La kleptocratie de la transition énergétique par les énergies renouvelables

Devons-nous confier l’avenir de notre survie industrielle aux technocrates et affairistes français et européens, dont l’échec est patent sur la politique de santé comme sur celle de l’énergie ?

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La kleptocratie de la transition énergétique par les énergies renouvelables

Publié le 5 mai 2020
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Par Michel Gay.

Toutes ces informations contradictoires et divergentes sur le Covid-19 finissent par rendre pour le moins perplexe.

Ce qui avait été dit la veille n’est plus vrai le lendemain. Le mot scientifique est utilisé à toutes les sauces. Plus rien de sérieux ne semble soutenir les directives qui servent la dernière recette à avaler. Cette soupe sent l’enfumage qui cache le plus souvent de l’ignorance ou de puissants intérêts.

Les informations constructives manquent cruellement pour balayer la confusion qui caractérise la gestion de cette pandémie dramatique où les journaux et des émissions anxiogènes inondent les personnes confinées pour les rendre « responsables » du chaos social qui se prépare.

Les acteurs de la désinformation s’emparent de tout ce qui peut rendre chacun plus vulnérable, plus dépendant, et plus soumis aux prélèvements financiers qui se profilent.

Ce qui ressemblait à un plan de sauvetage louable contre un virus vire au cauchemar de la désinformation.

Une aubaine pour les uns…

Ce virus est une aubaine pour les loups. Il fait avancer à pas de géant des projets qui avaient peu de chance d’aboutir sans cela. Semer la peur pour ensuite vendre ce qui peut rassurer est un processus actuellement « en marche ».

Le dernier  documentaire de Michael Moore : Planet of the Humans (censuré par les grands médias français…) a déjà été regardé plus de trois millions de fois sur YouTube, provoquant la colère des activistes de la « transition énergétique par les énergies renouvelables » qui ont appelé à  son interdiction !

En effet, ce  film  prend position contre les éoliennes et les panneaux solaires en rappelant leurs limites, leur intermittence et leur dépendance… aux énergies fossiles pour leur fabrication et leur fonctionnement. Il s’en prend aussi à des personnages comme Al Gore qui manipule les échelles de temps et de mesures pour menacer le monde de noyade à brève échéance…

Ce confinement entraînant des millions de travailleurs dans le marasme, la population a fait deux constats : la faillite de son administration bureaucratico-technocratique, et la nécessité de maintenir une industrie efficace pour éviter l’effondrement de son niveau de vie et de son développement.

Or, fin avril 2020, le gouvernement vient de sortir dans la précipitation les décrets d’application du Programme de Planification de l’Énergie (PPE) et de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) totalement déconnectés du monde réel en ignorant totalement la pandémie et ses conséquences économiques, sociales, politiques et budgétaires.

Quelle belle illustration de la rupture complète entre une technocratie hors sol  continuant à mouliner en télétravail et un pays en proie à l’angoisse du lendemain.

Les visées de ces textes portant sur des objectifs en 2035 pour l’un, et en 2050 pour l’autre, n’ont aucune chance d’aboutir puisqu’ils oublient les nécessités des transports, du chauffage des bâtiments et de l’industrie, soit les trois-quarts de l’énergie consommée en France.

De plus, les mesures proposées n’auront aucune influence sur le climat et n’ont donc rien d’écologiques.

Elles sont au contraire toxiques pour la population en faisant croire à des balivernes.

Cette paperasse issue d’une structure bureaucratique et financière vise simplement à satisfaire une idéologie anti-nucléaire. Elle entrera d’autant plus vite dans les poubelles de l’histoire que ce « programme » et cette « stratégie » n’ont aucune chance d’être mis en application.

En effet, c’est un « en même temps » absurde, une provocation à l’égard d’un peuple dont le niveau de vie repose sur un tissu industriel national productif.

Or, ce dernier, déjà fragilisé par des années d’abandon, aura besoin d’une énergie abondante et bon marché pour soutenir trois millions de salariés avec un savoir-faire à conserver. Les patrons qui n’ont pas fermé leurs usines s’interrogent désormais sur leurs capacités à conserver l’intégralité de leur personnel.

… Un malheur pour les autres

Si la philosophie générale à venir consiste à faire croire que les entreprises maintiennent en esclavage un personnel rançonné, il n’y a pas de solution pour un rebond.

