Comment réintroduire le débat sur la question du réchauffement climatique ? (2)

Face à l’unanimisme et à l’intolérance préoccupante en matière d’écologie, essayons de partir de faits et d’observations scientifiques pour tenter de réintroduire le débat.

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March for Science By: Molly Adams - CC BY 2.0

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Comment réintroduire le débat sur la question du réchauffement climatique ? (2)

Publié le 25 juillet 2019
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Par Johan Rivalland.

Après la question générale du climat, tentons d’examiner le lien entre évolution des températures et émissions de CO2, toujours à partir d’éléments épars recueillis au fil de lectures diverses et prenant en référence des études scientifiques. Toujours avec la même démarche : ne nullement prétendre détenir des vérités, mais signaler des éléments factuels provenant de données scientifiques et semblant entrer en contradiction avec les affirmations entendues au quotidien ici ou là avec un certain unanimisme qui ne semble pas accepter a priori la contradiction.

Et en s’appuyant sur des arguments de scientifiques que l’on entend peu, l’habitude étant désormais de prétendre ou de considérer que la communauté scientifique est unanime ou quasi-unanime dans ses postulats relatifs au réchauffement climatique. De quoi interroger le citoyen ordinaire en quête de recherche de repères sur ces questions. Avec à charge, une nouvelle fois, la possibilité pour ceux qui manifestent leur désaccord sur tel ou tel point d’apporter des éléments scientifiques qui seraient en mesure d’avancer le contraire. Une invitation au débat, en somme.

Evolution des températures et émissions de CO2 (2)

– Comme nous le relevions précédemment, l’incertitude sur les données conduit à émettre des hypothèses de variation des températures allant de 1,5 à 4,5 °C sur un siècle, avec pour horizon 2050.

– Le CO2 est considéré scientifiquement comme faisant partie des facteurs ayant un impact sur le réchauffement climatique.

– Selon le physicien François Gervais, en dépit des importantes émissions de CO2, la température n’est pourtant montée que de 0,4°C au cours des trois derniers quarts de siècle.

– En effet, 60 % de la hausse d’1°C depuis un siècle est intervenue entre 1910 et 1945, période durant laquelle les émissions de CO2 étaient 6 à 10 fois inférieures à ce qu’elles sont aujourd’hui.

– Concrètement, le nombre de molécules de CO2 est passé de 3 à 4 parmi 10 000 molécules d’air.

– Cet accroissement a de surcroît permis d’enrichir la planète de 18 millions de kilomètres carrés de végétation supplémentaires en à peine plus de trente ans, soit largement plus que la surface du Sahara, ou l’équivalent de 33 fois la surface de la France métropolitaine.

Johan Norberg relève par exemple qu’en Europe, la zone forestière a augmenté de plus de 0,3 % par an entre 1990 et 2015, et qu’aux États-Unis elle augmente de 0,1 % chaque année. En Chine, ce sont plus de deux millions d’hectares supplémentaires par an, tandis que le taux annuel de déboisement a diminué de 70 % depuis 2005 en Amazonie.

– Le CO2 apparaît ainsi davantage comme un fertilisant que comme un polluant.

– La quantité accrue de gaz carbonique dans l’atmosphère favorise la photosynthèse. De ce fait, les rendements agricoles n’ont en outre jamais été aussi élevés.

– Par ailleurs, la France n’est responsable que de 0,9 % du 0,01 % de CO2 supplémentaire.

-Réduire de 20 % les émissions françaises de CO2 éviterait donc à la planète de se réchauffer de… 0,0004°C.

– Ces dernières années, les seules augmentations constatées en Chine et en Inde ont été 100 fois supérieures aux réductions françaises.

– De fait, comme le révèle l’Indice de Performance Environnementale du Yale Center For Environnemental Law and Policy, les lieux les plus pollués de la planète ne sont pas Londres, New-York ou Paris, mais des villes comme Pékin ou New Dehli et « la richesse apparaît comme un déterminant majeur de la performance environnementale ». Les pays arrivant en queue de classement étant Haïti, le Soudan, le Libéria et la Somalie.

– Le progrès technologique a permis aux usines de réduire sensiblement leurs émissions de gaz, tandis que les voitures sont devenues plus propres.

– Une voiture en mouvement cause aujourd’hui moins de pollution que n’en causait en 1970 une voiture garée, moteur coupé, à cause des vapeurs d’essence.

