La lutte contre le CO2 signe la régression de l’Europe

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La lutte contre le CO2 signe la régression de l’Europe

Publié le 10 mars 2019
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Par Christophe de Brouwer.

Dans une étude « Are per capita carbon emissions predictable across countries ?  » (« Les émissions de carbone sont-elles prédictibles selon les pays ? »), qui vient de paraître en pré-publication, dans le  Journal of Environmental Management » daté du 1 mai 2019 par une équipe sino-américaine, principalement basée à Harvard-Boston, les auteurs se posaient une question assez simple : en 2030, quelle quantité de CO2, un citoyen de Chine, du Japon et d’autres pays asiatiques produira (CO2 in ton per capita : en tonne de CO2/personne) ?

Ce qui semble intéressant dans cette étude c’est la manière dont les choses sont considérées. Le type d’économie (primaire, secondaire ou tertiaire) et les modifications attendues. Les variations de la demande, et le type d’énergie disponible pour répondre aux variations, les modifications de population attendues.

Le modèle déjà éprouvé — eh oui, encore un modèle ! —, postule que les pays suivent des schémas semblables de développement macro-économique, mais avec des régions qui sont à des stades différents.

 

Les émissions de CO2, synonymes de développement

Le Japon dont la source énergétique est fortement basée sur le nucléaire est assez stable dans sa production de CO2 per capita depuis le milieu des années 1970.
Par contre Taïwan, dont le schéma macroéconomique n’en est pas très éloigné, n’est stable dans sa production per capita, par ailleurs supérieure à celle du Japon, que depuis les années 2000.
La Chine, en pleine croissance, est très proche de la production moyenne par habitant et par an du Japon.
L’Inde est encore loin derrière.

La courbe de croissance dans le temps de l’émission de carbone per capita apparaît avoir la forme d’une sigmoïde. Cela signifie qu’après le décollage économique il y a une relation linéaire entre l’émission et le temps (en années), puis un infléchissement (l’épaulement) et enfin une sorte de plateau final qui le suit de près :

En d’autres termes, le modèle propose plusieurs grandeurs mais celles qu’il retient c’est le moment de l’épaulement (transition) et le niveau du plateau final, toujours per capita et par an.

Pour les pays étudiés :

L’Inde et l’Indonésie abordent la relation linéaire. La Chine et la Thaïlande sont au milieu de cette relation linéaire. Taïwan et la Malaisie sont sur l’épaulement et approchent du plateau final. Le Japon est dans une situation de plateau final.

Historique et données prédictives de l’émission de CO2 en tonne par personne dans différents pays, de 1960 à 20401

Pour ne pas surcharger de chiffres, prenons seulement ceux de la Chine, de l’Inde et du Japon :

À titre de comparaison, les États-Unis émettent globalement 5200 millions de tonnes CO2 par an et les émissions apparaissent assez stables ce qui donne environ 15,5 tonnes de CO2 par an et par habitant.

L’Europe est également assez constante et se situe aujourd’hui à globalement 4600 millions de tonnes CO2 par an.

Comparons avec la France, l’Allemagne et le Royaume-Unis.

Ils ont atteint leur épaulement depuis bien longtemps, comme le Japon, vers 1972. Depuis, ils sont plutôt en décroissance d’utilisation de CO2 per capita et par an, respectivement aujourd’hui à 4,7/8,9/6,5 tonnes ; alors que le reste de l’Europe est plutôt en croissance.

En 2030, est prévue une diminution de l’émission pour l’Europe à 2,2 tonnes de CO2 par habitant et par an. Pour la France, à 1,3 !

 

En voulant diminuer ses émissions de CO2, l’Europe régressera

Il n’est pas fort difficile de comprendre que si elle veut absolument s’accrocher sur une telle trajectoire, l’Europe se prépare à un scénario assez négatif pour son économie, son équilibre social et la santé de ses concitoyens. Il n’y a, malheureusement jamais eu de miracle. Le bien-être individuel a toujours été lié à la production des richesses d’un pays, et celle-ci est intimement soutenue par l’utilisation d’énergie, quand bien même, et c’est fort heureux, nous améliorons notre efficience énergétique et limitons radicalement nos émissions polluantes.

De plus, sans production de richesse il ne peut y avoir de distribution de quelque chose qui n’existe plus. Au contraire c’est une source et une situation d’inégalité socio-sanitaire majeure tant au niveau, par exemple, d’emplois de qualité, de notre sécurité sociale ou de notre capacité à assurer les pensions d’une population vieillissante. Déjà, la différence en durée moyenne (l’espérance) de vie entre les zones riches et pauvres en Belgique est, aujourd’hui, supérieure à 10 ans.

Or, les unes après les autres les études montrent que l’augmentation de la durée moyenne de vie (life expectancy) a toujours été fortement corrélée avec l’augmentation du produit intérieur brut, que ce soit à l’échelle d’un pays ou de parties de pays. En réalité, nous savons cela, c’est un savoir banal, mais nous l’oublions lorsque cela nous arrange !

Et personne ne peut croire ce mensonge : nous vivrons mieux, nous serons plus riches et en meilleure santé avec une émission de 2,2 tonnes de CO2 par Européen et par an, en comparaison du citoyen chinois lorsque celui-ci produira individuellement 18,5 tonnes de CO2 par an !

En regardant ces chiffres, on a l’impression d’être en absurdie, et pourtant !

Et pourtant les courbes d’espérance de vie chinoise, déjà bien meilleures que celles de Russie, rattrapent les nôtres, elles sont même aujourd’hui comparables pour les villes les plus développées comme Shanghai, une mégapole. C’est une véritable démonstration. Leur espérance de vie, va-t-elle dépasser la nôtre ? Au rythme du rattrapage, c’est de l’ordre du probable2.

Et ne croyons pas que le CO2 ou la pollution s’arrêteront à nos frontières. Car là aussi, nous avons des antécédents pour le moins malencontreux : non, le nuage de Tchernobyl ne s’est pas arrêté aux frontières françaises !

L’aphorisme de santé publique tient plus que jamais : « Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade ! »

  1. Cheng-Kuan Lin, Tom Chen, Xihao Li et col.Are per capita carbon emissions predictable across countries ? Journal of Environmental Management 2019 ; 237 : 569-75, fig. 3.
  2. Voir par exemple, « Infant mortality and life expectancy in China ». Medical Science Monitor, 2014).
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  • Qui est derrière la manipulation du CO2 … Nous en France l’on veut donner des lecons au monde entier pendant que d’autres s’en foutent à qui profite le système… En sachant que c’est un frein à l’économie et une hausse de taxe ,faire croire que la France et l’Europe va se suicider !!! pour des raisons sois disant de principe ..