En revanche, un patriotisme d’entreprise permettrait de redémarrer dans les prochains mois.

L’attaque frontale contre l’organisation de la production d’électricité en France (en 2010 avec la loi NOME), puis celle (en 2011) contre les hydrocarbures ont désarticulé tout le secteur énergétique.

Depuis ces lois insensées, une fuite en avant sacralisant l’éolien et le solaire, et diabolisant les énergies fossiles jusque dans les transports, a affaibli la France.

Ces dix années ont sans doute satisfait des antinucléaires apôtres de la décroissance, mais elles ont fait disparaître un élément essentiel de la compétitivité de la France : l’énergie électrique abondante et bon marché, tandis que « en même temps » déclinait notre système de santé, « le meilleur du monde ».

L’augmentation des prix de l’énergie de 25 % ces trois dernières n’est que le début de l’appauvrissement.

La PPE nouvellement décrétée fin avril 2020 par le gouvernement promet 25 à 50 % d’augmentation supplémentaire d’ici 2035 en peuplant la France d’immenses poteaux « naturels » et « écologiques » appelés éoliennes. Cette orientation signifie que beaucoup de salariés vont rester au chômage jusqu’à… leur retraite, payées par qui et avec quoi ?

Les princes de l’absurde qui nous gouvernent veulent dorénavant relocaliser des industries en France avec une industrie éolienne, et surtout solaire, aujourd’hui délocalisée en Asie.

Encore plus grave : la Commission européenne n’a toujours pas pris la mesure de la situation en Europe en « oubliant » de préconiser une énergie électrique abondante et bon marché.

Sa présidente, l’Allemande Ursula Von Der Leyden, préconise même 100 % d’énergies renouvelables en 2050 dans son « Green Deal » (élaboré par on ne sait qui). Selon son compte Twitter, ce « pacte vert » restera sa « boussole pour préparer nos économies et sociétés à faire face au changement climatique, pour l’avenir de notre planète et de nos enfants ».

Devons-nous confier l’avenir de notre survie industrielle aux technocrates et affairistes français et européens dont l’échec est patent sur la politique de santé comme sur celle de l’énergie ?

Les affairistes flairent les bonnes affaires

Selon Jean-Laurent Bonnafé, administrateur directeur général de la banque d’affaires BNP Paribas et président de l’association des Entreprises pour l’Environnement, il faudrait mettre « l’environnement au cœur de la reprise économique » pour en faire un accélérateur de la transition écologique. Sa déclaration dans le journal Le Monde est soutenue par plus de 90 dirigeants d’entreprises craignant de perdre leurs investissements juteux (parce que subventionnés par les contribuables) et hasardeux (parce qu’inefficaces pour la production de richesses) dans les entreprises « vertes ».

« Nous gardons nos ambitions collectives en matière de transition écologique, et réaffirmons les engagements pris depuis plusieurs années, la continuité de cet effort est une condition de sa réussite. Pour cela, une large part des moyens financiers qui seront prochainement mobilisés pour la relance économique aurait tout intérêt à l’être dans les directions qui avaient été précédemment identifiées pour accompagner la transition écologique, avec un souci encore plus affirmé de la justice sociale ».

La planche à billets pour fabriquer des euros et le recours à l’endettement déjà excessif de la France sont des leurres pour faire croire un certain temps que les milliards d’euros… tombent du ciel !

La priorité est d’améliorer la compétitivité du secteur industriel grâce à un desserrement des contraintes règlementaires et en facilitant la production d’une énergie abondante et bon marché, donc nucléaire…

Et c’est tout le contraire de ce qui a été préparé jusqu’à présent dans cette PPE et cette SNBC qu’il faut désormais jeter d’urgence aux orties.

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  • çà va forcement bien se terminer… par les escrologistes pendus sous le porche des ministères

    • ce serait bien s’ils pouvaient être mis hors d’état de nuire… mais je doute… On a bien commencé à mettre Fessenheim à l’arrêt.

