Bureaucratie contre terrorisme : le match perdu d’avance

Comment, chez notre élite administrative qui n’a qu’une vision très distanciée, la collision avec le réel pourrait-elle provoquer un choc opérationnel ?

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Bureaucratie contre terrorisme : le match perdu d’avance

Publié le 22 octobre 2020
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Par Claude Robert.

En France, le déni de la classe politico-médiatique est tel qu’évoquer la montée de l’insécurité a toujours soulevé les qualificatifs les plus méprisants du moment. Avec l’évidente multiplication des actes parmi lesquels la récente et abjecte décapitation d’un professeur, ce problème d’insécurité est à présent bien plus qu’encombrant. Mais comment, chez notre élite administrative qui n’a qu’une vision très distanciée, la collision avec le réel pourrait-elle provoquer un choc opérationnel ?

Ce choc n’aura vraisemblablement pas lieu. Pour deux raisons aussi dramatiques l’une que l’autre :

  • la capacité de déni de notre caste au pouvoir atteint des sommets vertigineux, des sommets à la hauteur desquels l’idéologie remplace l’objectivité, la rhétorique et les symboles remplacent l’action ;
  • le profil même des membres de cette caste, tous issus d’une sélection et d’une cooptation dangereusement endogames, constitue le rempart le plus solide contre toute prise de conscience salutaire.

 

L’élite politique française ou la fuite dans la dialectique

Ces quelques postures choisies parmi tant d’autres en disent tellement long :

– au lendemain de l’attentat de Trèbes, le président Emmanuel Macron s’affiche dans les salons de l’Élysée en compagnie de l’Imam du Danemark ;

– à peine élu ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti visite les prisons pour s’assurer des bonnes conditions de détention de nos prisonniers ;

– très récemment, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin évoque dans une interview la menace des suprémacistes blancs.

En toute logique, le comportement de Macron, Dupond-Moretti et Darmanin devrait s’interpréter de cette façon :

– les minorités musulmanes sont victimes de violences de la part de la population française historique et il est donc important de montrer un exemple d’ouverture et de tolérance ;

– la France maltraite ses prisonniers, voire remplit ses prisons de façon abusive pour un oui pour un non, il est donc urgent de mettre fin à ces injustices ;

– en France, deux camps s’affrontent avec une égale violence : les suprématistes blancs et les islamistes, il ne s’agit surtout pas d’en punir un plus que l’autre.

 

Or, dans le premier cas, les auteurs du carnage n’étaient pas du tout des chrétiens. Dans le second, à force de ne pas vouloir stigmatiser certaines minorités et par manque de moyens, la France semble n’enfermer des détenus que lorsqu’elle ne peut vraiment pas faire autrement.

Enfin, dans le troisième, il n’y a aucune menace émergente de ce type-là, si ce n’est dans l’imagination d’un ministre qui, pour des raisons idéologico-politiques, ne veut surtout pas chatouiller la susceptibilité d’une communauté qu’il ne faut pas nommer.

Plus tard, les livres d’histoire feront certainement beaucoup rire (ou pleurer) sur cette actuelle propension à ne pas vouloir regarder la réalité en face, et à lui affubler des qualificatifs les plus fantasques afin d’en dissimuler les aspérités.

N’est-il pas incroyable en effet que dans son discours sur le projet de loi contre ce qu’il qualifie de « séparatisme islamique », début octobre, le président n’ait même pas prononcé une seule fois le mot « immigration » ?

Quant à cette appellation de « séparatisme », n’est-ce pas du camouflage pur et dur ? Ce que le Larousse définit comme une « tendance à sortir d’un ensemble national et à former une entité politique distincte de l’État d’origine » n’a en effet rien à voir avec les tentatives d’imposer la loi religieuse et la terreur en remplacement de la loi de la république.

Quelle est donc la nature des motivations du gouvernement ? Ménager l’électorat musulman ? Dissoudre les ferments de la nation française au sein d’un ensemble multiculturel chaotique ? En découdre avec les traditions chrétiennes bourgeoises qui faisaient l’art de vivre du pays ?