– En outre, hormis quelques variations ponctuelles, la température globale n’augmente plus depuis une quinzaine ou vingtaine d’années selon le mathématicien Benoît Rittaud.

– Selon lui, on sait désormais qu’aux échelles séculaire et millénaire, l’évolution des températures précède de plusieurs centaines d’années celle du CO2. Il n’y a donc pas de preuve a priori que les émissions industrielles de CO2 mèneraient tout droit à une catastrophe écologique de grande ampleur.

– Les premiers mouvements écologistes, au début des années 1970, promouvaient la crainte d’un refroidissement climatique, attribué aux émissions industrielles, en particulier de sulfates, risquant de conduire à la diminution de la quantité de CO2. Or, celui-ci est non seulement indispensable à la vie, mais est un excellent engrais pour les plantes.

– À la fin des années 1970, devant le constat du mécanisme de désulfuration, le récit s’est inversé, au profit de la thèse du réchauffement, de nouveau attribuée aux émissions industrielles.

– Ce récit a été dramatisé dans le débat public dès cet instant, sans tenir compte des fortes incertitudes inhérentes aux modèles scientifiques de l’époque.

– Le catastrophisme a été de mise et s’est renforcé au début des années 1990 sous l’influence d’hommes médiatiques comme Al Gore.

– La réduction promue de la part du nucléaire (peu coûteux et qui n’émet pas de CO2) entre en contradiction avec les énergies intermittentes, peu fiables et très onéreuses, qui posent d’autres problèmes environnementaux considérables.

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  • Pour les lecteurs de bonne foi s’étant retrouvés ici, un lien permettant de prendre du recul:
    http://23dd.fr/climat/les-climatosceptiques/climatosceptiques-objections-et-reponses

    • Pour les lecteurs ayant de bonnes bases scientifiques et intéressés par le sujet, le site indiqué ci-dessus est intéressant. Les réponses apportées aux arguments sceptiques sont édifiantes : il s’agit d’arguties et de bricolages divers qui ne sont pas du tout décisifs… A mon sens l’argument qui doit trancher le débat c’est : les températures ont-elles été égales ou supérieures depuis la dernière glaciation (10 000 ans), sans CO2 anthropique ? Si oui le débat n’a pas lieu d’être. Si non, alors on peut débattre. A cet égard, en paléoclimatologie, ce site base tous ses arguments sur les courbes en crosse de hockey de Mann qui sont totalement invalides, réfutées par des dizaines d’études et d’observations.
      Oui, il a fait plus chaud, et même nettement plus chaud, à d’autres époques, même historiques : les Alpes étaient quasiment sans glaciers à l’époque romaine, et les glaciers alpins ont été plus réduits qu’aujourd’hui pendant 50 % des 10 000 dernières années. (Travaux irréfutables, car basés sur de simples observations factuelles, du Professeur Schluchter).

      • Effectivement Aragorn, tellement peu décisifs que certains peuvent même être retournés contre son auteur sans changer un mot (du type « on ne peut pas dire ça car les données scientifiques de cette époques ne sont pas fiables »)

        • Manque de chance pour vous les glaciologues peuvent facilement repérer au sol jusqu’où s’étendaient les glaciers. Et nous disposons de témoignages offerts par l’archéologie et les témoignages historiques. A chaque fois qu’on évoque ce sujet un type n’en ayant aucune connaissance vient au secours du réchauffement anthropique!

        • @Khobalt il s’agit ici d’une question de discernement. Vous avez tendance à faire confiance à une thèse (réchauffement causé par le co2 et l’homme) et nous non. C’est un problème de confiance. Quand ce type de question se pose il faut regarder qui a intérêt à quoi et qui est porteur de quelle thèse. Pour ma part je suis saisie par les contradictions des porteurs des thèses réchauffistes : comment croire des gens qui blâment le CO2 et qui sont contre le nucléaire qui n’en émet pas? Comment croire l’Allemagne grande prêtresse écolo qui pollue comme une folle avec ses centrales à charbon à la lignite … comment comprendre cette avalanche de taxes sur nos têtes autrement qu’un habile prétexte pour nous faire les poches, d’autant plus que notre impact est négligeable comme le démontre tres bien l’auteur. Bon maintenant , pour les climato realistes : à vous de nous présenter nos contradictions éventuelles

      • A mon avis le débat n’est pas strictement scientifique, celui-ci en est juste une composante. Le débat concerne une question plus large qui est l’impact des activités humaines sur la planète et les humains eux-mêmes. Sont-elles globalement négatives ou positives ? En fait elles sont globalement positives et ponctuellement ou transitoirement négatives. C’est donc un débat permanent qui penche alors d’un côté ou de l’autre selon les périodes en fonction du contexte et des forces de réactions pessimistes ou optimistes.

