Glyphosate : l’omerta médiatique enfin levée

Le 9 novembre 2017, une équipe de chercheurs, a publié une nouvelle étude. Le résultat est sans appel : aucun lien démontré entre glyphosate et cancer. Au grand désespoir de ceux qui ont fait du combat contre le glyphosate une vraie croisade contre la science.

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Glyphosate : l’omerta médiatique enfin levée

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 novembre 2017
- A +

Par André Heitz.

À l’heure où nous écrivions, c’est J + 12. En France, Le Figaro venait de lever le voile. Enfin, car il s’agit d’une information importante, voire essentielle, dans le contexte de la décision sur le sort du glyphosate, et de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire européennes, qui doit se prendre à Bruxelles le 27 novembre prochain.

Le Monde, si prompt à nous entretenir des petits détails des Monsanto Papers, exclusivement à charge contre le glyphosate et Monsanto, s’était claquemuré… mais il a rapidement trouvé, sous la plume de M. Stéphane Foucart, l’étude – non encore publiée – qui contredit l’étude qui tend à contredire le CIRC.

Et le CIRC a répondu par voie de presse, en bref : « Pff ! »

Pas de lien entre glyphosate et cancer

Le 9 novembre 2017, une équipe de chercheurs, tous du service public, emmenés par Mme Laura E. Beane Freeman (dernier auteur de la liste, la première étant Mme Gabriella Andreotti) a publié « Glyphosate Use and Cancer Incidence in the Agricultural Health Study » (utilisation du glyphosate et incidence du cancer dans l’étude sur la santé en milieu agricole) dans le Journal of the National Cancer Institute (JNCI).

Le résultat est sans appel : aucun lien démontré entre glyphosate et cancer.

L’Agricultural Health Study est une étude de cohorte – l’étalon d’or en matière d’épidémiologie. Celle-ci suit plus de 89.000 agriculteurs et conjoints de l’Iowa et de Caroline du Nord depuis 1993.

Des questionnaires leur sont régulièrement envoyés pour recueillir des données sur leur mode de vie et leurs activités, ainsi que leur santé. Cela permet de croiser les informations, y compris avec celles tirées d’autres bases de données, et de trouver des liens ou des associations, voire des relations de cause à effet.

Les populations agricoles en bonne santé

L’équivalent en France, c’est AGRICAN. L’étude, plus récente, porte sur plus de 180.000 affiliés à la Mutualité Sociale Agricole (MSA) enrôlés entre novembre 2005 et décembre 2007.

Les deux cohortes montrent que les populations agricoles jouissent d’une meilleure santé et d’une plus grande espérance de vie que la population générale. L’incidence du cancer y est aussi moindre, mais en excès pour certains sites (dans le cas de l’AHS, prostate, lignées sanguines et lèvres pour les hommes, ovaires pour les femmes – résumé d’un document sur AGRICAN).

Le 20 mars 2015, le Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC) avait annoncé qu’il avait classé le glyphosate en « cancérogène probable » sur la base, notamment, de « preuves limitées de cancérogénicité chez les humains pour le lymphome non hodgkinien ». Ces preuves provenaient d’« études de l’exposition, principalement agricole, aux USA, au Canada et en Suède publiées depuis 2001 ».

Des preuves contestables

En fait, il s’agit uniquement d’études cas-témoins issues d’expositions agricoles. Et l’analyse de la monographie du CIRC montre que les preuves sont vraiment limitées et contestables, voire inexistantes.

Pour une démonstration lumineuse, il faut lire : « Glyphosate : L’insoutenable légèreté du CIRC », de M. Philippe Stoop sur Forumphyto, tout juste sorti. De plus, les études cas-témoins sont plus susceptibles d’être biaisées par des biais de recrutement, des facteurs de confusion et des biais d’anamnèse ou de mémorisation (on demande aux malades de décrire leur exposition à certains facteurs de nombreuses années après cette exposition).

Ce classement en « cancérogène probable » porte en principe sur le danger et non le risque (lequel tient compte de l’exposition et des mesures de prévention et de mitigation). Le Préambule des monographies expose clairement cette distinction et la finalité des travaux du CIRC. Il précise que les monographies

sont utilisées par les autorités nationales et internationales pour procéder à des évaluations des risques, formuler des décisions concernant les mesures de prévention, établir des programmes efficaces de contrôle du cancer et faire des choix entre les options pour les décisions de santé publique. (notre traduction).

Parti pris du CIRC

Il est fort regrettable que le CIRC ait obstinément refusé d’expliquer le sens à donner à son classement ou se soit limité au service minimum, alors que les médias, les ONG et les acteurs des réseaux sociaux à tendance anti-pesticides et altermondialiste, sans compter certains hommes politiques, se sont déchaînés contre le glyphosate. Ce n’est là qu’une manifestation du parti pris du CIRC, voire de sa participation à une manœuvre socio-politique.

Le classement a été vivement contesté et réfuté par une ribambelle d’agences d’évaluation supranationales et nationales et d’autorités de régulation : OMS – la maison-mère du CIRC –et FAO dans le cadre de la Réunion Conjointe sur les Résidus de Pesticides (JMPR) ; EFSA et EChA européennes, avec le concours d’experts des États membres (notons que l’EChA évalue aussi le danger) ; agences nationales de la France, l’Allemagne, l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis d’Amérique, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Suisse.

Guerre contre la technologie

Mais rien n’y a fait. Dans ce qui est devenu une extraordinaire guerre contre la technologie, le CIRC devait avoir raison contre tous les autres, tenus pour incompétents, manipulés, achetés.

Le classement à peine publié, des cabinets d’avocats prédateurs se sont mis en chasse aux États-Unis d’Amérique pour recruter des plaignants atteints de lymphome non hodgkinien (ou leurs ayants droit) et attaquer Monsanto en justice dans l’espoir de gagner de juteux dommages-intérêts à partager entre eux-mêmes et les plaignants.

Les plaintes ont donné lieu à un grand déballage qu’un journal du soir français a exploité sous le vocable Monsanto Papers. Mais il y a aussi un « CIRC-Gate » – un véritable scandale – sur lequel la plupart des médias (et évidemment tout le monde alter et anti) ont jeté un voile pudique.

Il ressort de la déposition de M. Aaron Blair, le président du groupe de travail du CIRC que celui-ci n’a pas pris en compte les derniers résultats de l’AHS – sous prétexte qu’ils n’avaient pas été publiés (dans une revue à comité de lecture).

Ces résultats étaient pourtant connus de M. Blair, puisqu’il était un des co-auteurs d’un projet d’article général sur les herbicides et le cancer qui n’a jamais atteint le stade de la publication (deux versions successives ont été versées au dossier judiciaire et sont disponibles ici et ici).

Et, selon sa déclaration, leur inclusion dans le fonds documentaire du groupe de travail aurait modifié le classement. Notons qu’initialement, ces résultats auraient dû figurer dans un autre article, portant sur tous les pesticides et le glyphosate, et qu’ils en ont été retirés « faute de place ».

La relation Glyphosate/cancer

Gabriella Andreotti et al. ont donc pris le relais, spécifiquement sur le glyphosate et le cancer. Et pour publier un article scientifique qui, en temps normal, n’aurait probablement pas vu le jour. Car, comme nous l’avons annoncé plus haut, il présente des résultats « négatifs ».