  • Dernières élections municipales: liste d’opposition, teintée écolo avec des nuances de rouge. Tête de liste, un responsable d’entreprise spécialisée dans les EnR, avec au programme, bien sûr, autonomie énergétique avec les EnR. Quatrième de cette liste, un producteur bio permaculture pro circuits courts: dans le programme également, « faciliter » (lire, » obliger ») l’approvisionnement des cantines avec les circuits courts et produits bio.
    Pour la bonne cause, les conflits d’intérêts n’existent plus.
    La bonne nouvelle, c’est qu’ils n’ont fait « que » 25 % des voix.

    • nevez : »La bonne nouvelle, c’est qu’ils n’ont fait « que » 25 % des voix ». La mauvaise, c’est qu’avec 25% des voix ils pilotent 100% de la politique énergétique

  • Les bureaucrates n’ayant pas la moindre idée de l’industrie, pensent que relocaliser se fait d’un claquement de doigt.
    Dans le domaine de l’é,nergie, fabriquer des panneuax solaires en France avec notre brillant code du traail, nos normes et règlementations aussi nombreuses qu’idiotes vont fait doubler (au moins) le prix des panneaux. Quant aux éoliennes, il faudra soit payer des royalties élevées pour acheter la techno des pales et tout le reste, soit attendre cinq à dix ans de refaire le chemin parcouru par les allemands/danois pendant les 20 dernières années. De toutes façons, le prix augmentera ausi considérablement.
    Serons-nous obligé, comme les allemands, à reconstruire des centrales à charbon?
    Ce serait le summum de la connerie française:
    1. prix de l’énergie « renouvelable » beaucoup plus élevé
    2. remplacement d’une électricité nucléaire bon marché par du renouvelable bcp plus cher
    3. tout cela pour…rien
    Ou comment se tirer plusieurs balles dans le pied

    • tout ce qui se fait avec l’argent des autres est facile…

    • La connerie initial a eu lieu au début des années 2000 lorsqu’on a subventionné massivement (rapellez vous le prix de rachat de l’électricité) avec nos impots, l’installations de panneaux photovoltaiques et éoliennes sans s’assurer de la capacité industrielle en France ou même en Europe. résultat : devant la manne promise se sont montées en 6 mois des usines chinoises qui ont innondé le marché de produits médiocres, peu résistants, mais à bas prix, les usines européennes ont fermé dans la foulées, et hop, on a financé les chinois avec les impots français. On fait de même avec l’énergie nucléaire, les voitures électriques, … tout en étouffant l’industrie française

      • Méthode de gouvernance: les petits pas + effet cliquet. Comme ça, pas d’opposition.
        Exactement celle qui a présidé à la construction de ce machin qu’on appelle l’UE.

        • Et vous verrez que pour les conséquences du virus, ce sera pareil. (Au fait comment le premier ministre sait-il qu’ «il va falloir vivre avec » alors que le processus habituel d’une épidémie est de se terminer?)
          On nous sortira un vaccin sur lequel il sera interdit de poser des questions (applaudissements), on va réaliser le traçage des citoyens (beaucoup de volontaires sont attendus), et après, ce sera « deux en un »: vaccin avec traçage numérique. Après, on signifiera à ceux qui refusent qu’ils sont des parias de la société qui mettent en danger la vie des autres: moyennant quoi, ils seront peu à peu exclus comme le sont les Chinois qui ont une mauvaise note sociale.
          Et il s’en trouvera, des citoyens, pour applaudir encore…

          • Comment avez-vous deviné ? C’est Le Plan conçu dès le départ par l’amateur de vaccins. (celui qui prévoit de supprimer entre et 10 et 15 % de la population mondiale) Pour applique son vaccin ne lui fallait-il pas un virus nouveau ?
            Mais comme ns le savons (Michel de Lorgeril et Pr Montagnier) ce virus ne cesse de muter => aucun vaccin ne coïncidera avec ses futures mutations. Notre gouvernement inapte en matière de fourniture de masques, de gel hydroalcoolique, de tests, se fait fort d’être prêt pour le vaccin = 500 M€ alloués recta pour ce faire ! Ah quand on veut, on veut !

    • Gerald555: N’oubliez surtout pas l’Europe, aux mains des Allemands, qui ont bâti leur politique énergétique sur le refus du nucléaire et qui n’auront pas de repos avant de l’avoir imposé à tous les pays.