On ne saura sans doute jamais. Une chose est sûre cependant : à l’instar de ses prédécesseurs, mais avec un bien meilleur talent de magicien du verbe, Macron n’a pas vraiment fait la démonstration d’un immense pragmatisme face à la montée de l’insécurité. Ce sont encore et toujours les postures idéologiques qui prévalent.

Et à chaque nouveau coup de boutoir d’un réel toujours plus désagréable, car nous sommes pris dans un processus d’escalade, la classe politico-médiatique nous gratifie d’un déferlement toujours plus exubérant de symboles : hommages posthumes, funérailles nationales, éloges enflammés, minutes de silence, cérémonies de commémoration, décorations et honneurs rétroactifs exceptionnels… Faut-il pourtant le rappeler : rien ne permet de ressusciter les victimes. Lorsque le crime a été commis, il est tout simplement trop tard.

 

L’élite politico-médiatique française ou la toxique endogamie

Il y a déjà plus de 40 ans, Michel Crozier, sociologue des organisations, fustigeait ce qu’il appelait « la sélection de l’élite française ». Lui-même ancien juré de l’ENA, il avait déclaré : « je n’ai jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement » et militait pour sa « fermeture immédiate ». Cela se passait à la fin des années 1970 !

Depuis, l’école existe toujours. Elle administre avec luxe, calme et volupté le puissant déclin industriel du pays qui a perdu la moitié de son industrie en à peine plus de 20 ans, ce pays qui est passé de la 5e à la 25e place mondiale en matière de richesse per capita. Non seulement rien n’a changé depuis les propos de Michel Crozier, mais le premier président à s’être engagé à mettre un terme à cette école aux résultats funestes ne cesse de s’entourer de ses diplômés. L’un chasse l’autre, notamment chez ses premiers ministres successifs.

L’inclination pour l’administration est telle que Macron se targue de vouloir réformer la « sélection de la haute fonction publique ». Ainsi, devons-nous comprendre que le pilotage du pays doit rester l’apanage du fonctionnaire.

Il n’est même pas venu à l’idée du président d’imaginer une absence de filière, ce qui permettrait pourtant d’assurer une totale diversité des profils… Et avec un peu de chance, la possibilité de recruter des personnalités de la société civile, sur la base de leur réussite en entreprise, meilleur gage d’une quelconque efficacité !

Quasi courtelinesque, ce déterminisme administratif est hélas profondément enraciné dans les mentalités du pouvoir. L’actuel ministre de l’économie n’avait-il pas lui aussi évoqué la fermeture de l’ENA pour… la remplacer par une autre école ? N’ayant jamais connu rien d’autre, la caste qui dirige le pays ne peut envisager que ce fameux canal historique unique d’accession au pouvoir.

Ce canal permettant à n’importe quel diplômé en administration de se retrouver très rapidement au sommet de l’Etat sans jamais avoir été confronté au management des hommes, à la concurrence internationale, aux problématiques de Recherche & Développement, de disparités de coûts de main d’œuvre, de conflits sociaux et culturels au sein d’une même organisation…

Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’aujourd’hui, l’activité principale de la planète consiste en une espèce de guerre économique dans laquelle la course à l’enrichissement est le sport favori de la quasi-totalité des nations, entreprises et individus. Comment, dans cette course pourtant débridée, un pays dirigé par des profils administratifs comme la France pourrait-il s’en sortir ? La trajectoire qui est la nôtre depuis 40 ans nous en fournit la réponse indiscutable.

Alors, maintenant qu’une guerre terroriste à composante religieuse fait également rage sur notre territoire, comment ces mêmes profils administratifs, qui n’ont d’ailleurs rien voulu voir arriver, trouveraient-ils tout d’un coup la solution ?

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  • Puisque l’on ne peut se débarrasser de cette caste à la formation et à l’idéologie mortifères pour la France et qui reste en place quelque soit le résultat des élections,jamais inquiétée ni professionnellement ni financièrement et progressant dans leur carrière en toute impunité,pourquoi ne pas instaurer un spoil system à l’américaine?
    Cela les obligerait à se colleter au réél au moins un temps mais pour cela il leur faudrait démissionner de la FP,inenvisageable pour eux.

    • Arrêtez de rêver, ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied, rien ne changera puisqu’ils se soutiennent les uns les autres.

