Notre-Dame-des-Landes : savez-vous qui sont vraiment les zadistes ?

Qui sont les zadistes ? Comment s’organisent leurs bandes ? Découvrez qui bloque encore Notre-Dame-des-Landes.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Pull customisé de zadiste by Non à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes(CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Notre-Dame-des-Landes : savez-vous qui sont vraiment les zadistes ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 avril 2018
- A +

Par Vincent Bénard.

Alors que les opérations d’évacuation rencontrent des difficultés sans doute mal anticipées par les autorités, voici quelques éléments de compréhension sur ce qui se passe à la ZAD de Notre-Dame-des- Landes en ce moment.

Je précise que ces éléments m’ont été communiqués par des personnes que je considère comme fiables, artisans travaillant fréquemment pour des clients habitant les villages entourant la ZAD. J’aurais aimé avoir appris tout ce qui suit plus tôt.

Mais évidemment, ces personnes ne sont pas non plus des professionnels des renseignements généraux, et il est possible que certains éléments soient incomplets ou ne corroborent pas totalement d’autres témoignages.

Les médias nationaux ne donnent pas une vision précise de ceux qui composent la ZAD.

Il y a en fait trois groupes assez différents, dont la cohabitation sur place est compliquée. Et il est possible que certains sous groupes se divisent en sous-nuances que je ne saurais détailler.

 

Les bisounours

Dans le premier groupe figurent ceux que j’appellerais les bisounours, encore que beaucoup les affublent de sobriquets moins flatteurs. Ceux-là sont généralement assez jeunes, en rupture de vie familiale, mais de milieux parfois très aisés, et viennent là dans l’espoir de vivre en marge de la société capitaliste en fumant des pétards et vivant chichement.

De quoi ? Eh bien, du RSA (on n’aime pas la société, mais on aime bien que des gens travaillent pour financer son rêve, hein…), et de temps en temps, un coup de fil (smartphone de rigueur, le capitalisme, c’est mal, mais il y a tout de même des limites…) à la famille qui accepte de virer un peu d’argent sur le compte (on n’aime pas le capitalisme, mais les virement bancaires, c’est tout de même pratique).

Ceux-là, souvent bien connus des bureaux d’aides sociales environnants, ne sont en général pas dangereux, ne rackettent pas, et si on peut leur reprocher de profiter de branchements d’eau et d’électricité pirates, ils ne sont pas les éléments structurellement problématiques du zadisme. On notera aussi leur propension à ne pas se sentir très concernés par les questions d’hygiène et de gestion des déchets, d’où quelques difficultés de cohabitation avec le second groupe de zadistes, nettement plus intéressant.

 

Les zadistes agriculteurs alternatifs

Là encore, le néologisme est personnel.

Ce sont ceux qui veulent vraiment développer « une agriculture différente », sur des terres marécageuses ou rendues à leur état marécageux d’origine, « respectueuse des différentes formes de biodiversité », (disent-ils), et qui prêtent une vraie attention à l’environnement. Ceux-là sont parfois juste rêveurs, mais parfois très doués, capables de tirer des sols les plus pourris des choses surprenantes, et pourraient certainement réussir dans l’agriculture de niche, en respectant le droit.

Mais ils ont tellement été pervertis par l’idéologie socialo-communiste (leur réaction contre l’agriculture extensive est toujours teintée d’idéologie gauchisante) qu’ils n’envisagent pas de créer une entreprise capitaliste pour mettre leur rêve en œuvre.

Il faut dire, à leur décharge (c’est le cas de le dire), que le système français les forcerait à suivre un enseignement agricole normalisé, à faire acte de candidature auprès d’organismes aussi peu ragoûtants que les SAFER (dont la réputation de rigueur déontologique… est à faire, ou plutôt affaires !), à vaincre les réticences du Crédit agricole ou autre établissement pour financer leur projet alternatif… Bref, il leur serait difficile de s’insérer dans le système productif socialisé et normalisé français.

Petite parenthèse : je comprends que la procédure de « régularisation simplifiée » mise en place par l’État pour ce profil de zadiste irrite au plus haut point les agriculteurs honnêtes prisonniers de la lourdeur française, et qui paient tous les impôts afférents, souvent pour un revenu final de misère. Mais il serait préférable de réclamer un allègement des formalités d’installation pour tous (un titre de propriété ou un bail en bonne et due forme restant de rigueur), et d’en finir avec les SAFER et autres parasites de l’agriculture qui mettent ce secteur en coupe réglée, plutôt que de vouloir intégrer tous les modèles d’agriculture alternatifs dans le moule hyper bureaucratique français.

