait changé que ces chiffres, mais que les quelques personnes que chacun connaît qui en sont décédées l’auraient été tout pareil.
          4. De meilleurs critères statistiques publics n’ont jamais remplacé un manque de responsabilité individuelle personnelle.

          • « Le « on » en question aurait ruiné l’économie de toute façon »

            Feu qui ronge lentement ou feu ouvert, aucune différence, vous avez raison, mais quel mépris pour les millions de chômeurs et centaines de milliers d’entrepreneurs qui vont faire faillite dans les deux ans sans parler de toutes les conséquences grave que vous et le gouvernement ne voulez pas voir.

          • En mettant le CT à 24, il aurait possible de tester plus de personnes, non? Ou plus rapidement le même nombre?

            • A mon avis, l’effet serait marginal, il vaudrait sans doute bien mieux améliorer la logistique, genre envoi par motard avec sirène du prélèvement au labo ou organisation dans le labo lui-même…

              • surtout suprimer les normes d’importation, les contrôles bureaucratiques etc. pour les réactifs nécessaires aux tests…
                Autoriser tous ceux qui peuvent tester à le faire.
                Permettre surtout de vendre le test au public et de voir, via le prix qui en a besoin et qui n’en n’a pas besoin, incitant dans le même temps d’autres enterprises à tester si besoin était…

  • Et comment a-t-on fait jusqu’à présent lors des épidémies de grippe?
    Ce virus n’est qu’un prétexte pour des objectifs politiques. Et l’objectif essentiel d’une dictature est de pouvoir boucler les gens de façon arbitraire. Le terrain est préparé avec les tests PCR. Positif, vous êtes suspect, malade, vous êtes bon à interner…

    • Comment a-t-on fait ?
      Les jeunes générations ont profité à chaque fois sans vergogne de leur héritage. Mais avec le vaccin contre la grippe, elles commencent à s’impatienter…

      • Insupportable propos.

        • Ca n’est que la réponse du berger à la bergère logique à ceux qui sous-entendent à longueur de page que ça n’est pas grave puisque seul en meurt un nombre « faible » et de personnes déjà à l’article de la mort. Mais si vous voulez un smiley pour atténuer, le voici 🙂

          • La mort est toujours dramatique à titre individuel. Collectivement, environ 600000 personnes meurent chaque année en France. Ne croyez donc pas être le seul a devoir affronter la mort de vos proches quelles que soient les circonstances.

            On ruine pas un pays pour autant. Les vivants sont innocents de la mort (de même qu’ils sont innocents du réchauffement climatique) sauf acte criminel démontré et surtout sauf décision politique inepte.

            90% des morts avec le covid avaient une probabilité de 85% de mourir dans l’année. Aucune raison sanitaire ne justifiait les politiques imposées en 2020, et ce d’autant moins qu’on a interdit aux malades l’accès au seul traitement sans risque qui pouvait leur être bénéfique.

            • Commentaire à encadrer, comme souvent, Cavaignac. Où avez-vous lu ce chiffre de 90% de décès avec une probabilité de 85% de décéder dans l’année ? (vous l’avez déjà évoqué)

              • Sauf que… Dans un Ehpad de ma connaissance, 90% des résidents ont été touchés, 15% en sont morts, mais ces 15% étaient tous parmi ceux qui paraissaient avoir, avant, les meilleures chances de survivre encore de longues années. Et les 3 centenaires ont survécu…

                • Selon la Drees, il y avait environ 730000 personnes vivant en ehpad en France en 2015. 15% de décès liés au covid parmi 90% des 730000 résidents auraient fait plus de 100000 décès. Ce n’est pas le cas fort heureusement, loin de là.

                  Mais la Dress constate que parmi les 730000 résidents, en moyenne 20% d’entre eux meurent chaque année, quelle que soit la cause du décès, soit un quart des décès en France.

                  Les centenaires ne le sont pas devenus sans raison. Pas étonnant qu’ils résistent mieux que d’autres aux aléas de l’existence.

                • Ma grand mère est officiellement morte du COVID. En fait elle en est sans doute réellement morte. Pas de la virose mais de la psychose qu’elle provoque chez beaucoup. Âgée de 96 ans bien sonnés, veuve depuis 3 ans, elle a eu beaucoup de mal a accepter l’isolement forcé, les visites « à travers du plexi ». Par contre, pas de toux inhabituelle, de fièvre ou d’anosie/agueusie… pas de test non plus. Ceux qui sont morts dans les Ehpad ne sont pas tous morts simplement de la maladie… Et les centenaires ont prouvé qu’ils voulaient vivre, ils ont juste continué !

                  • Mes condoléances et toute ma sympathie « éclairée » par ma propre expérience personnelle.
                    Ce que je voulais montrer, c’est que l’argument que 90% des pensionnaires d’Ehpad décédés « du covid » avaient 85% de chances de mourir dans l’année est très douteux. Si on avait, avant, établi pour chaque pensionnaire une estimation de son espérance de vie, et qu’on comparait aux observations après, on pourrait bien trouver que 90% des décédés n’avaient pas moins que l’espérance de vie moyenne, donc plutôt seulement 25% de chances de mourir dans l’année.

  • « trop nombreux exemples la fréquence de la consultation frénétique des téléphones au volant, de l’exposition des enfants aux écrans, de l’abandon des animaux de compagnie ou du jet de déchets sur la voie publique. »

    et ceux qui se curent le nez en public, et ceux qui s’habillent mal, et ceux qui ne vont pas à la messe le dimanche, et ceux qui font des fautes d’orthographe, et ceux qui cassent les oeufs par le mauvais bout …

    On vit dans une société où la loi est floue, secondaire, flexible et où le principe de propagande de la précaution prime la loi et encore plus l’esprit constitutionnel de la loi.

    Alors comment s’étonner que l’on se méfie d’un vaccin et que chacun respecte des lois incompréhensibles et appliquées à la tête du client selon ses propres convictions ou lubies, et que l’intérêt général soit la dernière roue du carrosse.

  • Après avoir déversé des tératonnes de peur tout azimut pour les « perturbateurs endocrinien » les « cocktails chimiques » ou les pesticides à l’état de trace infime dans nos corps, voilà que les mêmes médias Macronien vont se faire rassurant sur une biotechnologie jamais testée chez l’homme et développée dans l’urgence.
    Les contorsions frénétique chez le lombric indiquent qu’il agonise, chez ces journalistes elles indiqueront que ce qui leur restait de logique, de cohérence et de décence auront un prognostique vital très engagé pour reprendre la terminologie soft.
    Il ne faut refuser aucune joie simple.

    • « chez ces journalistes elles indiqueront que ce qui leur restait de logique, de cohérence et de décence auront un prognostique vital très engagé »

      C’est une bonne nouvelle pour moi qui les croyait en état de mort cérébrale.

  • Hum, un auteur « libertarien » signant un pur texte de socialisme ? Est-ce que ce monde est sérieux ?

  • Les commentaires sont fermés.

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