  • M’enfin, soyons sérieux, si le crayon des caricaturistes a un tel poids face aux bas du front de l’islam, comment celui des bureaucrates pourrait-il n’en avoir aucun ?
    Je plaisante, hélas, bien sûr… Ces derniers seront évidemment tout aussi incapables gérer cette crise meurtrière que la crise sanitaire.

  • les autres nations font la course à l’enrichissement , mais en France , les élus font la course aux voix électorales ….( tu construit une mosquée , on vote pour toi …)

  • Il y a une autre caste moins visible,mais non moins à la manoeuvre et tout aussi efficace,ce sont nos chers »fils de la lumière » toujours prêts à faire progresser l’humanité à condition qu’elle pense comme elle.
    Ce sont souvent les mêmes,élu,haute FP et FM,3 précautions valent mieux qu’une pour faire passer ses idées,mieux qu’une double lame Bic.
    Caste,secte…au choix à l’origine de la grande vague d’anticléricalisme de la IIIe république,de la déchristianisation et de la laïcisation de notre société dont un de ses leaders Ferry a porté au pinacle ces principes,pour aboutir à la loi de 1905.
    Cette caste ,qui pourtant n’aime pas ceux qui ne pensent pas comme elle,s’accommode bien de ce nouveau concurrent,le voit-elle comme un allié pour mieux venir à bout de la tradition chrétienne bourgeoise qu’elle hait encore trop présente à son goût?

  • Avant 1945, l ENA n existait pas. Le recrutement des haut fonctionnaires se faisait surtout par copinage. Le probleme c est ce qu est devenu l ENA:
    – A la liberation, pour integrer l ENA mieux valait avoir ete resistant qu avoir fait sciene po et il y avait un gros brassage. On a maintenat une caste qui s auto reproduit
    – un enarque n a plus pour vocation de gerer l etat mais de faire une carriere politique

    PS: si le bilan de l ena pres 1980 n est pas brillant, il n ets pas si mauvais de 45 a 80

    • Sans doute parce qu’à l’époque, les grands postes de pouvoir n’étaient pas tous tenus par des énarques, mais aussi par des ingénieurs, des économistes, des avocats, des universitaires…

    • Le problème est surtout l’État obèse, avant l’ENA qui n’en est qu’une excroissance.
      L’État obèse, le socialisme, génèrent naturellement une caste, une Nomenklatura, une oligarchie, composée de gens qui comme le rappelle l’auteur, vivent entre eux, se cooptent mutuellement, se marient entre eux, mettent leurs enfants dans les mêmes écoles, s’échangent les places et les renvois d’ascenseurs, etc.
      L’ENA n’est que la partie visible de l’iceberg étatique socialiste.
      C’est l’État obèse qu’il faut liquider en priorité. Mais pour ça, il faudra que les Français réapprennent la responsabilité individuelle, et renoncent à s’appuyer sur l’État-nounou pour tout. On ne peut pas le leur imposer, il faudra que ça vienne d’eux – principe de liberté. Je crains que la prise de conscience ne puisse se faire que dans la douleur, quand les Français auront compris que fuir ses responsabilités personnelles ne peut conduire qu’à la catastrophe.

      • Commencer par la suppression de l’ENA permettra de retirer, à terme, un des principaux leviers de pouvoir de cette caste. Aujourd’hui, les manettes de l’état sont systématiquement dans les mains des gens de l’ENA,q ui possèdent un énorme moyen de pression pour empêcher la suppression de leur école.
        Celui qui aura le courage de faire une suppression pure et simple, devra affronter de grosses difficultés, car il se mettra à dos toute la mafia des anciens mais à terme, pour le pays, le gain sera énorme.
        L’ENA est la clé de voûte. Faite tomber l’ENA, le reste tombera ensuite naturellement.

    • « bilan de l’ENA (…) pas si mauvais de 45 a 80 »
      C’est le temps qu’il leur a fallu pour faire le vide autour d’eux. Après il ne restait plus aucun conseiller compétent pour tirer la sonnette d’alarme au bord du gouffre.

