Les abattoirs désarmés face à l’activisme végan

L’État n’a pas voulu instaurer de vidéosurveillance dans les abattoirs. Dès lors, un boulevard s’est ouvert aux organisations abolitionnistes qui peuvent démontrer qu’il n’est pas possible dans notre pays de réduire la souffrance des animaux.

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Photo by Claude Robillard(CC BY-NC 2.0)

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Les abattoirs désarmés face à l’activisme végan

Publié le 1 octobre 2018
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Par la rédaction de Contrepoints.

Dans un entretien avec Contrepoints en mai dernier, Frédéric Freund, directeur de l’O.A.B.A (Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir) expliquait pourquoi le texte de loi destiné à mieux protéger les animaux dans les abattoirs avait été allégé.

Il prédisait aussi que sans possibilité de contrôle de la maltraitance sur les animaux, les organisations activistes auraient alors un boulevard pour exprimer leur opinion.

Devant les agressions de commerces par des militants végans et des incendies d’abattoirs qui ont eu lieu récemment, redécouvrez cet entretien.

Contrepoints : Le texte de loi prévoyait l’installation de vidéosurveillance dans les abattoirs. Cette disposition a disparu du texte examiné par les députés. Pourquoi ? Pourtant, c’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron…

Frédéric Freund : Le texte du projet de loi contient un article qui renforce les sanctions en cas de maltraitances animales commises par un professionnel et ajoute à la liste de ces professionnels, les transporteurs et les abatteurs.

Pour autant, ce texte ne contient aucune mesure concrète pour réduire ces maltraitances ou pour les caractériser.

Le gouvernement n’a pas souhaité interdire certains types d’élevage (cages), limiter les durées de transport, les cadences d’abattage ou encore augmenter le nombre d’inspecteurs vétérinaires afin de renforcer les contrôles.

Lors de la précédente législature, la loi relative à la protection animale en abattoir, adopté en première lecture à l’Assemblée en janvier 2017 (mais devenue caduque), avait retenu la mise en place de caméras de contrôle en abattoirs afin de pallier le manque de vétérinaires inspecteurs.

Comme l’avait dit Stéphane Le Foll au rapporteur du texte de l’époque Olivier Falorni : « Vous voulez des inspecteurs et des caméras. Pour moi, c’est l’un ou l’autre ».

Avec Stéphane Travert, c’est ni l’un ni l’autre !1

Pourtant, lors de sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait répondu favorablement au manifeste rédigé par un collectif d’ONG de protection animale (Animal Politique) : « La vidéosurveillance dans les abattoirs sera mise en place selon les modalités de la loi Falorni ».

En Commissions, plusieurs députés, dont Olivier Falorni ont déposé des amendements en faveur de la mise en place d’un contrôle vidéo dans les abattoirs. Ils ont tous été rejetés.

En séance publique, de nouveaux amendements en ce sens ont été déposés par plusieurs députés mais ils ont été rejetés lors de la discussion du dimanche 27 mai vers minuit ! Seul un amendement de repli a été approuvé : la vidéo dans les abattoirs sera étudiée à titre expérimental dans les abattoirs volontaires qui ont déjà installé des caméras, à condition que le personnel ne s’y oppose pas.

Bref, une expérimentation basée sur le volontariat et dont les contours sont à définir dans un décret. Beaucoup de bruit pour très peu de choses…

Le ministre de l’Agriculture évoque l’impossibilité d’interpréter des images de vidéosurveillance. Que pensez-vous de cette affirmation, en tant que vétérinaires et spécialistes de la souffrance animale ?

Le ministre tente assez lamentablement d’enfumer tout le monde. Il considère que les caméras ne peuvent pas être des outils scientifiques de l’analyse de la souffrance animale. Mais cette finalité n’a jamais été assignée à la vidéo surveillance.

La demande de mise en place de caméras est la résultante d’un manque d’effectifs des services vétérinaires qui ne peuvent être présents en permanence aux postes d’amenée et de mise à mort des animaux. Les vidéos permettront de pallier ce manque d’effectifs en permettant une surveillance continue des opérateurs.