    • Pour les lecteurs ayant à cœur de se rapprocher le plus de la réalité des faits et ayant également du bon sens, la seule question qui vaille est : peut-on reconstruire pour tout le globe et pour toutes les périodes des (disons) 10000 dernières années, la température moyenne globale à un ou deux degrés près ?
      En sachant que la différence entre Quimper, Paris, Strasbourg, Aurillac et Nice peut varier de plus de 10 degrés; que la différence entre Paris intramuros et sa banlieue périphérique à 30 km peut varier de 3 ou 4 degrés; est-il possible pour un quelconque scientifique de reconstruite la température du passé grâce aux carottes glaciaires, aux sédiments lacustres, aux cernes des arbres, etc.
      Je pense pour ma part que c’est totalement impossible d’effectuer cette reconstruction à deux degrés près. Autrement dit, nous n’avons pas les moyens de connaître la température qui régnaient ici ou là et en moyenne dans le passé. D’où, je pense qu’il n’est pas possible d’affirmer qu’il fait plus chaud ou plus froid, ou que le changement de température est plus ou moins rapide aujourd’hui qu’à d’autres époques.
      Les sceptiques de ce bon sens peuvent se reporter à l’histoire du Sahara (qui peut être vraie ou fausse) mais qui fait état d’un changement climatique très important dans une période assez courte et qui est sans commune mesure avec le changement minime que nous vivons depuis un siècle sur notre continent.

  • Le simple mensonge du consensus – facile à vérifier – montre que, dès le début, il y a « anguille sous roche ».
    On peut ajouter qu’un système extrêmement complexe comme le climat ne saurait avoir une explication monocausale.

  • Pour le mécanisme du CO2 j’ai toujours des doutes car d’après pas mal d’article :
    Effet physique qui semble certain : le CO2 capte et émet les fréquences correspondant au rayonnement thermique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayonnement_thermique).
    L’idée serait que la terre émet des rayonnements dû à sa température, le CO2 capterait ces rayonnements (cette partie n’ai jamais contestée) et réémettrait la moitié les rayonnements captés vers le sol créant un sur-rayonnement thermique au niveau du sol (une sorte de résonnance). Par conséquent le flux de ces rayonnements serait beaucoup plus important en basse altitude qu’en haute altitude là où ils seraient envoyés vers l’espace et quitterai le system « terre ». Une augmentation du CO2 augmenterait le gradient du flux et donc l’effet de serre (https://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/etudes/article%20dufresne-treiner%20basse%20def.pdf)
    Seulement cette théorie (la plus avancée en terme de principe que j’ai trouvé) à deux limites,
    • La première est que ces rayonnements n’atteignent quasiment pas l’espace donc ce principe de capture-émission semble caduc d’un point de vue des observations (https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre#/media/Fichier:Radiation_transmise.png)
    • La seconde est plutôt théorique (j’atteins peut-être mes limites ici), dans un gaz à une température supérieure au zéro absolu les molécules bougent donc les émissions et captation doivent subir l’effet doppler (on va dire que les mouvements sont parfaitement aléatoire) soit la moitié des rayons arrivent sur les molécules de CO2 avec une fréquence supérieur (Ws) et l’autre moitié avec des fréquence inferieurs (Wi). Le problème est que les molécules ne peuvent émettre que des fréquences plus faible que celles qui les ont excité (https://www.researchgate.net/figure/Schemas-de-principe-du-transfert-resonantresonantenergie-FRET-a-Niveaux-d-energie_fig10_278799620) donc une petite de l’énergie reçu par les fréquences Ws est transformé en température quand une grande partie de l’énergie reçu par les fréquences Wi peut être transformé en température (énergie trop faible pour réémettre un photon)
    Par conséquent j’aurais tendance à penser que l’augmentation de concentration de C02 n’augmente pas tant que ça le gradient de flux de rayonnements et donc il y aurait une limite à son effet sur le climat (l’effet est certain tant que la terre émettait encore des fréquences absorbables par le Co2, ce qui n’ai plus le cas) la vrai question est quelle est cette limite ….