  • Bah, demain les verts.. Pas vraiment mais leur sponsors, auront gagné , on n’a même plus les moyens de construire une centrale nucléaire, ni le savoir faire ni l’argent…bah on construira des centrales à gaz… L’éolien ou le solaire tout le monde sait que cela ne sert qu’à ruiner les pays et les rendre ainsi dépendant économiquement et politiquement .. Quand seuls les traitres sont autorisés à devenir président….

  • L’idéologie escrologiste doit être dénoncée et détruite : Et delenda est Cartago !

    Des fanatiques ignares passés maîtres dans le mensonge et l’intimidation, notamment grâce au savoir-faire hérité de l’extrême-gauche, ont infecté une opinion publique inculte économiquement et totalement hébétée.

    Les métastases se sont étendues notamment dans les médias, bouillon de culture de l’ignorance et des rumeurs creuses, et dans les partis politiques, jusqu’au sommet de l’État dirigé par des politiciens lâches et à courte vue. Ainsi, au nom de la » transition énergétique « , expression à psalmodier en adoptant un air mystique, les gouvernants ont déjà gaspillé des dizaines de milliards d’euros dans des projets aberrants, éolien et solaire en tête : et c’est notre argent qui est ainsi jeté par les fenêtres, tandis que la France est en train de perdre le formidable avantage compétitif du nucléaire bâti par Charles De Gaulle et Georges Pompidou et poursuivi par M. Giscard d’Estaing.

    Une désinfection intellectuelle, mentale et morale s’impose.

  • Comme prévu les idiots n’ont rien retenu comme leçon de la pandémie et de la crise économique qu’elle provoque. Ce qui caractérise les débiles est leur incapacité à comprendre quoi que ce soit.

  • un truc que je n’arrive jamais à comprendre dans le discours des affairistes verts, c’est la notion d’économie verte pour une justice sociale… Ca me laisse perplexe : les énergies dites renouvelables sont totalement inaccessibles aux gens qui n’ont pas beaucoup de moyens, c’est un luxe de riche (regardez l’écart de prix entre une voiture thermique et électrique)… Donc pour moi il y a clairement une opposition stricte entre leur « économie verte » et la justice sociale… Ce que le mouvement des gilets jaunes a bien montré, au moins au début, avant qu’il ne soit noyauté par les habituels syndicats et autres communistes en tous genres…

    • une idéologie n’est pas à comprendre, mais à accepter sans poser de question (on ne pose pas de question au camp du Bien).

    • Tout comme la voiture était impayable par la majorité des gens il y a un siècle. Est-ce que la voiture est inégalitaire ?

      • Elle le fut pendant un siècle ! Est-ce cela l’avenir écolo-socialiste : l’inégalité pendant un siècle (renouvelable – forcément) en pénitence tout en implorant Gaïa de sa mansuétude ?

        • Mais j’oubliais que les élites savent mieux que nous ce dont nous avons besoin. (Hormis les masques).

          • Vous n’êtes pas gâtés en France, c’est évident. Nous sommes en désaccord sur à peu près tout, mais là, je ne peux que vous soutenir. (Pour rappel, les élites (j’ai horreur de ce mot populiste, mais c’est le vôtre) sont écolos à la marge et socialistes quand ils y pensent (tous les 4 ou 5 ans))

      • Elle était « impayable » aussi pour Louis XIV car elle n’existait tous simplement pas.
        Eh! oui, nous vivons dans un monde de rareté (« Wir leben in einer Welt von Knappheit », K. Marx)
        La seule façon de surmonter cette rareté originelle consiste, pour l’humanité, à accumuler du capital dans et par la liberté économique.
        La méthode « contrainte étatique » fonctionne beaucoup moins bien, ou même pas du tout.
        Ainsi, les écolos sont en train de détruire le capital accumulé depuis des siècles. Ils font cela avec la violence étatique, qui leur permet d’influencer les populations et d’acheter les businesses, genre BNP etc.