C’est là une constatation importante de portée plus générale : la littérature académique est biaisée et rapporte surtout les résultats « positifs » – dans ce cas précis les associations entre pesticides et cancers. Ainsi, dans le projet d’article précité, l’absence d’association entre glyphosate et cancer devait essentiellement se déduire par implication. Et le CIRC travaille sur la base de cette littérature biaisée…

L’étude d’Andreotti et al. a porté sur 54.251 applicateurs de pesticides, dont 44.932 (82,8 %) ont utilisé du glyphosate. Ces derniers ont donc été comparés au (54.251 – 44.932 =) 9.319 non utilisateurs de glyphosate qui ont constitué le groupe témoin. Les applicateurs de glyphosate ont été divisés en quatre groupes d’effectifs égaux, ce qui permettait de détecter un éventuel effet dose.

Les limites des conclusions du CIRC

On a diagnostiqué 7.290 cancers dans cette population au fil des ans ; 5.779 chez les utilisateurs de glyphosate. Résultat : pas d’association significative entre glyphosate et cancer – pour aucun site. Les auteurs ont détaillé leurs résultats pour chaque type de cancer selon la classification standardisée. Ils ont aussi pris l’initiative, rare, de donner les chiffres bruts et pas seulement les risques relatifs, ce qui permet au béotien de mieux comprendre l’étude.

À titre d’exemple, pour les lymphomes non hodgkiniens, on a observé 135 cas chez les 9.319 non-applicateurs et de 104 à 113 cas chez les applicateurs, répartis en groupes de 11.244. Pour les lymphomes non hodgkiniens des cellules B, c’est, respectivement, 128 et de 93 à 106. Mettez ces chiffres entre les mains d’un manipulateur d’opinions sans scrupule et il pourra vous affirmer que le glyphosate protège du LNH ! En fait, la signification statistique n’est pas suffisante pour une telle affirmation.

Il n’y a donc pas d’association pour le lymphome non hodgkinien, retenu par le CIRC pour poser son diagnostic de « preuves limitées » sans lesquelles il ne pouvait pas conclure à un « cancérogène probable ».

La presse s’empare de l’information… après 12 jours

Les chercheurs ont cependant signalé un risque accru de leucémie myéloïde aiguë (LMA) parmi les utilisateurs de glyphosate dans le quartile d’exposition le plus élevé, par rapport aux non-utilisateurs, mais à un niveau de signification statistique qui ne permet que de suggérer que cette constatation requiert une confirmation.

Il aura fallu douze jours en France pour qu’un journal de la presse généraliste publie cette information importante et, pour certains milieux, dérangeante. Suffisamment dérangeante pour que Le Monde allume un contre-feu avec « Glyphosate et cancer, l’étude qui relance le débat ». Il a aussi publié une réaction anonyme (qu’on suppose, hélas, autorisée…) du CIRC… au bout de douze jours :

La classification du glyphosate est toujours valide […]. Les premiers résultats de l’AHS sur le sujet [publiés en 2005] n’avaient pas non plus mis en évidence de lien entre le glyphosate et les lymphomes non hodgkiniens, mais ces résultats ne l’emportaient pas sur les autres études épidémiologiques, conduites dans plusieurs pays, qui montrent un tel lien.

À plusieurs reprises, M. Christopher Wild, le directeur du CIRC, avait indiqué que le CIRC (ne) pouvait réviser un classement (que) si survenait un élément nouveau. Ainsi, dans sa lettre du 16 avril 2015 à M. Philip W. Miller, Vice-président de Monsanto pour les affaires réglementaires globales :

Le CIRC peut réévaluer des substances lorsqu’un nouveau corps significatif de données devient disponible dans le domaine public. Lorsque cela se produit, il est possible qu’une classification soit changée dans une catégorie supérieure ou inférieure.

Ce « nouveau corps significatif », le voilà… mais…

Mais cette réaction laisse supposer que le CIRC considère que les données de 2017 ne sont pas nouvelles par rapport à celles de 2005. Ou que, les résultats de 2005 ne l’ayant pas emporté « sur les autres études épidémiologiques », il n’y a pas de raison – de par un jugement fait a priori, sans faire intervenir des experts dans un groupe de travail – de considérer que les nouveaux résultats sont plus forts.

On peut le prendre comme on veut, une conclusion semble s’imposer : certains font de l’obstruction.

Pour déclarer le glyphosate « cancérogène probable », en mars 2015, il a eu recours à un groupe de travail de 17 personnes (dont deux se sont mises au service de cabinets d’avocats à la chasse aux juteux dommages-intérêts et dont la moitié a contribué à une tentative d’influencer le processus de décision européen). Pour opposer une fin de non recevoir à une nouvelle étude susceptible de changer la donne, il suffit qu’un agent du Centre se lâche dans la presse.

Et il est plaisant de constater que, pour parvenir à son classement en « probablement cancérogène », et pour le défendre, le CIRC a ignoré des résultats non publiés et que, pour défendre maintenant ce classement, Le Monde de M. Stéphane Foucart se fonde sur des résultats… non publiés.

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  • On dirait que le nombre d’escrocs est grand dans ce genre d’affaire ❗

  • bah comme si il s’agissait d’apporter des arguments rationnels…

  • Le CIRC a émis son avis, les études scientifiques ont suivi. Il sera intéressant de voir ce que donneront les éventuelles class action lancées sur la base des études du CIRC. Parce-que la Justice ne se contentera pas des données de 2005 pour établir son jugement.

    • @ Anagrys

      c’est osé de dire que les études scientifiques suivent le « CIRC » (ou IARC): au contraire, si une étude contredisait l’OMS, ce serait un plaisir de la défendre! (faut être costaud, avec des biscuits!).

      • je voulais dire que les études scientifiques en question sont arrivées après, pas qu’elles ont suivi les conclusions du CIRC – il semble bien d’ailleurs que ce soit le contraire.
        D’où mon questionnement : si un avocat lance une class action basée sur l’avis du CIRC (cancérigène probable), la Cour va aussi consulter les études scientifiques ultérieures pour constituer son avis. Et celles-ci indiquent qu’il n’y a pas corrélation. Dont acte, je n’aimerais pas être un avocat qui doit défendre ce dossier.

        • @ Anagrys
          Il n’est pas difficile de comprendre que le CIRC ne soit pas enthousiaste à changer d’opinion, sans compter la procédure pour justifier ça avec une prudence redoublée!

          Et dans le contexte polémique existant, cela ne fera que rallumer le feu, ce qui est le contraire du but de cet organisme « mondial »! J’ai pu constater, à mon échelle, que « le mal était fait »!

  • Je maintiens mon hypothèse selon laquelle des molécules herbicides  »miracle » sont brevetées et attendent de voir le jour où le glyphosate sera retiré du marché pour émerger.
    Ce si gênant glyphosate efficace et économique depuis que son brevet est tombé dans le domaine public. Et dont il faut chercher une faille pour l’en retirer !
    Ce qui ouvrirait le champ à ces nouvelles molécules à leur prix de lancement, qui sera probablement étudié proche du maximum de ce que le marché peut supporter.
    Cela incite à penser que l’origine de certains financements de la recherche sur le glyphosate porterait à suspicion. Sans parler d’un éventuel cortège d’enveloppes brunes, blanchies sous l’honneur de certains à finaliser d’honorables études évidemment impartiales …
    Appelons cela haute probabilité de corruption, si vous voulez.

