Des éoliennes pour sauver le climat ? Un mensonge d’État !

Construire en France des éoliennes pour sauver le climat est une absurdité technique et écologique.

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Parc éolien Belgique Liège CC flickr NguyenDai

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Des éoliennes pour sauver le climat ? Un mensonge d’État !

Publié le 29 novembre 2017
- A +

Par Bernard Durand et Michel Gay.

Des éoliennes gigantesques défigurent de plus en plus nos campagnes. Elles seront bientôt imposées aussi en mer, au large de nos côtes. La révolte gronde. Ces moulins à vent ne seront d’aucune utilité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme l’a démontré l’Allemagne. La Grande-Bretagne vient même de prévoir de supprimer toutes les subventions pour les nouveaux projets d’énergies renouvelables.

Mais notre gouvernement autiste continue à les soutenir puisqu’il s’agit de « sauver le climat ».

La consommation d’électricité française stagne et décroît même légèrement depuis 10 ans. Personne n’a besoin de ce surplus d’électricité produit par les éoliennes (ni par les panneaux photovoltaïques). Au contraire, leurs productions erratiques nuisent au bon fonctionnement du réseau électrique.

C’est bon pour la planète ?

Pourquoi alors tant d’éoliennes ? « C’est bon pour la planète ! » annoncent les médias et nos politiciens à l’unisson.

Pourtant, en raison du volume important de matériaux qu’il faut extraire et transformer pour les construire (béton, métaux, terres rares), l’électricité produite (à quantité égale) par les éoliennes n’émet pas moins de CO2 que celle produite par nos centrales nucléaires. Pour être cohérent, les émissions des centrales à gaz ou à charbon de secours (les jours sans vent) devraient aussi être ajoutées.

Notre parc nucléaire permet à la France d’être le grand pays industrialisé qui produit le moins de CO2 (dix fois moins que l’Allemagne où règnent les centrales à charbon…).

Construire en France des éoliennes pour sauver le climat est donc une absurdité technique et écologique. La puissance publique a tous les moyens à sa disposition pour le savoir. En continuant à soutenir sciemment le développement des éoliennes, elle se rend complice d’un mensonge d’État puisqu’elle connaît cette absurdité.

Les éoliennes jouets de la météo

De plus, les élus refusent de voir que, faute de pouvoir stocker l’électricité en quantités suffisantes, aucun pays ne peut prendre le risque de remplacer des centrales pilotables (comme le sont les centrales nucléaires) par des éoliennes, dont la production dépend des caprices de la météo. Les « pannes » de vent (et de soleil) peuvent durer plusieurs jours consécutifs sur l’Europe entière.

Pour éviter la grande panne d’électricité, le black-out, la puissance pilotable disponible en secours doit être suffisante pour faire face à  la consommation la plus élevée de l’année qui a lieu en hiver, lors de la pointe de consommation (vers 19 heures). À ce moment-là, les panneaux photovoltaïques ne sont d’aucun secours.

En Allemagne, la puissance totale installée des centrales thermiques « fossiles » n’a donc pas diminué de 2002 à 2016 lors du  développement massif de l’éolien et du photovoltaïque. La puissance installée des centrales à charbon (lignite incluse) est restée stable à 48 gigawatts (GW), mais celle des centrales à gaz est passée de 20 GW à 30 GW durant ces quinze années.

Le prix de l’électricité a doublé en Allemagne

La production d’électricité issue des énergies fossiles a même légèrement augmenté en seize ans (passant de 347 TWh en 2000 à 349 TWh en 2016).

Les productions erratiques de l’éolien et du photovoltaïque n’ont fait que s’ajouter à celles des centrales thermiques pilotables sans permettre aucunement de diminuer leur puissance installée, ni leur production. Le charbon, un peu de biomasse, et le gaz principalement ont compensé la baisse de production du nucléaire.

Sans aucun bénéfice sur les émissions de CO2, le prix de l’électricité pour les ménages allemands  a doublé en quinze ans  par rapport à celui des ménages français à cause :

  1. du double investissement (éoliennes plus centrales thermiques),
  2. de la diminution de rentabilité des centrales pilotables (qui doivent produire moins avec les mêmes charges fixes),
  3. et de la transformation du réseau électrique rendue nécessaire pour assurer l’acheminement de ces flux énergétiques supplémentaires.