  • Comment peut-on imaginer que l augmentation artificielle du CO2 n’est aucun impact,comment peut on imaginer que l emploi intensif des pesticides et insecticides n’est aucun impact sur la nature?
    Après qu’il y est une exagération de l impact par certains je n’en doute pas.
    C’est comme lors des manifestations les chiffres des organisateurs et ceux de la police ne sont pas les mêmes et sont certainement tous faux
    Il est certain que pour défendre sa cause toutes les parties sont dans l exagération des chiffres dans un sens ou l autre.
    Je dirais que c’est de bonne guère c’est à nous de faire la part des choses.

    • Bonjour clés.
      La vie moderne, industrielle, technologique modifie notre environnement, et c’est une bonne chose. Nous avons modifié notre écosystème à notre avantage, et la pénurie alimentaire, les épidémies et l’inconfort domestique ne sont que des mauvais souvenirs.
      Les bobos d’aujourd’hui ont la vue courte, et on peut revenir au standard du début du XX°, tuberculose, habitat insalubre et travaux dans les champs.

      • @ gillib
        Oui! Et le « progrès » c’est évidemment aussi de faire plus (de prospérité) avec moins d’énergie: tous les entrepreneurs pourront vous le confirmer et si vous ne me croyez pas, regardez votre smartphone et ce qu’il permet.

    • Il ne suffit pas de clamer à tous vents sa phobie, il faut des PREUVES! Et les preuves, augmentation de la durée de vie et pollution diminuant avec la richesse prouve le CONTRAIRE. Ce sont les faits qui comptent, pas votre paranoïa apocalyptique!
      Il n’y a aucune exagération puisqu’il suffit de lire les chiffres de la PNUD de l’ONU. C’est vous qui créez des problèmes qui n’existent pas!

    • Je suppose que dans votre esprit, « impact sur la nature » a une connotation péjorative sortie de nulle part. L’homme a amélioré la nature à son avantage, depuis les temps préhistoriques, et il faut une disposition particulière d’amour de l’absurde pour vouloir que ça s’arrête.

    • « Comment peut-on imaginer que l augmentation artificielle du CO2 n’est aucun impact,comment peut on imaginer que l emploi intensif des pesticides et insecticides n’est aucun impact sur la nature? »
      Tout est dans le choix des épithètes, d’autant plus catastrophiques qu’imprécis. Et encore plombés par l’orthographe…

    • « c’est à nous de faire la part des choses »

      Vous dites qu’on est dans l’exagération. Je dirais qu’on est entré dans l’ère du « n’importe quoi » industrialisé. Comment voulez vous faire la part des choses quand il n’y a plus que du n’importe quoi ?

      On prône et défend avec véhémence tout et son contraire, les rites, tabous et contraintes religieuses en même temps que le progressisme, la laïcité l’égalité des sexes et du genre. On agresse les bouchers, les agriculteurs qui traitent leur champs. On pratique le sabotage des centrales nucléaires puis des aéroports avec des drones. Et en guise de « part des choses » la bien-pensance applaudit les exactions ou les sabotages.

      Et à chaque fois qu’on essaie de dénoncer l’activisme des incompétents sur CP, des trolls viennent nous dire qu’on a rien compris, qu’on exagère, qu’on est stupide et de mauvaise foi !

  • La décroissance ne fait pas peur aux grands prêtres de l’écologisme. C’est meme exactement ce qu’ils veulent !

    • Je crois même que les écolos se fichent du CO2 ! Ils veulent la décroissance de l’économie, donc famines, grèves, pauvreté et… révolution et décroissance de la population. C’est ce que disent ouvertement leurs intellectuels. Si moins de CO2, moins de carburants fossiles, donc décroissance des production…

      • non ils veulent que le pouvoir soit retiré aux marchands et revienne aux lettrés comme au bon vieux temps..
        c’est une classe supérieure destinée à gouverner le monde. ils sont plus éduqués responsables mesurés intelligents..connaissent la bonne culture..tout quoi…

        • le bleme c’est qu’on risque de ne pas voter pour eux… çà va éclaircir le paysage

        • Si c’était aux lettrés, ce serait un moindre mal. D’ailleurs, c’est le principe chinois de respect de la culture, de la civilisation et de la connaissance, qui ne fait que mieux diriger la fougue de la jeunesse… Mais là, il ne s’agit pas de donner le pouvoir aux lettrés, il s’agit de permettre aux grandes gueules illettrées de l’emporter sur les personnes intelligentes, cultivées, savantes, mais mauvaises communicantes.

          • Elites auto-proclamées, quoi…

          • C’est toute la question. Chacun se donne une image de lui même et se considère comme l’être suprême.

            Double erreur : l’image est fausse et il n’y a pas d’être suprême. Donc moindre mal comme vous dites, mais mal quand même.

            Mais c’est encore pire avec les Enarques : toutes leurs aptitudes, leur « science », leur formation consiste à embobiner les autres pour obtenir des postes de responsabilité ou se faire élire. Et ils s’imaginent être capables d’exercer ces fonctions. Bonjour les dégâts …

          • Même dans les grandes écoles d’ingénieurs (polytechnique) on inculque le « melon » autant que le savoir.

      • Bien sûr, puisque ce sont des gauchistes déguisés en écolos. La nature ils s’en foutent complètement. La preuve: les solutions polluantes qu’ils imposent en Allemagne.

      • Le but avoué et revendiqué par les écolos (déclaré lors d’une réunion de l’ONU) est de détruire le capitalisme. Un point c’est tout.

    • Pour les autres exclusivement, ça va sans dire.

  • Mais depuis quand le CO2 est-il un gaz toxique ? C’est un gaz nécessaire à la vie et c’est un gaz indispensable à la production : 88% des énergies du monde sont fossiles et donc produisent du CO2. Supprimer le CO2, même en le remplaçant, lentement, par l’énergie atomique (je ne vois rien d’autre à ce jour ?) prendrait des dizaines d’années.
    Mais en plus quel rapport avec les températures ? En mettant à part le GIEC (ONU) dont l’existence (par son ordre de mission) repose sur l’affirmation que le CO2 est toxique, et je vois mal ces fonctionnaires surpayés se saborder, 30000 scientifiques ont pétitionné contre les accords de Kyoto ! Tout de même !
    Si l’on regarde les courbes de CO2 et de température sur les 600 dernières années, elles ne sont jamais corrélées !
    Et si ça ne vous suffit pas, savez vous qu’entre 1876 et 1903, il y eut une vague de chaleur et de sécheresse mondiale qui a fait entre 30 et 50 millions de morts dans le monde (du Brésil à la Chine du Nord en passant par l’Egypte, l’inde, l’Australie,..) !
    La moitié du bétail australien a été décimé entre 1896 et 1903 par la sécheresse et des incendies qui ont touché les 2/3 du territoire ! Et pour couronner le tout un ouragan de force 5, jamais revu depuis !
    Il n’y avait pas de CO2 anthropique à l’époque !

