La tendance des jeunes Français à devenir végétaliens nuit à leur santé et à l’environnement

Les jeunes occidentaux sont de plus en plus attirés par le véganisme. Pourtant, ce régime alimentaire a un impact négatif sur la santé et l’environnement.

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Unsplash - image de Dan Cristian Pădureț

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La tendance des jeunes Français à devenir végétaliens nuit à leur santé et à l’environnement

Publié le 4 octobre 2023
- A +

Le véganisme est aujourd’hui une tendance croissante dans le monde occidental, en particulier chez les jeunes. Les végétaliens vantent les bienfaits pour la santé d’un régime alimentaire à base de plantes.

Ils sont également nombreux à observer l’impact environnemental de l’élevage sur les émissions de gaz à effet de serre. Un mouvement mondial pousse aujourd’hui de plus en plus de personnes à adopter le véganisme afin d’enrayer le changement climatique et « sauver » la planète.

Pourtant, le véganisme a un côté sombre ; ses effets sur notre santé et sur l’environnement ne sont pas aussi simples que le prétendent ses partisans.

 

Un phénomène en pleine expansion

Il ne fait aucun doute que le véganisme gagne en popularité.

Selon certaines études, il y aurait 88 millions de végétaliens dans le monde. La France ne fait pas exception. Environ 340 000 Français sont végétaliens, et un million de plus sont végétariens. La tendance est particulièrement marquée chez les jeunes. En France, plus d’une personne sur dix âgée de 18 ou 19 ans est végétalienne. C’est beaucoup plus qu’en Allemagne, en Italie ou en Espagne.

Grâce à la demande croissante d’aliments d’origine végétale, les substituts de la viande et du lait se vendent plus rapidement que jamais. Selon le Good Food Institute, les ventes au détail de substituts de viande à base de plantes atteindront 6,1 milliards de dollars en 2022. Les défenseurs du véganisme considèrent cette tendance comme une révolution en matière de santé et d’environnement.

 

Un régime alimentaire pas si écolo

La nature offre très peu de sources de protéines autres que la viande, les produits laitiers et les œufs. Après tout, une personne ne peut consommer qu’une quantité limitée de haricots et de lentilles.

C’est pourquoi certains ingrédients apparaissent fréquemment dans les aliments végétaliens, qui remplacent les produits d’origine animale. Le soja, par exemple, est présent dans les substituts de viande que sont le tempeh et le tofu, tandis que le lait de soja est un substitut très répandu.

Le soja est donc un élément essentiel de la plupart des régimes alimentaires à base de plantes. Malheureusement, dans leur empressement à rejeter les produits d’origine animale, les végétaliens se sont engagés dans la consommation de produits tels que le soja, dont l’impact sur l’environnement est grave et de grande ampleur. La production de soja provoque l’érosion des sols, la déforestation à grande échelle, et des sécheresses. Tout cela s’ajoute à des niveaux importants d’émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète, tout comme l’élevage de vaches pour produire de la viande et du lait.

D’autres substituts au lait font des ravages sur l’environnement de diverses manières.

On a découvert que deux marques populaires de lait d’avoine contenaient l’herbicide glyphosate, qui a été associé à de nombreuses catastrophes écologiques. Tout comme l’élevage de vaches, la production de lait de riz génère du méthane. Pour ne rien arranger, il contient parfois de l’arsenic. La production d’amandes contribue aux sécheresses et décime les populations d’abeilles. La culture de la noix de coco, nécessaire à la production de lait de coco, détruit les qualités nutritionnelles du sol, le rendant inutilisable pour d’autres cultures.

D’autres produits végétaliens courants ne sont pas mieux lotis.

L’alternative au cuir proposée par la communauté végétale, appelée pleather, permet d’éviter les émissions de méthane émis par les élevages de vaches nécessaires à la production du cuir traditionnel. Toutefois, la majorité des cuirs synthétiques contiennent des matières plastiques telles que le polyuréthane et le chlorure de polyvinyle, qui sont généralement non biodégradables, et dont la production fait souvent appel au chlore, au pétrole et à d’autres produits chimiques.

Ces mêmes produits sont dénoncés par les défenseurs de l’environnement qui promeuvent le véganisme en nous avertissant qu’ils sont en train de tuer la planète.

 

Le véganisme : meilleur pour la santé ?

En matière de santé, le véganisme échoue une fois de plus lamentablement. Les risques sanitaires associés aux régimes à base de plantes sont trop nombreux pour qu’on puisse tous les citer.

Ces risques comprennent la perte de cheveux, l’anémie, la faiblesse musculaire et osseuse et l’irritation de la peau. Ils sont particulièrement graves pour les femmes et les enfants, qui courent un risque accru de malnutrition dans le cadre d’un régime végétalien sans compléments alimentaires.

Certains prétendent que le remplacement de la viande et des produits laitiers par des produits à base de soja réduit le risque de cancer, mais les preuves scientifiques suggèrent qu’il n’y a guère de différence. En revanche, les dangers pour la santé associés à une consommation accrue de soja sont graves et bien établis. Une étude menée par l’université de Californie à Riverside et publiée dans la prestigieuse revue Endocrinology a établi des liens entre la consommation de soja et le diabète, l’obésité, la résistance à l’insuline, et la stéatose hépatique.

Les recherches ultérieures de cette équipe ont permis de découvrir les effets alarmants de la consommation de soja sur le cerveau. Le soja affecte l’hypothalamus, qui régule le métabolisme, la température corporelle, et d’autres fonctions vitales. Les scientifiques ont découvert des perturbations dans l’activité normale du cerveau et dans la production d’hormones, en particulier en ce qui concerne l’ocytocine, l’hormone de l’amour. Les chercheurs craignent qu’en extrapolant ces effets sur tout une vie, la consommation de soja puisse contribuer à des maladies telles que l’autisme et la maladie de Parkinson.

Vouloir faire sa part pour l’environnement est un objectif noble. De même, il est bénéfique d’être conscient des effets de nos choix alimentaires sur notre santé. Cependant, le mode de vie végétalien n’est pas la panacée que beaucoup déclarent. Il est souvent étonnamment malsain et peu respectueux de la planète.

Nous, omnivores, devrions pouvoir savourer notre viande et nos produits laitiers sans en avoir honte.

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  • certes peut être mais..
    primo déconseillé un régime ne signifie pas grand chose si on en conseille pas un autre.. précisément…
    secondo la santé dans sa généralité n’ests pas le seul critère pour décider de sa vie
    tertio si ils savent ça les regarde…..
    « Nous, omnivores, devrions pouvoir savourer notre viande et nos produits laitiers sans en avoir honte. » vous mettez le doigt là où ça coince, il est fort douteux de pouvoir considerer que manger des produits animaux est un crime…

    Mais ils suffit de leur dire mer..de quand ils essayent de donner des leçons de morale..isl ne me font pas honte..dans le pire des cas ils m’agacent.

    les jeunes français ne devraient pas nonplus voire de l’alccol.. ou fumer.. se vacciner contre certaines maladies..

    Donc mettez de coté , ce que devrait faire les jeunes mais rappelez la teneur des études sur le régime végétalien..

    Ils ne font pa ça pour leur santé… mais pour leur image …

    • Les leçons de morales, c’est quand même assez pathétique de voir les réactionnaires en être à s’identifier à un morceau de beefteack ! les gens font bien ce qu’ils veulent, après il y a la diététique, le régime végétarien peut fonctionner mais il est très strict à mettre en place, et d’un autre coté manger de viande à tous les repas n’est pas conseillé par les diététiciens.

      -2
      • réactionnaire n’a jamais été pour moi péjoratif.. .action réation…
        je suis réactionnaire….ici et pas là…
        suis je réactionnaire..

        • C’est à dire que le consensus scientifique te dit par A + B que notre consommation d’occidentaux privilégiés nous emmènent tous dans le mur à commencer par les plus fragiles, et toi t’es la à relativiser car tu ne vois toujours rien venir et a défendre ta surconsommation irresponsable.

          -1
    • Bonjour, non.
      Alors déjà bon courage pour trouver une étude qui dit que le vegetalisme bien mené dégradé la santé.

      On deviens vegetalien car on tente d’assumer notre consommation.
      Essayez, vois verrez.
      Ça commence par arrêter de nier les souffrances notamment lorsqu’elles sont filmées et montrées.
      Ensuite ça consiste en arrêtant de nier les conséquences désastreuses sur l’avenir de nos enfants.
      Voilà, arrêtez de parler de ce que vous ne connaissez pas, assumez plutôt.

      -1
  • Jason,
    La principale raison, et unique d’ailleurs, est la condition animale.

    Comment peux tu accepter ces élevages intensifs où on torture massivement des populations entières de bébés qui nous font confiance et veulent juste jouer avec nous.

    Alors notre petite santé… Ca passera en deux et puis l’homme n’est pas éternel, il faut bien mourir un jour…

    Suffit d’être chrétien…

    -11
    • Un poussin n’a rien de comparable avec un bébé humain, pas plus qu’une petite crevette, un petit moustique ou un petit poulpe.

      • Mais dans ce cas, œuvre pour son futur, au bebe humain.
        Et montre lui la vérité, comment ça se passe en abattoir! Comment on tue les veaux! Comment on broie vivant 50 millions de poussins mâles parcane France, comment on castre à vif un cochon. Allez montre leur.
        Les millions de tonnes de soja et autres importes pour nourrir notre bétail au lieu de nourrir les enfants des autres qui crèvent de faim, on en parle?

        • D’abord, je ne vous ai pas permis d’employer un tutoiement méprisant. Ensuite, avez-vous déjà observé un chat tuer une souris ? Avez-vous disséqué un cerveau de poussin, lui avez-vous fait passer un test de QI ? Il a le QI d’un oeuf… Quant au soja importé pour nourrir le bétail, le produit de sa culture nourrit les petits Brésiliens ou Argentins, comme d’ailleurs le produit de la viande que ces pays exportent. Qui êtes-vous pour donner des leçons ? Avez-vous vécu à la campagne ?

        • le smillions de tonnes ne serait pas produites car les pauvres ne pourraient pas es acheter… ou l on refuse aux agriculteurs le principe de gagner sa vie au mieux donc vendre aux occidentaux;.
          on est d’accord jusque là…???

          Et en gros on déclare que le sol national DOIT servir à nourrir la population nationale..
          ce principe n’ jamais été en soi une façon d’eviter que les pauvres crèvent de faim…

          rien ne vous frappe t dans le fait que ce soit la liberté de vendre au plus offrant qui ait accompagné la diminution de la proportion de gens qui crèvent de faim???
          l’enfer est pavé..

          la liberté économique propose sur un compromis des cupidités.. cela fonctionne pour produire des richesses sans tuer des innocents..
          le contraire dit que la « générosité » est obligatoire pour le bien être commun, quitte à tuer des innocents…

        • manu… vous êtes choqué par les abattoirs JUSTEMET car vous n’avez pas vu de bête abattue dans votre enfance!!!!
          élevé à la ferme..ça fait partie des moments édifiants sur la condition humaine..nous sommes des animaux culturels..

          le chevreau égorgé qui crie comme une enfant.. tu veux pleurer et tes parents t’expliquent que la vie animale est ainsi…

          tu apprends justement à ne pas voir de cruauté mas la loi de la nature et tu pour autant sais parfaitement repérer les gens cruels..

          avant que tu arrives à me convaincre que mes parents étaient des monstres..
          il va te falloir pédaler pendant longtemps..
          donc le peux à la rigueur écouter un discours pragmatique sur la consommation de viande..
          moral..ça glisse..

        • si on tu un animal et que ce n’est pas une crime..en tuer 100 n’est s pas un crime.. hors sujet..

          si tu achètes du coton importé tu prives le pauvre de la nourritures qui aurait pu être produite sur les terrains cultivés;.hors sujet.
          que le véganisme soit bon non pas pour » la » santé mais la santé de celui qui le pratique..hors sujet…
          donc remballe ton argumentaire…
          la question n’est pas ton véganisme mais ta volonté d’interdire de manger un animal même mort accidenté.., et même d ‘utiliser des animaux sans doute sans l’expression de leur consentement.., (donc…aussi l’existence des animaux domestiques…)..

          et toi tu me dis car tu trouves que c’est un assassinat..que ça vaut de tuer ou torturer un être humain..pas moi.. justement car je suis en ce sens plus proche des animaux que toi qui t’estime supérieur.

          une remarque quand on cultive pour manger…et que inévitablement on protège sa récolte des animaux..on les affames et on provoque leur mort.. et on en tue pas mal par la simple culture..
          EN pratique , surtout sans technologie et énergie hors biomasse, il n’y a pas de culture sans elimination de la pyramide alimentaire qui se superposait à la production de biomasse « primaire » pour faire simple..
          alors certes on peut arguer sur les détails..

          la vie animale est pousse toi de là pour que je my mette., un même pour un végan..
          tu tues aussi..

