Le « Hard brexit » comme opportunité

À court terme, le Hard brexit représente une menace économique et financière. In the long run, comme disait Keynes, il représente l’opportunité, pour les Britanniques comme pour les Européens, de dépasser une organisation à bout de souffle.

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Le « Hard brexit » comme opportunité

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 janvier 2019
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Par Drieu Godefridi.

Deux scénarios se dessinent pour actualiser ce Brexit dont le principe est désormais coulé en forme de loi : soit l’accord négocié par Madame May. Soit le « Hard brexit », c’est-à-dire une sortie sans accord. (Ceux qui à l’instar de M. Verhofstadt rêvent d’un nouveau référendum montrent leur mépris de la démocratie et se nourrissent d’illusions.)

À court terme, les « marchés » selon l’expression consacrée ont une préférence nette pour l’accord May. Leur verdict est clair : tandis que la livre valait 1.15 euro quand l’accord se fit jour, elle tombait en 48 heures à 1.12 euro quand l’échec. Les marchés — les opérateurs économiques — n’aiment rien tant que la prévisibilité et la continuité normative. Arrimant le Royaume-Uni à l’union douanière européenne, l’accord May est, à cet égard, le moins « disruptif » et le plus market-friendly qui se pouvait concevoir.

Ceux qui soutiennent que l’autre option, le Hard brexit, se ferait sans heurt, se trompent. Une sortie sans accord le 29 mars 2019 se situerait quelque part entre le désordre et le chaos. Des mouvements de marchandises et de personnes tenus pour acquis seraient interrompus, du moins fortement entravés. Sur le continent, plusieurs pays et régions verraient leurs chiffres économiques s’assombrir. Le Royaume-Uni retrouverait dans l’instant une manière d’insularité de mauvais aloi sur le plan économique, surtout pour un pays traditionnellement ouvert.

Mieux que l’accord May

Pourtant, et je le soutiens, cet Hard brexit est mieux conforme à l’intérêt des Britanniques et des Européens « continentaux » que l’accord May.

Pour les Britanniques, le Hard brexit implique de retrouver la pleine maîtrise de leur droit, et la possibilité de négocier des accords de libre-échange. Deux manifestations de liberté et de souveraineté réduites à néant par l’accord May, qui vassalise le Royaume-Uni à l’UE, sans lui permettre ne serait-ce qu’un droit de regard sur les normes qui en sont issues.

Pour les continentaux, la question n’est plus de savoir si l’UE a vécu dans sa forme actuelle, mais quand aura lieu l’affaissement. Vrai succès et valeur ajoutée quand elle n’était qu’un marché commun, l’UE s’est progressivement muée en machinerie anti-démocratique, sécrétant en flux continu un torrent de normes anti-économiques et liberticides, caisse de résonance des idéologies les moins rationnelles, jetant de l’huile sur le feu des crises qu’elle était sensée résoudre (ainsi de la « crise migratoire »).

Par quelque biais qu’on la prenne, l’UE est un échec. Elle doit être démontée — probablement pour en revenir à une sorte de marché commun, ce qui suppose l’abrogation de 80% du « droit européen ».

C’est de cette réduction de l’UE à sa valeur ajoutée que le Hard brexit offre l’opportunité. Car, retrouvant leur liberté, certes les Britanniques vont souffrir, mais ils ne resteront pas coi. Ils se réinventeront et offriront aux Européens fatigués des excès socialisants du continent une alternative. C’est de concurrence qu’il s’agira à nouveau, sur tous les plans, dans le plus noble et stimulant sens de cette expression.

À court terme, le Hard brexit représente une menace économique et financière. In the long run, comme disait Keynes, il représente l’opportunité, pour les Britanniques comme pour les Européens, de dépasser une organisation à bout de souffle.

Drieu Godefridi est l’auteur de « 10 mesures pour reconquérir l’Europe — Programme pour la droite européenne », Texquis, novembre 2018.

Cet article a été publié une première fois le 20 novembre 2018.

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  • Ce qui devrait être bon pour leurs exportations…?

  • D’accord avec vous sur ce que doit devenir l’Europe.
    Et en jetant un coup d’œil en arrière, les français avaient raison en mai 2005 et des comptes devraient être demandés à Nicolas Sarkozy qui s’est « assis » sur leurs votes et a fait entériner
    à Lisbonne une hérésie qu’il va falloir démonter.
    10 ans de perdus au moins.

  • Quand je pense que la G.B. fait partie des 52 pays du Commonwealth *, qui compte en son sein plus de la moitié des paradis fiscaux de la planète, j’ai plutôt le sentiment qu’elle retrouvera toute sa place morale et financière au cœur de cette organisation (dont l’U.E. l’avait en grande partie privé en la contraignant à appliquer des règles très éloignées du libéralisme de ces pays).
    Il faudra un peu de temps avant de retrouver les automatismes des échanges avec les membres de l’ancien empire, mais ils ne manqueront ni de blé, ni de vin, de gigots ou de bananes.
    Quand aux flux financiers, ils seront plus conformes aux échanges entre Singapour et la Nouvelle Zélande qu’entre l’Italie et l’Allemagne…

    Je suis curieux, mais aucunement inquiet, de voir quelle sera la nature des relations des Européens avec ce futur ‘paradis fiscal’, au sens Franco-Européen du terme, à quelques km de nos côtes…

    * Pour rappel, Les États du Commonwealth couvrent 30 millions de km2 , pour une population estimée à 2,328 milliards d’habitants.
    L’ U.E., ce sont 4,5 millions de km2 et 512 millions d’habitants.

  • Et l’Irlande du Nord, qui ne veut pas entendre parler d’un hard brexit ? Et l’Ecosse ? Ça fera une belle jambe au Royaume-Uni de voir ces deux parties s’en aller…

  • Ce n’est pas très convaincant, et sur plusieurs points.
    En premier lieu sur le second referendum qui serait antidémocratique. Vu la complexité du sujet et les incertitudes au moment du premier vote, il serait au contraire beaucoup plus démocratique de voter à nouveau aujourd’hui sur les alternatives qui sont désormais claires: rester, sortir sans accord ou sortir avec accord.
    Dire que l’UE est un échec « par quelque biais qu’on la prenne » me paraît également absurde. Elle n’est certes que très imparfaitement libérale, mais croire que sans UE il y aurait plus de libertés en Europe est une illusion, surtout en France avec ces 95% de politiciens socialistes de droite ou de gauche.
    Et enfin sur le « bon exemple » que donnerait une Grande-Bretagne à ses voisins restés dans l’UE, je suis très dubitatif. D’abord parce que le plus probable à court terme en Grande-Bretagne est un gouvernement de gauche archaïque avec le sieur Corbyn à sa tête (ce qui empêchera pour pas mal de temps la Grande-Bretagne d’être un exemple, sauf pour ce qu’il ne faut pas faire), et ensuite parce que des exemples de bonne gestion libérale à nos portes, nous en avons déjà (la Suisse) sans que cela ne fasse tilter le moindre neurone chez nos politiciens ou dans la population en général.
    Ma conviction est que la sortie de l’UE reste très mauvaise pour les libéraux. D’abord et surtout dans l’UE elle-même, ou la Grande-Bretagne formait un contrepoids aux instincts étatistes de la France mais aussi, dans une moindre mesure, de l’Allemagne. Mais aussi en Grande-Bretagne, car l’isolement qui suivra le Brexit n’est pas vraiment susceptible de favoriser les tenants d’une société ouverte.

    • Je pense que vous ne mesurez pas que le vrai projet européen est un Etat supranational non démocratique, sorte de laboratoire d’une dictature mondiale.
      Lisez par exemple « cet étrange monsieur Monnet » de Bruno Riondel.

    • Ce que vous dites est recevable. Je retiendrai cependant la these de Boukovsky sur l’europe comme » soft urss en devenir » .
      L’Europe de Schumann cotre celle de Jean Monet.
      Pour la France je souhaite que ce ne soit pas fichu comme le suggère H16 .

      • Je ne connais pas la thèse de Boukovsky en détail, mais honnêtement, vous connaissez une structure étatique qui ne soit pas une « soft urss en devenir »? En quoi l’UE serait-elle plus dangereuse à cet égard?

        • Tout à fait. J’ajoute : aujourd’hui l’UE facilite la fuite des libéraux français qui veulent aller dans des pays moins socialistes que la France comme l’Irelande ou l’Estonie. L’URSS ne favorisait l’installation des « droitiers » qu’en Sibérie…

        • L’UE est une structure supra-étatique, voilà la source du danger.

      •  » L’Europe de Schumann contre celle de Jean Monet.  »
        Marrant ces ‘n’ qui se baladent…
        En fait, c’est l’Europe de Schuman cotre celle de Jean Monnet.

    • « la Grande-Bretagne formait un contrepoids aux instincts étatistes »

      L’argument serait audible si la GB elle-même n’était pas tenaillée par les mêmes instincts déplorables.

    • Il est vrai que l’UE a déjà fait revoter des peuples insoumis (désolé pour l’à propos qui n’en est pas un). Ou, comme pour la France, est passé par la fenêtre du Traité de Lisbonne quand la porte du TCE lui a été fermée.
      Ce qui n’empêche pas que ce que May a dit reste tout à fait vrai : un deuxième référendum serait purement et simplement un déni de démocratie. D’abord, parce que l’intervalle de temps est très court et rien d’extraordinaire ne s’est passé entre temps. De deux, lors de la dernière campagne électorale, comme May l’a rappelé, les deux principaux partis ont tous les deux fait campagne sur le respect et la mise en application du résultat du référendum. Et ils ont obtenu, ensemble, une majorité écrasante qui a montré une fois de plus ce que les Britanniques veulent.
      Pour le « libéralisme » de l’UE, vous oubliez un paramètre fondamental pour le libéralisme, la responsabilité. Ce que l’UE a permis, en tant qu’entité supra-nationale non contrôlable directement par les populations des pays concernées, a été une déresponsabilisation des politiques. Le jet de fautes sur l’autre devrait être inscrit comme discipline olympique, tellement il s’est généralisé ces derniers temps un peu partout.
      Si vous voulez un exemple de décision politique nocive qui n’a jamais reçu de soutien populaire explicite, je vous propose la politique de « relance monétaire » de la BCE ces dernières années, fonctionnant comme hélicoptère pour soutenir les politiques les plus désastreuses et le capitalisme de connivence le plus corrompu. Et cela est tout à fait anti-libéral. Les exemples de choix libéraux que l’UE a pu encourager sont relégués au rang d’anecdotes à côté de ce désastre en cours.
      Quant aux effets du Brexit, nous sommes de toute manière dans les conjectures, cela ne sert pas à grand chose de présenter ma vision des choses, qui est, je l’avoue, bien différente de la vôtre.

  • Pourquoi le hard brexit serait-il si terrible?
    Si l’UK décide d’ouvrir totalement ses frontières, il n’y a plus de problème: les marchandises entrent et sortent librement, mais pas les personnes, soumises, à contrôle. Où serait alors le désastre économique dont on nous rabat les loreilles et ici même?

    • C’est tout a fait cela. Le seul point c’est que l’UE ne reciproquerait pas avec une ouverture totale aux marchandises et services britanniques. Des droit douaniers serait preleves par l’UE au moins au debut pour marquer politiquement la sortie du Royaume, mais cela inciterait les boites GB a reduire leur couts pour rester competitifs par rapport aux produits UE.

    • Le monde est grand en dehors de l’UE et l’ancien Commonwealth aussi. Mais la grande peur est dans le camp de l’UE, car le hard Brexit va montrer à tous que cette superstructure non seulement ne sert à rien, mais est néfaste.

  • La dérive de l’UE est claire, notamment lorsqu’elle agresse la GB, l’Italie, la Hongrie, la Pologne, et d’autres membres encore. Au lieu d’être restée un lieu de négociation pacifique, elle est devenue une entité de rétorsion agressive, un lieu de puissance vindicative au service de quelques ambitieux qui se verraient bien à la tête d’un empire européen. Historiquement, ceux qui s’y sont essayé n’ont pas connu un franc succès. Il n’y a pas de raison que cette fois-ci soit différente.

    Fatalement, la dérive va atteindre ses limites rapidement et les craquements seront sonores, à commencer par les prochaines élections. L’Europe telle qu’elle sévit aujourd’hui n’a aucun avenir.

  • L’UE est devenue un monstre largement illibéral et massivement anti-démocratique. Un loup revêtu d’une peau d’agneau. Un Verhofstadt dont la mèche rebelle et grasse n’attend plus que la moustache.

    L’Europe (sans cette union forcée et détestable) a besoin d’une union douanière, d’une monnaie commune mais non forcée (le NDM – Neue Deutsche Mark), et de la libre circulation de ses citoyens sans trace criminelle, et sans astreinte pour le pays hôte.

    Delenda est EU.
    Les peuples et les citoyens européens ne s’en porteront que mieux. De suite.

    • votre chart correspond à la Livre vs US Dollar et non pas vs Euro.

      • Non, il s’agit de l’indice de la livre contre toutes les monnaies. Mais évidemment, le dollar pèse les deux-tiers du total. Rien ne vous empêche de faire la comparaison spécifiquement par rapport à l’euro. Le site est en accès libre.

  • Bon article, mais s’il vous plait de citez pas Keynes, par principe! Et surtout pas cette citation particuliere car il dit: « In the long run, we are all dead », en reponse aux argument liberaux de Hayek (si je ne me trompe).