    • En effet !
      Depuis la dernière glaciation il y a eu plusieurs alternance de périodes chaudes et de périodes froides. L’optimum holocène, l’optimum minoen, l’optimum romain, l’optimum médiéval. Les périodes chaudes ont toutes permit les développements civilisationnels importants comme l’agriculture, ou l’empire romain, et les périodes froides furent marquées par des déplacements de peuples et la fin de civilisations, comme les empires minoens et romains.
      Les périodes chaudes ont presque toutes été plus chaudes que l’actuel réchauffement notamment le nouakchottien, période où le sahara comptait lacs et fleuves.

      • ceci est vrai…mais n’infirme pas en soi la théorie du rca…brûler les fossiles de cette façon est une experience inédite…
        prédire ne peut pas se faire en se servant de l’histoire mais demande des calculs qu’ en réalité on ne peut pas faire sans faire beaucoup d’hypothèses..
        donc on ne sait pas mais on ne peut pas exclure une modification climatique importante qu’on peut qualifier de « catastrophique »…

        • On ne peut pas exclure non plus une collision catastrophique avec un corps céleste. Il faut arrêter de se laisser obnubiler par ce qui pourrait se passer, et se focaliser sur ce qui est probable : des variations faibles par rapport au passé et en rien incompatibles avec le « business as usual ».

          • ah mais ce qu’on oublie de dire est que…sans CO2 ajouté on ne peut pas non plus exclure la catastrophe…d’une autre nature certes…

        • « donc on ne sait pas mais on ne peut pas exclure une modification climatique importante qu’on peut qualifier de « catastrophique »… »
          Quand on ne sait pas, on se tait. Sinon c’est de la voyance.

          • si vous voulez reste que un jour on a demandé à des physiciens..quel serait l’effet d’un doublement du CO2 atmosphérique… ce à quoi ils ont répondu
            on en sait rien..
            ce qu i n’a pas satisfait les gens qui posaient la question..mais vous n’avez pas une idée.
            . et là les types ont dit : bon…si on fait un certain nombre d’hypothèses je peux vous calculer des trucs comme un forçage radiatif »..
            .et alors???
            ben ça fait environ 1 degré si on doublait le taux de CO2 mais attention c’est juste un calcul théorique hein…c’est pas ce qui se passera..
            .et c’est grave?
            ben grave pas nécessairement..pas insignifiant c’est certain…bien sur en admettant que à ce réchauffement s’ajoute une amplification due à la flotte..ça peut faire plus..ou moins..
            et alors c’est grave? c’est beaucoup?
            ben on sait pas trop calculer cela..mais en faisant quelques hypothèses on a plusieurs moyen d’imaginer ce qui peut se passer.. on peut faire des modèles..essayer des hypothèses..
            et alors c’est grave..??

            alors là oui on peut pas exclure que ça le soit, vous savez il y a tellement de trucs qu’on connait mal que ce serait étonnant de pouvoir exclure grand chose..déjà on comprend mal le climat non perturbé et nos modèles ne peuvent pas reproduire cela si bien que ça…

            donc c’est grave!!!
            ben vu comme ça…si vous voulez ça peut l’être..

            mais c’est probable?
            on peut pas vraiment vous donner de probabilité…ni d’incertitudes..
            mais c’est ennuyeux..
            si vous voulez moyennant certaines hypothèses et choix..en admettant notamment que un modèle qui reproduit bien les données historiques ( attention peut être pour de mauvaises raisons!!!) est PLUS apte à prédire l’avenir..
            et alors c’est grave?
            ben je dis pas ça..mais voila l’ensemble de modèles..
            ça a l’air grave!
            oh zut..oui..alors si toutes les hypothèses notamment celle qu’un modelé qui reproduit le passé prédit l’avenir..sont justes, c’est grave…il y a une probabilité non négligeable que ce soit grave…
            putain il faut faire quelque chose…

            • Je peux vous répondre: rien.
              En effet, l’effet de serre dû au CO2 est déjà saturé et donc le doublement de la concentration en CO2 dans l’atmosphère aurait simplement zéro effet.

              • oui j’arrive à la même conclusion pour la couche d’air proche du sol, l’énergie se transforme en air chaud un peu plus bas puis s’évacue par convection. c’est peut-etre plus dans la stratosphère qu’il y a du changement, en élévation (ou diminution) de t° pour assurer l ‘equilibre radiatif avec l’espace.

    • Ce n’est pas un problème scientifique: il s’agit d’une insrumentalisation de la science à des fins politiques

      • je ne pense pas que ce soit intentionnel chez la majeure parie des gens..il s’avère que les interets de beaucoup de groupes convergent.. du moins..surtout avant de passer aux actes.

        • Chez la majeure partie des gens, oui.
          Il y a des idiots utiles, et aussi des complices qui ne se posent pas trop de questions, des gens intéressés (comme ces directeurs de labos de recherche qui ont besoin de financements), et puis des corrompus…
          Le mode de financement des centres de recherche par projets en fait des instruments de l’écologie politique. Pas de politiquement correct => pas de fric…

  • Le CO2 étant un gaz très peu présent dans l’atmosphère a quoi bon lui donner une signification ou même en faire un indice de prospérité ?

    • « Le CO2 étant un gaz très peu présent dans l’atmosphère »
      Plus précisément 400 ppm, soit 0.4‰, soit 0.04%, soit 1 molécule de CO2 noyée au sein de 2500 molécules d’air.

  • Toutes choses égales par ailleurs, la diminution de CO2 traduit bien un phénomène de decroissance, préjudiciable à nos économies et notre qualité de vie.
    Mais justement, les choses ne sont pas égales par ailleurs.
    Quand on remplace une centrale à charbon par un parc éolien ou un reacteur nucléaire, on conserve la meme production énergétique mais on diminue drastiquement les émissions de CO2.
    Il n’y a pas de lien étroit entre CO2 et richesse économique. Il y en a un entre énergie et richesse économique.

    • pour le moment on est dans les paroles et les promesses…on voit des jeunes hurlant qu’il faut cesser de vivre comme on vit..

      des paroles aux actes..il y a un pas…un gouffre…
      plus de 80% des gens DÉCLARAIENT approuver la taxe carbone du pacte écolo de hulot…

      • Jusqu’à ce qu’ils comprennent que c’est eux qui allaient la payer… Et que rien ne viendrait en déduction de celle-ci, et que les recettes correspondantes ne viendraient pas alimenter la transition énergétique (contrairement à l’exemple suédois)…

    • Quand on remplace une centrale à charbon par un parc éolien ou un réacteur nucléaire, on conserve la même production énergétique, mais dans un cas on multiplie le coût, donc le gâchis, par 2, et dans l’autre on le réduit un peu. La richesse économique ne se mesure pas en MWh, mais en rendement, ressources consommées (au prix du marché) contre richesses produites (au prix où on en évalue l’avantage). Le lien entre l’énergie et la richesse économique ne peut ignorer le coût de la production, coût qui doit être le plus faible possible, de cette énergie.

      • La question de la richesse économique ne peut se résumer à la recherche du meilleur coût pour le contribuable ou du client, pour aussi important que soit ce point pour ces derniers. Ou du moindre coût de production. C’est bien plus complexe que ça.