    • paradoxal…

      vous dites en gros l’homme n’est pas différent des animaux…et pour cette raison cet animal doit arrêter de faire tout ce que font les autres animaux… allez comprendre..

      le problème des woke ou vegan est queleur logique est tellement foireuse qu’ on ne sait pas si ils sont sérieux .. soyez vegan donc.. mais pas de lecçon de morale.
      le bien être animal ets un souci de troisième ordre.. ventre plein , confort..e
      vous marchez vous écrasez des insectes… vous labourez..c’est un génocide..

      sauf dans être dans la pure symbolique et la jouissance de se dire au dessus des paysans ou autre..

      déjà visiblement rendre la vie des gens à petit revenu plus dure ne vous touche pas beaucoup…

    • @tco ?? le chrétien a toujours mangé de la viande

    • « … et puis l’homme n’est pas éternel » : les autres espèces animales non plus. Ni aussi tout ce qui existe sur la Terre comme dans l’univers. « … il faut bien mourir un jour… » : est-ce bien vrai que la mort existe ? Pour moi, rien ne meurt, tout est vivant, tout ne fait que changer d’état et tout est alors recyclé pour les nécessités de la Vie. L’humain n’a rien inventé avec sa propension à recycler ses déchets de tous ordres. C’est inné en lui.

  • Le phénomène gagne. L’autre jour nous étions invités chez des amis. Il faisait froid elle nous avait fait une splendide potée. « ahhh dit l’un de nos amis, ça fait longtemps que l’on ne peut plus manger cela chez nous » « c’est vrai dit un autre » « chez nous non plus » dit la maîtresse de maison. Je la regarde médusée , « eh oui dit elle , Nicolas s’y est mis » , moi « oula mais c’est drôlement contagieux ce truc, pire que le covid » . Ils ont souri pour la forme mais j’ai bien vu que le coeur n’y était pas, il faut dire qu un des fils d’un des convives s’était convertit à l’islam radical; ça aussi , ça s’attrappe bien de nos jours .

    11
  • Un des plaisirs de la vie, est la table. Raisonnablement. Alors pourquoi se priver de ce plaisir ? Au nom de doctrines, religions ou autres… Prétendre que nous pouvons impacter sur la nature… Quel toupet!

    • un des plaisirs de votre vie…
      Je dois dire que j’ai été élevé chez les anthropophages..et jA MON GOUT en ne dépasse un bon gigot de suédoise en surpoids. .
      pourtant je n’en mange plus donc je ne mets pas le plaisir de la table au dessus d’autres considérations.. ..

      l’article ne fait pas allusion aux tendances liberticides de certains vegans qui est ,au moins théoriquement, un autre sujet.. et le seul sujet à disctuter politiquement pour un liberal…

      le droit d’interdire..

      avant d’avoir les végans on avait Coffe…

  • Si le véganisme n’est pas bon pour la santé physique, l’écologie est mauvaise pour la santé psychique. À force de répéter des idioties infondées, on crée des idiots.
    Et le véganisme ne se trouve que chez les bobos des pays riches.

  • « ce régime alimentaire a un impact négatif sur la santé » Certes. Et si on laissait faire la sélection naturelle?

    Le fait que chacun mange, ou pas, ce qui lui plaît ne me pose aucun problème, à partir du moment où personne ne m’oblige à faire comme eux.

    • … ni à les soigner à mes frais s’ils s’en trouvent mal…

      • sujet plus vaste et qui met fin normalement à la sécurité sociale…

        • Pas sûr. C’est le principe de toute assurance. Tu finances les conséquences de mes vices, je finance celles des tiens.
          On ne parvient à la situation rêvée de Michel qu’en devenant son propre assureur. Condition préalable : que l’assurance des dommages en question soit facultative.
          Même privées, de nombreuses assurances sont obligatoires.

          -1
          • L’assurance identifie les risques et compte-tenu du caractère aléatoire de leur réalisation, encaisse une prime proportionnée à ce risque, ce qui conduit ceux qui ont de la chance à avoir payé pour ceux qui n’en ont pas. Mais la prime, dans toute assurance privée, doit être proportionnée au risque, sinon les « bons risques » vont chez le concurrent qui les fait payer moins cher et il ne reste que les mauvais risques que le concurrent refuse : l’assureur fait faillite.
            Ainsi, dans le nautika des anciens, le taux mensuel (= la prime à payer) est de 10 à 20% pour un voyage maritime, contre 1% pour un prêt terrestre bien moins risqué. Mais il est vrai que la sagesse des Anciens représente aujourd’hui un rêve…

            • Merci pour ce gentil rappel.
              Mais hors-sujet.
              Je reformule…
              ‘… ni à les soigner à mes frais s’ils s’en trouvent mal… »
              Etes-vous vous-même si irréprochable ?

              -1
            • sauf que…aléatoire…
              l’aléa en fait est souvent une simple expression de notre ignorance..
              et par ailleurs s’assurer implique que la probabilité de incident par assuré est bas…et le cout haut… assurer un rhume…en somme…hem..

              plus on sait plus on réduit l’aléa.. et c’est pas rien désormais ..
              un nombre important de maladies sont liées au mode de vie.. d’autres à la génétique..

              jusque rendre un certain nombre de maladies, quasi certaines, inassurables..

              sans parler par exemple que les hommes payent pour les cancer de l’uterus et les femmes pour les cancers des testicules;.parce qe combattre le sexisme.

              il se produit que, pour des raisons essentiellement arbitraires, le législateur impose à l’assureur d’ignorer par exemple le sexe, mais pas d’autres paramètres et de les traiter comme des aléas…. et en plus impose de contribuer à financer les soins par d’autres voie que les cotisations des assurées..taxe sur le tabac, l’alcool.. (qui devraient être incluses ut en partie dans le cout de la sécu… tant ur le plan financier que le cout sur les libertés toujours mis à zéro) ..

              Par ailleurs le gouvernement force à assurer des trucs… »inévitables » tels les lunettes pour les vieux..

              la sécu est avant tout une collectivisation de la redistribution.. et un instrument de normalisation et de dénonciation de son voisin.. avec des tas d’effets pervers..
              Je n’ai aucun problème à dire que les végans doivent payer pour les conséquences sur la santé du veganisme…

              mais…pourquoi juste cette diète…seule une assurance individuelle peut faire ça…ou alors…bien venue en enfer..

              une assurance PRIVEE à un role « sain » en ce sens que l’assuré prend conscience des risques qu’il prend et de leur cout..

              mais le pauvre en est exclut..
              mais celui qui a une maladie certaines en est exclut..

              Il ya sans doute des moyens de gérer ça sans créer ce monstre.

              et on ne va pas aborder dans me détail, le fait que les retraites étant AUSSI collectivisées en partie…mais surtout non individualisées quant à l’ajustement des cotisations en fonction du temps de retraite « probable en fonction au mode de vie…

              en gros un fumeur vit 7 ans demons je crois…

              Aucun problème à dire » je ne veux pas payer pour le mode de vie d’un végan » …je suis d’accord ..mais sauf à faire du véganisme une singularité..on ne peut le faire justement qu’en mettant tous les modes de vie sur la table..
              Parce que le végan lui va regarder votre mode de vie… ou votre retraite..

              Ce nest pas un des effets les moindres du collectivisme… surveiller son voisin.. et de la démocratie… taper sur les minorités.
              f

              • Jacques, vous avez ô combien raison quand vous dites que
                « l’aléa en fait est souvent une simple expression de notre ignorance ».
                L’assureur calcule un risque à l’aide d’outils statistiques car il est dans l’impossibilité technique de déterminer les destinées individuelles. Qui, si l’on en croit Kant, sont pourtant déterminées.
                Par la génétique, la réaction construite à certains stimuli, des habitudes de vie, de comportements…
                Je parie qu’un jour une IA pourra le faire. Et c’en sera fini du mystère de l’assurabilité.
                Il y aura des gens qui sortiront tellement des clous qu’on leur demandera auparavant de changer s’ils veulent être assurés à bon compte.
                On a le début de l’histoire avec l’assurance automobile. Son bonus-malus, son passage en commission, son refus éventuel d’assurer, etc.
                En attendant, vous avez raison aussi sur ce point, bon nombre d’assurances n’individualisent pas le risque aussi finement qu’elles le pourraient. Elles se contentent de mutualiser les risques. Voilà pourquoi je prétends que c’est « tu paies pour mon vice (caché ou non) je paie pour le tien ».
                De plus, certains assureurs sont si gros et si polyvalents (auto, habitation, santé…) qu’elles mutualisent aussi les dépenses entre toutes leurs branches.
                Au final la cotisation payée est bien plus le reflet de la santé de la surface financière de l’assureur que de votre propre profil de risque.
                Pour le devenir de nos monstres sacrés que sont la retraite par répartition et la sécurité sociale, je suis pragmatique. Je crois bien plus à la capitalisation dans la première qu’à la privatisation dans la seconde.
                Le coût de la sécurité sociale est accessible. Elle finance 5 fois ce que financent les mutuelles, qui financent 15 % des dépenses de santé des Français. Il suffit donc de multiplier par 5 ce que coûte en moyenne une mutuelle.
                Voilà une des raisons qui rendent la privatisation de la sécurité sociale quasi impossible.

                -1
              • et je vais préciser en réalité les assureurs n’assurent pas en fonction de vos risques mais de votre mode de vie et des conséquences de ce mode de vie en terme de santé pour le groupe auquel ils vous associent…et ce relativement arbitrairement…
                ça commence par le sexe et l’âge, on ajoute des antecedents familiaux..on peut ajouter l’ethnie..ca ça joue …le surpoids..et même des choses qui sont en eux meme des problème de santé..

                euh on fait pareil quand on donne le risque de mourir du covid pour une personne.. on le rattache à un groupe pour lequel le taux de maladie est connu et adopté comme risque pour ce groupe..

                c’est plutôt un jeu d’attibution à un groupe….
                la connaissance des risques individuels impliquerait de connaitre les cause et de les quantifier.. …

                du jour au lendemain ce faux risque de mourir d’une maladie peut donc changer… ce qui fait sourire..
                en fait on vous raccorde à un autre groupe souvent plus petit..mais pas nécessairement il suffit de découvrir un facteur causal non trivial. comme la capacité de synthétiser telle ou telle protéine.. ou d’avoir pris tel médicament dans le passé, ou d’avoir été exposé à tel virus ou composé;.
                si une personne na pas moyen de savoir le sexe, elle attribuera à un homme un « risque » de tomber enceinte non nul et assez élevé..

                les assureurs doivent passer leur temps à regarder les données..vous grignoter dans le jeu de mutualisation dans les sous groupes qu’ils définissent..

                les assureurs assurent en fonction des taux de maladies observées pour des groupes qu’il essaient de faire les plus pertinents et précis .. pas des risques individuels au sens propre..

                • et pour abonné absent .le vrai aléa n’est pas l’expression de l’ignorance mais.. ça marche de traiter l’ignorance comme un aléa quand on regarde des populations.. en faisant l’hypothèse néanmoins que ‘ nous supposerons que les causes inconnus ne varient pas trop … Or comme on le voit avec des cancers par exemple on voit que ça change et on ne sait pas pourquoi..mais suffisamment lentement pour rendre le métier d’assureur possible et rentable autrement dit que le groupe d’assurés ait un nombres proche de maladies de la normale qui a servi à définir de tintuoin.

                  Pour pouvoir assurer il faut supposer que les causes.. qui sont inconnues ou unquantifiable pour l’essentiel..ne changent pas trop vite..

                • Les choses sont bien plus simples, Jacques, pour une bonne part de nos assurances.
                  Habitation : la cotisation dépend du logement ; pas de vos habitudes de vie (absences fréquentes etc).
                  Auto : de votre voiture et de votre coeff de bonus/malus – une exception.
                  Santé : pour les contrats dits « solidaires » – la majorité – de votre âge uniquement !

                • Dans un système sans intervention politicienne, la démarche des assureurs est inverse. Ils regardent les sinistres dans l’espace des facteurs susceptibles d’affecter le risque, et identifient des corrélations ou si vous préférez des explications. La probabilité d’être victime d’un sinistre s’exprime alors comme une combinaison des facteurs, et une dispersion autour de ce point, dispersion décorrélée des facteurs et dont ils vérifient qu’elle est aléatoire. Ils ne vous classent pas dans des groupes, ils estiment au mieux votre risque, un score, à partir des données dont ils disposent. Cela signifie une analyse des données individuelles, pas le moins du monde une construction à partir de groupes. Ensuite, fixer la prime est un jeu d’enfant.

          • @AbonNeabcent
            En sus de l’excellence réponse de MichelO, j’ajoute que si de nombreuses assurances privées sont obligatoires, c’est parce que ce sont les hommes de l’État qui les ont imposées et continuent à le faire.

            • Guy…
              Combien d’entre vous avez les moyens d’être votre propre assureur ?
              Pour votre santé ou pour un tort causé à autrui.

              • @AbonNeabcent
                Dans une société appauvrie par les interventions tous azimuts des hommes de l’État, très peu d’entre nous, d’autant plus que le capital est lourdement taxé, et sous la menace permanente de confiscation Dans une société libre, beaucoup le pourraient. Mais là n’est pas la question. S’assurer ou non doit rester un choix personnel, fonction de la balance bénéfice risque estimée par chacun, sachant que dans une société libre, chacun est responsable de ses actes. Le caractère obligatoire des assurances déresponsabilise les assurés, ce qui augmente les primes et permet de les augmenter encore par rapport à ce qu’elles seraient sur un marché libre (tous les biens et services sont en concurrence les uns avec les autres, y compris en socialisme, ce qui signifie que si quelqu’un est obligé d’acheter quelque chose, il est obligé de renoncer à autre chose). Par ailleurs, même si une majorité choisissait de s’assurer, il n’y a aucune raison morale pour obliger ceux qui ne ne souhaitent pas de le faire.

                • « Dans une société libre, beaucoup le pourraient. »
                  Ne finisssez pas victime de votre propre aveuglement.
                  Vous avez une idée du coût d’une vie ?
                  D’un traitement pluriannuel d’un cancer ?
                  Même dans une société libre.
                  Pour le cancer, c’est possiblement votre choix. Mais si vous ne pouvez payer, quelqu’un se sentira obligé de la faire à votre place. Sinon l’Etat, au moins quelqu’un qui vous aime.

                  -1
                  • @AbonNeabcent
                    Contrairement à ce que votre réponse implique, les hommes de l’État ne disposent pas de ressources illimitées, de plus, tout ce dont ils disposent doit être pris de force à quelqu’un qui aurait pu en faire un meilleur usage, y compris pour sa propre santé ou celles de proches ou de gens qu’il aurait eu envie d’aider, de plus encore, le butin des impôts et de l’expansion monétaire fait l’objet d’une lutte âpre entre prédateurs sous différents prétextes (« climat », « écologie », 1justice sociale, pseudo « droits acquis », « égalité des sexes », endoctrinement et propagande, pseudo stimulation de l’économie etc.). Les ressources qu’ils peuvent consacrer à la santé sont diminuées d’autant. On en voit le résultat concret avec l’état pitoyable du système de santé étatique, merveille dans laquelle il faut des mois pour obtenir un rendez vous avec un spécialiste, dans laquelle il y a de moins en moins de médecins, y compris généralistes, de dentistes…, où l’attente aux « urgences » dure des heures etc. Ce merveilleux système fait que d’innombrables personnes renoncent à se soigner. Ignorez vous que certains chirurgiens demandent des dessous de table pour opérer des gens atteints de maladies graves ? Comme tous les êtres humains, les hommes de l’État sont soumis à la rareté. Et la rareté, il n’y a que 2 façons de la répartir, soit par le jeu de la libre interaction entre humains, soit par la politique, c’est à dire la contrainte, les passes droits, le népotisme, le favoritisme etc.

                    • La libre interaction entre humains, on en recausera quand un chauffard, non assuré, accessoirement fuyard, vous aura rendu tétraplégique. Et que serez bien heureux, que pour pourvoir à vos frais, l’Etat ait institué le FGAO,
                      à nos frais, instrument de solidarité nationale pour pallier l’inconscience de certains.
                      Et réjouissons-nous que l’assurance au tiers soit obligatoire, pour limiter ces cas.
                      Sans cela, ce serait donc à vous, la victime, à moi, l’honnête homme, de payer pour les turpitudes criminelles d’autrui ?
                      Merci mais non !

                    • La libre interaction entre humains, on en recausera quand un chauffard, non assuré, accessoirement fuyard, vous aura rendu tétraplégique. Et que serez bien heureux, que pour pourvoir à vos frais, l’Etat ait institué le FGAO,
                      à nos frais, instrument de solidarité nationale pour pallier l’inconscience de certains.
                      Et réjouissons-nous que l’assurance au tiers soit obligatoire, pour limiter ces cas.
                      Sans cela, ce serait donc à vous, la victime, à moi, l’honnête homme, de payer pour les turpitudes crim.nelles d’autrui ?
                      Merci mais non !

                    • @AbonNeabcent
                      Vous ne répondez en rien à l’argumentation que j’ai développée.
                      Votre FGAO a-t-elle des ressources illimitées ? Non, pas plus que n’importe quelle institution humaine. Les ressources prises de force à ceux qui payent (tout le monde ne paie pas et on est loin de la pseudo solidarité idyllique que vous décrivez) ne pourront pas être utilisées ailleurs, par exemple pour traquer les chauffards, les contraindre à réparer les dommage qu’ils ont causés… Pour finir, votre système aboutit à ce que vous abhorrez (à juste titre et c’est bien là le fondement du libéralisme) : faire payer les innocents (ici ceux qui ont le bon goût de payer leur assurance « obligatoire ») de force pour les crim.nels. A ce propos, les victimes d’agressions autre que routières ne sont jamais réparées de ce qu’elles ont subi, et sont de surcroît forcées de payer pour le procès et l’hébergement de leurs agresseurs. Prendre ce qui lui appartient à quelqu’un par la force (que ce soit sa vie, son intégrité physique ou ses ressources matérielles) est un cr.me), quelle que soit l’identité de la victime, celle de l’aggresseur, et les motivations de ce dernier. On ne peut ni prévenir ni réparer le crime par le crime.

            • certes..mais pour ne pas augmenter les cotisations sécu.

            • D’un autre côté, de nombreuses protections obligatoires qu’on appelle assurances ont bien plus à voir avec une redistribution en faveur des accidentés qu’avec une assurance…

              • @ Guy
                « votre système aboutit à ce que vous abhorrez »
                Le mien, j’en doute, le vôtre, j’en suis sûr.
                En laissant libres une masse plus grande d’irresponsables de ne pas cotiser pour leurs fautes à venir, vous forcez les gens responsables à se prémunir, encore plus chèrement, contre leurs futurs bourreaux.
                Votre libéralisme mal assimilé produit un curieux paradoxe : sous prétexte de responsabiliser les assurés, vous mettez en place les conditions d’une extension du domaine de l’irresponsabilité !

                -1
                • @AbonNeabcent
                  Comme d’habitude, vous ne répondez pas aux arguments qui vous sont opposés. Vous prenez un extrait sorti de son contexte puis vous assenez une affirmation péremptoire non justifiée. Pouvez vous s’il vous plaît répondre aux questions suivantes :
                  – prendre à quelques chose qui lui appartient par la force, donc sans son consentement, est-il un cr.me oui ou non ?
                  – les ressources de la FGAO sont-elles oui ou non illimitées (implicitement, vous répondez par oui puis que vous affirmez que réduire l’assiette de des cotisations oblige ceux qui paient à payer plus)
                  – les ressources prises de force pour financer la FGAO restent-elles disponibles pour d’autres usages, oui ou non ?
                  – les ressources de la FGAO font elles l’objet d’une lutte intense pour le partage du butin oui ou non ? A ce sujet, je peux vous dire, selon ma propre expérience, que oui car vous avez intérêt à vous assurer les services fort coûteux d’un excellent avocat sur une procédure qui dure des années pour espérer être correctement indemnisé.
                  – existe-il des solutions libérales à votre problème oui ou non ? (ma réponse est bien évidemment oui).
                  Sur les quelques nouveaux arguments que vous apportez :
                  – vous faites de toute personne (enfin celles qui vous arrangent, j’y reviendrai) un cr.m.nel en puissance pour des faits qu’il n’a pas commis et qu’il ne commettra peut-être jamais. C’est le propre de tous les systèmes totalitaires.
                  – la certitude ou quasi certitude d’avoir à vendre tous ses biens, renoncer à l’héritage de ses parents ou travailler toute sa vie pour indemniser une victime potentielle n’est-elle pas suffisamment dissuasive pour pour qu’une majorité de gens préfère s’assurer volontairement oui ou non ? Ce n’est pas parce que la justice de l’État est incapable de faire respecter le droit par tous qu’il faut en tirer la conclusion qu’il faut encore plus d’intervention étatique pour pallier à cette incapacité, au contraire. A ce titre, si la justice de l’État est incapable de faire respecter le Droit, si elle est incapable d’obliger les agresseurs à réparer leurs victimes, pourquoi voulez vous qu’elle soit capable d’obliger tout le monde à payer ? Dans la pra

                • @AbonNeabcent
                  Comme d’habitude, vous ne répondez pas aux arguments qui vous sont opposés. Vous prenez un extrait sorti de son contexte puis vous assenez une affirmation péremptoire non justifiée. Pouvez vous s’il vous plaît répondre aux questions suivantes :
                  – prendre à quelques chose qui lui appartient par la force, donc sans son consentement, est-il un cr.me oui ou non ?
                  – les ressources de la FGAO sont-elles oui ou non illimitées (implicitement, vous répondez par oui puis que vous affirmez que réduire l’assiette de des cotisations oblige ceux qui paient à payer plus)
                  – les ressources prises de force pour financer la FGAO restent-elles disponibles pour d’autres usages, oui ou non ?
                  – les ressources de la FGAO font elles l’objet d’une lutte intense pour le partage du butin oui ou non ? A ce sujet, je peux vous dire, selon ma propre expérience, que oui car vous avez intérêt à vous assurer les services fort coûteux d’un excellent avocat sur une procédure qui dure des années pour espérer être correctement indemnisé.
                  – existe-il des solutions libérales à votre problème oui ou non ? (ma réponse est bien évidemment oui).
                  Sur les quelques nouveaux arguments que vous apportez :
                  – vous faites de toute personne (enfin celles qui vous arrangent, j’y reviendrai) un cr.m.nel en puissance pour des faits qu’il n’a pas commis et qu’il ne commettra peut-être jamais. C’est le propre de tous les systèmes totalitaires.
                  – la certitude ou quasi certitude d’avoir à vendre tous ses biens, renoncer à l’héritage de ses parents ou travailler toute sa vie pour indemniser une victime potentielle n’est-elle pas suffisamment dissuasive pour pour qu’une majorité de gens préfère s’assurer volontairement oui ou non ? Ce n’est pas parce que la justice de l’État est incapable de faire respecter le droit par tous qu’il faut en tirer la conclusion qu’il faut encore plus d’intervention étatique pour pallier à cette incapacité, au contraire. A ce titre, si la justice de l’État est incapable de faire respecter le Droit, si elle est incapable d’obliger les agresseurs à réparer leurs victimes, pourquoi voulez vous qu’elle soit capable d’obliger tout le monde à payer ? Dans la pratique, elle ne le fait pas, et préfère concentrer ses obligations sur les gens honnêtes et solvables en laissant les autres faire comme bon leur semble, c’est moins risqué.

    • @Alain le problème est toujours les enfants . J’ai eu des témoignages de médecins atterrés car des mères ne voulaient pas donner de viande ou de lait (de vache) à leurs enfants . Leur témoignage de médecin ne pesant rien face à l’idéologie ambiante . « mais votre enfant est en pleine croissance , il a besoin de viande et de lait  »  » oui mais les enfants africains … »  » j’y ai travaillé, les enfants africains sont carencés » silence obtus de la mère . Ce médecin PMI était désemparée , elle ne savait que faire , que dire .

      • @Val, Je suis entièrement d’accord, mon commentaire concernait effectivement les personnes adultes et responsables. On peut être libéral et considérer malgré tout que l’état a un devoir de protéger les personnes vulnérables, notamment les enfants. Par contre, en tant qu’adulte responsable de moi-même, je mange ce que je veux, et je n’ai jamais demandé au gouvernement de m’expliquer ce qui est bon pour ma santé!

        Quant à l’argument selon lequel chacun devrait payer ses soins si son état est le résultat de son comportement, alors je dis pourquoi pas, mais à condition que l’on aille au bout de la logique. Cela concerne aussi les fumeurs qui ont un cancer du poumon, pourquoi ce sont mes impôts qui paieraient leur traitement? Et les amateurs de malbouffe qui souffrent d’obésité? Les buveurs de soda qui se prennent un diabète? On peut aussi parler des motocyclistes qu’on amène aux urgences avec 25 fractures.

    • @Alain Le problème est qu’ils obligent à faire comme eux . Regardez les amis que j’ai cités : ils ont des enfants vegans alors ils font du vegan quand ils sont là . Si vous avez des amis juifs ou musulmans pratiquants , c’est pareil , vous ne ferez pas de porc . Pourquoi ? Parce que le repas est un moment convivial , que c’est un moment de partage . Alors vous faites l’effort de vous restreindre pour que tout le monde se sente à l’aise et accueilli . Le résultat c’est que la personne qui n’a pas d’interdit alimentaire se plie aux désirs des autres . On notera que ce n’est presque jamais l’inverse : à savoir la personne qui a des interdits qui lève l’interdit pour se mêler aux autres . Cette histoire d’interdits alimentaires c’est un truc pour imposer sa foi (ici ecolo) aux autres , pour faire clan , pour se séparer . Vous vous adaptez à eux , mais eux ne s’adapteront pas à vous .

  • « On a découvert que deux marques populaires de lait d’avoine contenaient l’herbicide glyphosate, qui a été associé à de nombreuses catastrophes écologiques ». L’association du glyphosate à de nombreuses catastrophes écologiques? Où avez-vous vu cela? La référence associée à « catastrophes écologiques » montre au contraire la catastrophe agricole qui ne manquerait pas d’arriver si le glyphosate était abandonné.
    Si le glyphosate avait le moindre effet sur la santé, cela serait tellement facile à démontrer car il est associé à la totalité des cultures pratiquées dans le monde (soja, maïs, et sans doute d’autres). La véganisme militant et le végétalisme ne sont basées sur aucune raison scientifique. C’est le plus pur produit de la peur. Ce sont les excès qu’il faut combattre. Par exemple, la production de viande bovine est bonne si les animaux sont élevés à l’herbe et s’ils occupent le soldes prairies, surtout montagneuses, qui retourneraient à la forêt improductive le plus souvent, s’ils n’étaient broutés. L’ajustement doit donc se faire sur le pâturage et non sur l’importation de soja.

    10
  • Les acides aminé (AA) sont des molécules entrant dans la composition d’autres molécules, les protéines, et intervenant dans certains mécanismes physiologiques comme la synthèse d’hormones ou d’enzymes. On en compte 22, dont 8 (9 pour les enfants) sont dit « essentiels » car devant être apportés par l’alimentation. Les autres peuvent être fabriqués par l’organisme à partir des précédents.
    La digestion décompose les protéines en AA, lesquels sont ensuite recombinés en protéines.
    Les protéines animales contiennent tous les AA essentiels. Les protéines végétales sont toutes totalement ou partiellement déficitaires en certains AA essentiels, pas les mêmes pour toutes les protéines. Ce peut être compensé en consommant avec une protéine déficitaire en un AA essentiel une autre protéine ayant ce même AA en excédent. Mais c’est tout un art qui suppose de connaître l’aminogramme (composition en AA) de plusieurs sources végétales de protéines. Le risque est donc une alimentation déficitaire en certains AA.
    Les sources de protéines végétales sont intéressantes en matière de micro-nutriments, il ne faut pas les négliger, mais il y manque la vitamine B12.
    Et puis, pour apporter la quantité d’AA nécessaires à l’organisme, elles doivent être consommées en quantités représentant beaucoup de calories.

    • @xc tres juste , un médecin me disait qu’il fallait manger un kilo de lentilles pour avoir l’équivalent d’un steak . C’est exactement la même problématique que pour les énergies renouvelables , les théoriciens cachent sous le tapis les ordres de grandeurs , les unités .

      • Il faut 7 fois plus de protéines végétales pour produit l’effet des protéines animales.

        • @thibs il faut aimer les lentilles … 😉 sans compter le fait qu’il va falloir multiplier les « wawa » par deux ou trois et augmenter le diamètre des canalisations , je conseille aux tentés par le vegan de curer les écuries et les étables pour se faire une idée et de regarder le temps passé par les herbivores à se nourrir . Mais bon , en restant de le registre animalier , on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif , non ?

      • C’est vrai… Si votre steak fait 400 g !

    • Plus exactement, après digestion, ce qui est absorbé est de l’ordre des polypeptides, c’est à dire de fragments de protéines fait de 2 à quelques AA. Les fragments « animaux » sont ainsi mieux absorbés que ceux végétaux, les séquences étant plus favorables. Cela joue aussi.

  • Ah, comme c’est réconfortant de vous lire ! Merci pour votre article qui explique très bien le danger des modes et des foucades.

  • Bon sang, qu’on laisse à chacun la liberté de se nourrir comme il l’entend. Au cours de ma vie (déjà longue hélas 🙂 , j’ai lu ou entendu tant de recommandations en sens divers (ne mange pas ceci, mange ça , c’est meilleur pour la santé , et aujourd’hui on y ajoute des stupidités comme c’est meilleur pour la planète …) que je suis devenu totalement sceptique en matière de régime alimentaire. La seule recommandation qui vaille c’est « Pas d’excès » (de quoi que ce soit), et surtout prenez plaisir en mangeant .
    Néanmoins, le danger actuel le plus important, c’est l’arrivée des ayatollahs végans et climatiques qui veulent imposer leur fantaisies, et malheureusement ne sont pas morts de ridicule quand ils proposent sans sourciller de mettre des muselières aux vaches …

    • Des muselières aux vaches ? Pour récupérer le méthane des rots ? Et à quand la langue de belle-mère ad-hoc dans le fondement des mangeurs de fayots végans ?

  • Personnellement je n’ai aucune idée sur la question. Comme beaucoup l’ont signalé ici, tant qu’on me laisse manger ce qui me plaît et qu’on ne m’impose rien, les choix culinaires des uns et des autres ne me dérangent pas. Quant aux effets à long terme sur la santé, on verra dans quelques décennies. Le sujet m’intéresse toutefois mais j’ai du mal à faire confiance à un auteur qui affirment quelques contre vérités flagrantes sur des sujets sur je connais mieux. Si un certain nombre de jeunes occidentaux sont aujourd’hui tentés par le veganisme, ce n’est certainement pas parce qu’ils « observent l’impact environnemental de l’élevage sur l’effet de serre » d’abord parce qu’ils n’observent rien mais sont soumis à une propagande omniprésente visant à les culpabiliser de vivre, ensuite parce qu’ils n’ont aucune idée de la théorie de l’effet de serre, qui est absurde puisqu’elle implique d’admettre qu’il serait possible de multiplier l’énergie produite par une source d’énergie grâce à une boucle rétroactive plus ou moins infinie entre des matériaux dits à effet de serre et la source elle-même, miracle qui aurait dû apporter une solution aux problèmes énergétiques de l’humanité depuis longtemps.

    • Vous frappez à côté.
      Le vegan est kantien.
      « On peut juger le coeur d’un homme par son traitement des animaux. »

      • @AbonNeabcent
        Je ne fais que répondre à une affirmation de l’auteur, réponse sur laquelle vous êtes d’accord puisque vous proposez une autre motivation non citée par l’auteur et pourtant évidente. Pour avoir quelques vegan dans mon entourage proche, je sais que l’amour des animaux joue pour certains. De la à mettre l’animal au dessus de l’homme, à lui donner des « droits » qui seront définis par des humains et donc sujets à toutes les interprétations et tous les abus, il y a un pas que je ne franchis pas.

        • Vous êtes donc kantien aussi.
          « Il ne fait aucun doute que toutes nos connaissances commencent par l’expérience. »

          -1
  • Cet article est aussi pitoyable qu’un article de l’iMonde.
    Le soja provoque l’érosion des sols ??????
    La production d’amandes contribue aux sécheresses et détruit les populations d’abeilles ?????
    La culture de la noix de coco détruit les les qualités des sols ??????
    Le glyphosate est associé à des catastrophes écologiques ?????
    C’est une récitation de gloubi glouba d’absurdités comme on peut en lire dans tous les articles de propagande écologiste fanatique.
    Le soja enrichit le sol notamment en azote dans des cycles incluant la culture des céréales, dans beaucoup de pays il est essentiel en rotation des cultures. Sur le plan nutritionnel, il est essentiel en complément du riz pour des questions d’équilibre des acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines dans notre organisme.
    L’amande nécessitant une fécondation croisée (du moins en variétés traditionnelles), les producteurs d’amandes travaillent en étroite collaboration avec des apiculteurs professionnels et ces derniers prennent soin de leurs abeilles. Les exigences de l’amandier en font une culture de régions au climat doux et ayant souvent un déficit pluviométrique à la saison où les amandes grossissent. Voilà pourquoi, on stocke de l’eau quand il pleut et on irrigue ensuite. Les arabes le faisaient déjà au haut moyen âge, donc rien de neuf.
    Le glyphosate n’est impliqué dans aucune catastrophe écologique, son mode d’action qui passe par le blocage de la photosynthèse, le rend sans danger pour les organismes non végétaux. Dans beaucoup de régions du monde, y compris dans certaines régions de France, son usage permet le semis sans labour, ce qui au contraire, permet de préserver l’intégrité des sols et a contribué à stopper l’érosion.
    Quand à la culture de la noix de coco qui détruirait la qualité des sols, voilà une baliverne que je n’ai jamais entendu auparavant et pourtant je vis sous les tropiques dans le Pacifique et le cocotier, je sais un peu comment il se cultive…
    Maintenant, soyons clair, toute culture intensive exige que l’on rende au sol ce qu’on lui a pris, selon la formule des agronomes du XIXème siècle, en d’autres termes, après chaque récolte, il faut amener des engrais que ces derniers soient chimiques ou naturels comme du fumier. A défaut, tout sol s’appauvrit rapidement.
    Rappelons pour ceux qui l’ignorent qu’en grandes cultures, un fumier s’analyse et se calcule en NPK et minéraux comme n’importe quel engrais chimique. C’est juste du NPK et minéraux enrobé.
    Les maraichers du XIXème siècle parisiens, souvent cités en exemple et très paradoxalement par les écologistes, pour leur maraichage ultra intensif, 4 à 6 cultures successives sur l’année apportaient entre 200 et 800 tonnes de fumier à l’année sur un hectare ! Aujourd’hui les normes écolo font qu’à environ 25 tonnes de fumier /ha, on dépasse la dose admissible en nitrates. La nappe phréatique de Paris atteignait d’ailleurs des taux de nitrates aujourd’hui peu imaginables quand le chimiste Boussingault fait ses 1ères analyses, 2ème moitié du XIXème.

    Je ne sais pas ce que fait M. Jason Reed, mais l’agriculture est un métier et l’agronomie une science. Merci de ne pas raconter n’importe quoi.
    Et qu’il ouvre un manuel de base sur le tannage « naturel » des cuirs. La chimie n’a pas commencé au XXème siècle mais au néolithique. Les tanneurs du passé (comme les teinturiers ou les chapeliers entre autres) ne vivaient pas vieux et ce n’est pas pour rien.
    Précisions : je suis petite arboricultrice et éleveuse, je mange de la viande et je consomme des produits laitiers en abondance, et j’aime le vrai cuir, et j’essaie d’éviter de parler de ce que je ne connais pas.

    • Je suis complètement d’accord avec vous et je pense que votre article devrait être publié en première page d’un grand média.

  • Un peu d’honnêteté maintenant Jason?
    Et les 3 millions de tonnes de soja qu’on importe chaque année pour nourrir notre bétail français (60% d’Amérique du sud et ogm?)
    Principalement du tourteau, qui n’a rien d’un déchet vu vu de son prix de vente et moteur de la culture du soja. Mais aussi du soja entier, même pour les bovins pour certain.
    Au passage plus de 75% du maïs cultive en France nourrit du bétail.
    Alors venir parler de glyphosate derrière, quelle malhonnêteté.
    Le régime vegetalien est celui qui nécessite le moins de terres cultivables. Et donc le moins d’agriculture intensive. Ça devrait pourtant parler aux « moins mais de meilleure qualité « .

    Quant aux protéines c’est factuellement faux, y en a partout, et vu qu’en France on est en surconsommation protéique… aucun soucis.

    Un peu de bon foi. Pour nos enfants.

    -2
    • le but de la société n’ets pas encore de réduire au minimum la surface des terres cultivées..

      vous achetez ça en pensant que vous participez moins
      à l’emprise agricole, mais c’est TOUJOURS une emprise agricole;. =détruire moins la terre c’ets toujours détruire la terre d’où l’impasse du discours diabolisateur.. dont on ne sort que par un appel à la science qui « sait », pour déguiser de l’utitiliatrisme..et des arbitraires..

      le discours santé tombe presque à plat.. parce la santé n’est qu’un élément du choix de notre alimentation..

      il ya une question scientifique très ardue.. voire impossible, la diète optimum pour la santé.. qui une fois achevée donnerait des résultats dont on aurait le droit d’ignorer..

      je mange comme papa maman qui ont vécu 90 ans..voila les études diététiques que j’ai menées : parfait? non ; optimum? certainement pas, mais largement suffisant..
      J’ignore le gros de la littérature scientifique qui parle ‘aliments mauvais pour la santé.. parce qu’après avoir lu des dizaines sans aucune intérêt pratique.. ça lasse…

      Pour que je pense que l’ alimentation végétarienne est supérieure à l’alimentaion non végétarienne j’attends qu’il soit démontré que

      e ce soit vrai pour TOUT régime végétarien par rapport r à tout régime possible qui inclut de la viande.. pour tout le monde.. toute chose égale par ailleurs..
      j’attends … je suis curieux de la méthode..
      et je vous dis bravo si vous arrivez à me montrer qu’un régime végétarien donné ( vous direz bien mené) ..soit supérieur à tout autre régime m pour tout le monde..toute chose égale par ailleurs..

      Parce que c’ets le sens de manger végétarien est meilleur pour la santé..ça signifie que c’est magique…et universel..

      je ne cherche pas nonplus à protéger l’environnement.. et vous non plus… parce que ça ne veut rien dire..
      et si vous invoquez qu’il faut manger végétarien pour réduire nos emissions de CO2..je dis.. et alors…

      on émet toujours du CO2 et l’limantation n’est pas la seule source;..

      si on commet UN VIOL on est aussi criminel que si on en commet deux..la diabolisation est une impasse..
      si vous voulez réduire les émissions de CO2 de tout le monde.. vous vous attaquez à un problème ardu… pour lequel je combats encore l’approche collectiviste..et donc liberticide..

      résumons, d’un coté vous vous souciez de votre santé…vous êtes attaché à vivre vieux mais d’un autre… d’un autre vous avancez que votre souci est AUSSI protéger l’environnement que l’homme dégrade autant qu’il vit confortablement..et vieux…et vous voulez améliorer le sort des pauvres..
      je vois là des contradictiosn et quelque chose proche de la mégalomaie..

      mangez ce que vous voulez mais …

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Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Les Gilets verts ont bloqué le pays avec leurs tracteurs en demandant notamment que l'on n’importe pas ce que l’on interdit en France. Leurs revendications ont également porté sur l’accès à l’eau et sur la rigueur des normes environnementales françaises, qui seraient plus exigeantes que celles de leurs concurrents.

C'est la hausse du prix du gazole agricole qui a mis le feu aux poudres, en reproduisant les mêmes effets que la taxe carbone sur tous les carburants, qui avait initié le mouvement des Gilets jaunes cinq ans plus tôt.

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Le Salon de l’agriculture s'est ouvert à Paris le 24 février.

Nous sommes dans l’attente des réponses que le gouvernement va donner aux agriculteurs, suite à la révolte qui a éclaté dans ce secteur en janvier dernier. Pour la déclencher, il a suffi d’une simple augmentation du prix du GNR, le gas-oil utilisé pour leurs exploitations, et elle a embrasé subitement toute la France.

Tous les syndicats agricoles se sont entendus pour mobiliser leurs troupes, et des quatre coins du pays, des milliers de tracteurs ont afflué vers Paris... Poursuivre la lecture

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