C’est prouvé : la liberté économique est la clef de la prospérité !

La recherche scientifique démontre de façon concluante que davantage de liberté économique conduit à davantage de croissance économique.

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C’est prouvé : la liberté économique est la clef de la prospérité !

Publié le 18 août 2018
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Par Daniel J. Mitchell.

À l’exception peut-être de quelques écologistes extrémistes, tout le monde est d’accord pour dire qu’une solide croissance à long terme est la clef d’une société meilleure. Un bond sans précédent de croissance est ce qui a permis par exemple au monde occidental d’échapper à la pauvreté, ce qui a donné naissance à la fameuse « crosse de hockey » de la prospérité moderne.

Le soutien de la croissance est un défi permanent pour les pays développés, c’est certain. Et il est également d’une importance vitale pour aider les pays en développement à croître et prospérer. C’est pourquoi les décideurs publics devraient se centrer sur les politiques qui produisent de bons résultats.

Les inquiétudes serbes

Libek, un think tank de Serbie, a publié une étude sur ce sujet. Il commence par souligner que nous avons maintenant de bonnes mesures de la liberté économique dans divers pays.

L’Indice de la liberté économique dans le monde (Economic Freedom in the World Index) de l’Institut Fraser est le premier outil méthodologique qui, depuis 1996, mesure les perturbations du fonctionnement des processus de marché par les organismes publics, soit directement par l’interventionnisme étatique, soit indirectement par le biais de la réglementation et des institutions de marché. Un indice similaire, l’Indice de liberté économique (Index of Economic Freedom), produit par le Wall Street Journal et la Heritage Foundation, a rapidement suivi. (…) Depuis que cet outil très concluant a été inventé, il a été largement utilisé dans les études empiriques. (…) Les plus importantes ont porté sur le rôle de la liberté économique dans le soutien de la croissance économique. (…) Les études empiriques ont essentiellement conclu qu’il existe un lien significatif entre la liberté économique et la croissance économique.

Comme je me réfère régulièrement aux indices de l’Institut Fraser et de la Heritage Foundation, je souscris à l’idée qu’il s’agit de ressources très utiles. Et beaucoup de chercheurs utilisent également ces données.

Libek a donc examiné de près cette mine de recherches empiriques.

Libek a mené une méta-analyse sur la liberté économique en décembre 2017, avec pour but de réexaminer le lien entre la liberté économique et la croissance économique dans les recherches scientifiques publiées. (…) L’outil de recherche de Google Scholar [a permis d’identifier] 92 études qui examinent le lien entre liberté économique et croissance économique. Parmi celles-ci, une écrasante majorité de 86 études (93,5 %) trouve une corrélation ou un lien positif entre elles, alors que seulement 6 études (6,5 %) ont des résultats moins positifs. (…) Cette méta-analyse prouve que les recherches empiriques ont essentiellement montré que la liberté économique est associée à des taux de croissance économique plus élevés, alors qu’une seule étude affirme le contraire et que les résultats des 5 autres études sont moins concluants. Ce taux élevé de concordance entre économistes est très inhabituel, dans la mesure où ils ont souvent tendance à être en désaccord, y compris sur des sujets théoriquement plus consensuels. Par conséquent, il est démontré de façon concluante qu’un niveau plus élevé de liberté économique, ceteris paribus, conduit à une croissance économique plus élevée.

L’équipe de Libek est très préoccupée par ces questions parce que la Serbie est à la traîne en matière de réformes. Voici un graphique comparant la liberté économique serbe avec celle d’autres régions européennes :Et voici pourquoi la réforme économique est si importante pour le peuple serbe :

La Serbie reste l’un des pays les plus pauvres d’Europe, mesuré par le PIB par habitant, avec seulement 5 000 euros par habitant. Ces faibles taux de croissance ne lui permettent pas de se développer et de combler l’écart avec les économies européennes plus avancées. (…) Une étude a estimé les gains économiques futurs grâce à une plus grande liberté économique (Gwartney et Lawson, 2004) et a établi qu’une augmentation d’un point de liberté économique (mesurée sur une échelle de 1 à 10) augmenterait le taux de croissance économique à long terme de 1,24 % du PIB. Par conséquent, si la Serbie augmentait son score de 6,75 à 7,75 points (le niveau actuel approximatif de l’Autriche ou de l’Allemagne), son taux de croissance à long terme passerait de 2 % prévu en 2017 (et estimé par le FMI à 3,5 % en 2018 et 2019) à 5,25 % en 2020 et par la suite. Ce taux de croissance permettrait une convergence rapide des revenus avec d’autres pays européens, le PIB par habitant doublant en 14 ans.

La messe est dite. La Serbie a la capacité de « converger », mais cela ne se fera pas sans libéralisation économique.