        La richesse économique, c’est d’abord le PIB et sa croissance ainsi que les emplois générés. La prospérité économique dépend de multiples facteurs : volume d’emplois concernés, niveau de technicité, retombées de la R&D, capacité d’exportation des technologies développées, indépendance technologique, qualité du tissu industriel, externalités positives et négatives, etc.

        Une question parmi d’autres : vaut-il mieux développer une technologie, plus coûteuse, mais qui utilise plus de main d’œuvre, ou une autre, plus économe, mais réclamant peu de salariés. Selon que l’on raisonne en tant que contribuable ou chômeur, la réponse ne sera pas la même…

        La production énergétique n’est pas seulement un outil au service des autres productions, outil qu’il conviendrait donc de rendre le moins couteux possible. C’est aussi un domaine industriel à lui tout seul. EDF, c’est 150000 salariés ! Le patron de PME peut certes rêver d’une électricité à coût voisin de zéro, mais combien cela lui couterait-il en coût de reconversion des gens qui lui fournissent son énergie ?

        Bref, difficile d’examiner une question collective, celle de la richesse d’un pays, du seul point de vue d’une catégorie de citoyens.

        • Pas d’accord. Le PIB (en PPA par habitant, d’ailleurs) ou le taux d’emploi ne sont que des mesures a postériori, des indicateurs d’une certaine réalité. C’est sur la réalité qu’il faut agir, si on se fixe sur les indicateurs on aboutit à des ateliers nationaux qui pavent les jours pairs et dépavent les jours impairs.
          Agir sur la réalité demande de considérer que la collectivité n’est qu’un résumé imparfait de la somme des individus, et que si le chiffre collectif est mauvais, c’est une condamnation du cadre et des opportunités où chacun des individus n’a pas pu faire mieux. Se reconvertir n’est pas un coût, c’est une chance, une opportunité ! Même l’individu le plus prétendument irreconvertible a des compétences, qui seraient mieux employées ailleurs que dans un processus inutilement coûteux comme celui d’EDF.
          La richesse du pays, ça n’existe pas, c’est un concept d’énarque que les électeurs « achètent » sans raison. Seules comptent les richesses individuelles, et la richesse collective n’est qu’un moyen de diluer la responsabilité de chacun à la fin, quand on constate que les richesses individuelles n’ont pas augmenté.

        • Bonjour J Nepafini
          « vaut-il mieux développer une technologie, plus coûteuse.. »

          Fastoche ;). il faut laisser le marché faire.

          • Si le marché des consommateurs réclame plus d’ENR et moins de nucléaire, en acceptant de payer un peu plus les premières du fait des externalités négatives ressenties pour le second, vous êtes toujours d’accord ?

            • Oui. Si les consommateurs veulent de l’ENR, ils consomment de l’ENR. Et ceux qui veulent du nucléaire consomment du nucléaire. Et si quasiment personne ne veut du nucléaire, il n’y aura pas de marché solvable.

    • quand on remplace une centrale à charbon par un parc éolien, au lieu d’avoir de l’électricité du lundi matin au dimanche soir, on en a soit le mardi matin, soit le jeudi après midi soit le samedi dans la nuit, mais rarement quand on en a besoin.

      • D’un autre côté, vous devez aussi admettre que quand vous démarrez un réacteur nucléaire le lundi matin, vous n’obtenez sa plein puissance que le mercredi après-midi.
        De fait, un réseau électrique 100 % nucléaire est aussi improbable qu’un réseau 100 % ENR.
        PS : S’il est exact que le soleil ne brille jamais la nuit, il est extrêmement rare que le vent, en France, s’arrête de souffler partout au même moment.

        • Bien sûr, il faut compléter le nucléaire par des centrales d’appoint démarrables à la demande, là n’est pas la question. Mais la journée « brouillard sans vent » peut se produire, elle ne sera pas prévue plus de quelques jours à l’avance, et donc il n’y aura aucun moyen d’y pallier par une action pendant ces quelques jours. L’arrêt d’un réacteur nucléaire se programme, se décale, et se coordonne par rapport aux autres.

        • bon sang en France on a DÉJÀ une production électrique « décarbonnée… »..

    • Vous oubliez la question des coûts par unité d’énergie produite

    • Vrai pour le nucléaire, faux pour les EnR intermittentes, car elles nécessitent des centrales thermiques en soutien permanent pour équilibrer le réseau en temps réel. Voir l’exemple de l’Allemagne.

  • Le CO2 est le résultat de l’utilisation d’énergies fossiles carbonées, rien de plus.
    Ce qui compte pour le niveau de vie est l’énergie, pas nécessairement l’énergie carbonée.
    Il est tout a fait possible de maintenir un niveau de vie de qualité, sans lier cela à un indice d’émission de CO2.

      • il est aussi tout à fait possible de manger des amanites phalloïdes ou d’arrêter de respirer…
        il est possible de se passer de glyphosate…

        en général on ne fait pas un truc car il est possible de le faire mais parce que on y voit un avantage…

        • « si vous précisez deux choses.. »
          C’est suffisamment ouvert pour laisser la liberté à chacun de trouver ses propres solutions.
          Je ne voudrais pas être taxer de dictateur..
          « en général on ne fait pas un truc car il est possible de le faire mais parce que on y voit un avantage… »
          vous oubliez l’opposition avantage à court terme et inconvénient à long terme.
          kiki l’emporte en général ?
          Ça coûte pécuniairement et intellectuellement d’anticiper les inconvénients à long terme.
          Au contraire, il est très facile d’opter pour l’avantage à court terme sans se soucier des conséquences à long terme.
          Le libéralisme ne m’a pas montré qu’il se souciait d’autre chose que de l’avantage à court terme et donc en creux, se fichait des conséquences à long terme, sauf pour ce qui pénalise l’avantage à court terme.
          .
          J’espère que vous me suivez, moi c’est juste. lol

          • Vous savez je guette souvent vos commentaires car je les trouve pertinents.
            Mais je pense qu’ il ne faut pas confondre l’ idéal libéral avec le comportement de certain. Je dis cela pour reprendre la dialectique des néo cocos qui refusent d’ être assimilés au stalinisme, alors que…bon, hein?