    • sauf votre e respect je trouve cette stratégie serait bancale et périlleuse…je vois mal comment une molécule nouvelle pourrait prouver une innocuité supérieur à celle du glyphosate!!!!
      Non désolé…et c’est le bannissement total des pesticides qui est en vue…(chimique j’espère sinon plus de tapettes à mouche non plus).
      Notez que l’échec d’une telle stratégie, secrète pas nature, ne prouverait pas qu’elle n’ait pas existé!
      donc pour prouver votre point vous devez fournir des preuves de la corruption… sinon c’est l’inventeur du moteur à eau…sans qu’on voit le moteur à eau.

    • Bonjour,

      Les brevets sont publiés. Votre théorie ne peut fonctionner que si un brevet a été déposé pour une molécule sans y avoir dévoilé qu’elle a une fonction herbicide. C’est très risqué parce que n’importe qui peut « passer derrière » et déposer un brevet pour l’emploi de la molécule comme herbicide.

      Pour rappel, Monsanto avait déposé un tel brevet pour le glyphosate pour leque Stauffer avait auparavant breveté l’emploi comme chélateur.

      De plus, il faudrait que les nouvelles molécules passent les obstacles réglementaires des autorisations de mise en marché. Compte tenu de l’hystérie actuelle, il est évident que cela prendrait un temps considérable.

      • Bonjour,
        Enlevez-moi d’un doute : Parce que des journalistes, par définition non qualifiés et non dirigés dans cette voie par leur Rédaction auraient pu chercher dans cette voie ?
        Parce que ce serait possible pour un chercheur, compte tenu des ses obligations professionnelles et autres ?
        Avez-vous une idée de la masse de molécules brevetables (donc sous le sceau du secret et de celles déjà brevetées) ?
        Sachant de plus que le brevet couvre les droits, avant même les descriptions des produits, celles très pointues restant encore hors de la portée du lecteur de brevets …

        • La méthode qui consiste à choisir une hypothèse hautement improbable, et à mettre le monde au défi d’en démontrer l’impossibilité absolue n’est que trop utilisée par les anti-tout. Commencez par montrer que l’hypothèse standard, celle que le glyphosate est sans danger, pourrait être néanmoins trouver suffisamment d’intérêts convergents commerciaux concurrents pour qu’il soit rentable pour eux de la démonter. Or dès qu’on introduit des comparaisons de coûts et qu’on sort de la pure idéologie, il ne peut y avoir de concurrent au glyphosate avant des décennies…

          • @ MichelO

            « il ne peut y avoir de concurrent au glyphosate avant des décennies »

            C’est bien ce qu’on doit souhaiter! Aucun autre « pesticide » n’a autant été étudié!
            Et on n’a pas trouvé grand chose pour un produit utilisé sur les 5 continents! Entre autres, sur le plan épidémiologique!

    • Ce serais le même coup tordu que pour le fréon : remplacer un produit peu cher par d’autre brevetés et donc beaucoup plus rentables.

      • Pas vraiment , le enjeux sont différents , il s’agit de détruire l’agriculture européenne pour écouler la production américaine ..bcp de milliards ,bien plus que quelques tonnes de pesticides pas cher.

    • @ Gosseyn

      Vou serez considéré comme « complotiste », sans plus, donc déconsidéré d’office: c’est la mode!

      • Cela me laisse de marbre. Je vois bien que mes contradicteurs n’ont jamais entendu parler de la moindre possibilité de trucages de marchés publics dans leur commune ! Alors, pour des conflits d’intérêts bien supérieurs, cela ne se peut pas non plus, assurément ! Voir ceux enfermés dans leurs contradictions.

        • @ Gosseyn
          Je dis souvent que la corruption est le véritable langage universel, ridiculisant l’Esperanto (mais pas le « globish », toujours utile).

          Plus sérieusement, le « complot » est une hypothèse, actuellement dénigrée, en général, qui a donc encore plus besoin de faits concrets pour l’étayer: le seul raisonnement ne donne aucun poids à l’hypothèse et comme « accusation », sans preuve, ça devient de la « diffamation »!

  • Cela ne va pas les arrêter, comme pour les OGM, ils vont accuser les scientifique de collusion et corruption avec les multinationales!

  • À qui profitera vraiment l’interdiction du glyphosate ? À Monsanto ! http://blog.kokopelli-semences.fr/2017/11/a-qui-profitera-vraiment-linterdiction-du-glyphosate-a-monsanto/
    À Bruxelles, il y a deux lobbyistes pour Monsanto et 33 pour le WWF mais après, il y en a qui pense que le lobby de Monsanto est plus puissant. Le glyphosate francais s’est 8000 tonnes à 5 euros le litre soit au total 40 millions d’€.

  • Reuters découvre que le CIRC a volontairement changé son rapport « Glyphosate » dans un sens défavorable. Entre le Draft et le rapport final, Reuters a décelé 10 modifications changeant le sens de « non cancérigène » à « cancérigène »
    C’est la version publique du rapport de le CIRC qui a servi de base à de nombreuses poursuites entamées contre Monsanto.
    De la part d’un organisme affilié à l’OMS, cette falsification est très grave et jette (un peu plus) le discrédit sur cette organisation.
    Le CIRC a refusé de répondre aux questions de Reuters et a recommandé aux auteurs du rapport de se taire.
    Des études en faveur du glyphosate retirées du rapport du CIRC juste avant sa publication
    Thread sur cet article: https://tttthreads.com/thread/921032205056356353
    La version francaise: https://actualite.housseniawriting.com/science/environnement-ecologie/glyphosate/2017/10/21/glyphosate-le-circ-a-modifie-son-rapport-pour-exclure-les-resultats-negatifs/24514/
    Bien sûr, aucun média (ou très peu) grand public n’a parlé de ce scandale. On voit à quel pont la presse ment. La presse est en bonne partie responsable de ce déclin de l’expertise. Elle ne fait que de la propagande.
    Le scandale du CIRC: https://www.forbes.com/sites/geoffreykabat/2017/10/23/iarcs-glyphosate-gate-scandal/#210b11e61abd
    La presse n’a pas parlé du scandale concernant Portier. Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers »
    http://www.forumphyto.fr/2017/10/20/le-vrai-scandale-du-glyphosate-les-portier-papers/
    Un excellent article qu’il faut lire: https://risk-monger.com/2017/10/13/greed-lies-and-glyphosate-the-portier-papers/
    Une traduction francaise: http://seppi.over-blog.com/2017/10/la-cupidite-les-mensonges-et-le-glyphosate-les-portier-papers.html
    CIRC-gate et Portier-gate : les pitoyables contre-feux du Monde des deux Stéphane
    http://seppi.over-blog.com/2017/10/circ-gate-et-portier-gate-les-pitoyables-contre-feux-du-monde-des-deux-stephane.html
    Sur le CIRC à lire:
    http://seppi.over-blog.com/2017/06/glyphosate-le-complot-du-circ-en-partie-devoile-par-reuters-faisons-le-reste.html
    « Monsanto Papers » : les scandaleux bidouillages de dernière minute du CIRC pour condamner le glyphosate: http://seppi.over-blog.com/2017/09/monsanto-papers-les-scandaleux-bidouillages-de-derniere-minute-du-circ.html
    Christopher Portier n’est pas le seul à avoir des problèmes de conflits d’intérêts au CIRC:
    http://seppi.over-blog.com/2017/10/circ-gate-comme-christopher-portier-charles-jameson-palpe-aussi.html
    Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers »
    http://www.forumphyto.fr/2017/10/20/le-vrai-scandale-du-glyphosate-les-portier-papers/
    Nouvelles accusations sur les résultats du CIRC:
    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/glyphosate-nouvelles-accusations-sur-les-resultats-du-circ-1,2,629563539.html
    Glyphosate: les étranges zones d’ombre du Centre international de recherche sur le cancer
    http://www.lopinion.fr/edition/autres/glyphosate-etranges-zones-d-ombre-centre-international-recherche-137417
    Glyphosate: le scandale enfle http://guests.blogactiv.eu/2017/11/14/glyphosate-le-scandale-enfle/
    Glyphosate: le scandale enfle http://guests.blogactiv.eu/2017/11/14/glyphosate-le-scandale-enfle/
    Les avocats de chasse aux primes se cachent derrière une distorsion de la science. http://www.rationaloptimist.com/blog/the-glyphosate-scandal/