Mais en attendant, la loi est la loi.

Malgré le romantisme que ce groupe de zadistes a pu susciter chez certains, il convient de ne pas les idéaliser : un vol est un vol, un squat est un squat. Après tout, j’ai connu d’autres écolo-rêveurs qui sont partis cultiver des ananas au Costa Rica en achetant leur terre en toute légalité et en apprenant sur place à la dure les contraintes de l’agriculture biodiverse… et de l’administration locale. Oui, on peut mettre en œuvre des projets différents en s’insérant dans le droit capitaliste, la recherche de la différence n’excuse en rien la violation des propriétés d’autrui.

Mais ces écolo-rêveurs ont suscité un certain courant de sympathie chez une partie de la population agricole riveraine, qui les aide, généralement en nature (produits agricoles et/ou de subsistance, fournitures diverses).

 

Les zadistes sectaires de l’ultra gauche violente

Quoiqu’il en soit, le rêve de ces écolo-alternatifs est menacé par le troisième groupe, de loin le plus dangereux : celui des sectaires, des mouvances de l’ultra gauche violente.

Ceux-là sont sur la ZAD pour en découdre avec la société, les forces de l’ordre, l’État, tout prétexte est bon pour cela. Souvent en marge de la légalité, voire frayant ouvertement avec les milieux délinquants, ce sont eux qui rackettent le voisinage et les malheureux qui se seraient perdus sur une route intérieure (non seulement la célèbre RD 281, mais aussi de nombreuses voies communales). Ce sont eux qui ont mis en place sur une grande partie de la zone une discipline très autoritaire : ceux qui veulent venir sur la ZAD sont soumis à un interrogatoire, et se voient confisquer argent et papiers d’identité, dans la volonté de rendre tout départ du site très difficile.

Ils sont formés à l’école de tous les groupuscules plus ou moins violents, héritiers de Greenpeace et autres mouvements verdâtres rougeoyants à tendances fascisantes, de résistance violente contre les forces de l’ordre, tout en n’hésitant pas à en appeler aux bonnes consciences médiatiques pour faire condamner les violences pourtant défensives à leur encontre.

Inutile de dire que leur cohabitation avec les écolos du second groupe n’est pas des plus simples, et la presse s’est souvent faite l’écho de « tensions » entre zadistes, mais sans en analyser les ressorts. Les sectaires verraient d’un mauvais œil une normalisation de la ZAD, qu’elle se fasse ou non au profit des agro-alternatifs.

Ce groupe des sectaires est aussi le plus ramifié. Il y avait sans doute à peine plus d’une centaine de zadistes lorsque l’opération d’évacuation a commencé. Très vite, leur nombre aurait approché voire dépassé le millier, venus d’on ne sait trop où. Ce sont ces faux non-violents qui rendent difficile l’évacuation de la zone.

 

Une population locale exaspérée mais aux sentiments ambivalents

L’existence de profils de zadistes variés explique à la fois l’ambivalence de l’opinion locale à leur encontre, entre ceux, que l’on suppose majoritaires, mais sans en être certain, qui souhaitent un écrasement rapide à n’importe quel prix de ces malfaisants, et ceux qui veulent qu’une conciliation permette aux plus romantiques de poursuivre leur projet.

Elle explique aussi que l’État éprouve certaines difficultés à déterminer comment régler le problème de la ZAD, une réponse unique n’étant pas nécessairement adaptée à tous les profils.

Si les riverains pensaient que l’annonce de l’abandon de l’aéroport allait enfin améliorer leur situation, ils en sont pour l’instant pour leurs frais. Au contraire, depuis que l’évacuation, ou plutôt la tentative d’évacuation, a commencé, le ballet des hélicoptères de gendarmerie, des bataillons de CRS, l’amplification des contrôles de gendarmerie sur la route, ne font qu’amplifier leur exaspération.

Or le cahier des charges de l’évacuation stipule que toute nouvelle affaire Rémy Fraysse doit être évitée. Aussi les forces de l’ordre ne peuvent-elles pas frapper trop fort, ce qui allonge la durée des opérations, et donc la durée des nuisances supplémentaires infligées aux riverains. Pire encore, cela donne l’impression que l’État ne sait que faire, et exaspère les forces de l’ordre tout en donnant aux sectaires un espoir d’enlisement de la situation, qui est ce qu’ils recherchent absolument.

Il ne faudrait pas que la situation s’enlise, car alors le risque que l’opinion locale se retourne en faveur des zadistes serait réel.