            • « Vous savez je guette souvent vos commentaires car je les trouve pertinents. » Ouh là, z’etes sûr ? qu’est ce que ça cache ? lol. merci. 🙂
              « Mais je pense qu’ il ne faut pas confondre l’ idéal libéral avec le comportement de certain. »
              Oui je comprends et peux vous rejoindre.
              Mais je m’attache à la réalité de l’existant, plutôt qu’a ce qui pourrait être si…
              Le libéralisme économique chapeaute le monde, la politique étant reléguée au second plan en jouant la mouche du coche.Nous sommes sous dictature capitaliste. De connivence rajouterais un libéral. lol
              Dictature car il est impossible de s’en extraire et de ne pas participer sous peine de mort. Reste la jungle peut-être…
              A mon sens on ne peut séparer capitalisme et connivence vu que l’homme est aux manettes et est par nature de connivence.
              Je comprends votre aspiration a un idéal libéral.
              Sans doute est ce à quoi j’aspire également.
              J’avoue être encore dans le flou, d’un coté je sais que tout système même aussi simple que les droits naturels libéraux, apporte son lot de perversions et d’un autre coté l’absence de tout système est- elle viable ? ça fait peur, on n’a jamais fait…
              l’ego , idée d’être quelqu’un, en soi, vise à sa propre perpétuation, vise à durer et cette intention de durer est la racine de toute corruption. Prêt à presque tout pour durer, pour ne pas mourir. (je parle bien de l’idée de soi)
              L’instinct de survie gangrène la sphère psychologique.
              c’est la maladie dont souffre l’Homme.
              Le libéralisme prend cette maladie pour base.
              Certains sages remettent en cause la prévalence de l’ego, se serait la véritable liberté : libre de l’ego.
              Libre de l’idée d’être quelqu’un, n’empêche pas être quelqu’un.
              Il faut bien reconnaître que nous sommes loin de cet état qui me semble pourtant un absolu à atteindre.
              Les droits libéraux en prenant pour base l’ego, entérinent le fonctionnement égotique et le cultivent.
              Est ce la voie pour en sortir, j’en, doute, spéculations de ma part..
              Sortir du mode égotique est il souhaitable ?
              Oui, a cause de l’autocentrement de tous les individus qui ne voient que leur propre intérêt, forcement opposés un jour ou l’autre à l’intérêt des autres, ce qui entraîne conflits divers et variés, corruption, guerre…
              Et si le but de la vie était plutôt de faire le bonheur sur Terre ?
              La vie est généreuse lorsque vous êtes dans cette perspective.
              .
              Il m’est plus facile de pointer les incohérences du voisin que les miennes.
              Faudra bien que j’y passe lol
              Toutes les contradictions m’aident à questionner mon ego, lorsque je ne suis pas dans aveuglé dans l’auto défense.

          • kiki l’emporte en général ?

            C’est Rit ? ( il rit kiki…). Voilà pour participer aux ébats sans d 🙂

            Le libéralisme ne m’a pas montré qu’il se souciait d’autre chose que de l’avantage à court terme et donc en creux

            Si vous n’y voyez que ce vous voulez voir, évidemment … Je connais des proches qui n’ont pas attendu les délires écolos-verdâtres pour isoler leur maison, avoir une chaudière double foyer. Ils ne vous ont pas attendus. Et ce ne sont pas des écolos-bobos-socialos. Ils travaillent 60 heures par semaine. Moi-même, j’ai posé une isolation au sol et refait un bout de mur mal isolé, supprimant de gros ponts thermiques, ce qui augmente le confort lorsqu’il fait froid.

            Et tout cela dans la plus grande liberté et responsabilité, ce qui invalide votre propos.

            • @MichelC
              « Et tout cela dans la plus grande liberté et responsabilité, ce qui invalide votre propos. »
              Oui très bien, vision du bénéfice a long terme au niveau de l’individu responsable. Globalement l’individu éduqué est intelligent et responsable dans ses actions, donc tout le monde est écolo au fond mais ça vous fait du mal de le dire lol
              (ne restez pas focalisé sur le militantisme écolo)
              Pourquoi le même individu qui dirige une multinationale devient cynique, se dit « pragmatique » en prenant des décisions qui ne servent que les intérêts à court terme de ses actionnaires ? Au diable le reste du monde, saleté de législation qui entrave les bénéfices.
              C’est cette dichotomie, entretenue par le système qui ne va pas.
              Nous ne vivons pas en démocratie , des décisions importantes avec rejaillissement sur la vie de tout le monde, sont prises par des dirigeants d’entreprise non élus par ceux qui subissent leurs décisions, salariés riverains, clients…

              • Euh, c’est vous qui avez du mal à dire qu’un libéral est quelqu’un écologique.

                des dirigeants d’entreprise non élus Euh c’est quoi çà ❓ Et de toutes façons, c’est déjà l’état qui se mêle de tout même au sein des TPE. C’est l’état qui se prétend le patron. Que voulez vous de plus ❓

                • « c’est vous qui avez du mal à dire qu’un libéral est quelqu’un écologique »
                  Si j’en rencontre c’est avec plaisir que je le reconnais.
                  Le représentant du libéralisme est celui qui ce prétend tel et me parle.
                  Or que de volées de bois vert je me prends de la part des libéraux, dès qu’il est question d’écologie.
                  Ceux qui s’expriment ici, pour la plupart, n’ont pas de sensibilité à la nature et d’ailleurs le mot sensibilité est surement à proscrire également, devant la dure réalité, le combat de la guerre économique, elle même entretenue et plébiscitée par ces mêmes libéraux.
                  le serpent se mort la queue.
                  .
                  « c’est l’état qui se prétend le patron »
                  Vous n’exagérez pas un peu ?! lol
                  mais c’est surement votre sentiment.
                  .
                  « Euh c’est quoi çà ❓ » une aspiration a la démocratie à tous les niveaux de la société, pourquoi vous y voyez quelque chose à redire ?

          • « Le libéralisme ne m’a pas montré qu’il se souciait d’autre chose que de l’avantage à court terme »
            Ce n’est pas lié au libéralisme mais au besoin de faire appel à la bourse pour se financer. Cela impose de distribuer des dividendes (fonds de pension, notamment américains) donc de privilégier le court terme.
            Autrefois beaucoup d’industriels , bien au contraire, misaient sur le long terme : Michelin par exemple.

            • ça n’a RIEN à voir avec le libéralisme qui n’est pas la recherche du profit mais le respect de la liberté de choix et clairement leham montre qu’il serait prêt lui à faire des choix qu’il juge contraire à un profit à court terme…

              et le capitalisme voit aussi à long terme…
              le capitalisme sait aussi investir dans des recherche qu’il juge d’avenir…
              c’est clairement faux de réduire le libéralisme et m^me le capitalisme à cela..
              par contre beaucoup de gens préfère un profit à court terme à un bénéfice à long terme…
              et ce n’est pas nécessairement idiot c’est un choix ..car il faut pouvoir profiter du profit, vous devez mettre en concurrence votre espérance d’aller jusqu’au long terme sans compter que arrivé à long terme les choses ont pu changer.
              si vous dites à un gosse je te donne un bonbon si tu ne le manges pas maintenant tu en auras deux demain sinon rien…souvent le mouflet le bouffe.. il ya des gens qui en concluent que les gosses pensent mal…mais ce n’est pas du tout le cas…le bonbon mangé maintenant est certainement mangé! c’est une satisfaction garantie…mais je m’égare..

              non le libéralisme c’est pas ça…et justement les gens qui réussissent dans une économie libérale ont deux qualités : bien spéculer .