  • La capacité des énarques a mal nommer les problèmes est phénomènale : le séparatisme islamique en est un bel exemple.
    Pour mémoire le séparatisme islamique c’était en 1952 en Algérie territoire français.
    Aujourd’hui on a affaire à l’impérialisme totalitaire islamique et ce n’est pas un problème franco-français mais une guerre mondiale en gestation.
    Depuis 39-40 rien n’a changé, l’état et l’administration française sont toujours en retard d’une guerre.

  • C’est sûr que face au péril islamiste – et ne nous leurrons pas, leurs propos sont très clairs – à la guerre menée par les islamistes à la France, qu’ils veulent soumettre, on peut dire que Daladier en 1938 était remarquablement lucide et courageux, comparé aux actuels dirigeants de la France. Certes, Daladier était fils de boulanger, et il n’avait pas fait l’ENA.

  • Excellent résumé de la situation.

    On peut ajouter que l’un des principaux soucis des anciens de l’ENA (en dehors de leur carrière personnelle) est d’éviter la suppression de leur ancienne école. Et que, personne ne s’y essaye, en raison du pouvoir qu’ont les anciens de cette école, et donc, des moyens de pression qu’ils ont pour l’empêcher.
    Un groupe qui n’existe qu’en raison des moyens de pression qu’il est en mesure d’exercer et qui, utilisent ces moyens pour conserver ses leviers du pouvoir, ça s’apparente à une mafia.
    Personnellement, je suis pour, sans hésiter, la suppression pure et simple, immédiate et sans remplacement de cette école.
    Si on a besoin de former spécifiquement des gens aux arcane de la complexité administrative, c’est l’administration qu’il faut changer. Et il ne faut pas attendre ces changements de ceux qui en vivent qui ont tout intérêt à garder cette complexité, leur meilleur atout pour conserver leur pouvoir.

    • Au contraire, les énarques seraient ravis de la suppression de leur chère « école » qui assècherait la concurrence de plus jeunes loups aux canines proéminentes.

  • Malgré les mises en garde de Salman Rushdie, Kamel Daoud, Hamaddi Redissi, Ibn Warraq, Malek Chebel, Yahya Hassan, Tahar Ben Jelloun, Abdennour Bidar, Rachid Benzine, Waleed Al-Huseinni, Abdelwahab Meddeb, Mohammed Arkoun, Hichem Djaït, Fethi Benslama, Mezri Haddad, Boualem Sansal, Ferhat Mehenni, Sonia Mabrouk, Talisma Nasreen, Wafa Sultan, Zineb El Rhazoui, Hamed Abdel-Samad, Frère Rachid et de tant d’autres intellectuels musulmans qui dénoncent la soi-disant islamophobie et l’islamisme, les intellectuels occidentaux continuent de les ignorer et justifient, voire défendent l’islamisme. Un comble! Tout comme ils n’ont pas eu le courage de défendre leurs congénères des pays communistes contre l’oppression et le meurtre, ils n’ont pas non plus celui de défendre ceux-ci, martyrisés par l’Islamisme. Le cas de Salman Rushdie qui n’a fait que pointer les contradictions du Coran est symptomatique. Certains ont même approuvé la fatwa lancée contre lui, tel l’historien britannique Trevor-Roper, qui donne son approbation tacite et encourage le meurtre de cet écrivain et compatriote:
    Je ne verserais pas une larme si quelque musulman, déplorant ses manières, l’arrêtait dans une rue sombre et cherchait à les améliorer. Si cela pouvait l’inciter à contrôler sa plume, la société en tirerait bénéfice et la littérature n’en souffrirait pas.
    Pas mal pour un universitaire occidental, donneur de leçon d’éthique et de morale, apôtre de la censure et de l’interdiction de la liberté de penser. Dénoncer des versets criminels du Coran serait donc pour lui un manque de manières? On croit rêver. Il approuve donc également le meurtre du Professeur Hitoshi Igarashi, qui a traduit les Versets Sataniques en Japonais, poignardé à mort le 11 juillet 1991, l’égorgement de Theo Van Gogh au Pays-Bas, d’Abdi Jeylani Malaq Marshale en Somalie, et tous ceux, qu’ils soient musulmans ou pas, qui s’attirent l’ire de l’extrémisme islamique. Voilà où en est le progressisme de gauche. Ce dernier a trahi toutes les valeurs dont il se prétendait le dépositaire, avec les massacres commis par le communisme, et l’islamisme de nos jours. Ce n’est pas un hasard qu’ils défendent toujours le totalitarisme criminel. Cette circonstance trahit en fait la collusion entre leur pensée et le liberticide, profondément ancré dans leurs esprits.

  • Etant donné que les ministres et hauts fonctionnaires (souvent les mêmes) arrivent, semaine après semaine, à nous retirer toute liberté de circulation, de sortie festive, de dialogue, voire de travail en mettant le paquet sur la répression sous toutes ses formes, il est incompréhensible qu’ils ne puissent pas s’opposer au terrorisme et autres dérives extrémistes religieuses. Donc c’est forcément voulu et sans aucune arrière pensée et fait d’eux les ennemis de notre mode de vie. Le désagrément profond est qu’il se trouve un paquet de citoyens qui trouvent cela très bien. Comme en 40 alors que l’on n’a même pas de force militaire qui nous occupe.

  • Quand un membre du jury du concours d’entrée à l’ENA disait il y a plus de 40 ans que les candidats pour intégrer cette école lui paraissaient complètement fermés intellectuellement , on a tout compris.
    Cette pseudo élite de haut-fonctionnaires a coulé le pays.

  • Ah, quelles joies procurent la pensée binaire : .
    Tch… Parlons de l’embauche de policiers en France se fait d’abord dans les bureaux, avant d’être sur le terrain. De même dans les hôpitaux.
    Le poids de la bureaucratie ne cesse de grandir, pourtant les dépenses ne cessent d’augmenter.
    Mais que vient-ce faire ce fait, alors qu’un prof est mort. C’est simple. Cherchez donc où sont passés les citoyens qui se parlaient,
    les gens qui allaient les uns vers les autres, sans se connaitre pour autant. Qu’est devenue la vie sociale au sein de notre pays ?
    Êtes vous en mesure de répondre honnêtement à cette question ?
    J’en doute. Ce meutre, cette action folle, n’est hélas que le résultat d’une disparition de la vie sociale. Et cela parce que nous
    ne sommes plus capable de nous dire bonjour, sans juger l’autre. Cette personne que nous ne connaissons pas, et qui pourtant vit dans
    le même pays.
    Notre chute vers l’égoisme collectif, vers le renfermement sur soi, n’est jamais qu’une des principales causes à ces situations, à
    ces meutres impulsifs. Témoin de cette dégradation de notre société, le nombre sans cesse croissant de partis politiques, ayant chacun
    un objectif de refonte de la société, mais seulement à ses conditions à lui. Le voisin est l’ennemi, il est le danger. Le dialogue
    meurt un peu plus chaque jour, et nous, nous devenons sourd aux voix des autres. Nous nous enfermons dans une vision individualiste et
    sur-émotive de nous mêmes.
    Nous nous plaignons de la situation, mais personne ne veut agir, personne ne fait. Toutes et tous nous parlons, nous disons, mais
    jamais nous ne nous unissons. Un pays c’est d’abord une union des différences, avec pour objectif de vivre ensemble, en acceptant
    l’autre. Nous n’en sommes plus capables, c’est tout.
    Et pour celles et ceux à qui les haut fonctionnaires ne plaisent pas, allez donc faire leur job.

  • Le pouvoir a longtemps justifié l’immigration par les besoins de main d’oeuvre de l’industrie….mais lors de la désindustrialisation de ces 30 dernières années, aucune mesure pour freiner et réduire cette immigration n’a été prise par aucun pouvoir. Et le contribuable continue à être celui qu’on tond pour assouvir les besoins de ces gens en surnombre, qui ne parlent pas ou prou le français, qui n’ont d’autre aspiration que de fuir leur dictature sans pour autant embrasser nos valeurs et nos coutumes. Au contraire, nombre d’entre eux veulent nous forcer à rejoindre sous la menace une religion qui appelle ouvertement à tuer ceux qui ne partagent pas leur dogmes et idéologie barbares.

  • La course a l’enrichissement n’est pas que le sport des Nations. C’est également celui des politiciens et des hauts fonctionnaires français !
    Connaissez vous un politicien qui s’est appauvri depuis son entrée dans la vie politique ?

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