 

La victoire de l’État de droit est indispensable

L’État n’a pas d’autre solution que de rétablir, et rapidement, l’État de droit sur la zone, au risque de voir tout projet d’aménagement contesté engendrer de nouvelles situations inextricables. Un renoncement signifierait une victoire inacceptable des factions les plus dures au sein de la ZAD.

Mais il ne doit pas créer une situation d’exception en vendant prioritairement et à prix sans doute trop préférentiel à des agro-utopistes, qui se sont montrés non respectueux des lois, des terres dans des conditions non respectueuses de l’égalité avec les autres agriculteurs. S’il doit y avoir revente des terres achetées par la collectivité pour l’aéroport, elle doit se faire à la régulière et au plus offrant. En contrepartie, l’État doit élargir sa réflexion, et profiter de l’occasion fournie par cette crise pour réformer les procédures d’accès à cette profession pour que ceux qui porteraient des projets d’agriculture différente puissent le faire sans se heurter à la bureaucratie et aux notabilités para-agricoles françaises qui les empêchent aujourd’hui de trouver un sol à leurs ambitions.

Pour aller plus loin :

Voir les commentaires (33)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (33)
  • Demander à un Gouvernement d’enarques de réfléchir, de prendre des mesures de bon sens et de simplifier l’activite, voilà qui me paraît impossible à mettre en œuvre dans la France contemporaine.

  • Une belle bande de profiteurs, le RSA, des terres gratuites tout en continuant à toucher le RSA, peut-être que l’Etat devrait également leur construire des logements ? Bon cela étant l’Etat en donne bien plus aux migrants jusqu’au minimum retraitre bien plus élévé que la retraite de nombreux Français qui ont travaillés et payé taxes et charges diverses toute leur vie. Alors, pourquoi pas en profiter !

  • Merci à Vincent BENARD pour cet éclairage objectif de l’occupation dite « Zadiste ». Un véritable défi à la démocratie par des parasites sociaux…

    • Vous trouvez ? Et bien pour des libéraux, qui placent l’individu au centre de tout, c’est un peu le comble de faire de telles généralités et des catégorisations, même pour des zadistes.
      C’est aussi assez facile.

  • Qu’elle drôle façon de présenter la situation a notre Dame des Landes ! On pourrait penser, à vous lire ,que si on va a notre Dame des Landes on va trouver 3 camps distincts se tolérant plus ou moins . Les « bisounours » fumeur de pétards en rupture parentale ( mais pas totalement pour avoir le chéque de temps en temps de papa ou maman) le zadiste cultivateur alternatif et le dernier groupe de l’ultra gauche violente ( comme Julien coupa et sa bande de « malfaiteurs » du plateau des milles vaches dans le Limousin ?). Bon passons , sur le côté ultra de vos propos sur la dernière catégorie qui me semble bien fantasmée par la propagande de « la pensée unique » , il me semble que ce que vous décrivez là n’est que le microcosme d’une société classique où s’affrontent traditionnellement toutes les tendances des plus gentils (plus rêveurs que pragmatiques) aux plus « fermes » (sans jeu de mots ) . Mais le défaut de votre présentation en a un autre -sans doute le plus important- c’est celui d’exclure certains autochtones ( ceux qui ont pris le parti de s’opposer au projet de destruction de leur lieu de vie) , du camp des « zadistes » . Autrement dit, vous décrivez 4 groupes fondamentalement distincts mais qui vivent chacun a leur façon mais pour défendre un même lieu de vie ! Un lieu de vie qu’ils ont sauvé, tous ensemble , de la destruction . Reste à pousser les projets a venir vers la transition écologique de notre société car il y a grande urgence !

    • Foutez nous la paix avec votre transition écologique débile! L’urgence ce n’est pas de jouer au baba cool paysan, mais de nourrir les 10 milliards de terriens que nous serons sous peu! Et ce n’est pas avec votre agriculture primitive que ce sera réalisé! Ce sont justement les progrès dans l’agriculture qui ont permis d’éradiquer les famines qui étaient le lot de la Chine, de l’Inde, de l’Asie et de l’Afrique. On sait que l’école ne vous apprend plus l’histoire ni la géographie, et que vous ignorez tout du passé de la Terre et des conditions de vie misérables de nos ancêtres. Alors que vous rêvez de revenir à cette époque que vous pensez sottement idyllique.

    • « on va trouver 3 camps »

      Comme à occupy Wall Street. En quelques jours, un ghetto s’est formé, les riches blancs (mais degôche, faut pas déconner) au chaud dans les halls d’une banque avec leurs pc portables à la marque de la pomme qui refaisaient le monde et de l’autre les noirs qui jouaient de la musique au froid sur des instruments improvisés.