              • Votre dernière phrase ruinerait votre post qui est bon, (libéralisme = choix, mais pas que…) en effet le mot « spéculer » est souvent synonyme de court terme (vous n’avez pas cité la deuxième qualité !), il vous faudrait aller plus loin. MERCI
                Pour la réussite entrepreneuriale, j’avancerais les incitations, la connaissance des conditions de marché ou les opportunités de profit (Friedrich von Hayek), sans le profit pas de capitalisme, car le profit est toujours contrebalancé par le risque de perte, c’est le fondement de la responsabilité entrepreneuriale, c’est le « skin in the game » de Nassin Nicolas Taleb, car ils mettent en jeu leur propriété lorsqu’ils prennent des décisions.
                Bonne journée

    • « Le CO2 est le résultat de l’utilisation d’énergies fossiles carbonées, rien de plus. »
      Oh mais non. La plus grande partie du CO2 atmosphérique est d’origine maritime par évaporation du CO2 dissous dans les océans à la suite de leur réchauffement naturel depuis 10 000 ans.

      • et ça c’est une vaste fumisterie que vous puissiez ‘affirmer un truc comme ça..ce n’est m^me pas que je puisse montrer que vous ayez tort… mais même avec votre hypothèse le CO2 émis par la combustion des fossiles s’ajouterait en participant aux échanges certes…mais l’explication la plus simple de ce que l’on observe est bel et bien une augmentation du taux de CO2 due aux fossiles et AMOINDRIT par l’absorption globale par les océans et la biomasse… alors certes les échanges air/ ocean /biomasse /geologie sont des gros joueurs…on a largement assez avec les incertitudes pour dire des trucs..un peu ce qu’on veut..mais par contre l’hypothèse la plus vraisemblable est A MON AVIS celle du consensus scientifique..autant je doute des modèles autant j’accepte ça…
        quand bien même admettez au moins que
        le CO2 de combustion s’ajoute et que tiens..en plus c’est à peu près la moitié de l’augmentation du taux atmosphérique…tiens tiens…ben je me dis peu importe la façon tout se passe comme si…globalement bien sûr..
        et je serais assez curieux de voir vos calculs sur la temperature des océans et le taux de CO2…..c’est encore de la thermodynamique à la grosse hache…

        • Retenir l’explication la plus simple et exclure les autres alors qu’on sait qu’elles sont vraies. Drôle de méthode scientifique.

          (N.B. on n’est pas dans l’hypothèse comme pour le rasoir d’ockham : les océans dégazent avec la chaleur, la combustion de matières carbonées rejette du CO2)

          Vous savez qu’ils ont tenté de mesurer les isotopes de carbone pour établir la proportion de chaque source ? Et bien sur en climatologie, les problèmes sont tellement complexes et on a si peu de recul qu’on n’est pas plus avancé à chaque fois qu’on essaie de vérifier quelque-chose.

  • « un scénario assez négatif pour son économie, pour son équilibre social et pour la santé de ses concitoyens »
    Ce scénario a été voulu: le CO2 a été instrumentalisé sur fond de réchauffement constaté à la fin du siècle dernier.

    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/31/89/29/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes.pdf

    « Si vous êtes un militant écologiste convaincu, vous risquez de tomber de haut. Restez bien assis. Vos convictions risquent d’être fortement ébranlées. Même si depuis 1999 beaucoup de choses ont évolué, le fond du sujet reste le même et vous allez découvrir comment et pourquoi les « terreurs écologiques » ont été créées de toutes pièces.
    Si vous n’êtes pas un militant écologiste, vous allez probablement vous régaler et mieux comprendre la méthodologie du système afin d’acquérir des outils très efficaces pour faire reculer ce que certains appellent la « peste verte ». »

  • L’arrêt total du trafic aérien civil aux États-Unis pendant les trois jours ayant suivi les attentats du 11 septembre 2001 a permis au climatologue David Travis d’observer les températures de 5 000 stations météo réparties sur 48 états. Pendant cette période, la mesure de l’amplitude de température (écart entre la température minimale et la température maximale) a montré du jour au lendemain une augmentation de 1 °C, ce qui était la plus grande variation constatée sur 30 année…

  • Pourrions nous avoir un Grand Débat national avec ceux qui s’opposent sur la vapeur d’eau et le CO2 comme gaz avec effet de serre et l’origine anthropique et les cycles glaciaires et interglaciaires car prévoir 1.500 milliards $ de dépenses annuelles pour une réduction de 0,17 % de degré C de température dans un siècle me paraît un pari bien osé. Pourquoi tant de mystère autour de ce soit-disant réchauffement climatique ? Le sujet a pris une importance telle qu’il mériterait de donner lieu à un débat public digne de ce nom.

    • je suis bien d’accord avec vous. A la condition de ne pas fermer la porte au scientifiques climatoréalistes. « Qui n’a qu’un son n’a qu’une cloche ».
      Je vous renvoi aussi au livre du Professeur François GERVAIS: l’urgence climatique est un leurre.
      On y apprend et comprend beaucoup.

    • Vous voulez que 60 millions de français fassent de la climatologie ?

      Non, les seules questions à se poser sont :
      – est-ce que le GIEC est honnête et crédible
      – est-ce que les énarques sont honnêtes et crédibles

      Pour les activistes, la question est superflue.

      • Alan, vous oubliez la question :
        – Les climato-sceptiques sont-ils honnêtes ?
        – Les gens persuadés que l’écologie n’est qu’un prétexte pour leur tirer des sous sont-ils crédibles ?
        Pour les complotistes, la question est superflue.

        • Je ne vous parles pas du gros Roger au bar du commerce, mais de [l’honorable ? et honoré !!] GIEC et de la [non moins honorable ???] clique à Macron.

          Cependant, en ce qui concerne les « sceptiques », soyez certain que si les arguments ne venaient pas de pointures dans le domaine scientifique, ils n’auraient pas un tel effet de poil à gratter auprès des « notables » de la science du réchauffement lucratif.

          Quant au « prétexte », c’est sur que quand on voit les factures qui augmentent sans raison, on devient vite « complotiste ».

  • Allez vous rendre compte du programme sur le site de Novethic, ensuite parler donc de réchauffement et d’écologie, nous avions l’enfer fiscal, nous aurons l’enfer écolo-climatique https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/infographie-interdiction-d-acheter-une-voiture-neuve-ou-de-prendre-un-long-courrier-couvre-feu-thermique-quotas-sur-les-produits-importes-les-mesures-chocs-pour-rester-sous-1-5-c-146877.html

  • Les Anglais ont bien inspiré de quitter cette montagne de bureaucratie!

    • C’est d’ailleurs elle qui dégoûte les citoyens de l’UE qui ne voient que des contraintes et une absence de démocratie!

  • Tous les scientifiques dignes de ce nom sont d’accord. Tous les individus possédant un strict minimum de bon sens et de connaissances « économiques » (dirai-je) le sont aussi. Et pourtant, le phénomène gagne non seulement du terrain mais est en passe de « réussir » (en Europe)? surtout chez les jeunes biberonnés dès la maternelle. La seule explication que je puisse trouver est que cette « croyance » remplie le vide créé par la fin de l’idéologie « communiste » et de la religion chrétienne.