La nécessaire liberté

Pour les non-Serbes, les parties du rapport de Libek qui seront les plus intéressantes portent sur des exemples de nations qui surpassent leurs voisins.

L’importance de la liberté économique est bien démontrée par les études de cas les plus importants de différents continents : Chili (Amérique du Sud), Singapour et Corée (Asie de l’Est) et Botswana (Afrique). Dans tous ces cas marquants, la liberté économique a propulsé ces sociétés vers une croissance économique élevée et durable qui les a conduit à la prospérité par rapport à leurs voisins.

Le document examine en particulier les données à long terme pour les pays qui se sont fortement écartés de leurs concurrents régionaux.

Chili, Singapour : deux réussites

Commençons par comparer le Chili avec le reste de l’Amérique du Sud. Comme vous pouvez le constater, la libéralisation économique spectaculaire du Chili a conduit à des niveaux de prospérité nationale beaucoup plus élevés.

Comparons maintenant le Botswana au reste de l’Afrique subsaharienne. J’avais fait quelque chose de comparable en 2015 et plus tôt cette année, donc ces données remarquables sont impressionnantes mais ne me surprennent pas.

Enfin, et ce n’est pas le moins important, comparons Singapour et la Corée du Sud à leurs voisins.

Une fois de plus, nous constatons un lien convaincant entre la liberté économique et les résultats économiques. C’est particulièrement évident lorsqu’on compare la Corée du Sud et la Corée du Nord, mais on observe aussi des chiffres impressionnants lorsqu’on compare Singapour avec les États-Unis.

La leçon ? Les pays n’ont pas besoin d’une politique libérale parfaite (même Hong Kong a un certain étatisme). Il suffit que les États s’efforcent d’accroître la liberté économique – sur de larges pans pour augmenter leurs chances, mais même de petites réformes sont utiles – pour fournir davantage d’oxygène au secteur productif de l’économie.


Sur le web. Traduction : Raphaël Marfaux pour Contrepoints.

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  • « C’est prouvé: la liberté économique est la clé de la prospérité. »
    Certes, tous les libéraux le savent, mais comment faire pour en convaincre les énarques qui gouvernent la France, Ils croient tous que c’est l’Etat qui fait la prospérité. La première réforme serait de supprimer l’ENA.

    • Ne pas mésestimer l’intelligence des hommes de l’Etat obèse. Ils savent parfaitement le mal qu’ils infligent à leurs contemporains, notamment en maintenant le chômage et la pauvreté à des niveaux élevés, tout en faisant semblant de les déplorer devant les caméras. Mais le pouvoir sans limite ne s’embarrasse pas de ces considérations insignifiantes.

      • Je partage entièrement votre avis. Et il y a une preuve avec la cagnotte de Jospin que la croissance des années 1990 grâce à la bulle internet avait apporté aux finances de l’état. Ils savent mais refusent de déserrer leur emprise et leur pillage !

  • « la messe est dite ». Oui, si les économistes pouvaient enfin arrêter d’alimenter le livre des corrélations sans causalité ( « spurious correlations » ) ! Ne pas évoquer le lien de causalité entre le coût de l’énergie et la croissance économique, c’est bien que cet auteur vit encore dans ces théories économiques les plus fumeuses, celles qui n’ont jamais rien anticipées des événements futures.

    • Faites votre propre calcul. Vous verrez que des États peuvent avoir un coût de l’énergie bas (principalement un pétrole peu taxé) tout en ayant une faible croissance économique.
      C’est un point important qui fera la différence entre deux pays au même ratio de liberté économique, mais qui reste secondaire par rapport à celui-ci.
      On peut aller plus loin. De la même manière que la croissance vient aujourd’hui principalement des PME, la croissance se nourrit de la liberté économique accordée à l’individu, en particulier aux individus pauvres qui n’ont pas accès à un crédit suffisant pour développer leur business. Le capitalisme de connivence ne permet plus d’assurer aujourd’hui une croissance forte. Il y a gisement important de developpement économique dans la liberté qu’on peut laisser à tous ceux qui pour l’instant sont laissés au bord du chemin pour différentes raisons (taxes, contraintes, corporatismes…)

      • – pourriez-vous un exemple de pays qui a un coût d’énergie bas ( en salaire relatif, pas par rapport au Dollar ! ) et qui durablement a une faible croissance économique.
        – Vous pensez vraiment que les banques et le crédit sont les garde-fou du libéralisme ?