Une énergie éolienne insuffisante

En France, comme en Allemagne, l’éolien (même assisté du solaire) ne permettra pas de supprimer des centrales thermiques pilotables (nucléaires ou fossiles).

De plus, éolien et solaire sont importés en France. Leur développement implique des dépenses importantes qui, pour l’essentiel, profitent à des entreprises étrangères sans créer d’emplois dans notre pays à la hauteur des sommes investies, tout en dégradant notre balance commerciale.

Les capacités supplémentaires (encore possibles) d’hydraulique et de biomasse sont limitées par la nature (sites favorables, forêts disponibles).

Diminuer notre nucléaire nécessiterait de le remplacer par des centrales pilotables à combustibles fossiles (comme en Allemagne). Il en résulterait de nouvelles importations de gaz (ou de charbon), et donc une augmentation des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique au niveau élevé de l’Allemagne aujourd’hui.

Les pays dont la production d’électricité émet peu de CO2 ont recours soit à l’hydroélectricité (quand c’est possible), soit à un mix d’hydroélectricité et de nucléaire.

En Europe, il s’agit de la France, de la Norvège, de la Suisse et de la Suède, ces pays n’étant pas ceux qui ont misé le plus sur l’éolien.

La Commission européenne semble beaucoup se soucier du réchauffement climatique et des émissions de gaz à effet de serre. Au lieu de persévérer à mentir sur l’intérêt des éoliennes pour sauver le climat, elle devrait demander à l’Allemagne de parvenir au niveau actuel des émissions de CO2 de la France (pour sa production électrique) dans… 10 ans. Pour atteindre cet objectif, l’Europe pourrait utilement encourager l’Allemagne à redémarrer rapidement son programme nucléaire.

Voilà une action qui, enfin, serait efficace pour sauver le climat !

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  • ah non ! sauver le climat à cause de la transition energetique…dont un des « enjeux » est le climat.
    D’ailleurs l’ademe dont un des rôle est de promouvoir la transition energetique l’explique bien.

    Il faut construire des éoliennes parce que!

  • Vous êtes dur avec les éoliennes. Les Norvégiens étaient ravis que les Danois aient installés plein d’éoliennes chez eux. Lorsqu’elles fonctionnaient et fournissaient trop d’électricité pour le Danemark, les Danois vendaient l’électricité superflue ainsi produite à marge quasi-nulle à la Norvège.
    La Norvège en utilisait une partie pour faire remonter l’eau dans ses barrages et ainsi recharger le potentiel de production de ses barrages hydro-électriques.
    Lorsque le vent ne soufflait plus, le Danemark, qui a bizarrement besoin de s’éclairer même par temps calme, importait alors de Norvège l’électricité produite par les barrages norvégiens… à un prix dont la marge était très très loin d’être nulle…

    • @ RB83

      Personne ne peut le nier, le problème de l’électricité d’origine renouvelable est celui de la conservation ou stockage d’énergie.

      Personne ne nie que le problème des centrales nucléaires sera, outre le risque d’accident, ce qui n’est plus à démontrer même si rares et largement dévastateurs, le coût du démantèlement des centrales et de la conservation des déchets radioactifs à très long terme.

      Dans la conservation d’énergie, la recherche avance bien et une découverte risque d’y jouer un rôle d’avenir: le « graphène », vous connaissez?

      https://dailygeekshow.com/graphene-energie-illimitee/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-11-29

      • Mais qu’est-ce c’est que cette étrange manie de parler du démantèlement de centrales parfaitement opérationnelles ? Où avez-vous vu cela ? Il est hors de question de les démanteler. Dans quelques siècles, peut-être, on verra bien. D’ici là, les provisions nécessaires au démantèlement auront été accumulées, sans effort notable puisque lissées dans le temps. A propos des déchets, les solutions économiquement acceptables existent depuis longtemps et il ne reste qu’à les mettre en œuvre.

        Sinon, ça fait presque 10 ans qu’on nous promet la révolution miraculeuse du graphène. On vous conseille toutefois de vous armer de patience car ça risque de prendre un peu plus de temps que prévu. Mais promis, dès qu’elle arrive, on se précipite.

        En attendant que les jolies utopies se réalisent, il faut bien vivre et se coltiner le réel. Les écolos ont le droit de rêver, mais pas celui de faire ch… le reste de la population, notamment avec leurs taxes stupides.