    Je rappelle que le CIRC classe également la viande rouge comme « probablement cancérogène » et pourtant, personne ne parle de l’interdire. http://alerte-environnement.fr/2015/10/28/comme-le-glyphosate-la-viande-classee-cancerogene/

  • Les anti glyphosates confondent risque et danger cela les décrédibilise. Une bonne partie de leur argumentaire repose sur cette confusion et ils voudraient être pris au sérieux. Un très bon article sur le sujet: http://www.second-glance.fr/2017/10/27/danger-et-risque/ (cet article explique bien la différence entre risque et danger et la confusion entre ces deux notions dans le débat du glyphosate)

  • Stratégie Ecolo: dès qu’un produit présente un rapport coût avantages remarquable pour la société, il faut le dénigrer pour l’interdire .Exemple: les vaccins, les OGM, les combustibles fossiles, le glyphosate… Liste non exhaustive. Les communistes ont voulu détruire la société capitaliste par la force et ont échoué, parce que la divergence entre les progrès matériels rapides des société capitalistes et le pourrissement des pays communiste devenait trop flagrante avec le temps.Les écolos-rouges en ont tiré une leçon: si on veut détruire le capitalisme, il faut dégoûter les populations du progrès d’où la stratégie de la peur permanente: le ciel va nous tomber sur la tête, les cancers vont nous bouffer, etc..Cet argumentaire ignore l’histoire édifiante des progrès des deux derniers siècles, tant en durée de vie, que dans notre capacité à encaisser avec toujours moins de pertes les coups durs que la nature nous impose. Les marchands de peur exploitent notre aversion au risque: « attention, tel truc peut faire mal », sans préciser D’une part que son absence peut faire encore plus mal, d’autre part que les substituts « politiquement corrects » sont souvent pires et comme nous avons développé une forte aversion au risque, cet argumentaire fait souvent mouche auprès de nombreux gens de bonne foi. Le paroxysme législatif de ce biais d’estimation des risques est notre « principe de précaution », quasi constitutionnel. L’objectif est de transformer les populations en gens qui auront peur du progrès. Et qui pour les en protéger ? Un état « bienveillant » et soucieux uniquement d’intérêt général, bien sûr. Qui se donnera pour mission de définir le bien, et se dénigrer, et si possible faire taire les critiques, « Deniers » et autres « connards ». Pour ceux que ça intéresse, un vieil article sur la dilution du principe de responsabilité individuelle par le principe de précaution : http://www.objectifliberte.fr/2007/10/principe-de-prc.html

  • Où en est l’agriculture intensive en France depuis 20 ans? Ce n’est pas vraiment le discours qui nous est donné par les médias, non? https://web.archive.org/web/20171118150654/https://pbs.twimg.com/media/DNEpQ1mWkAAstCE.jpg:large

  • Le glyphosate à l’Âge du Stupide: http://seppi.over-blog.com/2017/11/le-glyphosate-a-l-age-du-stupide.html
    Thierry Stokkermans: pourquoi je soutiens le renouvellement du glyphosate en Europe: http://agriculture-de-conservation.com/spip.php?page=tribune-article&id_article=2501

  • Le glyphosate est effectivement un herbicide très écologique. mais bon, il faut faire des Sciences pour le savoir. Rappelons que le glyphosate inhibe la synthèse d’acides aminés aromatiques, que seuls les végétaux et micro-orga. sont capables de fabriquer
    D’ailleurs si le RoundUp a une toxicité (certes extrêmement faible) ce n’est pas à cause du glyphosate mais des additifs (surfactants)
    C’est pour cette raison que les polémistes entretiennent sciemment la confusion entre glyphosate et les additifs.
    Car c’est surtout le glyphosate qui se diffuse (très modérément) dans l’environnement, mais celui-ci est inoffensif pour l’Homme.
    Le surfactant le plus « inquiétant »utilisé avec le Roundup est le Polyoxyéthylène amine car il perméabilise les membranes et est hydrosoluble
    Il perméabilise donc les membranes des poissons et amphibiens des cours d’eau ce qui les rend plus sensibles aux toxines de l’environnement.
    Pour l’Homme en revanche, le risque semble particulièrement faible. A voir si des études sérieuses ont été menées chez l’Homme.
    Ce qui semble manquer en revanche (je n’en ai pas trouvé), ce sont des évaluations de la demi-vie de ce P.O.E.A. dans l’environnement
    En réalité, ce qui gène surtout avec le RoundUp, c’est qu’il s’agit d’un herbicide agaçant, qui permet de faire de l’intensif sans massacrer
    l’environnement, et ça, ça ne plaît pas du tout du tout à certaines personnes.
    Par contre je n’ai jamais réussi à trouver une étude sur la demi-vie du P.O.E.A. dans l’environnement ?
    Ancien programme de SVT de 6ème :
    La vie dans les sols permet de rendre ceux-ci bien plus fertiles
    http://www.vivelessvt.com/college/la-transformation-de-la-matiere-par-les-etres-vivants/
    Problème : le labour, alternative à l’herbicide soi-disant écologique, attaque sévèrement les sols et donc la vie en son sein.
    En utilisant du glyphosate au lieu du labour, on permet donc aux sols d’ »être bien plus fertiles, ce qui limite l’utilisation d’engrais qui
    eux sont toxiques. Ça s’appelle l’agriculture de conservation.