        • Merci pour l’info sur Louis XIV, je ne sais pas ce que vous voulez prouver par là, mais c’est pas grave.
          Ce que vous dites est intéressant : il faut du capital pour avoir de la liberté économique. Je parie que vous dites aussi que tout le monde est libre d’acquérir du capital. Or cela est faux. Les détenteurs de capital ne voulant pas que les autres acquièrent du capital, c’est un premier obstacle. Deuxièmement, pour garder leur capital, ils ne le dépensent pas, donc sous-payent les travailleurs qui ne sont pas en mesure de se constituer un capital.
          Diantre, en tant que libéral capitaliste, je suis toujours fort énervé de voir des capitalistes comme vous se dire libéral.
          Et pour info, les écolos ne détruisent pas le capital, mais ça, on ne vous l’explique pas dans la Pravda que vous lisez.

          • 1/Vous décrivez le capitalisme de connivence.

            2/Les écolos détruisent du capital en surimposant ou surtaxant les autres pour se payer leur lubies à hélices non rentables. Si les éoliennes étaient rentables elles n’auraient aucun besoin de subventionnement.

            3/Dans bcp de pays plus libéraux que la France, les gens ont plus de possibilité de se constituer un capital. En France, c’est bcp plus difficile en raison de l’immobilisme sociale et d’une Etat spoliateur qui prélève 46% du PIB en impôts et taxes de toutes sortes.

            Ce qui est amusant, c’est que votre description et vos critiques du capitalisme sont ceux qu’en font les socialistes et autres gauchistes. Curieux non, pour quelqu’un qui se dit « capitaliste et libéral ». 🙂 🙂

            • Je suis libéral capitaliste, ne mélangez pas tout. Et pour quelqu’un de peu attentif, ma critique peut ressembler à celle des socialistes. Pour quelqu’un de plus attentionné (et objectif), il n’en est rien, puisque je défens l’initiative individuelle, la libre entreprise, le droit des contrats, et surtout la rémunération du travail à un prix raisonnable.
              Le mot de spoliation me fait toujours penser à Arlette Laguillier, c’est rigolo. Mais l’Etat français, horriblement lourd, lent et infantilisant est comme un bateau qui prend l’eau par tous les côtés et qui se surchargent encore plus pour résoudre le problème. C’est pas nouveau, je suis très critique envers cet état. Comme je suis critique envers de nombreuses situations dans les entreprises privées où l’humain est une variable d’ajustement et où la liberté est une mot grossier.

              • « Et pour quelqu’un de peu attentif, ma critique peut ressembler à celle des socialistes. »
                🙂 🙂 🙂

                « …et surtout la rémunération du travail à un prix raisonnable. »
                Ajouter « l’Intérêt Général » (cf vos autres posts) et, sans nul doute le bien commun et on y est. 🙂

                « Comme je suis critique envers de nombreuses situations dans les entreprises privées où l’humain est une variable d’ajustement et où la liberté est une mot grossier. »
                Ben voyons. Et qu’est-ce qui permet cela? Une idée?

      • @Chat-Bleu
        La voiture n’a jamais été payé par les « autres » mais par l’acheteur. Le fabricant de voiture n’a jamais compté sur l’argent publique pour fabriquer sa voiture au début de l’automobile.

        Les EnR sont financées par l’argent des autres, n’ont aucune rentabilité en elle-même à l’heure actuelle mais permettent aux écolos de se gargariser de sauver la planète.

  • Heureusement que REPORTERRE a écrit un article sur ce film :-). Diantre…
    Je n’ai pas encore vu le film (suis pas fan de Moore), mais apparemment la conclusion est de moins consommer d’énergie. M. Gay et la décroissance ?

    • reporterre soutient l’appauvrissement..

      mais on remarque quand m^me un chose les associations qui luttent contre la surconsommation ..vous demande toujours plus d’argent..

      ils mentent un peu..la réalité c’est l’appauvrissement des autres…et ça marche tant qu’on arrive à louvoyer sur la definition des sur-consommateurs et sinon en les présentant comme des victimes de leur propre liberté….

      • « et sinon en les présentant comme des victimes de leur propre liberté…. »
        Donc la solution est toute trouvée: il faut un peu moins de liberté puisque les gens ne savent pas la gérer comme il se doit! 🙂

  • « l’échec est patent sur la politique de santé comme sur celle de l’énergie »

    Pour une fois, dans le début du texte tout au moins, M. Gay prend de la hauteur pour considérer le problème dans son ensemble.