Sur les images, il sera facile, pour un vétérinaire, de voir par exemple si les animaux peuvent avoir accès à l’eau dans les parcs d’attente, s’ils sont manipulés sans violence, s’ils sont étourdis et si le matériel est correctement utilisé.

Les caméras ont toujours été présentées comme un outil à la disposition des services vétérinaires de contrôle, permettant de repérer des mauvaises pratiques afin de les faire corriger.

Qu’y a-t-il de si problématique dans la vidéosurveillance des abattoirs ? Aujourd’hui, on installe des caméras partout au motif de protection de la population, pourquoi serait-ce si compliqué quand il s’agit d’animaux ?

C’est effectivement incompréhensible. Sans parler de la vidéo surveillance de l’espace public, de nombreux salariés sont filmés sur leur lieu de travail : les employés des grandes surfaces, des établissements bancaires,…

De plus, ce sont des caméras cachées qui ont révélé des actes de maltraitance en abattoirs. Ce sont ces images « volées » qui ont permis la poursuite des opérateurs maltraitants et la tenue de procès.

Il serait judicieux, dans un État de droit, que ces caméras aient désormais une existence légale. C’était le but des nombreux amendements au projet de loi issu des États généraux de l’Agriculture (EGA) et qui ont été rejetés.

De nouvelles « affaires » vont-elles à nouveau faire parler d’elles, sans solution réelle apportée aujourd’hui ? Dans ce cas, qui portera la responsabilité d’une maltraitance ? Quelles sont les conséquences d’une absence de décision sur le sujet ?

Les nombreux amendements « concrets » au projet de loi issu des EGA, mettant fin à l’élevage en cages, limitant le temps de transport des animaux, interdisant le développement de fermes-usines ou rendant obligatoire les caméras en abattoirs ont tous été rejetés par le gouvernement et par la majorité des députés au motif qu’ « il ne faut pas mettre les filières en difficultés » (selon S. Travert).

C’est désormais un boulevard qui s’ouvre aux organisations abolitionnistes qui vont très facilement arriver à démontrer qu’il n’est pas possible dans notre pays de réduire la souffrance des animaux.

Dès lors, elles auront de moins en moins de mal à convaincre nos concitoyens que la seule solution est de la supprimer en arrêtant de consommer des produits d’origine animale.

Le projet de loi issu des EGA devait redonner confiance aux consommateurs et aux éleveurs.

C’est loupé !

Il faut à mon sens s’attendre à un durcissement de la communication de ces associations abolitionnistes mais également des associations welfairistes très déçues par les débats à l’Assemblée nationale et par les positions rétrogrades du Gouvernement.

Propos recueillis  par Séverine B.

  1. Lien vers le communiqué de presse de l’OABA : https://www.oaba.fr/pdf/communique_voteAN_EGA_28mai2018.pdf.
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  • Nous avons déjà eu droit à des montages photos très réalistes . Le gouvernement ne pouvait pas autoriser l »installation de caméras dans les abattoirs car il aurait fallu en placer dans TOUTES les salles d’abattage …….politiquement impossible ! Pour le reste comment les croire quand ils affirment maîtriser le terrorisme et que les lobbyistes casseurs agissent en toute impunité ?

  • Résumé : Macron a menti, Travert est un imbécile, les filières sont aveugles et Cassandre avait raison, une fois de plus.

  • Comment croire une seconde qu’installer des caméras dans les abattoirs allait calmer les « défenseurs des animaux »? Parce que, figurez vous, la destination finale des animaux de rente, c’est d’être tuée. Non, les militants de la « cause animale » ne veulent qu’une chose: l’abolition de l’élevage.
    Aujourd’hui, aller manifester contre une mosquée est considéré comme un trouble à l’ordre public. La même sanction doit être appliquée à nos nouveaux jihadistes.

    • C’est pas pour calmer les défenseurs des animaux.. C est pour chopper les salopards qui salopent le boulot d abatteur de bêtes. On peut être libéral et aimer le travail bien fait.

      • @ AerosolKid
        À ce sujet, il semble établi que l’abattoir, avec le transport, parfois long, le rassemblement nombreux de bêtes dans ce lieu « inhabituel », tout cela « stresse » l’animal, ce qui nuit à la qualité de la viande!
        D’où la réouverture d’autorisation d’abattage à la ferme, ou mieux: en prairie, en Belgique, récemment. C’est peut-être une solution (de luxe?) qui 1° améliore la qualité de la viande (je peux en témoigner) et 2° épargne la souffrance animale!

  • Les abattoirs ce n est pas privés je crois.
    J’ai bossé dans des tas d’endroits où ils y avaient des caméras braquées sur moi. J’étais au courant, totalement consentant ( j’aurai refusé le job si je ne l’avais pas été ) et averti que des types me surveillaient.
    Je ne comprends vraiment pas le problème de mettre des caméras dans les abattoirs. ( sauf si c est moi qui paye ?)

  • Constructeur d’abattoirs de bovins dans le passé je connais bien le secteur. A noter qu’en Bretagne l’alimentation du bétail, l’élevage, le transport des animaux, l’industrie de la viande, sans compter la distribution c’est plus de 80 000 emplois. Les petits abattoirs devraient être fermés, ce sont dans ceux-là que des animaux peuvent être maltraités, le personnel manque de formation, le matériel n’est pas adapté, et il est impossible compte tenu du coùt financier d’avoir la présence permanente d’un vétérinaire et d’un préposé de la Direction des Services Vétérinaire pour surveiller l’abattage. Ce qui n’est pas le cas dans les grands abattoirs où j’ai toujours constaté du respect envers les animaux selon l’abattage traditionnel. Ce qui n’est pas le cas de l’abattage rituel islamique et casher juif. Les bovidés sont introduit dans une cabine. La porte arrière est fermée, la tête de l’animal dépasse à l’extérieur, la cabine bascule de façon que l’animal est les pattes en l’air. La cabine pivote pour que la tête soit orientée vers La MECQUE ou JERUSALEM selon le rite. Et le sacrificateur égorge l’animal vivant. C’est cela le grand scandale. Et curieusement les VEGANES ne dénoncent pas ou peu de peur d’être pris à partie par les islamistes.

    • @ papyzik : merci de ces informations factuelles et objectives qui font progresser le débat ; c’est d’autant plus appréciable sur une question de plus en plus dominée par des imprécations éructées par des personnes qui ne connaissent pas les faits.
      Bonne journée,

  • Quelle question d’imbécile heureux de se demander les raisons de l’installation d’une « caméra de surveillance ».!!!!! Parce que c’est utile pour surveiller sans présence humaine « Idiot ». Et ça se fait partout sauf dans les abattoirs en France.

  • On pourrait aussi déplacer les abattoirs dans les cités sensibles : les caméras y sont déjà installées de toute façon…

  • Ce type raconte n’importe quoi, dans les abattoirs industriel, tout est fait pour éviter le stress des animaux,le personnel est formé, sensibilisé et le matériel suivi et entretenu.
    L’élevage en cage est interdit depuis 2013 pour les poules pondeuses, et la filière se met aux nouvelles normes avec pour conséquences qu’en 2020, manger un œuf sera un luxe que peu pourront se permettre et que l’œuf industriel, viendra de l’étranger au prix fort (Maroc) produit dans les anciennes normes, qui n’étaient pas les pires….
    Pour les porcs, je gère plusieurs fermes usines, un des critères de rentabilité de cette production est le bien être des animaux, remis en liberté en Europe, par la directive de 2013….Bilan catastrophique pour les truies, jarrets mordus, oreilles et mamelles arrachées, bagarres incessantes, alors qu’avant 2013 elles passaient calmement leur gestation dans leur cage individuelle.
    Résultat: on quitte l’Europe pour des pays où on fout la paix aux éleveurs et aux animaux…
    Rappel: 1 salarié dans un élevage induit 7 emplois à l’extérieur…
    C’est pour ça qu’on est si bien accueilli en Biélorussie.

    • « L’élevage en cage est interdit depuis 2013 pour les poules pondeuses »
      Vous racontez n’importe quoi ! C’est l’élevage en batterie qui a été interdit, pas l’élevage en cage.

      • Hé…Ducon…c’est quoi une « batterie » si ce n’est qu’une succession de cages?….Quand on y connais rien on se la ferme et on retourne devant sa télé regarder les » images insoutenables » que des associations pourries font circuler…Et vous ne vous êtes même pas rendu compte que c’était toujours les mêmes depuis au moins 5ans si ce n’est 10….
        Des accidents arrivent c’est inévitable, mais extrêmement rare et ça n’amuse personne alors qu’on fait croire au public que c’est une sorte de jeu auquel se livrent les employés d’abattoirs qui eux aussi ont un chien ou un chat qu’ils aiment bien.
        Ces affaires ont ça de bien c’est que le personnel sera encore plus vigilant, tant vers les objets étrangers éventuellement dissimulés dans les locaux, que vers les gens qui pour X raisons racontent n’importe quoi….

  • « L’État n’a pas voulu instaurer de vidéosurveillance dans les abattoirs. »


    C’est plus compliqué. L’État n’a pas voulu interdire le fait de ne pas mettre de vidéosurveillance dans les abattoirs.
    Pour une fois que l’État ne veut pas interdire quelque chose, en tant que libéraux on devrait s’en féliciter !
    Vous me rétorquerez : si l’État refuse d’instaurer par la force la vidéosurveillance dans les abattoirs (et refuse d’augmenter le nombre d’inspecteurs vétérinaires, et refuse d’interdire l’élevage en cages, et refuse de limiter le temps de transport des animaux, et refuse d’interdire le développement de fermes-usines, etc… ) le maltraitance envers les animaux va augmenter et restera impunie !
    Réponse libérale : un capitaliste (en l’occurence : un éleveur ) veut du pognon. Pour avoir du pognon il lui faut avoir une meilleure réputation que ses concurrents. Pour y parvenir il lui faut accepter de se plier à certaines règles (en l’occurence : ne pas maltraiter les animaux) voulues par les consommateurs ou par des spécialistes qui ont la confiance des consommateurs. Conclusion : l’éleveur acceptera volontairement, sans y être forcé par l’État, de se plier à certaines règles visant à réduire la souffrance animale afin d’avoir une meilleur réputation que ses concurrents de manière à pouvoir gagner du pognon.

    • Moi je veux bien qu’on installe des caméras dans les abattoirs où je suis au conseil d’administration….Et même dans mes élevages…..
      ….C’est 10000€ par mois et par caméra…Droit à l’image…
      ….Et voyage aux Seychelles pour tous les salariés et leurs épouses
      quand les caméras n’auront rien révélé…..
      ….Normal….La connerie doit couter un max. à ceux qui la propage.

    • Encore faut-il que le consommateur soit au courant de ce qui s’y passe. Et sans les caméras, comment savoir ? Surtout dans une filière qui n’a absolument pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore. Et même pratiqué de manière « humaine », l’abattage reste une sacrée boucherie, dont la simple vue risque fort de faire basculer des pans entiers de la population, surtout celle qui ne vit pas à la campagne, dans le végétarisme.

      Les Français ont énormément d’animaux de compagnie, qu’ils choient et considèrent parfois comme de la famille. D’un autre côté, ils mangent des animaux, qui ne bénéficient pas, pour l’instant, de la même attention. A un moment, on finit tous par se demander pourquoi la vie d’un chat aurait plus de valeur que celle d’une poule ou d’une vache… Et parce qu’il faut bien manger, on se hâte de passer à autre chose.

      Seulement voilà, la dissonance cognitive n’a qu’un temps. D’autant plus bref qu’on nous met sous les yeux des images insupportables.

      • « Encore faut-il que le consommateur soit au courant de ce qui s’y passe »
        Et pourquoi seulement dans les abattoirs?
        Moi j’aurais aimé qu »il y aie une caméra dans la classe de ma fille quand la prof de sciences naturelles a traité les éleveurs de porcs d’assassins de la nature…J’aurais aussi aimé qu’il y en aie une dans la classe de maths de prépa véto de mon fils quand le prof passait 75% de son temps à faire de la propagande marxiste….J’aimerais qu’il y en aie aussi dans chaque bureau de l’administration, devant chaque machine à café, dans chaque salle de réunion ou on discute comment entuber le contribuable…..

      • La vie d’une poule, d’une vache… Vous oubliez les mouches déjà décimées par les araignées, les langoustes qu’on ne traite pas mieux que les contribuables à petit feu, les moustiques sauvés du DDT pour tomber sous les claques répétées, les huitres gobées vivantes, les bactéries, les virus, etc. Le problème de la population qui ne vit pas à la campagne est d’être coupée des réalités, ça se voit très bien sur certains politiciens. La solution n’est pas de contraindre la campagne et les campagnards à se prêter à leurs caprices et fantaisies, elle est de leur apprendre les réalités, par exemple que la poule qui court sans tête de long en large dans la cour de ferme ne souffre plus. A voir la manière dont les humains se mettent à la place de ce qu’ils comprennent de travers de la vie et de la mort animale, on se demande si ce n’est pas leur QI qui les rapproche le plus et de plus en plus des animaux…

      • « Encore faut-il que le consommateur soit au courant de ce qui s’y passe. Et sans les caméras, comment savoir ? Surtout dans une filière qui n’a absolument pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore. »


        @Jean Manchzek : En réalité le débat n’est pas entre mettre ou ne pas mettre des caméras.
        Le vrai débat est entre faire confiance à des règles (ex : mettre des caméras, pas d’élevage en cages, etc…) imposées de force aux éleveurs par l’État (dont la compétence et l’incorruptibilité laisse à désirer…), ou faire confiance à des règles que les éleveurs choisissent eux-mêmes de s’imposer du fait qu’ils cherchent à avoir la meilleure réputation possible aux yeux des consommateurs de façon à écraser la concurence.

        Lorsque l’État s’occupe de ses missions régaliennes plutôt que d’imposer aux éleveurs des règles totalement arbitraires, que se passe-t-il si les consommateurs ne font pas assez attention à la mauvaise réputation d’un éleveur du fait qu’ils ne sont pas assez éduqués sur ce sujet ?
        Dans ce cas, tel qu’expliqué précédemment, des « spécialistes qui ont la confiance des consommateurs » se chargeront de mettre en garde ces derniers.

  • Sur l’activisme vegan, il faut regarder de plus près d’où viennent les financements d’une association comme L214 très courtisée par les médias et qui a semé derrière elle toute une cohorte d’activistes…
    les différentes associations, qu’elles soient écolo, vegan ou immigrationnistes sont soutenues par les réseaux mondialistes qui font feu de tout bois pour miner notre société, c’est cela, la réalité.
    Lire par exemple « la super-classe mondiale contre les peuples » de Michel Geoffroy

  • La filière agro-alimentaire était un point fort traditionnel de l’économie française. Sans surprise, devant l’accumulation des réglementations et des attaques des groupes de pression, la filière est entrée en récession ces dernières années. Les nuisibles n’arrêteront pas avant de l’avoir totalement ravagée. Pathétique France où les rentiers improductifs vivant de subventions publiques s’attaquent sans vergogne à ceux qui produisent les richesses, après leur avoir déjà volé les taxes.

    • « […]Les nuisibles n’arrêteront pas avant de l’avoir totalement ravagée.


      Exact, davantage de réglementations publiques n’aura pas pour effet de calmer les extremistes végans, au contraire cela les encouragera à aller encore plus loin.

    • Réglementations d’une utilité douteuse puisque de la viande de cheval a pu se faire passer pour de la vache.

  • Seul les derniers chasseurs ont le droit de tuer et manger de la viande sauvage ; il ne reste que du sanglier et du chevreuil, tout le gibier a disparu chassé par agro-industrie qui doit « stériliser » le sol pour cultiver uniquement ce qui a été semé afin de rentabiliser le travail agricole. http://photos-non-retouchees.over-blog.com/2018/09/chasseurs-sachant-chasser.html

    • Question bête…. si le sol est stérilisé, normalement, plus rien ne devrait pousser dessus, non ?

    • le but de l’agriculture n’est pas préserver la biodiversité… des tas d’agriculteurs ont effectivement dégradé des sols…voire les ont rendus incultes et ce depuis l’antiquité ..et ces agriculteurs ou les pratiques agricoles ne durent pas longtemps…

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