    • Ravissement réciproque : les Danois étaient ravis que les Norvégiens aient installé plein de montagnes chez eux, ce qui leur permettait de déléguer la question du stockage de l’énergie éolienne.

      • @ MichelO

        Que c’est joliment dit même si le message sous-jacent n’est pas aussi léger mais en fait, ce problème ne nous concerne pas: ils ont le « Conseil Nordique » pour discuter ça!

  • Les bobo-écolos brassent du vent et se dorent la pilule photovoltaïque à coup de subventions et de taxes.
    À l’obligation de moyens imposée à la filière électronucléaire on devrait pouvoir opposer une obligation de résultat aux technologies renouvelables.

    • Oui, plus exactement l’obligation de résultat doit être opposée aux opérateurs qui se lancent dans la production d’électricité. Implanter des éoliennes devrait donc obligatoirement s’accompagner de moyens de stockage d’électricité ou de productions pilotables.

      • Pourquoi stocker , leur achat est obligatoire et puis stocker renchérir ait le coût de ces énergies…..la transition énergétique ne coûte pas plus cher que l’illusoire politique culturelle…et vide les caisses consacrées à des taches encore plus farfelues comme l’armée ,le social , l’enseignement , les transports….en fait l’état s’autodetruit sans le savoir..ou pas.

      • « Implanter des éoliennes devrait s’accompagner de productions pilotables ». C’est déjà fait, car une éolienne ne peut être implantée que si une production pilotable prend le relai quand elle manque de vent pour fonctionner. Et comme l’éolien vient juste perturber et enchérir les productions pilotables au lieu de les soulager, c’est un complément contre-productif à proscrire.

        « Implanter des éoliennes devrait s’accompagner de moyens de stockage d’électricité ». C’est la condition qui doit être obligatoire. Et comme les moyens de stockage de l’électricité n’existent pas et ne sont pas près d’exister avant longtemps, l’éolien devrait être interdit d’implantation tant que la recherche n’aura pas mis au point les moyens de stockage en question.

        Donc à bas les éoliennes car elles ne sont qu’une source de pollution directe (visuelle et sonore) et indirecte (tant en ce qui concerne leur production que leur fonctionnement).

    • un petit extrait d’un article des Echos du 13 novembre dernier : « Toujours lourdement endetté, EDF est avec l’Etat, son premier actionnaire (83,4 %), inlassablement en quête du « cercle vertueux » qu’avait théorisé l’ancien directeur financier (démissionnaire en 2016) Thomas Piquemal. « Il faut revoir la régulation du nucléaire qui est un élément de sécurité énergétique, entend-on à Bercy. On n’a pas renoncé à un CfD (« contrat pour différence ») sur le parc nucléaire existant ». Autrement dit, il s’agirait d’offrir à EDF un prix garanti pour l’électricité d’origine nucléaire, comme cela s’est fait pour faire émerger le solaire et l’éolien. »
      problème : le nucléaire n’est pas une technologie émergente et visiblement elle n’a jamais été rentable……….

      • @ kari34

        « le nucléaire n’est pas une technologie émergente et visiblement elle n’a jamais été rentable……….

        Vous en conviendrez: cette phrase (comme votre commentaire pertinent) est dissonante dans le concert des « pro-nucléaires » ici rassemblés.
        J’ai cherché la référence: la voici:

        https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/edf-l-objectif-de-cash-flow-2018-remis-en-cause-l-action-plonge-1720430.php

      • Contrairement à l’énergie, les affirmations péremptoires sur la rentabilité de ceci ou cela sont parfaitement gratuites. En particulier, comment ont fait les centrales nucléaires qui étaient rentables il y a 30 ans pour cesser de l’être, dans ces articles de journaux, maintenant qu’elles sont amorties ?

      • désola mais quand un état se m^le de la production électrique..et a une politique énergétique, la rentabilité cesse d’etre un paramètre pertinent. Une politique a un but…donc au final on regarde si le but est atteint et ensuite on peut discuter du coût de façon d’ailleurs accessoire.

        • @ jacques lemiere

          Osez me dire que la construction de centrales, surtout au début, n’a pas bénéficié à EDF-AREVA de « largesses », « facilités » ou « cadeaux » de son actionnaire principal à plus de 80% du capital! Ce ne serait que normal en tant que facteur d’indépendance énergétique!

          Pour le reste, là où l’état investit, le cash-flow est rarement maximal!

          • @ MichelO et @jacques lemiere
            Mon commentaire s’adressait à MichelO, bien sûr!

          • Quels que soient les apports en investissement que l’Etat a fait pour les centrales nucléaires (à une époque où EDF était intégralement une entreprise publique), les calculs de prix et de rentabilité prenaient en compte la totalité de ces investissements.
            Oui, j’ose vous rappeler qu’il n’y avait pas, au moment de la construction des centrales, d’actionnaire d’EDF. Il y avait des investissements publics, comptés à leur juste valeur parce qu’il n’y avait tout simplement aucune raison de ne pas le faire. Ne réécrivez pas l’histoire.

  • Il y a la vitrine et le fond du magasin.il me semble avoir lu quelque part que les hydroliennes étaient abandonnées..quand aux éoliennes , il y en a pour le symbole , rien de plus…parlons donc des bobards electoraux de l’état plutôt que de mensonges!
    Quand au nucléaire en stand-by….on a le temps le temps de mettre déjà en route un epr….sinon , vous vouliez construire du russe du chinois ou de l’Américain ?

  • La politique climat-énergie de l’UE se base sur l’hypothèse GIECquienne, non prouvée, que le CO2 a une action mesurable sur la température, donc qu’il faut réduire autant que faire se peut nos émissions de CO2 pour montrer l’exemple à tous les peuples de la planète, tout en sachant que cela n’aura aucun effet significatif sur le total des émissions, la part européenne n’étant que de 11% environ. L’Europe veut se présenter comme LE modèle de vertu climatique, sans se soucier de la vacuité de sa politique, ni de ses surcoûts pharaoniques, ni des impacts néfastes sur le pouvoir d’achat des ménages et sur les économies européennes. Mais il y a pire : elle confond moyens et objectifs. En effet, pour gérer l’intermittence des EnR et équilibrer en temps réel le réseau de transport, il faut en soutien permanent des centrales thermiques qui fonctionnent en discontinu, et qui donc émettent énormément de CO2. Seules les centrales hydrauliques et nucléaires ont un bilan carbone vertueux. Les EnR intermittentes ne permettent pas d’atteindre les objectifs de réduction du gaz satanique. Leur intérêt, qui est déjà nul techniquement (des moyens de production non pilotables, quelle ânerie !) et néfaste économiquement, est donc tout aussi nul pour « sauver la planète » d’un problème très vraisemblablement imaginaire.

  • l’éolien, c’est du vent !!!!!!!!!

  • Il y a 4 000 éoliennes en France pour 4% de la production.
    Il en faut donc 100 000 pour couvrir les besoins sur un territoir de 550 000 Km2 . Cela nous fait une éolienne tous les 2,5 Km, il y en aura partout, dans les champs, dans le villes, dans les forêt, dans les zones humides, dans les montagnes, sur les plages, partout.
    L’écologisme est le pire ennemie de l’écologie.

    • et 10 millions de poteaux électriques, ça vous gène?

      • Il y a une sacré différence de taille et de volume entre un poteau et une éolienne. Les poteaux sont invisibles dans un paysage, à moins d’être à proximité. Les éoliennes vous le bousille de loin.

      • Quelques éoliennes ont été implantées dans une commune limitrophe avec l’aval d’un maire (viré depuis): dans une région où l’immobilier se tient bien, les prix des maisons de cette commune a baissé de 20 %, et encore, quand il y a preneur.

      • euh si on ne change pas de consommation, il faudra plus de poteaux electrique si on installe plus d’eoliennes..et sans doute de plus « gros »…et la règle de tois pour deternminer le nombre d’eolienne est erronée..il en faudrait plus!!!!

      • Les poteaux électriques ne font pas de bruit. Ils ont un tout petit socle, ils font moins de 10m de haut. Ils pèsent mois d’une tonne. Ils ne coûtent pas grand chose. Ils durent très longtemps. Et cerise sur le gâteau: ils ne servent pas de prétexte à des taxes supplémentaires sur ma facture d’électricité. Conclusion: non, il ne me gênent pas.

        • @ fm06
          Et les pylones traversant la Garonne, près de Bordeaux, de 118m de haut, pas de bruit? Pas de béton? Pas de surface d’implantation? Pas de perte en chaleur sur la ligne? Pas de champ électro-magnétique à proximité?
          Et croyez-vous que vous ne les payez pas?

          Sinon, les poteaux, hors de France, on est en sous-terrain, évidemment!

          • Ah oui, un pylône de ligne à haute tension, c’est très similaire à une éolienne en terme de nuisances. Il y en a heureusement beaucoup moins que les 10 millions de poteaux évoqués par kal34.

            • tous les poteaux BT, HT, THT, en bois, en béton, en fer, …….
              allez donc faire un tour à coté d’un poste source EDF (transformation THT en HT), vous ne serez pas déçu………

      • Belle tentative de faire dériver le débat sur autre chose. Les poteaux électrique seront nécessaires quelque soit le moyen de production (ou alors il faut enterrer l’ensemble des câbles, ce qui n’est peut être pas possible partout).

        • réponse : non
          les poteaux sont rendus nécessaires par la centralisation des sources de production
          il est de plus quasi impossible d’enterrer (techniquement et coût excessif) les lignes THT

    • Tout à fait exact, et quel que soit le sujet. Outre qu’ils sont idéologiquement bornés, c’est surtout leur ignorance crasse qui pose problème! Pour s’occuper d’écologie il faut avoir une bonne connaissance de la nature et un bagage scientifique conséquent. Or ce ne sont que des citadins qui ignorent tout de la nature et n’ont aucun souvenir des notions que l’école leur a inculquées, sans parler de la culture scientifique totalement absente, qu’ils rejettent. La science est leur ennemie, puisqu’elle contredit leur dogme!

  • Ce n’est pas le climat qu’ils veulent sauver mais le confort actuel des populations vivant en région tempérée. Il s’agit plus, en somme, d’un désir de faire plier la planète à leur volonté plutôt que de laisser la planète influencer les mouvements migratoires. Ensuite, rien ne dit que d’autres phénomènes non anthropiques ne vont pas engendrer des bouleversements néfastes pour l’humanité. Ne vaudrait-il donc pas mieux assumer notre humanité et donc plier la planète à notre volonté (avec raison et intelligence pour le coup) plutôt que jouer à 1,2,3 soleil avec elle ? La question n’a pas été posée.

    • L’homme se distingue de l’animal en ce qu’il ne se contente pas de subir son environnement, il le prévoit et s’y adapte.

  • En Angleterre : Parc éolien de 402MW avec 67 turbines de 6 MW et coût de 1,9 M$, 2 EPR de 1.600 MW pour 18,5 M$, les 2 EPR sont 8 fois plus puissant en nominal, l’équivalent éolien coûterai 15,2 M$. Rendement EPR 80 %, éolien 25 % max. Donc environ 2600 MWh pour les EPR et 100MWh pour l’éolien. Une production en moyenne 26 fois supérieure. Coût de construction pour produire 1 MWh, EPR : 7,1 Million $ – éolien : 19 Millions $ . Vie utile EPR : 60 ans , éolien 25 ans max. Combien coutera la thermique pour pallier à l’intermittence et refaire un parque éolien dans les 60 ans de l’EPR? Pour discuter de l’énergie il faut des données !!! La transition énergétique est une impossibilité physique qui se verra le jour où nous n’ aurons plus accès au pétrole. Donc sans transport pour acheminer les matières premières, toutes nos marchandises et principalement l’ agriculture (100l/ha de diesel).
    l’ éolien https://www.youtube.com/watch?v=NtIgcNR5ulc imaginez maintenant construire une usine nucléaire, un barrage, etc.…, tout cela sans accès au pétrole !!!

  • De ce que j’en sais le nucléaire ne se pilote justement pas très facilement. Le nucléaire fournit l’énergie « basale ». C’est pour cela qu’il faut des centrales thermiques conventionnels (à gaz, à charbon, etc.) pour pouvoir répondre aux pics de consommation.

    De toute manière, il faut un mixe énergétique. Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Dans ce pool, l’éolien peut parfaitement trouver sa place. Il ne faut pas condamner une technologie en tant que tel.