    • Je mets le texte:
      Et voilà que Générations Futures récidive !
      Les mêmes « erreurs »… sauf que cette fois l’association peut difficilement ne pas le savoir.
      J’avais écrit il y a quelques temps sur un rapport de Générations Futures concernant la mesure de glyphosate dans les urines [1]. La Théière Cosmique avait écrit plus tôt quant à un rapport pointant du doigt la présence de pesticides dans le muesli [2].
      Les critiques étaient claires, et Générations Futures les a entendues : le président de l’association a dû répondre aux miennes lors d’une interview pour CQFD [3]. Pourtant, dans son dernier rapport mesurant le glyphosate et l’AMPA (son principal métabolite) dans une poignée de produits, Générations Futures commet exactement les mêmes travers [4] !
      Encore une fois, c’est la « cancérogénicité probable » qui est vivement agitée pour faire peur et justifier l’action. Pourtant, on parle bien de nourriture là. Or, l’OMS conjointement à la FAO, dans le cadre du JMPR, avaient conclu à l’improbabilité d’un risque cancérogène via l’alimentation. Les débats sur la cancérogénicité probable du produit concerneraient avant tout les agriculteurs et autres populations exposées par voie respiratoire et cutanée, pas le consommateur.
      Je l’ai déjà souligné [1,5], et François Veillerette, le président de Générations Futures, ne peut pas ne pas le savoir.
      À noter d’ailleurs que le rapport de Générations Futures mentionne les conclusions l’EFSA et l’ECHA pour lesquels il peut mettre en avant des critiques émises par ailleurs, mais se passe bien de mentionner le JMPR.
      Encore une fois, Générations Futures nous sort des chiffres dénués de contextualisation toxicologique. Où est la comparaison à la dose journalière admissible de 0,5 mg/j/kg ? Dans le pire des cas, Générations Futures a trouvé 2,1 mg de glyphosate par kg de produit [4]. Un individu de 50 kg devrait manger plus de 10 kg de produit quotidiennement pour être inquiété ! (Et le chiffre est décuplé si l’on prend la quantité de résidus moyenne, sachant de plus que Générations Futures a « choisi de se concentrer sur des aliments déjà repérés par [des] rapports comme étant susceptibles de contenir des résidus de glyphosate » [4].)
      Là encore, j’ai déjà fait cette critique [1], et François Veillerette ne peut pas ne pas le savoir.
      Encore une fois, on est sur un coup de comm’ avec une étude qui n’apporte absolument rien au corpus existant. Générations Futures souligne de la rareté somme toute relative des tests des résidus de glyphosate par les agences de régulation. Ainsi, « cette enquête vise à éclairer les questionnements que nourrissent le public et notre organisation. » Mais sérieusement, qu’est-ce que cela vient éclairer ? L’association ajoute 30 mesures… à 5329 tests rapportés par l’EFSA rien que pour l’année 2015 !
      Encore une fois, le rapport nous parle de Limites Maximales de Résidus pour un mélange de résidus de pesticides dans l’eau. C’est toujours une grossière erreur, la limite en question étant une limite administrative ne déclenchant pas la moindre inquiétude sanitaire ni une quelconque réaction légale ou sanitaire.
      Je l’ai déjà expliqué [1,5], et François Veillerette ne peut pas ne pas le savoir.
      Ici donc, le problème n’est pas que Générations Futures fait un travail plus manipulateur qu’informatif, et ce possiblement du fait d’erreurs involontaires dans le traitement des données et leur communication. Le problème est que Générations Futures répète des « erreurs » qui lui ont déjà été reprochées, et dont l’association ne peut qu’avoir connaissance.
      Générations Futures se fiche-t-elle donc de produire un travail le plus informatif possible via une contextualisation complète des données ? L’association se moque-t-elle de la population ? N’est-elle pas gênée de publier un rapport qu’elle doit aujourd’hui savoir manipulateur et trompeur ?
      (1) http://www.bunkerd.fr/chiffres-rassurants-rapport-flippant-la-methode-generations-futures/

  • Les Monsanto Papers ont eu une présentation baisée, trompeuse et erronée de leur contenu dans les médias.
    Quelques éléments à préciser sur les Monsanto Papers:
    Les Monsanto Papers ne montrent pas la firme envisager de manipuler les chiffres. Bien au contraire même, puisque les probabilités de résultats positifs ou négatifs sont analysés pour décider de réaliser ou non une étude (ce qui, notez bien, pause d’autres questions éthiques). Cela est d’ailleurs cohérent avec les biais de financement observés en pharmacologie : les études financées par des industriels uniquement concluent plus positivement, mais les données elles-mêmes ne sont pas statistiquement meilleures. On remarquera aussi que les publications incriminées sont des méta-analyses et revues de la littérature, non des études expérimentales per se (bien que ces dernières puissent aussi présenter les résultats plus positivement que justifié). Néanmoins, même si les données semblent fiables, les pratiques ici discutées sont en mesure de biaiser l’opinion des scientifiques et agences sur les questions débattues.
    – Les employés de Monsanto, dans leurs communications internes, semblent confiants envers la sûreté sanitaire du glyphosate. Cela n’empêche pas que les pratiques employées pour faire défendre ce point de vue soient largement critiquables.
    – Parmi les 4 publications incriminées dans les Monsanto Papers : Williams et al. 2016 mentionne ses financements mais nie que Monsanto ait révisé l’article, Kier et al. 2013 mentionne ses financements et la contribution significative de 8 employés de la Glyphosate Task Force mais souligne que l’article n’est pas nécessairement représentatif de l’avis de ses commanditaires, Williams et al. 2012 mentionne ses financements et c’est tout, Williams et al. 2000 mentionne ses financements et la « contribution significative » de 5 employés de Monsanto et c’est tout.

  • Il est faux de dire que Monsanto s’inquiétait de la dangerosité de son produit. Cela est de la propagande médiatique.

    Rien ne montre que Monsanto s’inquiétait de la toxicité ou de la cancérogénicité de son produit en 1999. À l’époque, ils ont certes contact le professeur Parry pour écrire un rapport sur la question de la cancéroégénicité, mais ce qui les inquiétaient, c’était que la crainte d’une cancérogénicité n’empêche la réautorisation du produit par les agences concernées. Pas que le produit soit effectivement cancérogène.
    Ça se voit assez bien dans un échange de mails de 2001 (192-3), où l’on craint que la Finland ne réautorise pas le glyphosate du fait d’une étude italienne, Bolognesi et Peluso. La réponse, toujours en interne, montre la confiance de Monsanto : elle évoque une réplication de l’étude en interne ayant permis de démontrer que les effets n’étaient pas dus au glyphosate. Ces résultats auraient d’ailleurs été discutés avec Pr Parry, qui aurait été d’accord avec ces conclusions.
    D’ailleurs, dans les réactions au rapport de Pr Parry, il est clair que ce qui était attendu était bien de savoir comment argumenter au sujet de Bolognesi et Peluso, et s’il était nécessaire de refaire une étude dont on présumait déjà qu’elle serait en faveur du glyphosate : « The key point is whether the conclusions of Bolognesi, and Rank can be discounted on the basis of the strength and number of studies at hand, or whether their experiments need to be repeated independently to credibly refute the findings. Of course we knew that the latter would be the most convincing approach, but we need him to make any arguments that can be made on the data we have. » (192-4)
    Cette confiance, on la retrouve dans les divers communications internes quant à la stratégie de lobbying à adopter (communications qui pourtant parlent crument de stratégies inacceptables comme pourrir l’image du CIRC en plus d’argumenter sur le fond). En effet, le but exprimé (« the goals are ») est notamment « une régulation sur la base du risque comme requis par la réglementation » (192-29). Pour réagir au CIRC, les solutions proposées sont par exemple de « réaliser une métal-analyse de qualité » (« conduct a proper meta-analysis »), et ce qu’il leur faut sont des « experts rationnels » (« rational experts ») (187-5). D’ailleurs, lorsqu’il est alors question d’écrire en interne en partie une étude, c’est pour « aider à garder les coûts bas », mais il est envisagé de plutôt « rester complètement indépendant » (« Could we do totally independant? ») (187-5).