  • « Je précise que ces éléments m’ont été communiqués par des personnes que je considère comme fiables, artisans travaillant fréquemment pour des clients habitant les villages entourant la ZAD »
    L’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours !!…
    Bon ! Je ne comprends pas les pudeurs de vierge effarouchée de Contrepoints. Car enfin voilà que nous avons là des gens besogneux qui désirent reprendre à titre plus ou moins individuel des biens dont l’Etat ne sait plus que faire et qu’il a très mal géré puisqu’ il voulait y faire un aéroport inutile…
    Depuis quand Contrepoints, entre l’individu et l’Etat, un libéral choisit-il l’Etat !? Et pire qui forme le rêve humide que les forces armées de l’Etat s’abattent plus durement encore sur des individus libres…
    La Zad et son avenir devraient au contraire réjouir tout liberal qui se respecte.

    • Quand on n’a pas d’argument valable à opposer, on accuse l’auteur de réfléchir et se renseigner par lui-même plutôt que par les agences de « presse » subventionnées et on dénie à ses adversaires étatiques le droit de propriété.
      Un individu libre, c’est d’abord un individu, donc quelqu’un qui respecte autrui et le droit. Même si l’Etat peut avoir eu tort, voler l’Etat c’est voler, combattre par la violence l’Etat, c’est faire violence, refuser les règles auxquelles le commun des contribuables est soumis, c’est spolier ces autres contribuables.

      • Voler quelqu’un c’est surement voler, mais voler quelque-chose qui à été volé par l’état ca devient moins clair?! 😉
        L’état devrait il posséder quelque chose à part quelques bâtiments administratif?

        • Ce qui a été volé par létat doit être rendu à celui auquel cela a été volé et à nul autre…

          • Éventuellement oui ca doit être rendu à celui à qui ca a été volé, mais ‘ai l’impression que mon pic d’humour n’est pas passé.

        • Faut-il rappeler que les expropriés ont été indemnisés ? Vous connaissez beaucoup de voleurs qui indemnisent leurs victimes sans y avoir été condamnés ?

          • A minima, quand la cause de l’expropriation a disparu, on peut d’abord reproposer le terrain aux expropriés, modulo retour financier, toujours négociable…
            Mais en aucun cas à des parasites qui se feraient offrir des dizaines d’hectares par des méthodes mafieuses…

          • Les expropriations ne sont pas indemnisées à leur juste valeur. Tout le monde le sait.

          • Ca me dérange à la base qu’on puisse exproprier quelqu’un, c’est une violence, légitime dans ce cas certes, mais ca ne change pas le prob de base.

            • Bien dit ! Surtout quand c’est pour un projet m..dique plus destiné à flatter les egos des barons locaux que l’intérêt général !

      • Bof !
        Ou voyez vous un vol ? Des gens ont occupé des terres gelées par l’ Etat pour s’opposer a un projet débile… Et maintenant que ce projet dispendieux est fort heureusement abandonné, ces personnes demandent à racheter ces terres dans le respect du droit.

  • « leur réaction contre l’agriculture extensive est toujours teintée d’idéologie gauchisante »
    le terme « extensive » est un anglicisme. En français, on dit « intensif ».

  • ballet d’hélicoptère de la gendarmerie , bataillon de CRS , contrôle à tout va…….on n’en fait pas autant contre les banlieues ; là aussi il y a des zones de non droit , là aussi il y a des gens qui vivent du rsa tout en faisant du  » commerce , là aussi il y a des bandes qui emmerdent les autres ,…..mais là , on ne fait rien……

  • Merci à Vincent Bénard pour cet éclairage très parlant. Sur les images qu’on peut voir dans les médias, la zone ressemble à un dépôt d’ordures qui jouxte un bidonville. Les zadistes ont de curieuses façons de respecter l’environnement.

  • Ajoutons que cette affaire d’occupation montre à quel point une inaction initiale finit par rendre les choses inextricables. Quand on laisse perdurer une situation illégale, elle finit par paraître légitime à beaucoup. Renvoyer un clandestin dès son arrivée à Roissy ne choque personne. L’expulser quand il a réussi à rester quelques années, et c’est « on se demande… si des fois… fait voir… ça se discute… » Toute situation qui dure crée irrémédiablement une sorte de « droit ».