  • Cet article est mensonger dans le titre pas dans le contenu , il affirme que l’Europe est toute entière a la chasse au CO2 , c’est faux , uniquement les pays du sud , le CO2 en Allemagne se porte bien ainsi que dans les pays de l’est , en fait seuls régressent les pays du sud ..étonnant , ils ont moins de besoin énergétique que les pays du nord a cause du climat…en agriculture oh surprise encore le nord qui l’emporte pourtant ils ne sont pas gâté par l’environnement…..et quand il s’agit de transport combien de camions européens..du nord ou de l’est, sur nos routes ?
    Bien étrange histoire si on l’a superpose aux trajets migratoires..complot ?,

  • a l époque de Sully ministre du bon roi Henri, labourage et pâturage étaient les mamelles de la France.
    A l époque des sinistres de l ecologisme, taxation et régression sont les marches de l appauvrissement et du retour à l age de pierre.

  • Les scandaleuses erreurs du GIEC.
    Malgré les émissions qui ne cessent de croître, la teneur atmosphérique en CO2 n’augmente quasiment pas depuis 20 ans (elle est passée de 400 à 407 ppm). Le Giec « oublie » que le CO2 est absorbé par les océans et par la végétation qui s’en repait. Il n’y a donc aucune « urgence climatique » à cesser nos émissions de CO2.
    Les calculs de l’effet de serre excluent la chaleur apportée par le rayonnement solaire, considérée commme négligeable. En fait elle est de l’ordre de 0,5 à 1 W/m2 à comparer à l’effet de serre calculé par le GIEC de l’ordre de 2,5 W/m2. Ce n’est pas négligeable d’autant que la valeur du GIEC est surestimée (voir ci-après). Donc si les cycles solaires baissent d’activité et que le 1 W/m2 disparaît, ce qui va bientôt arriver avec les cycles 25 et 26, l’effet de serre sera insuffisant pour maintenir la température à la surface de la Terre, hypothèse que le GIEC refuse d’envisager…
    Le GIEC calcule l’effet de serre de façon surestimée. Le spectre d’absorption du CO2 dans l’infrarouge donne deux pics étroits, ce qui fait de lui un absorbeur de chaleur faible. Le problème est que dans les modèles on s’arrête là et le CO2 est présenté comme ayant une petite incidence en tant que GES. Or dans l’atmosphère le CO2 n’est pas seul, il est en particulier mélangé à la vapeur d’eau et , pas de chance, H2O a un spectre d’absortion qui présente des bandes d’absortion larges lesquelles recouvrent totalement (en fréquence et en intensité) celles du CO2 . De ce fait et compte tenu de la quantité bien plus élevée de vapeur, c’est l’eau qui absorbe la chaleur et la quantité restante absorbée par le CO2 est infime. C’est le phénomène dit de saturation qui fait que H2O récupère 90 % des infrarouges. Alors que le GIEC additionne scolairement tous les effets des gaz présents. Dès lors l’effet de serre est bien inférieur à 2,5 W/m2, et les extrapolations sont très exagérées.
    Pire encore, le GIEC ne recale pas ses modèles sur les valeurs expérimentales (ballons, satellites). Tout scientifique sait qu’un modèle doit être validé par les points expérimentaux et que si un modèle s’en écarte, il doit être rejeté et les études afférentes faire l’objet, par précaution, d’un classement vertical direct. Et de fait les courbes du GIEC sont au-dessus des relevés expérimentaux et ascendantes alors que ces derniers sont quasiment horizontaux. Seul le GIEC s’entête dans cette démarche contraire à toutes les bonnes pratiques.
    Dernière erreur, les modèles du GIEC ne tiennent pas compte de l’accélération du cycle de l’eau avec l’augmentation de température qu’ils prévoient. L’épaississement des couches nuageuses aura pour contre-effet de renvoyer davantage de rayons cosmiques et solaires vers l’espace et donc de diminuer l’effet de serre, lequel devrait s’emballer si l’on en croit ses modèles. Hors dans le passé la Terre a eu beaucoup plus chaud et l’effet de serre ne s’est pas emballé.
    Et bien sûr le GIEC s’appuie sur ces modèles faux pour annoncer la fin du monde dans 80 ans. Hallucinant!

  • On dit d’un écolos qui raconte ces conneries : « il ne manque pas d’air »
    Avec son « air » de ne pas y toucher, l’écolo et tout de même le pollueur majeur de toute pensée rationnelle !

  • Notre pays est dirigé depuis des décennies par une caste aussi imbue d’elle-même qu’incompétente et naïve mais dont la puissance réside dans sa capacité à abrutir le peuple grâce aux médias propagandistes. S’y sont ajoutés les nouveaux ennemis intérieurs par les immigrations successives qui ont profondément transformé l’identité de notre nation. La France est sur la pente du sous-développement à cause de cette parasitocratie profiteuse. La France a perdu toutes des guerres depuis 150 ans à cause de ses commandements déficients, elle perdra aussi les guerres économiques et environnementales futures et finira par disparaître, envahie et exploitée et pillée.

  • Cet article est particulièrement intéressant sur la vue d’ensemble que l’on peut poser sur la question de la consommation d’énergie.
    Sachant que aujourd’hui la consommation de CO2 traduit la consommation de charbon et de pétrole, c’est en effet de consommation d’énergie dont il s’agit.
    Or la courbe présentée dans cet article a quasiment la même forme que la courbe de SOLOW 1957 (Nobel d’économie), courbe qui décrit les différentes phases de la croissance des pays. Le point d’inflexion haut, de la courbe de Solow correspond à la fin du développement rapide des pays émergents fondé sur l’imitation des techniques des pays développé.
    Dans la phase suivante la croissance du pays « ex émergent » ralentit au rythme de l’efficience de la recherche développement du pays et conduit le pays sur un « sentier d’équilibre ».

    Dans le débat sur les politiques à mener, s’opposent les tenant de la substituabilité forte (faire confiance à la technologie pour résoudre les problèmes) et ceux de la substituabilité faible qui conduit grosso-modo à la décroissance.

    Ce qui est passionnant dans cet article, c’est qu’il permet de pressentir scientifiquement que la substituabilité forte fonctionne : on peut continuer à croitre tout en contrôlant ses émissions de CO2.
    Quand on regarde les chiffres de la France en CO2/Hab c’est clair. On peut continuer à consommer beaucoup d’énergie à condition que sa source ne soit pas polluante…par exemple nucléaire.

    En conclusion, scientifiquement, il semble bien que l’on puisse concilier développement et maîtrise des émissions de CO2.
    Dans les débats affectifs de ces sujets écologiques, un éclairage scientifique est bien utile….

    • Le CO2 est un marqueur qui a été imposé artificiellement.
      Il aurait mieux valu considérer l’économie dans l’utilisation des ressources. Ça, tout le monde peut le comprendre. Et économiquement ça a du sens.

  • Monsieur RX33 c’est exacte il y a une erreur grammaticale dans ma phrase,mais est-elle plus importante que vôtre négation de tout impact de l homme sur la nature

  • « Le Japon, dont la source énergétique est fortement basée sur le nucléaire, »

    Actuellement, c’est moins de 2 %.

    • « Le Japon, dont la source énergétique est fortement basée sur le nucléaire, est assez stable dans sa production de CO2 per capita depuis le milieu des années 1970. » Voilà la phrase entière! Effectivement après Fukujima (2011), la part du nucléaire a fortement baissé dans le mix énergétique japonais. Il fut important avant (30%), et il va l’être à nouveau (>=22%). La situation en fin 2019 devait être médiane, avec déjà le redémarrage de plusieurs centrales en fin 2018 (les données de wikipedia sont un peu vieille!), pour arriver à environ 23 centrales en activité fin de cette année, soit environ la moitié de la capacité avant l’accident. Et de nouvelles centrales nucléaires sont en construction.

  • Décroissance= guerre

  • La démonstration de sa théorie tient en fait en seule phrase : « la production des richesses d’un pays, (et celle-ci) est intimement soutenue par l’utilisation d’énergie ».
    Demandons l’avis de la Suisse, du Luxembourg, de tous les paradis fiscaux, de Andorre, etc.. qui ont produit énormément de richesse avec peu d’énergie (mais beaucoup d’opacité). Les anciens grands empires ne produisaient pas des masses de CO2 il me semble. Et puis, libre à l’auteur de rester enfermé dans sa conception de « énergie = CO2 ».
    Ou imaginons que des pays comme au hasard la Chine et l’Inde ne construisent une ribambelle de centrales nucléaires.. moins de CO2 mais plein d’énergie ! Ah on me dit que c’est déjà le plan en marche. Ah ben flûte.. j’arrive trop tard.

  • Le plus absurde, c’est que cette diabolisation et taxation du CO2 n’a aucune justification scientifique. Il suffit de consulter les observations pour se rendre compte qu’il est quasiment certain que le CO2 n’a aucun effet mesurable sur la température.
    1) Le terrible réchauffement a été de +0,7°C en 130 ans
    2) Il a quasiment cessé depuis le début des années 2000. La pente de la droite de tendance n’est que de 0,1°C/décennie. http://www.woodfortrees.org/plot/uah6/from:2002/plot/uah6/from:2002/trend/plot/hadcrut4gl/from:2002/offset:-0.4
    3) Ce plateau de température a lieu alors que les émissions mondiales de CO2 ont explosé
    4) Les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, donc leur crédibilité est nulle
    5) La seule période connue de covariation CO2-T est 1978-1997. Et covariation n’est pas preuve de relation de causalité
    6) L’analyse des carottes de glace montre que c’est toujours la température qui pilote les variations du CO2. Pourquoi en serait-il autrement de nos jours ?
    7) Le taux actuel de CO2, environ 405 ppm (0,04%) est faible au regard de la moyenne des 600 derniers millions d’années, qui fut de 2000ppm, sans que cela ne génère un réchauffement cataclysmique et irréversible.

    J’ajoute que taxer le CO2, gaz de la Vie sur Terre, car indispensable à la photosynthèse, est une ineptie sans nom et montre à quel point l’idéologie du réchauffement climatique anthropique peut faire perdre tout bon sens. Nous sommes dans une ère de néo-obscurantisme.

  • Il faut arrêter avec le CO2. Son effet de serre est totalement saturé. Donc toute augmentation de sa concentration n’a aucun effet.
    C’est la plus grande arnaque de tous les temps.

      • Votre site de propagande ne dit pas que l’effet de saturation n’existe pas. Il explique seulement pourquoi [on pense que] l’effet n’est pas saturé au bout de quelques dizaines de mètres seulement.

        Après, si vous êtes allé voir au niveau 3, vous comprendrez que dès qu’on sort de la « vulgarisation scientifique » pour neuneu, cela devient tellement compliqué que plus personne ne se risque à donner des estimations chiffrées. (Sauf le GIEC qui sait quel jour et à quelle heure on va tous mourir dans d’horri … )

        • Vous avez oublié « communiste » après « propagande ». On commence à se connaître vous et moi et on se comprend à demi-mots, mais c’est pour les autres lecteurs que je dis ça.
          J’ai vérifié le lien que j’ai mis, vous avez bien cliqué dessus ? Je ne vois pas à quel moment ils ne se risquent plus à donner des estimations. (ce qui serait étrange selon votre pensée puisque c’est le GIEC qui détermine toute la climatologie mondiale, non ??)
          Si vous aimez la science qui est pas pour les neuneus, allez faire un tour ici : https://www.physicsforums.com/insights/frequently-made-errors-climate-science-greenhouse-effect/
          Le forum « physicsforums », auquel je ne comprends pas tout du tout…, avec plein de gens de divers horizons qui discutent de manière scientifique. Ça vous montrera comment les climatistes-trapézistes font de la propagande communiste entre eux.

          • Le site propose 3 explications pour soi-disant contrer des « complots sceptiques ». Mais je l’ai déjà dit : la science n’est pas un jeu et les analogies ne sont rien de plus que des moyens mnémotechniques et ne prouvent rien.

            Quand on veut modéliser quelque-chose (au niveau physique, pas numérique) on est confronté non seulement à la géométrie, mais aussi au fait que les conditions sont différentes avec la latitude. Du coup, j’ai vu très peu de descriptions allant au dela des généralités. C’est pour ça que je parles d’estimation.

            Si vous êtes renseigné, vous devez savoir que les physiciens du climat (sceptiques ou pas) estiment que le doublement de CO2 réchauffe les températures basiquement « d’environ » 1 à 2 degré. (Mais bien sur cela ne tient pas compte d’effets amplificateurs – non prouvés – et fait l’impasse sur des effets atténuants).

            Au delà, tout est possible mais les modélisations numériques (plat de spaghettis) ont échoué à modéliser quoi que ce soit car les températures réelles sont inférieures à toutes les enveloppes d’incertitude de toutes les modélisations. Et le GIEC est malhonnête car il ne reconnait pas que la climatologie est balbutiante et que les prévisions sont en défaut. Ils se sont contenté de diminuer d’un ou deux degré l’apocalypse et de parler de changement ou lieu de réchauffement. Mais on va tous mourir dans d’atro …

          • Le fait que les températures réelles ne correspondent pas aux modèles n’est pas un détail. Ils ne sont pas approximatifs, ils sont faux. Ils sont calibrés pour correspondre au passé. Si ils ne correspondent pas au futur le paramétrage [des tous les modèles] est invalide. Comme aucun modèle de correspond, les « amplifications » par rapport au 1,5 degré ne sont pas prouvées. Le catastrophisme est donc une arnaque et le GIEC est un comité d’escrocs.

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