Cholestérol : la sclérose la plus néfaste n’est pas celle que l’on croit (4)

C’est à nous de nous documenter, de prendre soin de notre santé, et non à l’État de formuler des recommandations et de s’occuper de remplir nos assiettes.

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Cholestérol : la sclérose la plus néfaste n’est pas celle que l’on croit (4)

Publié le 23 août 2018
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Par Brice Gloux.

L’idée du mauvais gras reste bien ancrée, comme le montre un article du journal Le Figaro paru cet été. En partant à chaque fois d’une phrase de l’article, nous tenterons de démystifier cette croyance à travers différentes recherches et analyses.

Quatrième et dernière partie de ce volet consacré au cholestérol LDL, il est désormais temps de tirer un bilan sur celui-ci.

Nous avons pu voir que la formation d’une plaque d’athérome résultait d’un long et très complexe processus dont nous avons encore beaucoup de choses à apprendre. Et si la captation du LDL par la paroi de l’artère est considérée comme la première étape, cette dernière est encore mal comprise et soumise à différentes hypothèses. Il semblerait que la taille ou la dégradation (liée encore avec le temps passé dans le sang) de la molécule joue un rôle crucial.

Aussi, nous avons pu voir que parmi les marqueurs lipidiques, le LDL est celui qui renseignait le moins sur le risque cardiaque. Mais aussi que ces mêmes marqueurs lipidiques, si ils peuvent nous renseigner d’une certaine symptomatologie, ne sont que des marqueurs, et en aucun cas des facteurs de risques essentiels à la survenue d’un accident cardiaque.

C’est pour cela que considérer le LDL comme « mauvais » est un non sens qu’il conviendrait de bannir une bonne fois pour toutes. Au-delà de cette erreur de jugement, s’attarder uniquement sur ce point empêche d’observer son environnement.

Car vous aurez certainement remarqué durant la lecture de cet article que j’ai pris soin de souligner certains éléments spécifiques :

  • le taux d’insuline dans le sang régule la fabrication du cholestérol ;
  • les glucides diminuent la taille et la densité des LDL-C ;
  • les glucides augmentent la concentration de triglycérides dans le sang ;
  • la résistance à l’insuline augmente le risque d’athérosclérose ;
  • le diabète est corrélé positivement avec le niveau de calcification de la plaque ;
  • plus le taux de glucides augmente dans l’alimentation, plus la mortalité augmente (étude PURE).

 

Et toujours en lien avec l’athérosclérose, j’y ajoute deux autres études.

Ici, les chercheurs renforcent l’idée que l’inflammation en lien avec la résistance à l’insuline puisse être un facteur de risque supplémentaire dans le développement de la plaque d’athérome.

Et dans cette étude parue le 22 juillet dernier, les auteurs concluent que « l’hyperlipidémie n’est pas une cause importante de l’athérosclérose coronarienne. Des hauts niveaux de glucose, ainsi que la présence de lipoprotéines (LDL et HDL) glycosylée sont une cause majeure dans le développement et la progression de l’athérosclérose coronarienne. »

 

La glycation, autre mécanisme de dégradation des cellules (au même titre que l’oxydation), a comme conséquence la modification de certaines protéines qui perdent alors certaines de leurs propriétés (c’est pour cela que l’on cherche à mesurer par exemple le taux d’hémoglobine glyquée chez les patients diabétiques, car il permet de rendre compte de l’évolution de la glycation, et des dommages engendrés).

Tout cela commence à faire beaucoup, et ne montre qu’une seule chose : plutôt que le cholestérol, le LDL ou le gras, la résistance à l’insuline joue un rôle fondamental dans la survenue d’accidents cardiaques, du diabète, de l’obésité, de l’hypertension, de la démence, d’Alzheimer, des accidents cardiaques.

Mon propos n’est évidemment pas de diaboliser l’insuline et d’en faire l’hormone du mal, loin de là, mais d’être davantage attentif à ce qui peut induire une forte élévation de celle-ci, à savoir les glucides.

Les dangers du sucre étaient évidemment déjà bien connu, notamment du fait du diabète ou des caries, et il est apparu une vague anti-sucre dans les médias, certains l’appelant l’autre poudre blanche. Une vague peut-être suite aux dernières fabuleuses recommandations effectuées par l’Organisation Mondiale de la Santé, puis renforcé par l’étude PURE.

L’OMS estime que passer d’une consommation de 10 % à 5 % de sucre ajouté va jouer un rôle majeur dans la lutte contre l’obésité et le diabète.

Et nos chers élus ne sont pas meilleurs, par exemple ceci, dans les recommandations pour les restaurations collectives :

« Des apports suffisants en glucides complexes permettent de moins consommer de lipides, de diminuer les risques d’obésité et de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires et diabète par exemple), tout en augmentant la part des glucides dans les apports énergétiques journaliers, part que l’on s’accorde à estimer insuffisante actuellement (47 % constatés alors que plus de 50 % sont recommandés). »

Moins de sucres simples, mais davantage de sucres complexes, ça va forcément bien se passer.

Alors que de très nombreuses études montrent les effets délétères du sucre sur l’organisme, les hautes autorités de santé continuent d’exiger, pour un pseudo équilibre alimentaire, une base glucidique de l’ordre de 50 %. Pire encore, de plus en plus d’études montrent qu’une alimentation riche en gras améliore significativement la prise en charge de certaines maladies, et on entend très peu parler.

 

La sclérose la plus néfaste n’est pas celle que l’on croit

« Comment […] un groupe social quel qu’il soit, s’il veut survivre, peut-il se comporter, si ce n’est en maintenant sa structure ou en tentant de s’approprier celle qui lui semble plus favorisée ? Comme un tel groupe social peut-il « élever » ses enfants, si ce n’est dans le conformisme ou le conformisme-anti ? » – Henri Laborit.

Et c’est tout le problème que de considérer qu’un groupe d’individus puisse définir pour tout le monde ce qui est bon pour la santé, d’autant que cette dernière est la principale préoccupation des Français. Car ce groupe d’individus est soumis aux mêmes biais que nous, notamment celui de croire que ce qu’il pense et fait est ce qui est bon et juste dans le monde ; et dès lors son seul objectif, comme le disait Henri Laborit, est de justifier, maintenir et consolider ces croyances.

Tout ouvert d’esprit que vous puissiez être, vos croyances feront que vous douterez nécessairement de tout nouveau fait, et il n’y a aucune raison pour que des individus issus d’une prétendue autorité agissent différemment. Ajoutez à cela des intérêts personnels (carrière, réputation), des intérêts d’argent et/ou de pouvoir, et il devient de plus en plus incertain de modifier ses croyances et comportements, si tant est que ceux-là donnent quelques résultats.

Notez bien que mon propos n’est pas de considérer que l’on nous ment, et nous cache des choses : je laisse à d’autres la théorie du complot. Et sans être dupe des jeux de connivence, je me questionne plutôt sur l’injonction qui consiste à considérer qu’un groupe d’individus est compétent, légitime et la référence ultime parce que ce groupe est déclaré officiel, de Haute autorité, d’État, bref, d’élu.

Je ne prétends pas qu’un groupe d’individus ne puisse pas être compétent sur telle ou telle problématique, mais que le souci se pose davantage quand ce groupe s’attribue la qualité de référence officielle et impose son monopole du savoir et ses normes sur un pan aussi important de votre vie : la santé. Et qu’il estime qu’il est de son devoir de réguler la vie du peuple, de définir les normes de ce qui est bon, sain, équilibré, et par là considérer ceux qui suivent ses règles comme vertueux.

La recherche scientifique, qu’elle soit en physique, en biologie ou physiologie est en perpétuel mouvement ; les hypothèses s’infirment ou se confirment, et les théories apparaissent puis disparaissent. Toute théorie scientifique est remplaçable, et c’est ce caractère changeant qui rend la science par nature incompatible avec l’État, qui ne cherche lui qu’à se maintenir et se stabiliser.

Prenons un exemple parlant au Danemark, pays qui a été « le premier au monde à taxer tous les produits contenant trop de graisses saturées. La fat-tax est finalement abandonnée car inefficace en termes de santé et dangereuse économiquement. »

Mais on peut aussi penser à toutes les recommandations qui changent en fonction du temps qu’il fait, qui rendent la source de moins en moins crédible, mais qui continuent de réguler notre vie. Les hypothèses scientifiques vont et viennent, doit-il en être de même pour les normes et les réglementations ?

L’État ne se posera jamais la question.

Et si ce n’est pas lui qui remplira votre assiette, il s’organisera pour diriger toutes les considérations autour de celle-ci, jusqu’à vous faire sentir coupable de ne pas suivre le droit chemin de la ligne vertueuse de l’équilibre alimentaire que sa sainteté a décidé. Plan, taxes, propagande, sanction économiques, guide pratique des castors juniors, tout est bon pour tracer la voie.

En fin de compte, cette injonction à considérer telle ou telle source comme crédible, à croire que la Haute autorité est la seule légitime, ne vient que de vous, et vous seul. Et il ne tient qu’à vous de reconsidérer ou non cette croyance.1

  1. J’en profite pour présenter deux pratiquants du low-carb qui réalisent des conférences sur cette alimentation riche en gras, desquels je me suis inspiré pour écrire cet article.
    Tout d’abord Dave Feldman, un ingénieur informatique ayant débuté le Low Carb/High Fat en 2015. Après avoir vu son taux de cholestérol grimper en flèche, il a cherché à comprendre comment fonctionnent le cholestérol et tout le système lipidique. Mieux encore, il travaille sur de nouvelles théories pouvant expliquer l’influence primordiale de l’alimentation sur ce système. Il est son propre sujet d’expérience, et via ses hypothèses il a par exemple pu diviser son LDL-C par deux, de 207 à 103 mg/dL en seulement trois jours. Plusieurs conférences sont disponibles sur Internet, par exemple celle-ci : Cholesterol is a Passenger, Not a Driver, qui explique le circuit du cholestérol dans l’organisme.

    Ensuite, Ivor Cummins, l’empereur du gras. Ingénieur également, il s’est retrouvé en 2013 avec un bilan sanguin très mauvais (Gamma GT, Ferritine et cholestérol élevé) ; les médecins semblant démunis, (à part lui conseiller de manger moins gras, et de ne plus boire de vin), il s’est lui aussi mis à se questionner et a finalement conclu qu’il présentait une résistance à l’insuline. Il décida donc de se lancer dans le Low-carb/High Fat (en conservant ses deux verres de vin par jour), et améliora ainsi significativement tous ses marqueurs sanguins. Vous pouvez retrouver ses conférences sur internet, notamment celle-ci où il explique son parcours, et surtout pourquoi ça marche.

    Enfin, si l’anglais vous rebute, sachez qu’il existe une communauté francophone qui se construit autour du Low-Carb. EatFatToBeFit évidemment, qui est souvent cité comme référence actuelle ; il existe d’autres groupes prêts à vous répondre si vous avez des questions de santé, relative à une maladie ou encore à propos de votre activité sportive, ou si vous êtes juste curieux.

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  • je n’ai pas tout lu sur cette série mais en ayant survolé ça..je remarque qu’ en outre donner des recommandations à une population sur la base essentiellement de corrélations est périlleux… si la prise de gibolin a pour effet d’augmenter l’espérance de vie de 2 an pour une première moitié de la population et de la diminuer d’un an pour la seconde, le gouvernement risque bien de vous conseiller d’en prendre et sera tout heureux de vous annoncer une augmentation de l’espérance de vie globale…

    bien égoïstement je n’ai que faire de marqueurs de santé collectifs.

    et à la base il faut faire une hypothèse qui est que la santé n’a pas de prix et qu’une personne est prête a faire des sacrifices dérisoires des décennies durant , on parle de processus lents, pour des gains assez fumeux. en rappelant d’ailleurs que la science sur laquelle se fondent les recommandations est incomplète et la compréhension partielle…elle peut changer durant la période…

    accepter de faire des sacrifices durant des décennies pour un gain POSSIBLE. et dont la probabilité est inévaluable individuellement.

    mais on peut faire aussi une chose…donner ‘historique et géographiques des recommandations nutritionnelles dans les pays où les gouvernements ou académies de médecin en proposent.

    au fait avez vous remarqué que durant la dernière canicule le gouvernement vous conseillait de manger …SUFFISAMMENT et des armées de journalistes ont répété ce « conseil » sans rigoler …

  • J’ai adopté une alimentation Low carb il quelques mois près avoir lurké un thread epic de 586 pages de l’association ’sur le sujet ( merci, ça a changé ma vie et un peu fâché avec mon cardiologue )
    Bilan, j ai beaucoup plus d énergie, je n ai plus de coup de barre après les repas, j ai perdu du poids. Le plus difficile a etait d abandonnee pâtes, riz pommes de terre et le sucre dans le café ( je sais c est une hérésie ).
    Mon cas ne prouve rien, je suis d accord.

    • J’ai fais pareil et plusieurs milliers d’autres aussi !

    • « après avoir lurké un thread epic »??? Vous pouvez expliquer, même en anglais (je suis bilingue)?

      • Lurker -> suivre sans participer.
        Un thread -> Un fil de discussion sur un forum Internet.

        « Après avoir parcouru un fil de discussion sur le sujet long de 586 pages. »

    • low carb donc par de carb en excès? c’est un très mauvais terme pour définir un régime je trouve mais bon ça se comprend un peu quoique ça ressemble plus à no carb…. Je remarque aussi souvent une chose, le problèmes des gens semble être d’abord un « excès » de poids ( c’est quoi le poids optimal?) . Il est difficile d’attribuer à une diète donnée des vertus qui semblent provenir d’abord et avant tout d’une perte de poids qui peut être obtenue de façon différente.

      je regarde parfois des émissions de survivalistes ( https://www.youtube.com/watch?v=VWyIeaz0yoA&t=410s) …qui essayent de vivre de la nature et de se prospérer en maintenant leur poids : pas facile!!! les glucides et les lipides sont assez difficiles à trouver dans la nature et ça conduit en général à une famine perpétuelle et une perte de poids. m^me si ils bouffent beaucoup…
      nous avons sans doute un accès trop facile à des nutriments les contenant grâce à l’agriculture, fixer le niveau qui vous convient est difficile, comme détermeiner tout optimum d’ailleurs, mais prendre du poids est un signe de « trop », si vous grossissez il faut sans doute réduire lipides et glucides…de quelle façon je n’en sais rien, mais je doute qu’il y ait une seule réponse .

      mais quand vous avez progressivement pris du poids qu’aviez vous fait avant?
      et attention aux apparences, avoir un corps fin est à la mode avant d’etre objectivement optimal.

      • ce n ‘est pas une critique du régime mais une critique de l’absence de preuve claire pour en tirer une conclusion.

  • Excellente série d’articles, merci.

    On a dit aux américains de manger moins gras, ils le font, de faire plus de sport, ils le font. Le résultat sur les 30 dernières années : augmentation constante de la courbe de l’obésité. Pas besoin de faire des études cliniques sur quelques dizaines d’individu, on a un recul de 30 ans sur plus de 300 millions de personnes. Il y a un sérieux problème avec les recommandations nutritionnelles.

    Moi ce qui me fait peur ce sont les « études », signées de noms prestigieux (Harvard etc.), qui paraissent dans des revues reconnues, qui ne sont au final que des exemples de la main mise du fric sur nos scientifiques. Alors que notre avenir, notre salut, passe en grande partie par la science, sa corruption par l’argent afin de la contrôler et lui faire dire ce qui l’arrange est peut être la pire chose qui nous arrive.

    • Ceux qui sont obèses et ceux qui suivent les recommandations ne sont pas forcément les mêmes. Mais ce sont des statistiques.
      Deuxième aspect, au sortir de la Guerre (WW2), la mortalité cardiaque et cardio-vasculaire était très élevée et on a commencé à chercher pourquoi. Le groupe le plus spectaculaire était celui de personnes jeunes qui mourraient brutalement d’infarctus du myocarde (avec beaucoup de cas familiaux) et qui se sont révélé porteur de formes d’hypercholestérolémie familiale sévère (taux sanguins à 10-12 g/l). L’incrimination du cholestérol était acquise et a conditionné toutes les études de nutrition et les recherches sur la paroi artérielle pour de nombreuses décennies (et au départ, on est dans le de la recherche académique – Mayo, Harvard, bien avant que l’économie ne s’en préoccupe). Ce n’est qu’actuellement, où les données n’étant pas totalement congruentes (et en plus partent dans tous les sens), qu’il existe une remise en cause.

    • faire plus de sport ne veut rien dire .. surtout au niveau du poids…
      non attendez un peu…vous croyez vraiment que les obèses sont des gens qui sont soucieux de faire du sport autrement que de façon marginale et mange moins gras? on ne doit pas tout mettre sur le dos des recommandations qui de toutes façons ne sont pas suivies.
      qu’on puisse perdre du poids plus facilement en évitant tout glucide, c’est possible, mais le succès notre civilisation entière repose sur les céréales… c’est un régime de « riche en quelque sorte..faisable bien entendu..