    • La consommation électrique est hautement prévisible. Le nucléaire actuel se pilote très bien. Le concept de « mix énergétique » est très bien, à condition que les éléments du mix soient raisonnables. Ce n’est pas le cas de l’éolien.

      • en réalité, « La Grande-Bretagne vient même de prévoir de supprimer toutes les subventions pour les nouveaux projets d’énergies renouvelables. » car le renouvelable n’a plus besoin de subvention!
        il devenu compétitif,……….au contraire, dorénavant, les subventions c’est plutôt pour le nuke

    • @ Jack Shit
      En France , le nucléaire fournit non seulement l’énergie basale, comme vous dites, mais produit aussi de l’électricité de semi-base, et couvre en plus une grande partie des fluctuations de la consommation. Cela est dû au techniques de suivi de charge.
      L’éolien est très exactement dans le même panier que les centrales à charbon, à gaz ou nucléaire, car il ne peut fonctionner sans elles, et cela de deux façons: parce qu’il a besoin de leur électricité, et parce qu’elles sont nécessaires pour maintenir la fréquence du courant dans des limites permettant d’éviter le black-out.
      Renseignez-vous!
      Les ayatollahs des renouvelables ont catéchisé leur militants avec des textes, des faux semblants, des pseudo solutions et des fatwas (contre le nucléaire entre autres). Et comme ils ne lisent rien d’autre sur ce sujet et ne reviennent jamais aux fondamentaux de la physique, soit par ignorance, soit par paresse. Ils professent de plus la démocratie sans l’appliquer eux-mêmes, puisqu’ils ne veulent jamais dialoguer avec ceux qui les contredisent, et hésitent de moins en moins à recourir à l’action violente. Ils apostasient régulièrement les « hérétiques »qui dans leur famille mettent en doute la bible.
      Tout cela a les caractères d’une nouvelle religion qui n’est même pas laïque puisqu’elle fait appel à des forces surnaturelles, comme la déesse Gaia .
      Certes, on le dit, l’humanité ne sait pas vivre sans religion, mais cela pervertit sans arrêt la parole des écologistes compétents qui eux, cherchent véritablement des solutions.

      • @ BMD

        Vous savez bien que c’est Fukushima qui après Three Mile Island et Tchernobyl, a déclenché le « stop » nucléaire.

        Trop dangereux, sur le plan humain et aussi et surtout pour les surfaces perdues: pour Fukushima, près de 8882,9 km2 condamnés, dont la moitié sur terre et le reste ou beaucoup plus, en mer (où il n’y aura pas de suivi sérieux!).

        Vous êtes des inconscients mais vos enfants payeront les pots cassés: les démantèlements et la conservation séculaire des déchets, dont personne ne veut au fond de son jardin sur des dizaines d’années!

        La France est actuellement seule à se battre pour un tout nucléaire (et pas tous les Français). A-t-elle raison?
        Il y a une bonne raison pour que tous les pays ne fassent pas de même: tous de délirants écolo quasi-religieux et débiles? Ça ne tient pas debout!

        Pendant ce temps-là vous passez à côté de le la R&D en énergie renouvelable « gratuite » avant « capture » et forcément les progrès technologiques qui suivent en cascade, comme pour toute innovation.

        C’est pas le bon moment non plus quand la France est dans la mouise!

        Et puis, Cattenom est à 8km de mon pays et un accident le rayerait de la carte, et je n’en ai pas envie et ma confiance en votre A.S.N. est mitigée: le jugement critique de vos concurrents m’intéresse!

        • vous passez à côté de le la R&D en énergie renouvelable « gratuite » avant « capture » et forcément les progrès technologiques qui suivent en cascade, comme pour toute innovation.

          Il y a des milliers de chercheurs dans des labos publics et privés qui travaillent sur les énergies dites renouvelables. Entre autres… le CEA. Il y a encore plus d’ingénieurs et techniciens qui travaillent sur ces sujets, y-compris chez EDF. La question des éoliennes n’est pas vraiment une question de R&D, même en France. C’est une question politique et économique.

          Vous avez peur d’un accident nucléaire et c’est très compréhensible. Les conséquences des accidents nucléaires sont très exagérées par les médias. A Fukushima le tsunami a fait 20.000 morts, l’accident nucléaire en a fait moins d’une dizaine. L’évacuation de larges zones autour de la centrale relève beaucoup plus du principe de précaution que de risques avérés.