    Ce dernier point nous mène aux accusations de ghost-writing, où comme on le voit, la raison invoquée est le coût, et non le contrôle du contenu. La firme peut envisager que l’étude soit complètement écrite par les scientifiques extérieurs.
    D’ailleurs, dans les échanges qui mèneront à choisir Kier et Kirkland pour une des deux études dont on parle au sujet du ghost-writing de Monsanto, leur apport d’expertise et leurs potentiels biais sont clairement au cœur des considérations (187-10) (a). On attend d’eux plus qu’une simple signature sur un texte. D’ailleurs, il est question de laisser les experts s’occuper des sections faisant le plus débat, et d’écrire le reste en interne : « A less expensive/more palatable approach might be to involve experts only for the areas of contention, epidemiology and possibly MOA (depending on what comes out of the IARC meeting), and we ghost-write the Exposure Tox & Genetox sections. » (187-12)
    Et à quel point les deux cas discutés de ghost-writing sont-ils malhonnêtes ? Pour Kier & Kirkland 2013, non seulement le financement de la Glyphosate Task Force est déclaré, mais les auteurs remercient aussi neuf employés de l’industrie, nommés, pour leur revue « attentionnée du manuscrit » [1] (b). Pour Williams, Kroes & Munro 2000, en fin d’article, les auteurs « remercient les toxicologistes et autres scientifiques de Monsanto qui ont fait des contributions significatives au développement de l’évaluation de l’exposition et à travers bien d’autres discussions » [2]. Cinq employés de Monsanto sont nommément remerciés pour leur « soutien scientifique » [2]. Clairement, si des employés de Monsanto ont participés à la rédaction des articles (ce qui n’est pas clair pour le premier (187-10) (c)), il n’est pas normal qu’ils ne soient pas mentionnés comme auteurs. D’ailleurs, il me semble que de nouveaux documents sont récemment sortis où un employé s’en plaignait en interne. Néanmoins, on n’est loin de l’opacité que l’on peut imaginer en lisant les journaux.
    Il convient de lire les Monsanto Papers de manière neutre et ne pas leur faire dire ce qu’ils ne disent pas… précautions que les journalistes n’ont souvent pas prises. Sur bien des points, la situation n’est pas si extrême que les médias le laissent entendre. En particulier, Monsanto semble avoir confiance en la qualité de son produit, et ne semble pas tricher dans ses études. Au contraire, le fait qu’ils évaluent le risque présenté par chaque étude (187-5) semblent montrer qu’ils ne prévoient pas de trafiquer les résultats.
    (En revanche, ils évitent de risquer de découvrir des merdes, et pourrissent l’image d’une agence pour en attaquer les conclusions… Ils ne sont pas du tout tout blanc.)
    (187-#) https://usrtk.org/wp-content/uploads/2017/03/187series.pdf
    (192-#) http://baumhedlundlaw.com/pdf/monsanto-documents/New-documents-unsealed.pdf
    (a) https://twitter.com/Bunker_D_/status/870269267081670656
    (b) https://twitter.com/Bunker_D_/status/870270114284883968
    (c) https://twitter.com/Bunker_D_/status/870269769534124032
    [1] “Review of genotoxicity studies of glyphosate and glyphosate-based formulations,” Critical Reviews in Toxicology, Kier and Kirkland, 2013
    [2] “Safety Evaluation and Risk Assessment of the Herbicide Roundup and Its Active Ingredient, Glyphosate, for Humans,” Regulatory Toxicology and Pharmacology, Williams, Kroes and Munro, 2000

  • Zététique et journalisme – #2-01 – Glyphosate et panurgisme: https://www.youtube.com/watch?v=sU2OEgrHc08
    Vidéo intéressante critiquant la propagande anti glyphosate de Générations futures

  • Petite liste des choses qu’il faut interdire si vous pensez que le principe de précaution doit s’appliquer pour le glyphosate
    1/ Les cigarettes.
    Tabagisme actif ou passif, c’est nocif et le consensus scientifique est d’accord là-dessus.
    2/ L’éthanol.
    Là encore on peut avoir de la consommation active ou plus pernicieuse avec le syndrome d’alcoolisme fœtal ou les accidents provoqués par des personnes alcoolisées.
    3/ Le papier
    Vous savez comment on blanchit du papier ? En utilisant des peroxydes ou de l’hydrosulfite de sodium. S’humecter le doigt, tourner une page puis recommencer, vous voulez vraiment faire ça ?
    4/ Les murs
    Dans vos murs il y a du formaldéhyde.
    Une molécule CMR classée comme cancérigène et mutagène.
    Je propose donc d’interdire les murs.
    5/ Les carottes
    Vu qu’on a eu un doute sur les parabens (après études, rien de fondé semble-t-il, risque sur les parabens à chaîne longue) et qu’il y en a dans les carottes, interdisons-les.
    6/ Les fleurs, les plantes et les arbres
    Parmi les 26 substances allergènes étiquetables qu’on trouve dans les cosmétiques, 16 proviennent de fleurs/plantes et 2 sont des extraits de mousses d’arbre.
    Ce sont des allergènes puissants qu’il convient d’interdire !
    7/ Les plastiques
    Parce qu’on n’est jamais à l’abri d’un relargage de monomère (petite pensée pour le PVC qui relargue des monomères chlorés)
    8/ Les piles
    Je vous laisse aller regarder la composition mais le dioxyde de lithium et cobalt c’est pas le truc le plus folichon du monde.
    Ne prenons donc pas de risque avec !
    9/ Les médicaments
    Parce que ok ça peut sauver des gens mais on en parle des effets secondaires ? On peut pas continuer comme ça !
    10/ L’air
    Particules, Composés Organiques Volatils, micro-organismes.
    L’air est dangereux, c’est même par lui que nous attrapons certaines maladies.
    Interdisons l’air, le principe de précaution l’exige.

  • Les viandes transformées sont classées cancérigènes certains par le CIRC alors que le glyphosate est cancérigène probable. Pq interdire juste le glyphosate ??

  • Petit rappel: la part de la production mondiale du glyphosate qui vient des usines Monsanto est de 17 %

  • Biocoop est surtout l’entreprise qui a financé les reportages de Marie Monique Robert et a fait des partenariats avec Seralini et Génération future qui sont ceux qui ont le plus milité contre le Glyphosate et ont ainsi fait changer l’opinion à ce sujet. Bref, en financer des études et reportages alertant sur les dangers supposés de l’agriculture conventionnelle et en créant un sentiment de peur dans la population , ils attirent des clients chez eux. « chez Biocoop, nous n’utilisons pas de pesticides ».
    Biocoop est une entreprise qui réalise près de 1 milliards de chiffes d’affaires en France soit 10 fois plus que Monsanto

  • Quand à l’agriculture bio tant promu par les médias et les activistes, on se rend compte quand on écoute les scientifiques qu’elle est pas nécessairement meilleure pour l’environnement que l’agriculture conventionnelle.
    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959652617309666
    Et au niveau de la santé, il n’y a pas de preuves que l’agriculture bio est meilleure pour la santé que l’agriculture conventionnelle. https://www.newscientist.com/article/mg23531440-600-clean-food-how-to-eat-well-for-yourself-and-the-planet/
    Il y a quelques mois, il y a eu un scandale des œufs « contaminés » au fipronil. Tout d’abord, pas d’inquiétude : le fipronil est une molécule très peu toxique pour l’homme et les quantités détectées sont très faibles. Mais ce qui est intéressant c’est pourquoi cette contamination ? Parce qu’ une start-up a commercialisé un produit bio attrape-gogo contre le poux rouge de la poule. Un produit miracle à base d’huiles essentielles censé éradiquer les poux pour un mois. Trop beau pour être vrai. Il contenait du fipronil. Si je parle de cela c’est pour montrer toute l’imposture de l’agriculture bio en un seul exemple et à peu de frais. Les producteurs sont démunis face au manque de solutions. L’agriculture biologique contrairement à ce que prétendent ses promoteurs n’est pas une agriculture durable. Elle utilise davantage de produits phytosanitaires que l’agriculture dite conventionnelle parce que les produits agrées sont peu efficaces. Elle requiert davantage de main d’oeuvre ce qui représente un retour en arrière de plusieurs décennies. Les rendements sont plus faibles.L’agriculture bio produit plus de CO2 car elle impose davantage d’interventions dans les champs en raison de l’inefficacité des traitement.
    Le bio c’est une religion qui consiste à se priver volontairement de produits de synthèses à la fois sûrs et efficaces. Je vois certaines dénoncer le « bio industriel ». Rien d’illogique dans la démarche. Le bio est un produit marketing premium. Après la démocratisation du saumon fumé et du foie gras, rien de plus logique que la démocratisation du bio.
    Un très bon article sur le bio qui explique très bien et de manière très complète la question de: est ce que l’agriculture bio est meilleure pour l’environnement et la santé que l’agriculture conventionnelle: https://ourworldindata.org/is-organic-agriculture-better-for-the-environment
    J’aimerais rajouter une chose: si vous voulez moins nuire à l’environnement, acheter local et non pas bio.
    L’agriculture bio est clairement contre productive
    http://alerte-environnement.fr/2017/10/17/et-si-lagriculture-bio-menacait-la-planete/
    Les mensonges de ceux prétendant qu’une agriculture 100% bio est possible: http://seppi.over-blog.com/2017/11/une-agriculture-100-biologique-pourrait-nourrir-la-planete-en-2050-le-monde-ment.effrontement.html
    Le 100% bio est possible…dans un autre monde: https://ecologiescientifique.wordpress.com/2017/11/17/le-100-bio-est-possible-dans-un-autre-monde/
    100% bio : ce serait un désastre écologique
    https://www.newscientist.com/article/2153272-if-we-only-ate-organic-it-would-be-an-environmental-disaster/
    100 % bio en 2050 ? Peu probable
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2017/11/17/100-bio-2050-peu-probable
    Ni bio ni conventionnelle, ils défendent une autre agriculture:
    http://www.lavoixdunord.fr/265178/article/2017-11-14/ni-bio-ni-conventionnelle-ils-defendent-une-autre-agriculture
    Comment prétendre que l’Agriculture Bio qui ne concerne que 6% des surfaces en France (dont 50% de Prairie) est un modèle fiable & valable pr toute l’Agriculture ?
    Le désherbage Bio c’est le labour, à grand renfort de pétrole ! http://agriculture-de-conservation.com/Labourer-globalement-plus-nefaste-sur-la-vie-du-sol-que-les-pesticides.html
    L’agriculture bio produit de 30 à 50% de moins. Elle utilise des métaux lourds (cuivre) qui polluent irrémédiablement les sols
    Des civilisations entières se sont éteintes d’avoir trop labourer leurs sols. https://www.lebulletin.com/actualites/platon-aurait-vendu-sa-charrue-71587

  • Le consensus scientifique à l’heure actuelle est que le glyphosate n’est pas cancérigène au moins jusqu’à des doses de 2 000 mg/kg.
    Soit un bon verre chaque matin avec le petit déjeuner. Pas la peine de me croire sur parole, c’est ici http://www.who.int/foodsafety/jmprsummary2016.pdf?ua=1
    Just in case : c’est la WHO, une agence de l’ONU, et c’est de la recherche majoritairement publique. Pas Monsanto…
    Il y a des doutes sur certains surfactants (des additifs utilisés pour que le produit reste où il est efficace en gros) /
    Qui pourraient à très haute dose être plus toxiques et ou cancérigène que le glyphosate lui même.
    Donc reposez ce verre de round up que vous venez de vous servir.
    Encore qu’un verre ne vous tuera pas, en plus d’être non cancérigène le glyphosate est très peu toxique.
    La dose qui tue la moitié d’un échantillon de rats est de 5 000 mg/kg, plus que le sel de table (3 000 mg/kg)
    Bref le glyphosate « probablement » cancérigène que si vous buvez la bouteille tous les matins avec des additifs.
    Hint : vous creverez avant, les intestins irrités et les reins hors de service.
    Parmi les autres cancérigène probables : toutes les boissons chaudes et la viande rouge. Certains : le saucisson et la pilule.
    Quitte à prendre plus de risque je préfère le saucisson au glyphosate, mais si vous voulez la jouer safe, ce dernier l’est plus.
    Après avoir établi les ordres de grandeurs, que nous dit cette étude ?
    Elle a été réalisée par spectrometrie de masse, ce qui permet de détecter des traces infimes, inférieures au millionième de pourcent.
    Elle nous dit donc que tous les produits respectent la réglementation, et largement.
    Le pire produit contient 2.1 mg/kg de glyphosate par kilogramme, dans des lentilles vertes.
    Pour atteindre le seuil où on ne sait plus si le glyphosate est cancérigène où non il vous faudrait manger une tonne de lentilles/j par kg
    Donc pour un adulte de 75kg, environ 75 tonnes de lentilles sèches (188 tonnes une fois cuites)
    Avec un tel régime, je crains fort des conséquences plus rapide qu’un cancer, avec un éclatement violent du sujet.
    Bref à la rigueur les surfactants peuvent pe être optimisés mais ce produit reste infiniment moins toxique que beaucoup d’autres intrants…
    Il y a des produits dont on découvre qu’ils ont des effets toxiques, il faut faire de la recherche sur le sujet.

  • Le consensus scientifique sur le glyphosate, c’est ça (c’est l’OMS, donc merci, pas de théories du complot sur les régulateurs)
    https://pbs.twimg.com/media/DM-khzjX0AAOHIN.jpg
    Vous pouvez aller vous « réinformer » sur des sites complotistes, c’est comme pour le réchauffement climatique : de la merde.
    Oui, on sait c’est un complot, les scientifiques sont tous vendus aux lobbies/aux démocrates/au grand capital/au diable
    Seuls breitbart / génération future échappent au lobby (rayez la mention inutile suivant votre bigoterie à vous) avec un ou deux activistes
    Alors évidemment celui qui parle sur le réchauffement est géologue et celui sur le glyphosate sociologue, mais le « PhD » fait sérieux
    Et ça permet de réduire la dissonance cognitive en se donnant une raison de croire via un bon vieux biais de confirmation
    Un refroidissement local prévu par les modèles devient la preuve de la duplicité du GIEC,
    Une étude à dose massive sur les souris une preuve de dangerosité de résidus en microgrammes…
    Ce qui n’aide évidemment pas c’est la couverture presse du sujet, en particulier en presse gratuite (il y a des exceptions)
    https://pbs.twimg.com/media/DM-lIywX0AAU24Z.jpg
    Vous POUVEZ avoir des croyances quasi-religieuses, en l’homéopathie, le créationnisme, la terre plate même mais ce n’est pas de la science
    Vous pouvez être luddite, le LMPT de la technologie, c’est votre droit mais évitez de dire n’importe quoi sur la science

  • Les pesticides les plus utilisés en France en quantité/an
    – 1er : le soufre (autorisé en agriculture bio ) -DL50 132 mg/kg (rat voie orale)
    – 2ème : le glyphosate -DL50 supérieure à 5000 mg/kg (rat voie orale)
    – 3ème : le sulfate du cuivre (autorisé en agriculture bio ) -DL50 960 mg/kg (rat voie orale).
    (DL50 = dose létale médiane, c’est-à-dire la dose de substance causant la mort de 50 % d’une population animale donnée).
    Il est hypocrite de voir que ceux qui dénoncent le glyphosate n’avoir aucun problème à l’usage de pesticides bien plus dangereux. Par exemple, le Sulfate de Cuivre est deux fois plus toxique que le glyphosate et en plus, il pollue irrémédiablement les sols. Quand au soufre, c’est 30 fois plus toxique que le glyphosate

  • Le monde joue avec les faits. http://www.lemonde.fr/planete/live/2017/11/27/en-direct-l-union-europeenne-statue-sur-la-prolongation-du-glyphosate_5221023_3244.html
    Quelques exemples ?
    « Les Monsanto Papers montrent que les scientifiques de la firme agrochimique considéraient [l’étude AHS] fortement biaisée. »
    Ah ? Pourtant, ils considéraient que la publication des derniers résultats seraient une bonne réponse au classement du CIRC.
    Cf Exhibit 187-5
    https://usrtk.org/wp-content/uploads/2017/03/187series.pdf
    Alors peut-être disent-ils autres chose ailleurs, mais il faut des sources.
    « Les agences réglementaires européennes […] se sont fondées sur les études sponsorisées par Monsanto et les industriels commercialisant le glyphosate dans l’EU, ainsi que des études sélectionnées par ces derniers. »
    Déjà depuis quand des études sont « sponsorisées » ? On dit « financées et/ou réalisées par ».
    Ensuite, jolie omission de tout le reste de la littérature aussi prise en compte notamment par BfR/EFSA, qui ajoute des études à celles mentionnées par la GTF.
    Sources :
    Rapport BfR/EFSA : http://www.umweltinstitut.org/fileadmin/Mediapool/Downloads/01_Themen/05_Landwirtschaft/Pestizide/4302add_public-2.pdf (voir Vol. 3, Annexe B6, p.508+)
    Dossier de la GTF : http://www.umweltinstitut.org//fileadmin/Mediapool/Downloads/01_Themen/05_Landwirtschaft/Pestizide/Doc_M_Summary_Reports_Toxicology.pdf
    Exemple :
    https://twitter.com/Bunker_D_/status/909166110586605568
    Y a un article sur la question :
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/26/quand-monsanto-qualifiait-de-science-pourrie-la-derniere-etude-dedouanant-le-glyphosate_5220720_3244.html
    Sur les accusations contre Portier, ils ont bien raison de souligner qu' »expert invité » signifie que le CIRC avait conscience de conflit d’intérêt quoi qu’il arrive.
    En revanche, n’oublions par qu’il a activement participé à l’exploitation politique de la classification (lettre à Junker par exemple), alors que les conclusions du CIRC sont censées ne rien dire des risques pratiques (donc ne pas être, seules, pertinentes).
    « Nous ne faisons pas de l’évaluation des risques mais de l’identification des risques. Notre avis ne dit pas si la population générale court un risque du fait de telle ou telle substance, cela c’est le travail des agences de sécurité sanitaire. »- CIRC
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/25/le-desherbant-roundup-classe-cancerogene_4600906_3244.html
    Pourtant, quand on demande « A cet instant précis, on est sûr du caractère dangereux pour la santé et pour l’environnement du glyphosate ? », c’est avec le CIRC que les journalistes répondent, en dégageant les conclusions agences avec la tromperie mentionnée au départ.
    Bon. C’était plus court que ce que j’attendais. ?
    Juste les embrouilles habituelles donc : on fait comme si le CIRC était pertinent (alors qu’il dit ne pas l’être) tout en trompant sur le travail des agences d’analyses de risques,
    et le rejet de l’AHS semble franchement léger.
    Au sujet de cette dernière, Aaron Blair a reconnu devant la cour que sa prise en compte par le CIRC aurait certainement donné des résultats de méta-analyse non-significatifs.
    Il rappelle aussi que malgré l’imperfection, c’est parmi ce qu’on a de plus solide comme étude : en plus de sa taille elle évite les biais de remémoration présent dans la plupart des autres.
    L’absence de LNH est pas négligeable dans le débat.
    Quant aux LMA, c’est à ma connaissance nouveau dans le débat : un résultat non-significatif et isolé. Mmmmh…
    (Par contre, note : il est NORMAL dans le processus de classification du CIRC que les derniers résultats de l’AHS n’aient pas été pris en compte. Ils n’étaient pas publiés, c’est comme ça. Et les justifications de Blair pour la publication tardive se tiennent.)

  • Longtemps j’ai arrêté de m’intéresser à l’actu scientifique et je faisais confiance aux médias pour mettre en avant les sujets importants.
    Premier truc qui m’a agacé, comment un sujet pouvait changer du tout au tout en 10 ans. Par exemple : il faut bannir le gras de son alimentation et 10 ans après, il faut manger gras. Par exemple : il faut bannir le gras de son alimentation et 10 ans après, il faut manger gras. Que ce soit des blogs scientifiques ou le web en général, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que c’était de l’énorme bullshit. Finalement, je retrouvais le fameux constat qu’on a tous fait au moins une fois dans sa vie « quand un journaliste traite d’un sujet qu’on connait, on voit qu’il raconte n’importe quoi ». J’en suis arrivé à la conclusion que la science est mise de coté et que nous sommes dans le militantisme. Au fond, je respecte les militants mais je ne supporte pas qu’on mente ! Derrière une présentation neutre, on retrouve des articles ou des reportages à charge. On oublie de donner des infos, on sort les infos du contexte, on déforme des propos. C’est insupportable. c’est de la manipulation. Pour la bonne cause ? Peut être ! Mais le fait de mentir me permet de douter. Finalement, maintenant,je vais chercher l’info moi-même sur le net et j’arrête de prendre pour argent comptant les unes sensationnelles. Et ironie du sort, ça fait du bien, on se rend compte que notre société est bien moins dangereuse qu’on essaie de nous le faire croire.

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