    L’échec ne concerne pas seulement la politique énergétique, mais aussi la santé, l’économie, le social, l’environnement, la science, la culture, la démocratie …

    Le nouveau Reich écologique durera 1000 ans … c’est à dire 10 comme d’hab, et pour les mêmes raisons : le fanatisme et l’utopie.

  • tout cela rappelle la discussion sur le sexe des anges (=les lubies écolo) pendant le siège de Byzance par les Ottomans (= corona virus et faillite du pays)

    • Sauf que certains veulent profiter du siège pour nous appliquer encore plus fort sur la tronche le sexe choisi par eux.

  • Vous avez entièrement raison et je vous soutiens mais comment arriver à se faire entendre?

    • @Mariah : vaste sujet !

      En tout cas, à titre individuel, lorsque l’on discute de ces questions, il faut, tout en restant courtois, ne pas hésiter à pourfendre ces idées escrologistes : car un des atouts de ces gens-là – comme des européistes, d’ailleurs – est que presque tout le monde s’exprime dans le cadre qu’ils ont prédéfini sans jamais imaginer ou oser le remettre en question : par exemple, ils admettent implicitement que la seule vision concevable et légitime de la coopération entre pays d’Europe est le fédéralisme européiste, que la seule politique énergétique légitime est celle qui prévoit une place importante, voire croissante, pour les « énergies [soi-disant] vertes ». Accepter de s’insérer dans ces cadre prédéfinis par des idéologues fanatiques et retors revient à se placer en position d’infériorité avant d’avoir ouvert la bouche car on se condamne à s’exprimer dans le style « Je ne conteste pas que … mais … « . Les communistes et leurs « cousins » de l’extrême-gauche étaient passés maîtres dans l’art de placer les débats sur leur terrain et ainsi de gravement défavoriser leurs adversaires moins habiles en dialectique.

      Non. À partir du moment où on est convaincu que c’est l’ensemble du raisonnement adverse (européiste, escrologiste, …) qui est erronné, il faut secouer toutes ces chaînes mentales et le contester à la base en refusant de s’insérer dans le cadre que veulent imposer ces idéologues. La peur (morale) doit changer de camp.

      Mais cela demande du courage et de la constance. La récompense, outre le fait qu’il est délicieux de soutenir ouvertement ses idées en faisant fi du qu’en dira-t-on, est de voir parfois vaciller des adversaires ou de créer un doute critique dans l’esprit de suiveurs qui ne se posaient pas les indispensables questions de base. Il n’est point besoin d’espérer pour entreprendre… Et puis, vivre courbé devant Hulot le Néfaste ou Greta la Gourette, très peu pour moi !

  • Si c’est « avec un souci encore plus affirmé de la justice sociale », on n’a plus rien à dire, n’est-ce pas?
    Ceux qui nous gouvernent ne sont pas fous, ils ont pervers. C’est bien pire.

  • « De plus, les mesures proposées n’auront aucune influence sur le climat et n’ont donc rien d’écologiques. » ah??

  • Le Gouvernement a réuni 150 citoyens, tirés au sort,à la fin de l’année 2019.
    C’était, bien sûr, pour la fameuse Convention Citoyenne sur le Climat.
    Ces 150 pige- – – , je veux dire citoyens, ont été formatés par des exp- – – – -, des activistes, pour leur faire comprendre que le climat partait en c- – – – – – à cause du CO2 !
    Suite à la crise du Covid 19 — considérée tragique par le Gouvernement –, il y a eu confinement, et donc un effet néfaste sur l’économie !
    Avec le déconfinement, le gouvernement a décidé, — et c’est normal, c’est son rôle — de relancer l’économie, et donc nos rejets de CO2.
    Mais les escrolos et la Convention ne l’entendent pas de cette oreille : il n’est pas question de revenir à la croissance et à l’économie d’avant confinement. Il faut, au contraire, poursuivre le démantèlement de notre économie, sans passer par la relance : il ne faut plus rejeter du CO2 !
    Il va falloir que le Gouvernement se décide avant le 11 mai !
    Les escrolos et les 150 de la Convention attendent une position claire du Gouvernement, qui jusque là a joué sur les 2 tableaux pour faire plaisir aux uns et aux autres !
    Bon courage au Gouvernement ….. et à nous tous, si ce dernier veut faire vibrer sa fibre écolo !
    Climatiquement vôtre. JEAN

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