        • Mais oui, mais oui… comme chacun peut le constater aujourd’hui, il suffit qu’un pays dispose de ressources pétrolières abondantes – tiens, au hasard le Venezuela… – pour qu’il connaisse la prospérité économique…

          • Je n’ai pas parler de paramètre « unique ». Vous avez raison. On peut avoir beaucoup de pétrole, mais être obligé d’importer des voitures ou des centrales électriques parce qu’on ne sait pas les construire; pour assurer de la croissance, la maîtrise technologique est un paramètre important. Il n’est pas forcément lié à la liberté économique. Il me semble que le Vénézuela n’est pas un Etat de Droit (forte corruption), et sa monnaie est attelée au Dollar, ce qui en fait un pays vassal des « occidentaux ». Avec une forte inflation, aucune visibilité. Sinon, on peut par exemple vérifier sur wikiped « En termes de PIB par habitant, le Venezuela se situe à la 4e place d’Amérique du Sud avec 9 960 dollar par habitant en 2009 (Source FMI). » Certes ça n’empêche pas les files d’attentes pour s’acheter à manger. Mais je ne vois pas en quoi le « libéralisme » sauverait ce pays à lui tout seul.

            • « le Venezuela se situe à la 4e place d’Amérique du Sud avec 9 960 dollar par habitant en 2009 »

              Sortir des chiffres de 2009 pour parler du Venezuela de 2018, alors que ce pays s’est effondré économiquement ces 10 derniers années, c’est fort…
              Vous devriez cesser de parler d’économie, vous n’y connaissez visiblement rien du tout.

    • « si les économistes pouvaient enfin arrêter d’alimenter le livre des corrélations sans causalité »

      Pour éviter de tomber dans ce défaut, la méthodologie consiste à mixer des méthodes quali et quanti : établissement statistique d’une corrélation puis analyse approfondie d’une série d’études de cas pour identifier et comprendre le sens de la causalité.

      Et c’est bien ce qui a été fait ici.

      Mais bon, on connait ce petit réflexe d’idéologues qui préfèrent s’enfermer dans le déni : quand des résultats scientifique ne vont pas dans le sens de leur idéologie, ils cassent le thermomètre.

      • Où lisez-vous cela dans l’article ? Quelle est l’analyse qui prouve la causalité ? La cross de Hockey n’est-elle pas la conséquence du charbon et du pétrole toujours plus abondants et accessible ?

        • OK, je comprends mieux : vous n’avez lu que le premier paragraphe…

          Si vous voulez vous instruire, lisez donc l’article jusqu’au bout. Un indice : le sujet n’est pas la crosse de Hockey de la prospérité.
          Mieux, vous pouvez lire le document de référence : https://libek.org.rs/en/news/2018/07/25/analysis
          Document qui montre que l’ensemble des études scientifiques convergent vers un même résultat.

          C’est quoi votre argument déjà ? Ah oui, les économistes sont des nuls… Les connaissances scientifiques ne vous intéressent pas. Je vous laisse donc dans vos croyances idéologiques obscurantistes…

          • Si j’ai lu tout l’article, qui se termine d’ailleurs par « Une fois de plus, nous constatons un lien convaincant entre la liberté économique et les résultats économiques ». Bref, aucune conclusion scientifique sur une quelqueconque causalité avéré du lien. C’est de la big data science, pas une démarche inductive.
            Enfin, si l’économie était une science, ça se saurait, et par exemple la crise des subprimes n’aurait pas eu lieu.

            • Ok, ok, les économistes sont tous des nuls…

              On attend toujours le début d’un argument valide de votre côté censé contredire cette méta-analyse qui compile les résultats de 86 récherches scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture.
              « Les économistes sont tous des nuls » n’est pas un argument, hein…

              • Jamais dit que c’étaient tous des nuls. Je voulais juste pondérer le ton péremptoire de l’article, notamment le titre « la liberté économique est LA clef de la prospérité ». La « clef », il me semble que ça veut dire LA seule condition nécessaire. Je ne vois pas de démonstration d’un lien de causalité dans la découverte d’une corrélation.
                C’est tout. Ne le prenez pas pour vous.

                Pour donner un argument de causalité déjà prouvé, je reprenais l’argument de Jancovici qui montre que la croissance du PIB varie conséquemment à la consommation d’énergie.

                Après, l’article parle de PIB/habitant, ce qui va plus loin en terme de « distribution » de la croissance. On comprendrait donc qu’il prouve que le libéralisme serait la structure économique qui maximiserait la répartition par habitant (dans le temps). Mais de là prouver que le libéralisme est la cause de la prospérité, l’auteur va vite en besogne !

  • Quand je travaille, si quelqu’un me regarde, je cesse de travailler. L’état se mêle de TOUT y compris de ce qui ne le regarde pas: c’est ça le macronisme (une sorte de socialisme qui ne dit pas son nom: hypocrite)
    Quant à la Serbie les 20 plus grandes usines ont été ANEANTIES laissant sur le pavé plusieurs dizaines de milliers d’employés, alors qu’il suffisait d’éliminer Milosevitch …
    Aujourd’hui ces usines pour la plupart ne sont toujours pas reconstruites.

  • pour que l’équation fonctionne il faut ajouter un état de droit.

