Bientôt, à chacun son Conseil scientifique ?

Puisque ce ne sont plus les politiques qui décident, mais les experts du conseil scientifique, et que le conseil national s’est pris une bonne raclée récemment, autant en avoir un bien à soi sous la main.

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Bientôt, à chacun son Conseil scientifique ?

Publié le 10 octobre 2020
- A +

Par Olivier Maurice.

Lancée il y a quelques jours par Samia Ghali, l’idée de créer un conseil scientifique départemental pour les Bouches-du-Rhône est en train de s’étendre. Anne Hidalgo plancherait sur sa mise en place pour Paris.

Officiellement, il s’agit de faciliter l’adéquation des mesures sanitaires aux spécificités locales.

Officieusement, tout le monde a bien compris qu’un échelon de plus venait d’être franchi dans la défiance envers le gouvernement central qui récolte ici les fruits de ses multiples contradictions.

La cible des élus locaux en colère est toute trouvée : Olivier Véran et le conseil scientifique sont depuis plusieurs semaines dans le collimateur du président de la République. Énervé, pour ne pas dire autre chose, par le manque de résultats et la communication pour le moins hiératique de son ministre de la Santé, Emmanuel Macron est d’ailleurs lui-même monté au créneau pour tâter le terrain de futures restrictions.

Chacun y va de son Conseil scientifique

En utilisant à outrance la caution scientifique pour justifier ses décisions, le gouvernement s’est lui-même enfermé dans un piège et ne sait plus comment en sortir.

Puisque ce ne sont plus les politiques qui décident, mais les experts du conseil scientifique, et que le conseil national s’est pris une bonne raclée récemment, autant en avoir un bien à soi sous la main.

Comme on ne sait plus qui dit quoi, ajoutons encore un peu plus de complexité et de dilution dans les circuits de prise de décisions, histoire de noyer encore un peu plus le poisson et de dire tout et son contraire. Ajoutons encore un peu plus de confusion et de messages contradictoires, un peu plus d’ordres et de contre-ordres, un peu plus de points de vue divergents et d’opinions différentes.

Soyons fous : installons donc un conseil scientifique dans chaque ville tant qu’on y est. Pourquoi pas dans chaque quartier, dans chaque copropriété ?

Assisterons-nous bientôt à un championnat de France des conseils scientifiques, chaque équipe déployant ses banderoles et chantant à tue-tête les louanges de ses stars ?

Comme si la politique spectacle ne suffit plus, place maintenant à la science spectacle.

Où sont les médecins ?

Car depuis le début de la corona-folie, nos stars de la santé publique sont partout : sur les chaines télé, les réseaux sociaux, dans les coulisses du pouvoir… On nous dit qu’il manque de médecins en France et que ce manque de personnel qualifié met l’hôpital sous tension ! Normal, ils se sont tous reconvertis en experts, en community manager ou en politique.

Il y a le grand médecin, le médecin grognon, le médecin à lunettes, le médecin coiffeur, le médecin costaud, la médecinette, les médecins noirs, les cosmomédecins, sans oublier bien sûr le médecinissime.

Ne cherchez plus où sont les médecins après avoir attendu six heures dans le couloir d’un service d’urgences : vous n’êtes pas au bon endroit.

Il y a officiellement 11 500 médecins réanimateurs anesthésistes en France. 5000 lits de réanimation et de soins intensifs. 1400 personnes actuellement en réanimation ou soins intensifs pour covid-19.

C’est pour cela que le ministre de la Santé et tout le gouvernement ont pris la décision de « mettre en œuvre tous les moyens nécessaires » pour ne pas « mettre en danger notre système de santé ».

Par « tous les moyens nécessaires », il ne faut pas croire qu’il s’agisse de moyens sanitaires, médicaux ou hospitaliers mais bien évidemment de pourrir la vie des personnes bien-portantes.

Bonne santé et mauvaise maladie

Cela fait des années que les autorités sanitaires françaises ont amorcé un virage qui consiste non plus à s’occuper des malades, mais des bien-portants.

Entre le matraquage quotidien des injonctions alimentaires, les interdictions et taxations des produits déclarés mauvais pour la santé, la culpabilisation permanente sur les risques encourus par les mauvaises habitudes, etc. il est quasiment impossible de passer à travers les gouttes du déluge de morale et de législation qui nous inonde quotidiennement.

Ce pays a développé en cinquante ans toute une philosophie progressiste de la bonne santé, dont le raisonnement paradoxal est clairement incompréhensible. Mélange de contritions et de recettes miracles, de rejet de la tradition et de retour en arrière, les principes changent du jour au lendemain, mais avec une constante dans le credo : il faut changer les Français, les changer de gré ou de force.

La logique déterministe s’est imposée dans la santé comme dans tant d’autres domaines : si les Français tombent malades, ce n’est pas de leur faute, c’est à cause de leur environnement. Ce qu’ils mangent, leurs pratiques, leurs habitudes, etc. n’est pas bon.

Et il faut donc que l’État prenne en charge ce bien commun qu’est la santé publique, qu’il le sorte de la logique économique pour l’offrir à la totalité et que la santé ne soit plus le privilège des riches et des puissants.

Cinquante années de socialisme appliqué à la santé publique et de déchéance du système.

La chute du système

Il se produit dans le domaine de la santé exactement la même chose que pour celui de la sécurité, de l’économie ou de la défense : l’État a abandonné son rôle qui consistait à protéger la société des prédateurs et des nuisibles pour se mettre en tête de soigner les causes supposées.

Faire de la prévention et de l’action sociale dans les quartiers défavorisés parce que la misère est supposée être la cause de la délinquance. Participer à des actions militaires interventionnistes parce que les régimes non occidentaux sont censés être les causes du terrorisme. Dépenser des milliards en éducation et en recherche parce que le manque de formation et l’innovation sont sensés être des freins à l’économie. Mettre les prévenus en détention préventive, inscrire le principe de précaution dans la Constitution, combattre le réchauffement climatique…

Y a qu’à éliminer les causes et on réglera le problème !

La politique est subtilement passée de l’exercice du pouvoir à la prévention d’hypothétiques causes. Pendant ce temps, les missions qui avaient été confiées à l’État ont été oubliées et sont tombées dans les restrictions et la pénurie.

Quoi de plus naturel alors qu’au premier accident venu, les autorités paniquent et cherchent de tout côté qui pourrait les sauver ? Le scientifique, le médecin auquel depuis des années on a demandé d’abandonner les soins pour faire de la prévention ? Mais il est de bien piètre secours.

Comment s’étonner que quand on demande aujourd’hui leur avis aux multiples spécialistes, on ne parle pas de médecine, mais quasiment uniquement de mesures prophylactiques ?

Pourquoi s’étonner que les scientifiques ne soient bons qu’à donner leur avis sur des restrictions de liberté et des mesures anachroniques ?

Tout comme André Maginot durant l’entre-deux-guerres, ou comme Napoléon III en 1870, ils sont simplement passés de l’art de combattre à l’arrogance de se prétendre plus intelligents que l’ennemi. Ils ont abandonné tout espoir de gagner pour l’utopie de vaincre l’ennemi sans avoir à combattre.

Effondrement

Il y a pourtant tant de choses à faire et tant de décisions à prendre ! Est-il si difficile de décider d’une politique, d’une stratégie ? De déterminer, comme dans une bataille, qui défend et qui tente de reprendre l’offensive ?

Que penser de l’hypothèse de l’immunité collective ? Si ce n’est pas pour toute la population, que ce soit au moins pour les catégories les moins à risques. De toute façon, il semble bien que les jeunes, les lycéens, les étudiants et dans une certaine mesure les adultes en activité aient fait fi de l’escalade d’obligations et qu’une bonne partie d’entre eux ait décidé consciemment ou inconsciemment de s’auto-immuniser de façon artisanale.

Que penser de la sanctuarisation des personnes à risques ? Pourquoi les bars, les restaurants, les salles de sport, tous ces lieux fréquentés par les populations les moins en danger sont fermés, alors que les établissements de santé sont depuis le début de l’épidémie parmi les principales sources de clusters ? N’est-il pas possible d’évaluer des décisions toute simples comme celle de sortir les unités Covid des gigantesques complexes hospitaliers universitaires et régionaux ?

Que penser du dépistage régulier des personnes en activité présentant des facteurs de risque ? Pourquoi tout le monde doit-il se protéger et les tests sont-ils accessibles à tous ? Pourquoi ne pas mettre en place des scénarios visant à augmenter le nombre de lits en réanimation ? Comment faire concrètement pour éviter que les gens restreignent leurs activités et ne plongent encore plus le pays dans la crise ?

Toutes ces interrogations ne sont pas des choix scientifiques, ce sont des décisions politiques. Pire : ce sont des décisions qui auraient été prises depuis longtemps si le conseil scientifique n’avait pas imposé une stratégie défensive et défaitiste et si l’État ne s’était pas aligné sur cette dernière par manque de leadership : par peur, par incompétence et par mimétisme.

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  • Vrai, gagner sans combattre, une folie

  • Je plussoie des deux mains !

  • Le conseil scientifique avec son éminent président de ….72 ans,qui a surement eu une illustre carrière mais avec le logiciel virus HIV des années 80…alors que le virologue allemand de presque 30 ans de moins qui a conseillé la chancelière est le co-découvreur du Corona-virus Sars Cov 2 en 2009…
    A 72 ans on n(est pas à la retraite dans la FP ?Ah oui mais ce monsieur est aussi président du comité d’éthique et très favorable à la GPA et certainement aussi un fils de la Lumière,Lumière qui irradie toutes nos institutions à l’aune de laquelle tellement de bonnes décisions sont prises .
    Chancelière de formation scientifique qui a peut-être été plus réceptive que notre président plus enclin à la philosophie avec son mentor de sa jeunesse.
    Se poser des questions existentielles c’est bien en temps de paix,en temps de guerre comme il l’a dit lui même c’est l’efficacité et le pragmatisme qui compte.

    • En temps de guerre il faut un general apte au sacrifice pas un type qui attend sa réelection.

    • ben voyons l’age.. à 72 ans on peut lire aussi bien les publis qu’à 30..

      il ay aussi des avantages à l’âge.. et justement car ce n’ets PAS un conseils scientifique mais en fait un bidule machin de « sages » pas potentiellement tentés par l’argent la gloire ou autre..

      je dirais même exactement le contraire..compte tenu de l’evolution de la recherche ( militantisme, carrierisme)..je suis tenté de faire peser moins de suspicion, de bais sur un scientifique détaché des questions d’argent..ou à la retraite..ou vieux..

      • « un bidule machin de « sages » pas potentiellement tentés par l’argent la gloire ou autre.. »

        Hum hum, hypothèse à démontrer sinon démonter…

      • Je serais plutôt d’accord avec vous, sauf que la, avec celui-là, on voit bien que ça ne marche pas. Ce type est un danger.

      • Pour échapper aux soupçons, il faudrait une déclaration convaincante et documentée sur les raisons qui ont fait primer la participation au groupe d’experts par rapport à la tranquillité et la jouissance de la retraite.

  • Arrêtons comité scientifique et gestes barrières, l’épidémie sera terminée avant la fin de l’année. Et plus d’articles sur la covid. Soûlant tout cela.

    • L’épidémie durera le temps qu’aura décidé le gouvernement, ce n’est pas un petit virus de rien du tout qui mènera la dance.

      • Bin non..!!! L’épidemie durera tant que le virus se promènera…Et nous y serons encore l’année prochaine…

        • Vous avez remarqué ? On ne parle plus de pandémie mais d’épidémie.

        • Certes et la grippe cette année tuera moins car les « troupes » de l’avant auront déjà beaucoup donné…Néanmoins le bilan se fera à l’été prochain quant à la mortalité en France .( liée aux maladies…car les accidents en tous genres ont sérieusement chuté pendant deux mois…c’est vrai qu’ils se rattrapent depuis..cf les réa embolisées par les AVPs..)

          • AVP ? Embolies pulmonaires ?

            Surement, mais quid-est des autres pathologies négligées à cause de la priorité donnée au virus et de la prise en compte de l’espérance de vie dans le calcul – qu’on fait pourtant pour traiter d’autres pathologies il me semble.

            En tout état de cause, il faut casser la tendance exponentielle par la prophylaxie, mais sans rester aveugle à la nécessité de l’immunisation collective, des réalités sur la mortalité, des nécessités économiques, et des limites du possible (et de la « moralisation » / diffusion de la peur).

            • Les autres pathologies ..infarctus , AVC , Chirurgie digestive etc etc …ont des soins intensifs…(que les allemands appellent réa ce qui effectivement donne un écart en lit conséquent mais en réalité très relatif..)

    • La manière dont l’épidémie serait terminée sans gestes barrière, vous en voulez vraiment ? Le plus grand soutien qui soit au comité scientifique est en fait celui apporté par le comportement irresponsable des citoyens quand on les laisse libres. Et ça ne vaut pas que pour le covid ! AMHA, cette irresponsabilité est même le plus grand obstacle que le libéralisme ait à affronter.

      • je ne suis pas d’accord ici le retour de l’obscurantisme serait A MES YEUX une désolation,

        le libéralisme ne protège pas de la stupidité ..

        la liberté d’opinion a permis la mise en concurrence des idées et le triomphe actuel de la science de la technologie et du succès de l’humanité.. sinon en est la cause.. reste à savoir si c’est durable …

        le sort d’un crétin , possiblement sinon certainement moi par exemple, doit être sinon l’echec du moins un moindre succès..peut être la mort… sinon les bonnes âmes autoproclamées n’hésiteront pas à dépouiller les gens de leur liberté pour leur bien..

        le problème michel avec le conseil scientifique tient d’abord dans son existence et dans l’ambiguité sur ses competences…Il participe de fait à l’irresponsabilisation des gens .. son lien ambigu avec le politique est funeste..

        • Oui, je me suis mal exprimé, je parlais bien de l’existence du conseil scientifique et non de ses vues. Quant aux histoires de poule et d’oeuf, est-ce le conseil peu compétent qui encourage à l’irresponsabilité ou l’affichage continuel de l’irresponsabilité qui encourage à l’existence de conseils peu compétents ? Je penche plus pour la deuxième hypothèse, en tout cas elle me paraît plus le point où agir pour briser le cercle vicieux.

        • L’Etat n’interdit pas les chèques cependant de plus en plus de commerçants les refusent en raison des impayés. C’est bien l’individu qui est irresponsable tout seul. Celui qui boit avant de prendre le volant aussi, etc etc..
          Bref l’Etat ou ses officines ne rend pas les gens irresponsables, ils le sont déjà à des degrés variables, simplement là où il le peut, l’Etat ne les incite pas à être plus responsables.

      • Libre et irresponsable, ça ne va pas ensemble. La grande majorité des gens qui exercent leur liberté (qu’on n’a pas à leur « laisser ») en assument les responsabilités, de gré ou de force. Ne pas confondre liberté et je-m’en-foutisme. Le second est à sanctionner – par la justice – , pas le premier.

  • Le « Conseil scientifique » n’a été qu’une machine folle conduite à hue et à dia sous l’influence perverse de la corruption (pardon des conflits d’intérêts). On voit le résultat : Une folie collective et la perte de tout bon sens.
    Le cloner à l’échelle régionale ne fera que multiplier les problèmes. Il faut d’urgence le supprimer, que ce gouvernement sans gouvernail cesse de détruire ce pays, et rendre la médecine aux médecins !
    Mer…e à la fin !!!

    • Si ça permet de filer des maroquains aux copains en vue des élections en créant des sinécures un peu partout, pourquoi se priver ?

  • il faut savoir ce qu’on veut et savoir ce qu’on est prêt à payer .avant de demander un conseil pour l’obtenir..

    la science ne conseille pas…

    à la rigueur prendre des décisions sous l’eclairage de la science..

    ce n’est pas le conseil scientifique nous conseille le confinement général, c’est ,sachant que nous ne voulons pas de débordement des urgences qui la foutrait mal compte tenu qu’on prétend être un de meilleur système de santé du monde , compte tenu que les tests; c’est trop cher, que les masques sont réquisitionnés en urgence , et que de toutes façons ce n’est pas le gouvernement qui paye les conséquences, c’est ben oui..on a que le confinement pour ralentir le flux de malades…
    mais tout scientifique digne de ce nom aurait ajouté que on va aviser ensuite et s’adapter à la réalité de l’epidémie et non au pire imaginable..

    les scientifiques qui participent au conseil scientifique ont, par leur omission de l’ensemble des paramètres qui ont influencé leurs avis, au moins au niveau du public, fait un accroc de plus dans dans la confiance du public en ce que les gens appellent « science », mais de la pire des façons…justement en les convaincant que la science c’est aussi une opinion..et que quand la science ne leur plait pas il suffit d’aller voir un autre scientifique.. dans il y a critique , c’est qu’il n’y a pas de science établie et quand on refuse la critique on se prive du seul moyen d’arriver à établir un vérité scientifique.

    enfin bref..on ne fait que répéter..

    et donc voila de quelque chose de complexe ont fait une vérité simple ( ou plusieurs contradictoires d’ailleurs), le conseil scientifique est payé par big pharma..qui agit dans le seul but de nous vendre des médicaments qui n’existent pas encore!!! ou le conseil est en collusion pour assassiner des gens en refusant des traitements qui marchent vérité qui comme les moteurs à eau sera cachée à tout jamais… ou le conseil est sénile..ou incomptétent..et n’est qu’un marionnette de macron..qui désire une dictature ???dans un pays qui sera en ruine..

    A toute critique : la réponse est trouvée..crétin naïf et si vous avancez des arguments compréhensibles , ordure corrompue et si là encore vous avancez des arguments convainquant .. menace et ostracisation..

    • Le moteur à eau marche?