  • Il me semble qu’il faudrait ajouter une 4ème catégorie avec les agriculteurs « historiques », ceux qui ne sont jamais partis: ils résident sur la zone, ils sont opposés à l’aéroport… et leur attitude est ambigüe si j’en juge par les photographies montrant leurs tracteurs sur les lieux des affrontements.

  • Et si le plan du gouvernement était machiavélique ? J’imagine les agriculteurs classiques ou alternatifs, plus généralement, ceux qui veulent rester sur la zone pour bosser, finir par en avoir marre de se coltiner les autres et faire appel aux forces de l’ordre pour faire virer ceux qui ne seraient pas partis d’eux-mêmes.

  • En tant qu’agriculteur j’approuve totalement cet article…Pourquoi des hurluberlus seraient dispensés des contraintes qu’on inflige à tout candidat normal au métier d’agriculteur.
    Quand j’ai voulu m’agrandir ces contraintes (SAFER/Mafia) m’ont obligé a aller voir ailleurs qu’en France.
    Pour prendre souvent l’avion a Nantes je pense que les zadistes et leurs suppos seront virés lorsqu’il y aura un accident majeur sur cet aéroport de merde qui fait subir des contraintes auditives et polluantes au quart de la population nantaise pour que quelques dizaines d’abrutis puissent s’ébattre dans la boue des marécages.
    Et ce jour là ce sera sanglant.

  • depuis le temps que ça dure..L’Etat dans toute sa splendeur de faiblesse..incapable de restaurer en ménageant la chèvre et le chou.

  • Nous avons tous eu quelque sympathie pour David Thoreau, non?
    Peut être se trouvera-t-il des poètes, non pas du lac, mais des marécages…

    • Un vrai libéral celui-là ! Pas comme ces libéraux de pacotille qui déboulent ici pour casser du zadiste, qui lui lutte vraiment, les pieds dans la boue et pas derrière un clavier, contre les excès et les nuisances de l’Etat…

  • pour la revente des terres, il faut différencier les acheteurs:
    1° les anciens qui rachètent au prix de l’indemnité perçue, moins la perte d’exploitation et les pollutions sur le terrain,
    2° après, la vente doit se faire au plus offrant,
    3° si des terres ne trouvent pas acquéreurs, la mise en location, toujours avec préemption des anciens propriétaires.

    • Çà c’est la sagesse….Mais où en trouver dans ce bourbier?…D’ailleurs plus bourbier d’idées que marécage réel….
      Un maraicher nantais proposait vu l’humidité du coin de transformer cette zone en hortillonnage, ce qui est loin d’être con…
      Mais on aurait soit disant dérangé les grenouilles et en plus c’etait un projet porté par un « capitaliste »….

  • Occupation illégale d’un terrain… ca doit bien valoir un P.V, non ? N’y a-t-il pas de radars pour cette infraction ? Une boîte à image flashe et condamne sommairement, alors un flic avec un appareil photo doit pouvoir faire pareil ? Le FISC peut se servir sur les comptes en banques quand il le veut, il peut faire pareil là.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ainsi donc, à Nantes, vendredi soir, les « antifas », ces militants de l’ultra-gauche qui se flattent de lutter sans relâche contre la peste brune qui menace de répandre terreur et destruction dans les chaumières de France, nous ont offert, une fois de plus, l’affligeant spectacle de leurs propres violences et destructions. Je n’exagère nullement ; même la maire socialiste de Nantes Johanna Rolland a condamné les violences, quoiqu’elle semble avoir du mal à désigner nommément les fauteurs de troubles :

Manifestatio... Poursuivre la lecture

Le cortège aura progressé à peine 500m avant la première charge, à l'initiative du black bloc #1erMai pic.twitter.com/tixCkeSVpJ

— Arthur Carpentier (@Arthur_Crpt) 1 mai 2019

« Tout le monde déteste la police », c’est le slogan qui a dominé les cortèges du 1er mai. Est-ce une démonstration de la force politique qu’est devenue l’extrême gauche au sein de la gauche en France ? A-t-on assisté à une fusion de la gauche contestataire et des Gilets jaunes ?

Ce que je nomme « l’extrême gauche hors le... Poursuivre la lecture

La France est connue pour son vin, ses fromages, ses hauts lieux touristiques, ses serveurs parisiens rarement polis et cette tradition de la gréviculture élevée au rang d'art. Ces dernières décennies, elle a aussi gagné sa renommée dans une nouvelle discipline sociale : le saccage régulier et l'instauration de chaos mal contrôlés au milieu d'autorités régulièrement débordées.

Ces derniers jours, la tendance s'est fort bien illustrée par les exactions commises par des groupes maintenant bien connus des services de police et de renseign... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles