Climat : SOS de 700 scientifiques en détresse

Bel exemple de lucidité scientifique à géométrie variable : quand il fait chaud c’est le climat, quand il fait froid c’est la météo.

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Climat : SOS de 700 scientifiques en détresse

Publié le 9 septembre 2018
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Par Benoît Rittaud.

Normalement, je devrais être en train d’écrire quelque chose sur la première journée de la conférence organisée à l’université de Porto par l’Independent Committee on Geoethics. Et puis je suis tombé sur un nouvel appel incontournable, cette fois publié par Libération. Les climato-réalistes n’étant pas encore « maîtres des horloges » (©Emmanuel Macron), il me semble hélas plus urgent de réagir à cette nouvelle bêtise alarmiste que de faire un compte rendu de ce qui s’est passé à Porto aujourd’hui.

Rien qu’à voir la couverture de Libé annonçant ce million-et-unième « appel », on sait d’emblée que l’intelligence et le sens de la mesure n’y ont pas leur place.

Une telle couverture nous fait entrer d’emblée dans la climatologie tabloïde dont on n’est certes pas surpris que Libé se fasse le porte-voix complaisant.

700 scientifiques, c’est du lourd. Autre chose, a dû se dire Libé, que les acteurs et chanteurs de l’appel précédent qu’a lancé son concurrent Le Monde il y a à peine quelques jours. Et vu l’indigence pitoyable de cet autre appel (il va bientôt falloir les numéroter pour qu’on s’y retrouve), on peut penser qu’il a été demandé aux signataires de faire en sorte que les lecteurs en aient cette fois un peu pour leur argent. Ils n’ont pas dû être déçus : des drames, de la peur, des excès, des affirmations fausses… on a droit à tout. Les acteurs du millionième appel de l’autre jour n’avaient rien à dire. Au fond, c’était peut-être mieux.

 

Le fameux « réchauffement »

Je vais me concentrer sur le tout début de l’appel, en principe le plus « scientifique » de l’appel, au sens où il est supposé, comme d’habitude, peindre le paysage qui justifie l’action rapide, les efforts massifs, l’absolue nécessité de tout repenser, et autres changements de paradigme.

Nous sommes d’ores et déjà pleinement entrés dans le « futur climatique ». Hausse des températures moyennes et récurrence des chaleurs extrêmes, y compris dans le nord de notre hémisphère tout cet été, fonte des glaciers et de la banquise, sécheresses, modification de l’aire de distribution de certains animaux et espèces végétales, destruction d’écosystèmes rares et précieux, hausse du niveau de la mer, désoxygénation et acidification des océans, etc.  : les manifestations concrètes du changement climatique ne cessent de s’accumuler. Quant au futur, les projections d’impact sur les milieux, les espèces et les humains sont systématiquement revues à la hausse au fur et à mesure des nouvelles connaissances.

La hausse des températures moyennes est principalement tirée de l’imagination fertile des signataires, qui tient davantage du wishful thinking que de l’analyse raisonnable des données disponibles. On sait en effet que, hormis un récent événement océanique (El Niño) qui a ponctuellement réchauffé la Terre en 2015-2016, la température moyenne de la planète est relativement stable depuis le début du siècle. Même les carbocentristes les plus acharnés conviennent a minima que l’augmentation de la température a fortement ralenti ces dernières années.

Pour l’illustrer, voici par exemple les données satellitaires UAH :

La courbe bleue montre clairement que nous sommes sortis de l’El Niño et que, hormis donc cette singularité d’origine parfaitement naturelle (mais mal comprise), les fluctuations de température tournent autour d’une valeur qui n’évolue pas beaucoup depuis environ 2001. Même le GIEC en a d’ailleurs convenu dans son dernier rapport (la fameuse Box 9.2).

Aussitôt ensuite vient ce morceau de phrase qui relève de la pure malhonnêteté intellectuelle au sujet de la « récurrence des chaleurs extrêmes, y compris dans le nord de notre hémisphère tout cet été ». D’abord, les signataires n’ont pas l’air au courant que l’hémisphère nord a aussi connu des épisodes neigeux inattendus cet été en Amérique du nord aussi bien qu’en Europe centrale. (reconnaissons toutefois que, l’« appel » étant franco-français, il convient de postuler que la France représente le monde.)

 

Météo, climat et confusion

Ensuite, la météo n’est pas le climat : il peut très bien faire chaud un été quelque part dans le monde sans que cela soit représentatif, et… bon, j’arrête, j’entends déjà des contradicteurs m’expliquer que je suis dans une posture de déni et que je refuse de voir l’évidence.

Prenons donc les choses d’une autre manière. En décembre dernier, l’Amérique du nord a connu une grosse vague de froid, conduisant Donald Trump à publier le tweet que voici :

Une ânerie car, comme je viens de le dire, la météo n’est pas le climat et un événement ponctuel ne prouve rien. Heureusement, quand il s’agit de s’en prendre aux négationnistes du climat, nos vaillants climatologues sont là. (ouf !) Par exemple, découvrant l’énormité proférée par le vilain Trump, le sang de Valérie Masson-Delmotte n’avait fait qu’un tour sur FranceInfo :

Franceinfo : Comment avez-vous réagi en découvrant ce tweet de Donald Trump ?

Valérie Masson-Delmotte : Quand j’ai pris connaissance de ce tweet, j’ai cru que c’était une caricature et c’est malheureusement le président des États-Unis qui s’est ainsi exprimé. Ce qu’il fait c’est qu’il confond la météo, localement et instantanément, et le climat, c’est-à-dire l’évolution à l’échelle de la planète et sur le long terme. Malgré la vague de froid aux États-Unis, si l’on prend par exemple l’ensemble des températures à la surface de la Terre, aujourd’hui on est à 1°C de plus ponctuellement par rapport aux températures moyennes des 30 ans précédents. On voit qu’il y a vraiment une volonté de tromper le public comme l’avait fait un sénateur conservateur américain il y a quelques années qui s’était filmé jouant avec une boule de neige pour mettre en cause la réalité du changement climatique.

Au cas où vous auriez un doute : oui, Valérie Masson-Delmotte fait bien partie des 700 de l’appel d’aujourd’hui, où le coup de chaud de cet été sert d’argument dès la troisième ligne.

Bel exemple de lucidité scientifique à géométrie variable, donc. C’est la méthode du cliquet, bien connue de la climatologie contemporaine : quand il fait chaud c’est le climat, quand il fait froid c’est la météo. Bien sûr, ce type d’entorse à la rigueur doit être toléré puisqu’il s’agit de faire le Bien. D’ailleurs, ne trouve-t-on pas aussi dans la liste des signataires cet autre membre de la fine fleur de la climatologie carbocentriste française qu’est François-Marie Bréon qui, il y a quelques semaines, étalait dans Libération (déjà) son appel à la dictature climatique

Il est 2 h 40 du matin ici à Porto, alors j’espère que vous ne m’en voulez pas de ne pas poursuivre mon exégèse de ce nouvel appel. Les trois premières lignes en ont déjà dit fort long. La banquise, la hausse du niveau marin, l’acidification… il faudrait finir d’y passer la nuit.

Eux sont 700, ils ont le temps et les moyens… il y a quand même des moments où l’on se sent bien petit devant les efforts qui restent à accomplir pour sortir enfin de cette nasse.

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  • Bonjour.
    Toute cette agitation pour aucun résultat. La courbe du CO2 n’a aucune inflexion, réchauffement ou pas. Non seulement on peut discuter de la pertinence de la lutte anti carbone, mais plus c’est un échec total. Comme d’habitude avec l’état.
    Dans un siècle il fera 1 à 2° de plus, sans doute à notre profit.

    • @Mr Rittaud
      « La température moyenne de la planète est relativement stable depuis le début du siècle. »
      La courbe présentées est sur 39 ans, donc elle n’infirme ni ne confirme ce que vous dites.
      « Même les carbocentristes les plus acharnés conviennent a minima que l’augmentation de la température a fortement ralenti ces dernières années. »
      Ce qui se constate en fin de courbe effectivement.
      De 2016 à 2018 on pourrait même dire que ça se refroidit ce qui est bien peu de temps, vu la variabilité importante de la courbe fournie.
      En traçant une droite de tendance sur la courbe présentée, on voit clairement que la température croit avec les années.
      Vu la variabilité sur la courbe, La baisse de ces dernières années ne présage en rien que la suite sera à la baisse, ou stable.
      Au contraire si l’on extrapole à partir de la droite de tendance, on peut penser que le réchauffement est bien présent et va se poursuivre.
      je ne vois pas comment vous pouvez illustrer vos propos avec cette courbe

      • Le début du siècle est il y a 18 ans… Les années supplémentaires sont au siècle passé.
        Par ailleurs si vous corrigez des El Nino de 1998 et de 2016 et ajustez une droite vous aurez une pente non significative. On ne peut donc pas affirmer de réchauffement sur les années du XXIe siècle (il y en a un au XXe… 3/4 de degré grosso modo mais la précision de mesure est généralement pas terrible sur le gros de ces mesures et donc gros problème d »error in variables ».

        • Tout-à-fait. Quand je vois des courbes comme ça, ma première réaction est de demander « quels intervalles de confiance ? » et « n’y a-t-il pas eu un changement de système de mesure vers 1995-2000 ? ». Enfin, non, ça c’est la seconde réaction, parce que la première serait plutôt « Chic, les étés pourris pourraient bien être plus rares », et que ça n’est qu’après que je me dis que je me suis peut-être enthousiasmé trop tôt… Enfin, comme le fait si bien remarquer l’auteur, la météo, avec ces gens qui ne sont même pas capables de vous dire la matin s’il faut emporter un imperméable pour le soir, et dont dépendent pourtant tant de professions, n’est comme de juste que le parent pauvre et monopolisé par l’état, dans notre beau pays, du climat qui lui bénéficie de chercheurs et de crédits à ne plus savoir qu’en faire.

        • Mea culpa sur « depuis le début du siècle » qui s’est transformé en « depuis 1 siècle » dans mon esprit.
          A partir de 2000, la droite de tendance monte toujours.
          L’impression visuelle de la courbe croissante en tendance, dessert plutôt le discours.
          Merci de vos précisions qui pondèrent l’impression visuelle.
          Je n’ai pas les connaissances en climat pour en discuter 🙂
          Effectivement si vous ajoutez le faible nombre d’échantillons considérés et les imprécisions de mesure, il est difficile de conclure tout court. 🙂

          • @Talkinghead: Et la tendance est de combien ? Si elle tourne 0.1°C par décennies, il n’y a pas d’urgence… Je vous rappelle que la hausse du CO2 devrait entraîner une hausse explosive des températures qui devrait être visible même sur 20ans (de l’ordre de 1°C pour ceux qui envisagent les +6°C en 2100).
            Le GIEC a sorti 3 scénarios : le normal, le vertueux et l’horrible. Ce dernier est le favori des média (avec l’usage du conditionnel qui fait journaliste sérieux) alors qu’il est une borne basée sur la consommation théorique à la fin de ce siècle de TOUTES les énergies fossiles disponibles !

      • Le réchauffement par rapport à quand ?
        Au début du 20e siècle, la terre est sortie d’un petit âge glacière. Pourquoi la température du globe s’était-elle refroidie par rapport à la période médiévale ?
        Donnez-nous la température globale au 8e siècle (des mesures SVP) et on pourra discuter de réchauffement.

      • « En traçant une droite de tendance sur la courbe présentée, on voit clairement que la température croit avec les années. »
        Effectivement, la température moyenne croît de 0.4° depuis 40 ans. Soit 1° pour le siècle.
        Chiffre correspondant au réchauffement naturel depuis la dernière glaciation. Et qui n’a rien à voir avec les élucubrations catastrophiques des escrologistes nous prédisant entre deux et six degrés pour le siècle prochain.

    • « Toute cette agitation pour aucun résultat. »

      Vous faites erreur : ils veulent encore plus de pognon des autres. L’avion, l’hôtel, les petits fours et les putes, ça coûte cher.

      • Vous avez raison de parler des bénéficiaires de cette affaire. Mais il y a aussi des instigateurs avec une convergence entre l’écologie politique décroissantiste (et malthusienne donc) et les élites mondialistes qui oeuvrent depuis au moins le début du siècle dernier pour un gouvernement mondial de type socialiste (en gros, un problème mondial est censé prouver la nécessité d’un gouvernement mondial).
        Tout cela est documenté. Lire par exemple l’ouvrage du B. Riondel qui traite de la construction europ éenne sur fond de cette idéologie mondialiste (« cet étrange M. Monnet).
        Le RCA n’est pas d’abord un problème scientifique, mais l’argument d’une idéologie politique. C’est donc une imposture scientifique dont un certain nombre de scientifiques se sont faits les serviteurs, par confiance dans leurs collègues ou par cupidité. Les détracteurs ayant été réduits au silence médiatique, parfois violemment… Ecouter par exemple la conférence de Vincent Courtillot à l’université de Nantes.
        Lire aussi par exemple l’étude sur la nature des mouvements écologistes d’Emmanuel Grenier (le pdf est sur internet). Il montre comment ont été fabriquées les terreurs écologistes (c’est d’ailleurs le froid qui était la base de l’argumentation dans les années 70)

      • Oui, ce sont les conséquences. Quant aux causes, il convient de les chercher dans la convergence entre les écologistes malthusiens et les élites oeuvrant pour une gouvernance mondiale au détriment des peuples et de la démocratie.
        L’étude d’Emmanuel Grenier est à lire (étude sur la nature des mouvements écologistes).
        Le discours scientifique ne sert qu’à convaincre les populations qui ne peuvent juger, pour la plupart, de la pertinence des arguments.
        Quant aux scientifiques qui se sont compromis dans cette affaire, beaucoup ont fait confiance à des collègues, n’étant pas compétents sur une discipline relativement nouvelle. Quant aux autres, ils s’arrangeront avec leur conscience…

  • j’ai regardé ça ..
    j’ai remarqué des chercheurs dont les recherches et donc les financements ne sont pas indépendants d’une éventuelle lutte contre le rca…
    j’ai aussi vu des doctorants..

    ce genre de pétition est avant tout une illustration du biais des médias et d’un maque d’éthique de chercheurs..
    Les journalistes devraient se poser la question de conflits d’intérêt et de compétence car une pétition de scientifique revendique une autorité.

    Aller simplement demander à un chercheur impliqué dans une politique si ça ne lui pose pas de question d’éthique… c’est un minimum.
    au contraire d’une pétition de citoyens qui ne manifeste qu’une volonté , il faut ici regarder les signataires.

    à l’instar des ong gouvernemental un chercheur est un être pur …par définition…

    • « à l’instar des ong gouvernementales un chercheur est un être pur …par définition… »
      ONG = organisation non gouvernementale.

      • oui pardon..je voulais dire environnementales..

      • cette erreur n’enlève rien au message, qui faisait aussi référence au « miracle de Saint Fisc » très (très) cher à notamment notre ancien président qui « n’aime pas les riches », trouve qu’on est riche à partir de 4000€ de revenus mensuels, et touche benoîtement ses 15000€ par mois sans y voir le moindre problème. C’est que ses euros viennent de l’État, ils sont donc propres.

    • « Les journalistes devraient se poser la question »
      Autant demander à des singes de ne pas manger de bananes.

    • Non seulement les financements ne sont pas indépendants d’une éventuelle lutte contre le dérèglement climatique, mais je ne connais pas beaucoup de demande de financement de recherche aujourd’hui où il n’y ait pas un paragraphe spécifique obligatoire à remplir, indiquant en quoi le projet, quand bien même il aurait trait, par exemple, à la fatigue des métaux, s’inscrit tant dans ses objectifs que dans la manière dont il sera conduit dans la lutte contre le RCA. Et on sent bien que si on répond qu’on n’est pas concerné, la demande va directement à la boite « recyclage »…

      • et ça vous amène à penser quoi du monde de la recherche publique? et si demain la mode est à la dénonciation du complot judéo maçonnique ou à la glorification du communisme pour obtenir des crédits? ben on y est pour rien, il faut bien faire bouillir la marmite?

        • Je pense en effet que la recherche publique devrait laisser la place à la recherche sur financements privés. Non seulement elle échappe à ces contraintes politiciennes, mais de plus il est incomparablement plus motivant de chercher pour des gens qui s’intéressent à ce qu’ils appliqueront à partir de vos résultats que pour des gens qui s’en servent pour leur propagande. Et d’ailleurs, dans les pays « normaux », il est remarquable que le résultat de recherche coûte à peu près la moitié de ce qu’il coûte en France et en UE… Mais la direction des centres de recherche, en France, c’est assez comparable à celle des entreprises publiques, et les bons directeurs de recherches français se trouvent bien souvent exilés à l’étranger, comme les bons chefs d’entreprises.

  • Ces appels ne serviront à rien tant que leurs auteurs n’auront pas le courage d’affirmer qu’ils refusent à la Chine et à l’Inde de rejoindre notre niveau de vie.

  • Les données satellitaires semblent quand même indiquer une tendance au réchauffement, non ? Entre la période 79-97 et la période 99-18…
    Ou alors je ne sais pas lire un graphique.

    • Ben oui : 0,13°C/décennie pour UAH, et même 0,17°C/décennie pour RSS. Mais il ne faut pas dire ça sur Contrepoints, c’est un des derniers endroits ou les pseudo-sceptiques peuvent s’entre-rassurer.

      • Bonjour VB
        CP est juste sceptique de la pertinence du discours alarmiste des écologistes et du monde de moins en moins libéral que les gens du GIEC veulent nous imposer pour une hypothétique catastrophe climatique.
        Il fera plus chaud, pour le bénéfice de nous tous, ce n’est pas pour rien que les périodes historiques de réchauffement ont été nommées optimum.

      • Oui, là j’avoue être un peu perplexe. Cela ferait donc quelque chose comme 1,3 et 1,7 degré de réchauffement par siècle, donc moins que ce dont on nous menace généralement, mais pas ‘rien’ tout de même. Qu’en pensez-vous ? (je n’ai pas moi-même d’avis tranché sur ces questions, tout argument ou analyse complémentaires bienvenus, donc).

        • Bonjour ldoin,
          Comme tjs un bon mensonge a une part de vérité.
          On sort du petit âge glaciaire avec une augmentation des températures de 0,7° par siècle, et depuis 60 on observe un doublement du phénomène. On est loin des 4 à 6°.
          Il faut lire le rapport du GIEC qui est plein de doute et très modéré au final. Il n’y a pas d’urgence.

      • Cela ferait donc un réchauffement de +1,3 ° et +1,7° par siècle, soit sensiblement moins que ce dont on nous menace généralement, mais pas ‘rien’ tout de même. Je n’ai pas d’avis très tranché sur ces questions, tout argument ou analyse complémentaires bienvenus…

      • ben oui je comprends ici que vous n’est pas un sceptique..mais alors vous savez quoi au juste…???
        que sera le climat en 2050 en terme probabiliste si vous voulez..et pourquoi..je vous en prie, faites..
        expliquez moi pourquoi je dois accorder de la confiance dans des modèles..
        l’affirmation est de votre côté , la preuve est à votre charge.
        je vois des gens qui sont convaincus je ne vois personne qui prouve…

      • @VB, je ne pense pas que vous ayez une formation technique bien solide… Je reprends vos chiffres : entre les deux valeurs données, il y a 30% d’écart…une broutille donc (je vais proposer à votre employeur ou vos clients de réduire de 30% votre rémunération, vous verrez c’est une différence insignifiante). Donc en reprenant les affirmations des kmhers verts, on va tous mourrir a +2°C (a plus 1,9°C on est sauvés). Mais en même temps on ne peut pas donner avec moins de 30% d’erreur l’élévation mesurée de température moyenne du globe… Heu… C’est de la science ou un documentaire des frères Bogdanov ? Depuis Mann et al et sa courbe bidonnee en crosse de hockey publiée en 1999 (et réfutée en 2004), on n’a pas fait de progrès… D’ailleurs VB, expliquez moi pourquoi un des signataires visibles sur l’extrait de liste publié dans l’article travaille a l’ENTPE. C’est l’école des travaux publics d’état… Des betonneux fonctionnaires… En quoi la signature d’une telle personne se retrouve dans un appel sur le climat ? C’est parce que cet article est ce qu’il est : une fumisterie

        • @lucdloc « je ne pense pas que vous ayez une formation technique bien solide… »

          Je vous laisse maître de vos opinions, aussi erronées soient-elles …

          Il n’aura pas échappé à votre probable formation technique bien solide que les mesures de températures de la basse troposphère par satellite souffrent de deux handicap énormes : l’instrumentation et l’interprétation. L’exercice consiste en effet à estimer les températures de la basse troposphère (c-à-d environ les 6 premiers kilomètres de l’atmosphère) par une mesure du rayonnement micro-onde d’une colonne de 800 km de l’atmosphère sous le satellite. Le profil des températures est estimé à l’aide d’un modèle de circulation générale, pour filtrer dans le signal les influences des couches supérieures de l’atmosphère.
          UAH et RSS n’ont pas toujours utilisé les mêmes satellites, et n’ont certainement pas les mêmes algorithmes. D’où une possible différence. Différence qui est expliquée dans la littérature scientifique, si vous vous donnez la peine d’y jeter un coup d’oeil.
          Mais il est raisonnable de se poser la question de l’origine de cette différence. Spencer, qui gère UAH, se proclame fièrement comme un gardien vigilant de la portée du gouvernement, et par ailleurs, est creationiste (donc je me permets de mettre en doute sa fiabilité de scientifique), et le dataset d’UAH a été maintes fois sujet à des révisions, imposées par des chercheurs étrangers à l’équipe d’UAH, j’accorde pour ma part plus de crédit à la qualité des estimations de RSS.
          Ceci dit, nous vivons à la surface de la terre, et les mesures les plus intéressantes sont celles qui viennent de là.
          Il est intéressant de constater que Benoît Rittaud, face à 6 ou 7 ensembles des mesures de température, choisit celui qui donne la tendance à la hausse la plus faible – sans mentionner qu’il s’agit d’un outlier évident pour plusieurs raisons. J’attendrais de la part d’un mathématicien au moins une prise en compte des autres mesures, qui elles sont remarquablement cohérentes. En fait, Benoit Rittaud, médecin, prendrait la température de son patient avec 10 thermomètres, ne garderait que la mesure la plus basse, et considérerait que son patient est guéri, parce la température n’a pas augmenté depuis la veille.

          • Vous êtes en train de pinailler sur des détails pour ne pas parler de l’essentiel, c’est à dire que l’on est loin des 6° d’augmentation de température. Les faits sont en train de montrer que les discours catastrophistes sont faux, malgré les ‘maisons brulent’.
            Les vrais pb restent entiers, le pétrole qui va bien un jour va devenir moins disponible, la pollution urbaine en Chine.. et la dette qui risque de créer une vraie méchante crise, qui fera passer les gesticulations du GIEC pour ce qui l’est; des caprices de bobos gâtés.

          • « En fait, Benoit Rittaud, médecin, prendrait la température de son patient avec 10 thermomètres, ne garderait que la mesure la plus basse, et considérerait que son patient est guéri, parce la température n’a pas augmenté depuis la veille. » euh… c’est le giec qui conclut que le patient est malade…..moi, j’en conclus qu’il faut regarder ces foutus thermomètres.. et pour pousser l’analogie , après réflexion et retour d’expérience empirique , je choisirais une technologie satellites ou stations.. la meilleure pour l’usage..et en rejetait d’autres!! parce qu’elles ne mesurent pas tout à fait la même chose!

            les mesures au sol sont polluée par les modifications environnementales .. que pouvez vous conclure quand vous observez une difference entre deux mesures de températures au sol à un endroit quand l’environnement sinon l’appareil a changé!?
            regarder la réalité et l’ampleur d’un ‘forçage » radiatif..

            la cohérence d’ autres mesures vient parfois qu’elles se servent des m^mes données et de méthodologies similaires pour combler les trous… autrement dit d’hypothèse similaires mais non d’hypothèses vérifiées.

            et c’est là le problème des gens du métier..ils sont du métier et leur « compétence » leur fait faire ce petit pas de trop…leurs hypothèses de travail sont les meilleures..
            ce que vous dites en réalité…j’ai autorité…

            vous pouvez donc absolument dire des âneries si vos hypothèses sont fausses…
            et vous ne devez pas le cacher aux gens ce que vous dites est hypothétique et c’est la dessus que vous devez insister.. c’est exactement l’inverse qui se produit avec la climatologie.. les incertitudes sont ignorée et me semble t il sous évaluées ( parfois inévaluables!)..
            bon rittaud a un peu tort mais votre réponse n’est pas sans reproche.

            • parce que donner des leçons à rittaud c’est bien joli mais que pensez vous d’une affirmation telle que « il est extrêmement probable que plus de la moitié de l’augmentation des températures de surfaces observées depuis l’après guerre soit d’origine humaine »… moi je n’y vois qu’une conviction d’expert…à 95%; la conviction des experts ayant la propreté d’etre discrète et multiple de 5…
              que pensez vous de gens qui font des affirmations avec des low confidence..
              sauf de gens qui font mumuse ( et ce dit avec mépris ) à regarder les résultats d’un ensemble de run de modèles et enfumer le profane?

      • @VB ça se réchauffe peut être. Une fois dit ça : – la responsabilité humaine jugée comme certaine par les écolos est loin d’être prouvée. Des réchauffements considérables se sont produits par le passé tout comme des refroidissements
        – les écolos considèrent le réchauffement comme catastrophique ce qui est amusant quand on se penche 1 seconde sur une mappemonde… le Canada habitable et cultivable : quel malheur! la Mongolie , la Sibérie habitables et cultivables : on va tous mourir … LOL Le propre de l’homme est de s’adapter , nous allons prochainement coloniser l’espace alors keep cool et cessons d’écouter ces prêcheurs de fin du monde. En revanche d’autres dangers nous menacent, bien réels ceux là et bizarrement ces illuminés n en parlent pas.

      • « Mais il ne faut pas dire ça sur Contrepoints, c’est un des derniers endroits ou les pseudo-sceptiques peuvent s’entre-rassurer. »
        Je dirai que l’inquiétude est surtout du coté des réchauffistes qui voient leurs thèses coller de moins en moins à la méchante réalité avec une prise de distance vis-à-vis de leurs hypothèses de plus en plus de scientifiques. Les thèses du réchauffement anthropique (rebaptisé « dérèglement climatique » vu que cela ne se réchauffe plus bcp!) ont de moins en moins de succès dans de nombreux pays avec une réduction idoine des financements. Ceux qui ont misé leurs financements sur une hypothèse plus politique que scientifique, commencent simplement à avoir quelques craintes pour la suite de leur carrière…

      • Ben oui, et alors. Vous en déduisez quoi à part que la température monte ?
        Vous pouvez jurer que la température n’a jamais varié depuis 50 siècles ? Il y a des mesures qui l’attestent?

  • Voilà une liste de gens bien pratique si on envisage de dégraisser la fonction publique des postes inutiles ,aucun de ces chercheurs sont de vrais chercheurs en sciences ,l’INRA a depuis bien longtemps prouvé son inutilité quand au CNRS ou l’EN……
    Sur le fond du sujet je serais curieux de connaître pas la variation de température mais la température moyenne chez moi, pas que cela soit vraiment utile ,cela ne m’empêchera de faire du bois pour l’hiver, l’hiver existera bien même après plus 4°C de température moyenne mondiale , les Canaries seront toujours a 22°C a noel et l’été , chez moi , ne justifiera toujours pas l’installation d’une clim , merci le climat atlantique .

  • Reste que ce genre d’appels, formidablement, exagérément, absurdement catastrophistes est totalement contre-productif. A force de crier au loup…

    • vous savez, il semble que le public en redemande. À ce jour les marchands d’apocalypse se sont toujours systématiquement trompés dans les grandes largeurs (que dit monsieur Gore de l’état de la banquise Arctique en 2018…? Il annonçait sa disparition en 2015…), ce qui n’empêche pas la clique journalistique de continuer encore et encore à répandre leur « bonne parole » sans aucun recul.

      • Ce jour, il y a 14% de surface glacée en plus par rapport à 2016. Tu parles Charles d’un RCA du tonnerre ❗
        On pourra conclure logiquement : plus il fait plus chaud, et plus il fait plus froid 🙂

        • Les écologistes trichent toujours pour faire peur aux gens. Ils présentent des photos comparatives de la calotte glaciaire nord, mais en choisissant une photo de 1979 où elle était à son maximum, et comparent avec une de 2003 où elle était à son minimum. Or elle change d’année en année, en 2013 elle était presque revenue à sa surface de 1979. S’ils étaient honnêtes ils montreraient des photos année par année ce qui permettrait aux gens de constater qu’elle évolue considérablement d’une année sur l’autre. En 2013 elle avait augmenté de 60% par rapport à l’année précédente. Ce qui est considérable. Mais ils se sont bien gardés de le signaler, car cela nuirait à leur alarmisme.

  • je n’y connais pas grand chose dans tout ça , mais je me demande si notre étoile , le Soleil , ne serait pas la cause de la montée des températures sur terre ; je trouve qu’il tape fort; serait il possible que lui même se réchauffe ?

    • On peut faire un calcul théorique , moyennant hypothèses, sur une élévation de temperature de surface liée à une augmentation de CO2 dans l’atmosphère quand le système atteint un équilibre…
      à part ça…
      Beaucoup vous dirons qu’il est raisonnable de penser qu’une telle augmentation de temperature conduira essentiellement à une augmentation de l’évaporation et une modification de l’ennuagement qui vont conduire à plus d’augmentation de température en surface encore..

      mais si vous regardez les rapports du giec m^me, qui impliquent d’accorder foi aux modèles , ce qui est prévu est une situation catastrophique …ou pas..

      et bien sûr …on ne sait pas trop quelle variation naturelle peut ‘ajouter à ça…que ce soit dû au soleil, au variations chaotiques du système climatique..
      vous remarquez d’ailleurs qu’en tout état de cause la temperature de surface n’augmente pas…elle varie… beaucoup, mais on peut distinguer une « tendance à la hausse » qui n’est pas incompatible avec la théorie du rca..

      il y a un énorme écart entre les certitudes apparentes et la science..

      ce n’est pas un hasard si le scepticisme est raillé!! il faut croire en effet..

      il faut croire à l’idée qu’il faille prendre des précautions contre un rca catastrophique, idée respectable à priori, sauf qu’on a un peu de mal à ne pas considérer que les précautions peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour l’humanité.

      on va rappeler que les accords de paris… appliqués et respectés coûteraient 1 000 milliards d’euros par an…durant 100 ans..pour une augmentation de temperature évitée en réalité indétectable…!!!!!!!!

      • « On peut faire un calcul théorique , moyennant hypothèses, sur une élévation de temperature de surface liée à une augmentation de CO2 dans l’atmosphère quand le système atteint un équilibre… »
        Il faudra m’expliquer le comment… En effet, le soi-disant effet de serre du CO2 dans l’atmosphère n’existe pas. Pour deux raisons :
        D’abord si effectivement le CO2 absorbe les rayons IR du soleil, il lui faudrait un minimum de concentration aérique. Avec une proportion de 0.04%, on en est loin.
        D’autre part, les molécules de CO2 sensées absorber les rayon IR du soleil ne peuvent les conserver, car, excitées, elles se relaxent en diffusant les IR absorbés.
        En accord avec le premier principe de la thermo-dynamique, cette diffusion ne peut de faire que vers l’espace, corps froid, et jamais vers la terre, corps chaud.

        • C’est un peu plus compliqué que ca , c’est un argument bidon en fait, les IR ne choisissent pas magiquement vers ou ils sont émis,
          et chaque molécule/ atomes récepteur des IR n’a pas la même température de base, donc on peux très bien émettre d’un corps froid vers un corps chaud sans violer réellement la thermodynamique.

        • « En accord avec le premier principe de la thermo-dynamique, cette diffusion ne peut de faire que vers l’espace, corps froid, et jamais vers la terre, corps chaud »

          Bon, déjà, ce serait le second principe de la thermodynamique. Mais que dit-il, en paraphrasant ? Qu’un flux NET d’énergie / de chaleur va du chaud vers le froid. Par contre, rien n’empêche un transfert d’énergie entre deux corps froid ou chaud. Tout objet au delà du zéro absolu émet de l’énergie. Sinon, comment pourrait fonctionner un thermomètre à infra-rouge ?
          Pour votre info, un habitué d’ici, Jean-Pierre Bardinet, a tenté cet argument dans l’antre du scepticisme US, Watt’s Up With That, et il s’est fait incendier par d’autres sceptiques, moins incompétents que lui.
          Qu’alliez-vous imaginer ? Que le petit photon, tendant son petit doigt photonique mouillé, allait sentir la température, et s’exclamer : « Ho, stop, il fait trop chaud en bas. Demi-tour, je vais vers le froid … Et l’infini ! »

          • Ce qui est vrai au final, c’est q’un corps froid ne fait pas plus chauffer un corps chaud qu’il ne l’est déjà, par contre il peut ralentir le refroidissement d’un corps chaud.

            • dit comme ça ça ne veut rien dire..soyez concret on sait juste que les échanges de chaleur entre corps froid et corps chaud se font toujours dans le sens du chaud vers le froid..rien d’autre.

        • absorber des ir venant d’en bas les émettre isotropiquement… ou pas…

    • Non il ne se réchauffe pas pour le moment, mais ce sera le cas lorsqu’il aura consommé presque tout son hydrogène dans 6 milliards d’années, il finira en géante rouge et l’hélium augmentera considérablement sa température!

  • Une misérable bande de manipulateurs qui ne recherchent que la gloriole et le Fric. Certes, le climat change d’une année à l’autre, mais c’est ce qui se passe depuis que la terre existe. Le CO2, naturellement la planète en produits plus de 5 fois plus que toute l’activité humaine, hors conditions particulières comme une éruption volcanique qui le fait exploser. Des eruptions volcaniques il y en a toujours eu on peut même dire que nous traversons une période d’activité terrestre très calme et que cela pourrait là aussi devenir beaucoup plus critique. Alors ces guignols, que veulent t-ils faire contre cela ? C’est l’exemple type de la société de prétentieux qui n’acceptent plus aucune contrainte. Mais ce qu’ils font très bien c’est la manipulation de la société créer des conditions de peur qui permet à d’autres, si ce ne sont pas les mêmes ! de prélever taxes sur taxes et encore plus sans que personne n’ose critiquer ces prélèvements mafieux.

  • Le réchauffement climatique a peut-être plusieurs causes, mais l’une d’elle vient d l’activité humaine.
    Nous produisons beaucoup, nous polluons beaucoup, nous salissons beaucoup et nous détruisons beaucoup.
    Nous le savons et nous en connaissons la raison, nous sommes beaucoup trop nombreux.
    Alors, les océans deviennent des poubelles, des espèces animales disparaissent, des forêts sont remplacées par des lotissements, ou des carrières à ciel ouvert, etc.
    Il faut savoir se l’avouer, on ne peut pas diviser le nombre d’êtres humains par 20 d’un seul coup. Donc nous subissons le réchauffement, la pollution, la disparition d’espèces et de forêts, les mouvements migratoires, les océans plein de déchets.
    Cela dit, même si nous ne savons pas quoi faire, il est bon que les gens manifestent et que des scientifiques signent des tribunes alarmistes, car il faut aux hommes des causes à défendre afin de se valoriser à leurs propres yeux.

    • nous serons TOUJOURS trop nombreux si le but est de préserver l’environnement de l’action humaine…

      vous dites diviser par 20 serait « bien » moi je dis 22 et je suis plus vertueux ou plus conscientisé que vous et paf…

      il doit rester 300 000 éléphants moi je dis 3 000 000.

      alors de quelle façon pouvez vous déterminer combien on doit être autrement dit quel impact acceptez vous que l’homme ait sur la planète?

      les collectiviste ne sont pas foutus en général de savoir COMBIEN il doit y avoir de taxis à paris…alors gérer le nombre d’humains , j’ai une vague idée où ça mène…

      • Je conviens qu’il est tout à fait arbitraire de choisir une division par 20 du nombre de terriens, mais le fait est qu’à mon avis nous sommes beaucoup trop nombreux.
        Sommes nous 10 fois, 20 fois, 30 fois trop nombreux ? Peu importe puisque qu’on ne peut pas gérer ce nombre, je n’ai d’ailleurs pas dit autre chose.
        Je maintiens ma conclusion : nous ne savons pas quoi faire.

        • « le fait est qu’à mon avis nous sommes beaucoup trop nombreux »

          C’est totalement faux. Le fameux « mythe de la surpopulation » ne résiste pas aux faits, justement.

          Si vous vous intéressez sincèrement à cette question, je vous invite à lire ces articles bien documentés :
          https://www.contrepoints.org/2018/04/16/314089-lhumanite-cree-davantage-de-richesses-quelle-ne-consomme-de-ressources
          https://www.contrepoints.org/2018/05/06/315643-avengers-infinity-war-et-le-mythe-de-la-surpopulation

          • Nous ne parlons pas de la même chose.
            Le progrès technique a permis de nourrir la population malgré sa croissance, et d’améliorer son niveau de vie. C’est un bonne chose.
            Mais parallèlement, le progrès technique n’empêche pas que nous subissons le réchauffement, la pollution, la disparition d’espèces et de forêts, les mouvements migratoires, les océans plein de déchets.
            Ces nuisances sont dues à mon avis, à la surpopulation.

            • mais toute augmentation de la population humaine et de son niveau de vie a eu les même conséquences.. sauf progrès technique qui en général déplace le problème.. il en résulte que ce genre d’affirmation finit par convaincre les gens d’accepter des politiques arbitraires.

              la dégradation de l’environnement avec l’augmentation humaine qui a suivie le progrès technique et énergétique n’est m^me pas triviale, elle a changé de nature…

              une population de 3 milliards de gens sans fossile mais voulant à tout prix de l’énergie et ne se contentant pas de son sort aurait sans doute un impact plus grand sur la production de biomasse primaire..en gros sans charbon les gens coupent des arbres…sans engrais de synthèse plus de terres cultivées…etc..

              • De toute façon, nous acceptons des politiques arbitraires, même dans les pays occidentaux qui se prétendent démocratiques.
                Cela dit, quand je vois de chevreuils dans les lotissements et des sangliers en bas des immeubles d’habitation à Marseille, je me dis que les animaux sauvages n’ont plus beaucoup d’espaces pour eux.
                Quand je me promène sur une plage au milieu des sacs plastiques et des bombes aérosols, je me dis que la pollution est bel et bien là.

                • Il y a de moins de chasseurs. Les chasseurs sont chassés. La faune se multiplie. Vous plaindrez vous, oui ou non d’avoir le loup en ville ❓

                • et?…en admettant que votre explication de la présence des sangliers n’est pas qu’il n’aient pas de prédateurs autre que l’homme , .vous voulez plus de place pour les sangliers? moins de sangliers? une meilleure collecte des déchets? une interdiction d’en produire?
                  je ne sais pas quoi penser de votre constat.

                  • Je veux moins de sacs plastiques sur les plages ? Et vous, vous en voulez-vous un peu plus ?
                    Je souhaite aussi la préservation des forêts. Souhaitez-vous qu’on les rase pour multiplier les parkings ?

                    • parce que vous croyez que VOULOIR moins de sacs plastiques conduit à voir moins de sacs plastiques… je vous demande comment vous lez vous faire pour voir moins de sacs plastiques sur les plages.. il y a deux solutions principales, ne pas produire le déchet ou le traiter mieux..
                      au passage plus de 90 % des dechets dans l’ocean actuellement proviendrait de 10 rivières d’Afriques et d’asie… ce qui fait que la solution à la pollution des océans par lesplastiques n’est pas en france.

                    • Personne n’est pour la multiplication des détritus sur les plages.
                      Dans cette quantité, d’ou viennent-ils 😕
                      Ce n’est plus de France.

                    • vous semblez me dire si tu ne t’indignes pas tu VEUX des sacs plastiques…!!! non moi si je ne veux pas de plastiques sur la plage, d’abord, je n’en jette pas…

                    • @Trez

                      Deux faux-dilemmes en deux phrases, c est deux de trop.

                • « à Marseille, je me dis que les animaux sauvages n’ont plus beaucoup d’espaces pour eux »

                  « je me dis »… Ne restez pas sur vos impressions. Documentez-vous.

                  Le fait est que votre impression est encore une fois fausse : le phénomène de déforestation ne concerne pas la France. C’est même l’inverse qui se passe dans notre pays : la France se reboise.
                  Dans le même temps, la France a vu sa population augmenter. Votre « théorie » ne se vérifie donc pas.

                  Et c’est la même chose pour l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie de l’Est qui ont vu leur superficie forestière augmenter. Les pays les plus développés économiquement connaissent une reforestation là où les pays les plus pauvres connaissent une déforestation. Mon petit doigt me dit qu’il y a d’autres explications plus solides que celle de la surpopulation pour expliquer le phénomène de déforestation dans certaines zones de la planète.

                • Les chevreuils et les sangliers n’ayant plus de prédateurs, les loups ayant été exterminés, les animaux vont là où il leur est le plus facile de trouver de la nourriture, dans les zones habitées. Les ours aux USA et Canada, les oiseaux, les renards, les rats, etc…

                • « Cela dit, quand je vois de chevreuils dans les lotissements et des sangliers en bas des immeubles d’habitation à Marseille, je me dis que les animaux sauvages n’ont plus beaucoup d’espaces pour eux. »
                  Quand je dis à une grenouille de sauter, elle saute. Quand je lui coupe les pattes, elle refuse de sauter. Conclusion : elle est devenue sourde.
                  L’art de conclure faussement à un constat véridique. N’avez-vous jamais envisagé que vos animaux marseillais faisaient tout simplement la tournée des poubelles?

                • Le nombre de sangliers dans les pays européens a été multiplié par 4 à 5, suivant les pays, au cours des 20 dernières années. Mathématiquement, ça réduit en effet drastiquement l’espace pour chacun… On pourrait peut-être remplacer le RSA par le droit de consommer un sanglier, je suis sûr qu’on en verrait moins dans les quartiers pauvres.

        • @ Trez
          Vous ne savez absolument pas que cela vient de l’activité humaine! Nous ne sommes pas trop nombreux et votre opinion sent un peu trop le nazisme, qui lui aussi trouvait qu’il y avait trop de gens sur Terre… non allemands! Vous préconisez la même solution finale? Ce manque d’empathie envers l’humanité est inquiétant, vu ce qu’on sait lorsque des extrémistes sont capables de faire au nom de convictions grotesques!

        • « Je maintiens ma conclusion : nous ne savons pas quoi faire. »
          Bah si, s’il n’est pas trop tard, vous pourriez éviter de vous reproduire pour ne pas ajouter de terriens, puisque vous pensez qu’il y en a trop.

        • « à mon avis nous sommes beaucoup trop nombreux. »

          Qu’attendez-vous pour donner l’exemple ?

        • Vous ne savez pas combien de fois nous sommes de trop sur cette planète et vous ignorez comment gérer cette situation.
          C est normal, nous ne sommes pas du bétail.

        • en effet, puisque proposer un génocide de 90 ou 95 % de la population humaine n’est pas correct politiquement, vous ne savez pas quoi faire. mais je devine que vous en brûlez d’envie.

      • La vraie question étant surtout : à quoi servent tous ces milliards de bipèdes ?
        Au final, ils ne produisent que des ordures empilées « not in my backyard »…
        🙂

    • Ha ha ha ha , que puis je dire d’autre la mer est pollué , les forêts disparaissent , les animaux disparaissent..que les hommes disparaissent aussi..et bien non , l’homme ne disparaît pas ce qui prouve qu’il est parfaitement adapté a un environnement pollué…comme les cafards !
      L’élite vous fait croire que vous êtes trop sur terre ,vous , les gueux , pas eux…quand donc ces brillants scientifiques se mettront ils en grève pour sauver la planète ? Jamais ils préfèrent œuvrer a faire disparaitre vos jobs !

    • Nous le savons et nous en connaissons la raison, nous sommes beaucoup trop nombreux.

      Donc selon vous, il faut encore plus d’état, et nationaliste de surcroît, ce sera encore plus efficace…

    • Cf. Malthus, il y a 200 ans. Il disait la même chose et a eu tout faux, ainsi que tous ses disciples dont les guignols du club de Rome.

  • Les Grands Lacs américains ou la mer Baltique occupent des lits creusés par de gigantesques glaciers aujourd’hui disparus.
    Le CO2 responsable de tous les maux ne pouvant être alors attribué à la circulation automobile, on peut affirmer sans l’ombre d’un doute que la fonte de ces glaciers est due au CO2 expiré couplé au méthane produits par les énormes troupeaux de bisons qui recouvraient l’hémisphère nord…

    E se non è vero, è ben trovato…

  • On ne dispose pas encore d’un modèle totalement mécaniste de l’atmosphère (c’est à dire capable de tout expliquer sans contenir de multiples paramètres ajustables) et les traitements statistiques de données incomplètes (certaines zones ne sont observées par les satellites que depuis assez peu longtemps et l’exploitation des données exige aussi des modèles qui ont leur faiblesses). Il faut donc s’en remettre au bon sens scientifique (qui peut aussi se tromper mais on n’a que cela !). L’expérience courante montre que plus on s’éloigne d’un équilibre, plus les forces de rappel deviennent importantes. Il est donc assez naturel que l’augmentation de température soit plus faible que ce que prédisent des modèles incomplets et il est naturel aussi que le phénomène ait tendance à ralentir. Les ultra pessimistes peuvent craindre un effet falaise (l’équivalent d’une transition de phase en physique). Ce n’est pas totalement impossible scientifiquement mais il faut quand même noter que depuis l’origine de notre terre, l’atmosphère a montré une résilience phénoménale, y compris après des épisodes à forte teneur en CO2. Donc personnellement je suis plutôt serein.
    Et si malgré tout le climat change, on s’adaptera !

    • Comme on s’est toujours adapté, déjà à l’époque romaine et viking! De plus, ce furent des époques prospères, car les récoltes étaient plus abondantes. Le refroidissement par contre tua 2 millions de Français sous Louis XIV dans les années 1680-90 avec des hivers terribles.

      • @virgile, c est sur que l espece humaine s adaptera. Par contre ca risque de se faire dans la douleur. Par ex s il y a des migrations massives de population, c est loin d etre evident que les nouveaux arrivants soient bien accueillis par les autochtones

  • « Même les carbocentristes les plus acharnés conviennent a minima que l’augmentation de la température a fortement ralenti ces dernières années. Pour l’illustrer, voici par exemple les données satellitaires UAH ». L’auteur, outre qu’il croit que ses propres affirmations dès lors qu’il les a proférées, a du se tromper de diagramme. Car ce diagramme montre bien une tendance à la hausse, ni à la baisse, ni au ralentissement. Par ailleurs, l’auteur la série historique est très courte, ce qui rend faible les conclusions qu’on peut en tirer dans un sens ou un autre. Etonnant qu’un « mathématicien » ne voie pas cette faiblesse.
    Il faut s’extirper les yeux des données parfois, et sortir du périphérique, ou des aéroports internationaux. Ce que tout un chacun connait qui vit en contact avec la végétation, les sols, les animaux, voit, de ses yeux voit, le changement. Mais le réchauffement climatique c’est comme être cocu : les climatosceptiques seront les derniers à être informés. Si bien que les conclusions de salon s’arrêtent à leurs portes.
    Cet article est tellement faible qu’il est possible de s’interroger sur la capacité professionnelle et scientifique de l’auteur, qui apparemment n’a pas intégré la notion de probabilité, pourtant centrale dans la science moderne. La science est par essence réductionniste, ce qui est une faiblesse, et ce d’autant plus qu’en sont tirées des conclusions simplistes. Malheureusement, être mathématicien n’est pas une qualification suffisante pour s’attaquer à des problèmes complexes, pour lesquels il n’existe pas de modèle, bien qu’existe des mathématiques du complexe, qui ne sont pas à la portée du premier docteur venu. L’auteur fait une démonstration de la science réductionniste, voir simplette, du XIXe siècle. On aura du mal à le confondre avec un scientifique.
    Par ailleurs, il s’agirait de savoir si le cite Contrepoints est d’abord un site libéral ou un site climato-sceptique, et en quoi l’un et l’autre auraient une relation. A priori, le libéralisme demande pour chacun des opportunités égales de construire sa vie. Qu’importe donc le « terrain de jeu », pourvu que ce terrain soit le même pour tous, froid, chaud, ou en réchauffement, stable ou en refroidissement. En quoi cela concernerait le libéralisme, dès lors que chacun est affecté. Par contre, si le libéralisme commence à se faire l’avocat de thanatos, qu’il devient une philosophie morbide, comme naguère le communisme, alors il n’en a plus pour très longtemps. De même libéralisme devrait s’attacher à lutter fermement contre tout hegemon, monopoles, oligarchies. Or, dans les colonnes de Contrepoints, on lit plutôt l’inverse.
    . Mais il est une autre possibilité que me semble de plus en plus probable. L’auteur, prétendument mathématicien, fait la preuve qu’il ne comprend le fonctionnement et la portée d’une série statistique (et encore, je reste gentil). Est-il vraiment ce qu’il prétend être ? Ma question s’étend plus loin. Contrepoints est-il ce qu’il prétend être ? Est-il vraiment un site libéral ou bien plutôt le faux drapeau d’intérêts massifs, de groupes de pression, de centralités financières ou de pouvoir, qui ont beaucoup d’intérêts à défendre, qui sont tout sauf libéraux, mais trouvent commodes de s’en prévaloir pour berner les gogos ?

    • Bonjour Etienne Maillet

      Et oui, la théorie du complot, c’est tellement plus simple que d’essayer de comprendre, d’aller sur le site d’internet lire le rapport du giec.
      Un complot, vous dis-je.

      • C’est un coup … d’Etienne … A la votre 🙂

      • Mais on peut vous retourner le compliment puisqu’au lieu de lire les arguments des sceptiques vous rejetez en bloc et refusez de débattre, en vous réfugiant derrière le prétexte de la théorie du complot. Vous croyez vraiment que la température et le climat de la Terre ont toujours été stables. La glaciation vous n’avez jamais entendu parler? Ni du Petit âge glaciaire de 1250 à 1850? Ni des Optimum de l’époque romaine et de celle des Vikings? Que le Groenland s’appelle Terre Verte ne vous intrigue pas?
        Au printemps vous accusez les activités humaine d’en causer le réchauffement? Après tout refroidissement il y a forcément réchauffement pour revenir à la moyenne!
        Le rapport du GIEC n’est pas écrit par des scientifiques, mais par un comité de diplomates sélectionnés pour leur adhésion à l’hypothèse du réchauffement. Le poids du Lobby écologiste influence beaucoup de personnes ignorantes en matière de climat. Vous savez ce qu’est une hypothèse? Le fait est que les résultats obtenus par les modèles climatiques ne correspondent pas aux observations dans le monde réel. Donc cette hypothèse n’est PAS validée!

        • Si le GIEC faisait de la science, ça se saurait.

          Climate science is not a science. It is a criminal venture intended to extort money from the public. Whatever they are doing, has nothing to do with science.

          Tony Heller

    • je serais curieux de vous voir résumer ici , ce qu’est le réchauffement climatique et ce que sera le futur du climat en terme probabiliste..avec un mimimum d’explications..

      le rca est avant tout pour moi un truc polymorphe et insaisissable voire impossible à démontrer faux parce qu’on ne sait jamais de quoi on parle..est ce que c’est ce qui est ou doit être./..grande similitude avec la transition energetique…

      vous avez même une convention parfois faite purement verbale qui est de dire on appellera réchauffement climatique le changement climatique causé par l’homme…vous trouvez ça dans des textes façon onu…

      quand des gens qui se revendiquent de la science sont délibérément ambigus ça me pose question.

    • « Ce diagramme montre bien une tendance à la hausse » clairement interrompue au début du siècle, entre 2000 et 2015, puis un rebond de courte durée dont on connaît l’origine océanique. Le réchauffement depuis 170 ans environ est indéniable. En revanche, son origine anthropique par le biais du CO2, et l’emballement catastrophiste subséquent, relève de la plus parfaite fiction politicienne, mais n’a rien à voir avec la science.

      • le climat a toujours varié : c’est un fait.

        Est-ce une catastrophe ? L’humanité survit toujours depuis des milliers d’années (et beaucoup de variations) : elle a survécu.
        il y a donc des chances qu’elle survive aux variations suivantes du climat.

        cet appel est juste une grosse manipulation pour permettre aux fabricants d’éolienne et autres parasites d’extorquer plus d’argent en ponctionnant encore plus les contribuables et ainsi les affaiblir sans qu’ils protestent.

    • C’est vrai que les données satellitaires sur 500 ans, cela aurait été coll :mrgreen:
      C’est pas bien de la part de l’auteur de nous les masquer 🙁
      Prout : tiens v’là le RCA 🙂

    • Vous n’avez pas saisi les liens qu’il y a entre le type de société (libérale ou étatiste) et ce problème climatique. Le problème climatique n’est que l’un des faux nez de ceux qui veulent tout contrôler et tout taxer. Peu importe que le risque soit réel ou imaginaire, ce qui compte c’est d’agiter une menace et de se présenter comme le rempart contre cette menace. Si ce n’était pas le changement climatique ce serait autre chose. J’ai tendance à penser que le problème climatique est exagérément grossi mais, s’il était réel, la solution viendrait bien plus vraisemblablement d’une libération du génie humain (donc du libéralisme) que d’un étatisme a tout va générateur de bureaucratie et stérilisateur d’initiatives.

    • C’est vrai, dans la nature, il y a des changements : au printemps, les arbres bourgeonnent; tandis qu’à l’automne…
      Le changement est la seule constante dans l’Univers.
      Le diagramme des températures montre en effet que ça se réchauffe, toute la question est de savoir si c’est anormal ou non. Puisque que la machine dans le temps n’a pas encore été inventé, il n’est pas possible de savoir si de tels changements se sont déjà produits ou pas dans le passé. Les tentatives pour essayer de reconstruire les températures passées grâce aux cernes des arbres ou des sédiments de lacs ne sont en aucun cas des mesures fiables comparées à celles avec des thermomètres avec deux décimales après la virgule. Mais vous avez le droit d’y croire et moi non.
      Alors vous pouvez

      • Nous le savons puisque il y a eu un forage réalisé à la base antarctique Russe de Vostok jusqu’à 3768 mètres de profondeur et les carottes de glace analysées, permettant de remonter jusqu’à 800.000 ans en arrière. Il y a une brusque augmentation de CO2 et de température tous les 125.000 ans environ. Comme il n’y avait point d’humain sur terre à cette époque on se demande comment ils pouvaient augmenter!

    • @Etienne.

      Bla-bla-bla…argumentum ad personam…bla-bla-bla..argumentum ad personam…bla-bla-bla…moi je sais… bla-bla-bla, donc complot, insultes.

      Insignifiant.

    • Etienne Maillet est-il Etienne Maillet ?

    • @Etienne Maillet
      Ne vous inquiétez pas, il y a aussi sur Contrepoints d’excellents statisticiens et autres spécialistes des sciences expérimentales, qui savent travailler avec les mathématiciens plutôt que les accuser de ne pas confirmer ce qu’on voudrait entendre…

  • Avant-hier il y avait 3 degrés sur les toits à Luxembourg… Hier 6 degrés. Aujourd’hui c’est plus chaud. Donc réchauffement climat.hic.

    Prout : c’est un RCA avec tout ce méthane :mrgreen:

    Il y a environ 8 à 10000 ans, il y a fait plus chaud qu’aujourd’hui pendant quelques centaines d’années. La preuve ce gros tronc trouvé sur la moraine à 2250 m d’altitude sur le glacier d’Aletsch ou la végétation ne produit aucun arbre de ce diamètre.

    N’en déplaise à cette bande charlots zinzins verdâtres, le climat n’est pas stable, il a toujours varié SANS l’être humain.

    • @Michel qui veut tuer son ̶p̶r̶o̶c̶h̶a̶i̶n̶ chien l’accuse de la rage ̶r̶é̶c̶h̶a̶u̶f̶f̶e̶m̶e̶n̶t̶ ̶c̶l̶i̶m̶a̶t̶i̶q̶u̶e̶ rage

  • Tiens j’ai cherché « données satellitaires UAH sur un siècle » et l’URL est http://www.skyfall.fr/2017/10/06/de-la-validite-des-donnees-de-temperature-globale-de-surface-noaa-nasa-et-hadley-cru/2/, j’y ai lu :
    « La conclusion générale de ce rapport est qu’il y a de sérieux problèmes de qualité dans les données de température de surface qui amènent à se demander si l’historique de température globale, spécialement terrestre, peut être considéré comme constant et précis. Les utilisateurs devraient être conscients de ces limitations, spécialement en ce qui concerne les applications influant la politique » puis : »Les conclusions probantes de cette étude sont que les trois données GAST ne sont pas des représentations valides de la réalité. En fait, leurs ajustements des données historiques, qui ont éliminé les profils cycliques de température, sont totalement incohérents avec d’autres données de température publiées et crédibles des USA et d’ailleurs. Donc il est impossible de conclure d’après les jeux de données GAST que les dernières décennies ont été les plus chaudes de tous les temps – malgré les affirmations actuelles de records de chaleur.

    Au final, étant donné que la validité des données GAST est la condition nécessaire pour les conclusions de l’EPA sur le danger GHG/CO2, celles-ci sont par conséquent invalidées. »
    Bien sûr il faut lire jusqu’au bout. Au fait Est-ce que le journaliste de Libération a fait cette lecture ? Est-ce que tous les réchauffistes ont bien fait leur devoir de lecture, de contradiction et d’honnêteté intellectuelle avant de vouloir s’en prendre à notre porte monnaie ?

    • et vous n’avez pas de raison de considérer que la temperature de surface doit être constante même sans cause de variation humaine.
      nous ne comprenons pas le climat terrestre avec assez de finesse pour affirmer grand chose avec certitude.

  • quand je regarde la courbe je ne vois pas une temperature globale qui augmente . je vois une tendance à la hausse sur la période totale qui se superpose à une oscillation de fréquance variable mais de quelques années de l’ordre du degré etc…et pas de barres d’erreur…
    je peux l’interpréter par une tendance au réchauffement se superposant à une variation que je ne comprends pas..

    • Exact, sur les relevés (que certains contestent sans argument convaincant), on constate la superposition d’une pente de l’ordre de +1.5°/siècle (bien plus rapide que le réchauffement post-glaciaire) et de variations périodiques d’amplitude assez importante. Il est donc tout à fait normal que sur des durées courtes de quelques années on constate une baisse des températures moyennes qui ne contredit nullement la hausse constatée sur des intervalles de quelques décennies

      • contredit nullement..l’interprétation qu’on peut en faire, mais en fait incompréhension crasse des « petites oscillations » et la méconnaissances des vrais indicateurs d’un déséquilibre energetique globale telles la température des océans devrait rendre modeste.

  • En détresse intellectuelle et éthique. Pour des scientifiques c’est grave de manquer à la déontologie à ce point.

  • « il y a quand même des moments où l’on se sent bien petit devant les efforts qui restent à accomplir pour sortir enfin de cette nasse. »
    Et ce n’est pas demain la veille.
    « Au prix actuel des combustibles fossiles, la facture carbonée du globe s’élève chaque année à environ 3 150 Md$, soit environ 4% du PIB. Si toutes les 39 gigatonnes de CO2 émis à l’atmosphère étaient taxées au prix actuel du certificat d’émission européen de 17 € (20 $), le ministre des Finances globales encaisserait chaque année 780 Md$, soit presque 1% du PIB mondial. Mais si c’était la taxe CO2 de 98 CHF (99 $) perçue en Suisse qui servait de référence, alors ce seraient 3 881 Md$ à percevoir, plus que ne coûtent les combustibles eux-mêmes. »(Michel de Rougemont).
    Je ne connais pas un seul gouvernement capable de résister à un tel monceau de fric. Et c’est pourquoi il emploie tous ses moyens à nous faire accepter cette escroquerie, et même à en redemander.

  • Je me demande ce que ces 700 « scientifiques » qui paieraient, s’il le fallait, pour avoir leur nom dans le journal, ont de plus que les 500 touristes du Boréal et du Soléal, qui eux avaient cher payé pour une traversée du Passage du Nord-Ouest, vous savez, celle que le RCA rend maintenant possible, et qui bloqués par des glaces résistantes aux plus forts brise-glaces, ont dû faire demi-tour d’après un entrefilet qui ne mentionne même pas leurs noms.
    Taleb le dit bien : ceux qui n’ont pas leur peau en jeu ne cherchent pas la vérité, juste leur confort personnel…

  • La chaleur favorise la croissance des plantes, le froid non, mais il est utile aussi pour détruire les microbes. La nature n’a pas besoin de l’homme pour s’occuper d’elle-même. Sous les pavés, il n’y a pas souvent la plage mais, entre eux et les murs, bien souvent des épis de blé ou d’avoine. J’ai même vu pousser un figuier! Alors, la détresse, non!

  • Étape 1 excès d’impôt pour aider « les pauvres », problème : ça devient impopulaire quand les prélevés se paupérisent
    Étape 2 trouver un autre argument moral populaire pour récolter quand même de la thune (la mort des abeilles, des oursons le RCA)
    Étape 3 : utiliser la force physique, régime autoritaire
    Étape 4 : guerre
    Objectif justifier une politique constructiviste basé sur la dette avec des arguments fallacieux comme l’Europe c’est la paix (alors qu’actuellement l’Europe c’est le QE, les fameux traités qui bloquent le réel libre échange)
    Vivement le bitcoin…?

  • Je voudrais faire une petite remarque au sujet de la courbe présentée dans cet article. Il s’agit de moyennes de températures relevées sur l’ensemble de la planète. Réaliser des moyennes de températures est déjà une aberration physique puisque la température est une grandeur physique dite « vive ». Ensuite établir une courbe d’écart entre cette moyenne et les moyennes de température calculées (on ne sait pas trop comment) à partir des données des stations météo prises en considération par la NOAA, et tout un chacun sait que la NOAA effectue des sélections malhonnêtes parmi les stations météo, ces écarts, donc, ne veulent plus rien dire au final. Etablir ensuite des tendances ajoute encore à la complexité de ce processus qui au final n’a plus aucune signification. Aucun physicien ni climatologue ne pourra me contredire ! À moins de faire preuve de malhonnêteté scientifique …

    • normalement, l’observable pour confirmer la validité du déséquilibre energetique du au CO2 + feedback devrait être une énergie globale pas un proxy d’un part de l’énergie du tout.

  • De toute facon, ce type d appel ne sert a rien. Tout comme les COP. La seule facon de reduire le rechauffement climatique (on admet ici qu il est d origine humaine et cause par le CO2) serait de reduire massivement le niveau de vie de la population ainsi que le nombre d humains vivant sur terre

    Autrement dit:
    – suicide electoral dans les pays democratiques
    – risque majeur de destabilisation dans les dictatures (par ex le chine le deal est assez simple : les chinois ne s occupent pas de politique en echange le PCC leur garanti la prosperite)
    – impossibilite dans les pays pauvres (je vois mal un pays d afrique etre capable de mettre en oeuvre une politique d enfant unique a la chinoise. Pas tant par respect des droits de l homme que par abscence d un systeme administratif et coercitif qui fonctionne)

    • Sur la démographie, le facteur le plus puissant de « contrôle » reste la prospérité économique et l’éducation. Mais la prospérité économique des pays pauvres est vue d’un mauvais oeil par nos écolos.

      • @nevez: Vos facteurs restent imprécis.
        Je vous rappelle que certains définissent la classe moyenne en Afrique à partir de 2euros par jour ! Ou considèrent que le taux d’urbanisation en est une mesure. Or l’urbanisation ou la moyenne salaire montent au Nigéria grâce aux pétrole, mais la démographie explose…. Il y a comme un hic.

        Quant à l’éducation, je suppose que vous pensiez plutôt à l’instruction ?

  • Alors les solutions gouvernementales en France mises en place pour « sauver la planète » :
    – des taxes, des taxes, encore des taxes… pour éduquer https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/fiscalite-environnementale
    – des manifestations politiques diverses telles les COP avec petits fours et jets privés.
    – l’accent mis sur les énergies renouvelables
    – des sacs plastiques biodégradables
    – limitation de la circulation dans les grandes villes avec les vélos « gratuits ou peu coûteux » mis à disposition.
    http://www.preservonslaplanete.com/articles/actions_gouvernementales.html

    Ceux qui écoutent et reprennent le discours des politiques devraient se remettre en question. Car à part la mesure sur les sacs plastiques qui va réduire encore plus notre faible empreinte environnementale face au reste du monde (Malaisie, Inde, Chine, Afrique), les solutions trouvées vont juste nous rendre moins compétitifs face à ces derniers. Les solutions de régression ne sont pas envisageables dans ce monde.
    S’il doit y avoir une régulation planétaire, elle se fera sous des contraintes naturelles. L’humanité s’y adaptera dans la douleur sous formes de guerres, épidémies, et famines. A moins de faire un progrès technologique suffisant pour faire face aux aléas du climat.

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