      • il « marche ».. on peut injecter de la flotte dans un moteur… qui tournera.. sauf que si il n’ets pas adopté ce n’ets pas parce qu’il est volontairement entravé

      • et je mets votre remarque acerbe en miroir par exemple des affirmations de raoult , « mon traitement marche »; ou « mon traitement est efficace à plus de 90% »…mais aussi celle de machin on a sauvé 60 000 personnes grace au confinement…

        hein?????

      • Une locomotive à vapeur est un moteur à eau.

        • si on doit admettre l’idée d’un moteur à eau je dirais un objet rigide rempli de flotte dans l’espace avec un trou..mais c’est un moteur à réaction..
          sinon un « vrai » moteur à eau je ne vois pas trop..

          • Il y a des moteurs à combustion interne (alias à explosion) et les moteurs à combustion externe; les machines à vapeur (d’eau) et les turbines. Bon le carburant dans la machine à vapeur n’est pas l’eau.

      • Il y a plus moderne que le moteur à eau : l’EmDrive ou propulseur à cavité résonante électromagnétique.

        On ne comprend pas très bien comment ça doit fonctionner, la poussée est inférieure aux perturbations externes dans les essais mais même la NASA serait parait-il intéressée !

    • La science n’est pas question de personne, de talent, d’intelligence ou de compétence, ou de nombre de publications ; la science est la vérité des faits connus ..la seule autorité scientifique c’est cela.. beaucoup de gens ont choisi leur camp selon des personnalités , raoult le rebelle contre delfraissy le sbire de macron, ou Raoult le mégalo contre le conseil scientifique modeste représentant des institutions honorables et honnêtes, se disant, celui qui me plait le plus..dit la vérité…même le dans les cas où il ne peut pas selon toute logique la connaitre…

      pas de la science…le futur est ,sauf exception et un multitude de « si », hors domaine de la science.

    • Sachant que le meilleur système de santé au monde est aux mains de fonctionnaires administratifs et de syndicats incapables de réactivité malgré les milliards déversés,comment faire pour que cela ne se voit pas de trop?
      Il en est de même pour la recherche ,dans les mêmes mains(fonctionnaires et syndicats),qui ronronne tranquillement d’argent public,comme en atteste encore les Nobel de cette semaine qui bien que formés en France n’auraient jamais pu y produire ces résultats.

  • Des conseils scientifiques partout ? Ça promet !!!
    « Il est malaisé d’imaginer à quel point, d’ordinaire, un savant se désintéresse de l’oeuvre d’un autre savant si celui-ci n’est pas un maître qui le protège ou un élève qui l’honore. »
    Jean Rostand

    • C’est positif pour la science car cela permet d’explorer toutes les possibilités sans être contraint par une pensée dominante.

      Mais cela définit les limites de « l’expertise ». (Concept alien pour un Enarque qui ne maîtrise en général même pas la règle de 3).

  • Les politiciens ont compris (seulement après 6 mois) qu’une exponentielle « ça monte vite ».

    Ce qu’ils n’ont pas encore compris c’est qu’il fallait réagir vite et avec précision et que c’était incompatible avec la centralisation, l’administration, la politique et le socialisme ou autres utopies.

  • « il faut changer les Français »

    Ca porte un nom bien dégueulasse, l’eugénisme, pratiqué aussi bien dans le Troisième Reich qu’en URSS ou dans la très sociale démocrate Suède. Et bien sûr en Socialie.

    « Pourquoi ne pas mettre en place des scénarios visant à augmenter le nombre de lits en réanimation ? »

    Aux dernières nouvelles, les lits n’ont toujours pas le droit de voter au contraire des directeurs et sous-directeurs d’hôpitaux.

  • C’est une très bonne idée : à chaque niveau son conseil scientifique qui permettra à chaque niveau de décider lui-même ce qui est bon pour lui. Cela ne s’appelle-t-il pas la subsidiarité ?

    Moi par exemple, j’ai mon propre conseil scientifique : mon cerveau lit et se renseigne, et je devrais pouvoir décider en fonction de cela si je mets un masque ou pas.

    • Il y en a beaucoup dont le cerveau ne lit pas et qu’il ne renseigne donc pas. Ceux-là sont des proies toutes désignées dans les luttes de pouvoir entre ceux qui prennent leur pied à se faire obéir, et à fournir aux rares têtes pensantes des informations biaisées ou incomplètes pour qu’elles ne contrarient pas cette volonté de puissance. Tant que la priorité ne sera pas de diffuser plus d’informations honnêtes et de former plus de cerveaux individuels à les traiter avec discernement, votre subsidiarité n’en sera pas une. Rappel : la subsidiarité, c’est que chaque choix ou décision ne remonte pas à un niveau plus centralisé que celui où il peut être correctement traité.

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