  • Tout ceci est juste et toute personne de bonne foi doit conclure que le CO2 ne joue sinon aucun rôle, du moins un rôle tout à fait mineur dans le PETIT réchauffement observé depuis environ deux siècles, avec des plateaux et même des bas.
    Dépenser des milliards en croyant lutter contre le RCA, c’est donc littéralement foutre l’argent dehors par les fenêtres.

  • Ultimes soubresauts des climato sceptiques devant les transformations évidentes du climat qui mettent en danger les économies et populations mondiales.

  • Ce qui est tristement amusant sur ce site c’est cette unanimité contre l’avis des scientiques experts dans leur matière, et la « glorification » d’un monsieur spécialiste de marketing qui fort de ses connaissances en économie de consommation nous explique que cette évolution rapide et dangereuse du climat en moins d’un siècle n’est en aucun cas notre fait; que le CO2 et tout autre gaz à effet de serre ne sont pour rien dans le réchauffement globale de notre planète. Que lesmilliards de tonnes cumulés dans l’atmosphèree de CO2, methane, protoxide d’azote n’ont aucun effet sur ce même atmosphère.
    Je veux bien que l’on entende les arguments des opposants d’une théorie(qui est une démarche largement partagée par les scientifiques) mais que l’on s’acharne article après article à tenter de démontrer l’indémontrable(par exemple que ces augmentations de température n’ont jamais été observées dans un si bref délai, soit moins d’un siècle).
    Non rien de nouveau observable quant au changement de trajectoire de la Terre autour du soleil, son inclinaison par rapport à son axe, les taches solaires,etc. Toutes ces tentatives infondées pour défendre l’indéfendable : faire en sorte que rien ne change, que la science aura la capacité de nous protéger des périles futurs tout en maintenant notre mode vie
    Laissez parler les spécialistes(scientifiques). Battez-vous contre la pollution atmosphèrique, l’acidification et le réchauffement des océans (50% de l’oxygène que nous respirons en provient), la bêtise des politiques et leur position stupide pour ce qui concerne les éoliennes et le photovoltaïque déployés à grande échelle…et j’en passe.
    Ou alors prenez un ticket pour Mars.

    • @campagnard bon en 50 on va tous mourir à cause du froid, 70 on va tous mourir à cause du manque de pétrole, 75 on va tous mourir de faim, 80 on va tous mourir sous les bombes atomiques, 90 on va tous mourir de chaud . Bon on est 7 milliards , il n’y a jamais eu une si faible proportion de morts de faim, d’analphabètes et nous vivons en europe la plus longue période sans guerre , mais ça va mal qu’on vous dit ……. quel gag , j’imagine que le catastrophisme donne des frissons d’aise à certains et donne l’occasion de taxer à d’autres

      • Pauvre buse, quel est le rapport entre l’hiver 50 et l’accumulation de CO2 ?

        « En d’autres termes, si les émissions anthropiques d’aujourd’hui franchissent le seuil et continuent de le dépasser, comme le prévoit Rothman, les conséquences pourraient être aussi graves que celles que la Terre a connues lors de ses précédentes extinctions massives. »

        http://news.mit.edu/2019/carbon-threshold-mass-extinction-0708

        • @liu insulter les gens montre que l’on est peu fréquentable et surtout à cours d’arguments . et si vous n’avez pas compris le sens du post c’est que soit vous êtes un bot, soit il n’est pas étonnant que vous donniez dans le panneau réchauffiste.

    • « notre mode vie » : ahhh, voilà enfin révélée la raison principale de tout ceci, la haine pathologique pour notre mode de vie. L’escrologisme est bien une maladie mentale, le CCDS (Climate-Change Derangement Syndrome).

    • Il n’y a PAS de consensus scientifique. Il suffit de lire la pétition des scientifiques italiens contre la réduction des émissions de CO2 pour le comprendre. Ils donnent d’ailleurs dans le texte de la pétition leurs arguments CONTRE la thèse du réchauffement global anthropogénique.