        • @ Mikilux, oui la peur d’un grand accident nucléaire est ce qui inquiète! Mais cette peur a été largement construite à partir de fantasmes.
          Pour évaluer les risques humains liés à la radioactivité, les médecins utilise une loi de proportionnalité entre la dose reçue et le risque supplémentaire d’avoir un cancer mortel à terme .
          Pour évaluer les risques humains dus à la pollution atmosphérique, ils utilisent également une loi de proportionalité, par exemple entre la concentration de PM 2,5 et le risque de maladie cardiovasculaire ou de bronchite chronique mortelle. Oh surprise, les coefficient de proportionnalité sont à peu près les mêmes. Vivre en permanence dans une atmosphère contenant 20 µg de PM 2,5 qui est la moyenne parisienne est équivalente à vivre en permanence dans une zone contaminée à 20 mSv par an, c’est-à-dire prendre un risque insignifiant de mortalité prématurée !
          Mais dans le cas de la radioactivité l’information pousse toujours vers le drame, avec commémorations tous les ans. Ce n’est pas le cas de la pollution atmosphérique, dont les médias ne commence à s’intéresser que depuis très peu de temps. Elle est pourtant partout, alors que les accidents nucléaires ayant contaminé la population sont au nombre de deux, dont le deuxième, Fukushima n’a fait aucun mort et n’en fera guère du fait de la radioactivité, mais environ 2000 du fait de la peur de la radioactivité.
          Quand aux territoires condamnés à Fukushima, c’est de la blague. Seule une petite partie de l’ordre de quelques centaines de km2 est encore problématique. Comme à Tchernobyl, la vie sauvage, qui n’a pas de fantasmes à ce sujet va se développer vigoureusement en l’absence provisoire de l’homme. çà lui fera du bien.
          Et rappelez-vous qu’Hiroshima et Nagasaki sont depuis longtemps déjà des villes surpeuplées.

  • « La consommation d’électricité française stagne et décroît même légèrement depuis 10 ans. »
    La crise, cher monsieur, la crise. Rien ne dit qu’elle durera. Déjà des signes d’embellie apparaissent.
    Ou bien encore, comme explication, le réchauffement climatique auquel vous ne croyez pas. Pourtant, la consommation électrique, corrigée de l’aléa climatique est remarquablement stable sur les 10 dernières années.
    Sur les 50 dernières années, la consommation d’électricité a été multipliée par 5 !
    La survenue du véhicule électrique (?) voire autonome, le développement de la robotisation/informatisation, la décrue voulue des énergies fossiles devraient encore augmenter nos besoins. Bien sûr, à l’autre bout, peut-être arriverons-nous à moins consommer avec l’isolation thermique. J’en doute : dans les années 60, les logements étaient des passoires thermiques, et on consommait 5 fois moins qu’aujourd’hui. Il est vrai qu’on se chauffait beaucoup au charbon, puis au fuel. Le recours à l’électricité est contemporain du développement du nucléaire.
    PS : je trouve assez curieux qu’un site qui passe son temps à nier le réchauffement climatique d’origine humaine s’évertue à mettre en avant la réduction des GES grâce au nucléaire et à critiquer (à tort) les dommages collatéraux en terme de GES du développement de l’éolien !
    Choisis ton camp camarade !

    • Il est exact que les arguments de réduction des GES via le nucléaire sont dans l’absolu assez inutiles, mais on comprend facilement que l’auteur ne sache pas résister à la tentation de mettre aux écolos le nez dans leur pipi.

  • 80% du territoire français est DEJA INTERDIT par les forces armées de l’air car, en cas d’exercices à mach 2, survoler à 50 m et éviter une éolienne tient de l’exploit.
    MENTEURS !

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La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

Entre désamour de son parc nucléaire, illusions renouvelables, pressions allemandes et injonctions de l’Europe, la France, dont le puissant parc de production d’électricité était décarboné avant l’heure, a lentement sapé la pérennité du principal atout qu’il représentait. Après des fermetures inconsidérées de moyens pilotables, l’apparition du phénomène de corrosion sous contrainte qui a affecté les réacteurs d’EDF dès 2021 a cruellement révélé l’absence de renouvellement du parc depuis que l’ASN en avait exprimé la nécessité, en 2007. En ent... Poursuivre la lecture

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