  • la contradiction est permanente,qu’aujourd’hui c’est bon et demain c’est pas bon!! toute une multitude d’experts en tout genre donne leur avis ..les cardiologue vous dites d’arrêter de fumer dangereux ,les personnels hôpitaux fume et médecins…L’ÉTAT le tabacs est dangereux et accepte de vendre sur son territoire de le vendre…et bien interdisons la vente du tabacs !!! À quand une association attaque L’ÉTAT qui valide un produit dangereux pour meutre volontairement …mais ils ont là réplique :Le Droit à l’erreur..Interdire là vente d’alcool ,voitures,camions,trains ,métro avions bateaux …vous vivrer plus longtemps et encore pas sûr ,vous aller vous emmerder !! pour ma part j’ai des exemples 98 ans apéritifs,vin,café, sucre ,fume 5 cigarettes par jour une santé d’enfer ..vous aller leur interdire !!

  • A rappeler: Comme il faut mourir un jour …au moins mourons gras!

  • Cet article très intéressant me fait poser une question:quid du cortisol et de l’adrénaline dans la survenue d’un accident cardiaque?
    A 53 ans, en pleine forme, 87kg pour 1.85m, cholestérol à 1.80 j’ai fais un infarctus suite à une discussion plus qu’orageuse avec un contrôleur fiscal et son chef qui n’ayant rien à me reprocher avaient inventé un tas de « délits » pour me coincer….Ils ont perdu mais bien plus tard au tribunal…
    Mon cardio m’a dit que c’était le « stress »…Qui avait fait une sorte de spasme sur les coronaires….
    J’ai toujours eu une alimentation très limitée en sucres, avec pas mal de viandes et de charcuteries et surtout énormément de légumes, pas d’alcools forts, un peu de vin mais très bon.
    De part mon métier d’agriculteur j’ai une activité physique importante, complétée quand je suis à la maison par une heure de piscine quotidienne et une après midi de cheval le weekend.
    J’ai 68ans, mon cœur a presque totalement récupéré des dégâts de l’infarctus et je n’envisage aucunement une retraite.

    • Alimentation limitée en sucres ou bien en glucides en général ?
      Parce-que c’est bien tous les glucides qu’il faut fortement limiter.

      • je ne suis pas certain qu il y ait beaucoup de retour d’expérience sur les taux de maladies cardio pour les adeptes d’une alimentation sans glucide qui ne sont qu’un sous sujet de la mortalité générale et de la longévité.
        on a pas les causes des infarctus qui sont multiples et associées à des temps longs parfois, on doit raisonner via les corrélations, c’est un cas…qui intervient ici en raison de sa conviction d »‘avoir mené une vie saine..qui pensait sans doute que les infarctus était pour les autres ( désolé du jugement)..
        et je dois dire que il faut dépasse désormais les anecdotes ou cesser de tirer des conclusions hors la perte de poids et ce qui va avec.
        c’est déjà pas mal d’avoir perdu du poids quand on le désire mais commencer à avancer des avantages santé autres que ceux que ceux liés au surpoids ( et c’est djà pas mal en soi) ne doit pas être fait sans preuve. sinon vous ferez comme ce monsieur.

  • Hors-Sujet: Conversation au Palais.

    Le Vizir: « Monsieur le Calife, c’est une catastrophe, les Péones ne font que bouffer du fast-food, ils sont trop gras et coûtent cher à la Sécu! »

    Le Calife: « Vraiment? Laissez-moi réfléchir, mon bon vizir… C’est sans doute parce qu’ils ne gagnent pas une piastre à cause des impiôts et ont du mal à trouver ou garder un boulot à cause d’une économie atone. »

    Le Vizir: « Quelle clairvoyance, Monsieur le Calife! Mais que faire? »

    Le Calife: « Mais c’est évident, mon bon, baissez les impiôts. »

    …. Bruit de grillons …

    Le Calife: « Ah-ah-ah. Je plaisantais, mon bon. Voici un chèque en bois de cinq bazillions de piastres, éduquez-moi vite ces brutes hirsutes sur les méfaits des graisses animales et les joies du bio éco-responsable et pas trop sucré ni trop gras. »

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