  • « Vrai succès et valeur ajoutée quand elle n’était qu’un marché commun, l’UE s’est progressivement muée en machinerie anti-démocratique »

    L’UE est allée jusqu’à manipuler la monnaie commune pour sauver de la faillite les Etats les plus socialistes qui auraient dû disparaître, agissant ainsi en parfaite contradiction avec les traités. Ce faisant, le pouvoir monétaire s’est substitué au pouvoir politique, au mépris de la nécessaire séparation des pouvoirs. L’UE n’a plus de démocratique que le nom, à l’image des républiques prétendument démocratiques du temps du bloc soviétique.

    Les traités ayant été bafoués par la BCE sans provoquer la moindre réaction, ils n’ont plus de valeur. L’UE repose sur le néant. Elle n’a aucune légitimité.

  • C’est bien probable.
    De plus, je doute que l’UE ou ses pays membres boudent des années durant la GB pour l’établissement d’accords commerciaux. Si la commission actuelle refuse, pourquoi la suivante refuserait ?

  • Vu que tous les pays, en particulier ceux de l’UE dont la GB encore un peu, sont dans l’OMC, il suffit que les british s’en tiennent à ces accords. Et, de mon point de vue, la sortie en Brexit dur ne serait certainement pas que la plaie à sens unique pour les anglais, d’où les angoisses latentes de Bruxelles. Que les anglais aillent jusqu’au bout. Le test sera bon pour tous les autres…

  • C’est du rêve. D’abord les Anglais vont découvrir qu’ils sont en position de faiblesse pour négocier des accords commerciaux avec des partenaires qui n’ont aucune raison de leur faire des cadeaux : la Chine, l’Inde, les US..

    Les réglementations européennes sont parfois exaspérantes, mais peut-on croire une seconde que celles qui seraient conçues par les administrations françaises en cas de démontage de l’UE seraient en moyennes plus intelligentes, moins « socialisantes », moins soumises au « politically correct » ?

  • Le hard Brexit, c’est le chaos, à éviter. C’est vrai qu’on finit toujours par en sortir, mais à quel prix ? Une analogie de mauvais goût serait de comparer Theresa May à Chamberlain en ’39 ; les 5 années qui ont suivi n’étaient pas très agréables.
    Les Anglais avaient le beurre et l’argent du beurre (un pied dedans, un pied dehors). Cameron a fait une grave erreur de jugement ; un nouveau referendum n’a pas lieu d’être (56% des votes seront pour le « remain » ; ça nous fait 1-1, … et on tire les penalties pour départager ?). M. Barnier a très bien négocié (les Anglais ont été naïfs, mal préparés, ..) et l’UE en est sortie plus unie/renforcée.
    Mais l’UE souffre de surcharge pondérale : elle a été trop vite, trop loin et une cure de jouvence lui ferait grand bien ; plus facile à dire qu’à faire.

    • @ Marcel
      Je pense bien qu’un hard brexit ferait sans doute des dégâts. Tout le travail de l’U.K. pour s’insérer serait perdu. Et comme l’accord rejeté par le parlement britannique risque de durcir les conditions de l’U.E., on peut comprendre qu’on soit fair play pendant la partie, pas quand on quitte le terrain pour les vestiaires.
      Que cela soit lié au jeu « un pied dedans, un pied dehors », serait une suite logique, mais plus définitive (on ne peut jamais dire jamais!).

      Quand à l’U.E., dont la construction n’est pas terminée, tant qu’elle rapporte plus qu’elle ne coûte aux pays membres, il y a peu de chance de la voir sombrer, surtout pour les pays du sud (dont la France). On peut trouver l’U.E. technocratique et compliquée mais composer des lois et règlements qui satisfassent 27 pays en même temps, ça demande beaucoup de travail. L’U.E. n’est pas une dictature puisque les projets de lois sont décidés par le conseil des chefs d’état et de gouvernement des 27, entre autres, votées par le parlement européen et ratifiées par chaque parlement national et quasi toujours à l’unanimité. Difficile de faire plus démocratique!

      Donc quand un politicien français dit que les Français n’y sont pour rien et que c’est la faute à Bruxelles, vous n’êtes vraiment pas obligés de les croire: le « c’est pas moi, c’est lui » des gamins n’est pas crédible!

      • Mais pourquoi Diable « composer des lois et règlements » ? A part pour trouver une activité aux politiques et aux fonctionnaires ?
        L’UE n’est peut-être pas une dictature, mais elle n’est certainement pas une démocratie, parce qu’il manque une composante essentielle, la souveraineté du peuple. Oui, mais quel peuple, me direz vous. Justement, il n’y en a pas, de « peuple européen ».

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