    • Ce qui est tristement amusant, ce sont les campagnards jamais sortis de leur cambrousse qui nous désignent comme incontestables des « experts » auto-proclamés ou politico-proclamés, et qui s’extasient devant les milliards de millions de pico-grammes de telle ou telle substance. Pour la nième fois, l’hypothèse H0 doit être celle du « business as usual », et aucun des articles scientifiques publiés à ce jour ne la remet en cause avec une significativité digne de confiance. Cessez de parler de démontrer l’indémontrable, vous n’avez manifestement aucune idée de ce qu’est la réfutabilité, sur laquelle doivent reposer les démonstrations…

    • Gervais, Courtillot, Allègre, Scientifiques Français connus et reconnus vous saluent bien. Ils existent dans tous les pays, des scientifiques qui ne sont pas du tout d’accord avec les « spécialistes » dont vous nous parler.
      Vous avez le droit de CROIRE que les vôtres ont raison, mais ne faites pas comme si les nôtres n’existaient pas. La question climatique n’est pas réglée, il y a malheureusement une « science » officielle qui ne donne pas la parole aux contradicteurs. Un peu comme la « science » nazi qui rejetait celle des Juifs parce que Juif, ou celle de l’église catholique qui rejetait les Bruno et les Galilée.

  • Que le climat ait évolué depuis 20 ans, tout le monde le constate. Mais, participer à l’alarmisme d’une partie des dirigeants et des médias sur une évolution climatique d’origine essentiellement anthropique, désolé, je ne suis pas un mouton. M’intéressant à ce problème depuis 20 ans, exactement, depuis les premières décisions prisent a l’issue du protocole de Kyoto, j’ai depuis parcouru des « kilomètres » de documents, visionné des heures de débats et conférences sur tout ce qui concerne les problèmes climatiques.
    Constatant malheureusement que les médias ne rapportaient que les informations en provenance d’un seul organisme le GIEC, je suis allé fouiller ailleurs, m’inscrivant dans la logique d’André Shiffrin, qui dans un essai traitant de la dérive de l’information, intitulé « Le contrôle de la parole »écrivait ; « C’est justement lorsqu’une majorité est d’accord sur quelque chose, qu’on doit commencer à douter. ».
    De mes pérégrinations sur les sites et blogs traitant de ces sujets climatiques, je retiens d’abord, L’ego très présent de bon nombre de scientifiques, affidés aux recherches climatiques, ego qui nuit à la sérénité du débat.
    En matière climatique, on touche à des éléments aussi complexes que les océans, l’atmosphère, le soleil bref la nature ; il me parait logique que les hypothèses développées par les tenants de la théorie anthropique du réchauffement et les autres, soient normalement exposées. C’est loin d’être cas. Toutes les informations, tendant à insinuer que l’origine anthropique n’est pas la seule responsable de ce réchauffement, est verrouillée ou considérée comme fantaisiste. Etonnant quand même que de très nombreux scientifiques ne partagent pas l’avis des tenants de la doxa.
    L’origine des 400 ppm , ou 0.04% de CO2 dans notre atmosphère sont assez connues mais bien loin de ce qui est mis en exergue par les médias et autres ONG partisantes.
    On trouve partout les valeurs des échanges des cycles du carbone, exprimées en Gt/C an, ratio rejets et puits. Mais si on exprime cela en proportion dans l’atmosphère, les proportions réelles, c’est très, très peu..
    Les présuppositions sur le rôle essentiel du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique deviennent vite des hypothèses, des postulats .Elles sont devenues des vérités par la grâce performative des spécialistes du GIEC.
    La rigueur scientifique, n’a pas toujours été respectée dans les analyses du GIEC ; je cite Roger Pielke (1) » La rigueur scientifique des analyses diffusée par le GIEC, a été sacrifiée et il va inévitablement en découler des décisions politiques inadaptées. »
    Il y a une part imprévisible dans le climat que la science ne pourra jamais appréhender. »
    Au sujet du climat une seule observation factuelle, le réchauffement est bien réel.
    Quant aux causes, je suis désolé de constater que, quoiqu’on veuille nous le faire croire, il n’y a ni unanimité, ni consensus de la communauté scientifique sur ce sujet. La simple lecture des blogs spécialisés contradictoires, sur lesquels la communauté scientifique s’exprime, en est la meilleure illustration.

    • @Alpha Les politiques s’en foutent de la cause . Tout ce qu’ils veulent c’est que tout le monde pense à la culpabilité humaine. Ils ont ainsi une bonne raison de taxer. Si ça s’était refroidi, on aurait eu le même déchaînement de pleureuses : « il fait froid on va tous geler! » « on va manquer d’énergie! » « taxons l’énergie encore plus ! » En fait il leur suffit de connaître la tendance et de surfer dessus . « au secours les mers descendent » « au secours les montagnes montent » « au secours l’herbe est verte »

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