  • j’aimerai bien qu’on me définisse ce qu’est la liberté économique avant de dire que c’est la clé de la prospérité!
    Si c’est la pratique de la libre entreprise, mille fois oui, si c’est le pillage des ressources en matières premières, mille fois non! si c’est la pratique des échanges internationaux, mille fois oui, si c’est la porte ouverte aux entreprises pratiquant le dumping social, mille fois non. On voit bien qu’il faut des limites et qui d’autre que les Etats peuvent les définir???. La mondialisation deséchanges oui, la gouvernance mondiale non!

    • Bonjour Hterive

      J’adore tjs les gens qui disent; la liberté oui.. mais.

      Non c’est la liberté point-barre.

    • Qui d’autre que les Etats ? Evidemment, n’importe qui, à commencer par M. le Marché, fera mieux que les Etats, lesquels sont ceux qui ont le plus intérêt à tromper leurs citoyens.
      Les ressources en matières premières ? Pourquoi voudriez les thésauriser ? Si elles deviennent rares, leur prix augmente, et on trouve des alternatives.
      Le dumping social ? Il a sorti de la misère des centaines de millions d’Asiatiques, les jobs que vous auriez voulu leur interdire pour fabriquer en France des smartphones à 30 k€ pièce valaient mieux que de les laisser dans l’inactivité bien-pensante. Si un ouvrier accepte un job aux conditions que vous estimez indécentes, c’est que l’alternative n’est pas un job à des conditions que vous imposerez réglementairement décentes, mais pas de job du tout !

  • toute entreprise en Irlande 12% impôts de société alors pourquoi là France ne fait pas de même ! comment voulez vous que l’Europe fonctionne comparer le salaire minimum Portugal maxi 600 en France 1500 environ brut ..y compris les pays de l’est…
    comment est dépensé ex: ministère de la culture 10 milliards d’euros ? qui peut nous renseigner..dotation théâtre municipaux avec des salaires ahurissant ,directeur de théâtre à 7000 euros de salaire ,13 ème mois et en plus touche des cachets lorsqu’il joue dans une pièces…avec un système d’allocation de chômage !
    la Grande Réforme est de revoir tout le système du Budget de l’état et de ses dépenses ! C’était ça la grande réforme et la 1ere à mettre en place …au lieu de ça, ce gouvernement comme les précédent navigue à vue avec de belles paroles sur une feuille vide au grès du vent …tout le reste du baratin ,les experts ,sur experts,les conseillers spéciaux l’élites qui n’ont aucune
    responsabilités qui sont les responsables de cette mise en faillite de notre PAYS par contre pour eux ils se gavent …le fameux Barre en 1976 nous traversons une crise nous sommes à l’entrée du tunnel en 2018,nous sommes toujours à l’entrée du tunnel !!

  • La crainte de la liberté a la peau dure et trouve toujours de nouvelles objections. Ainsi, on nous oppose désormais l’identité, qui serait plus importante

  • Attention, l’étude citée ne se réfère pas à la croissance globale (GDP national) mais à la croissance individuelle (GDP per capita).
    Si le PIB (GDP) augmente mais moins vite que la population, c’est une décroissance.
    Si le PIB diminue mais moins vite que la population, c’est une croissance.
    Conclusion, il faut plus de liberté tout en sachant maîtriser la démographie.

  • « À l’exception peut-être de quelques écologistes extrémistes, tout le monde est d’accord pour dire qu’une solide croissance à long terme est la clef d’une société meilleure ». J’adore ce début. Il est du même acabit que: « les baleines savent toutes que trop regarder les écrans nuit à la vue. »
    Par ailleurs, on sait que les précheurs/commissaires politiques préparent la colonisation. La Heritage foundation, c’est un peu les commissaires politiques du PCC, l’Ukraine le territoire à envahir. Quelle est ensuite la signification et validité du PIB par tête, ou la mesure en série historique du PIB par tête ? Ou est la scientificité dans tout ça. Laissez donc les Yankees à leur bêtise et grossièreté légendaire : abandonnez les idéologies fumeuses, les scientismes de tous poils. Arrêtez de courber la nuque devant le colonisateur. Les USA ne sont nullement libéraux : les oligopoles y pullulent, comme en Chine. Et une ostie svp pour le prêtre gourou-commissaire politique Daniel J. Mitchell

  • On peut sans doute étendre ce lien à la liberté tout court. Pas seulement la liberté économique.
    En effet, si l’on réussit à s’affranchir de certaines interdictions, on peut faire naître de nouveaux marchés ou faire entrer dans ceux existants de nouveaux acteurs. Ou a minima sortir des activités de la clandestinité et les intégrer au PIB du pays. Je pense par exemple à la drogue ou à la prostitution.

  • C’est prouvé la liberté économique, c’est l’esclavage des masses !

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