Retraites : 3 systèmes, 1 solution

Il existe trois systèmes de retraites plus ou moins justes : les trois méritent d’être examinés.

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Retraites : 3 systèmes, 1 solution

Publié le 12 septembre 2017
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Par Francis Pérani.

Il y a trois systèmes de retraites. Du plus socialisé au moins socialisé nous pouvons commencer par le système par répartition bien connu en France. Ce système porte bien son nom. L’État répartit une partie des revenus de ceux qui travaillent aujourd’hui vers ceux qui ont travaillé hier.

Les générations futures payent pour les générations passées et en toute logique la première fois que ce système s’est mis en place, la génération qui partait à la retraite sans avoir cotisé a bénéficié de droits sur la génération suivante.

On comprend la motivation à voter pour un tel programme en utilisant le prétexte démocratique pour prendre des décisions à la place de ceux qui ne sont pas en âge de voter ou tout simplement pas nés.

Un artifice fiscal

Lorsqu’on dit que l’État répartit on sous-entend qu’il le fait de force ou sans alternative pour le salarié obligé de cotiser à ce système. On pourrait dire que l’employeur cotise lui aussi mais c’est un artifice fiscal et démagogique qui consiste à faire croire que les patrons payent alors qu’in fine cotisations salariales ou patronales pour la retraite sont dans les deux cas une ponction sur la valeur créée par le salarié qui se manifeste dans son coût complet pour l’entreprise.

Ce système a aussi l’inconvénient de ne pas garantir un niveau de retraite en adéquation avec les sacrifices consentis par l’épargne forcée que constituent les cotisations retraite.

En effet, la démographie peut perturber la répartition. Plus l’espérance de vie s’allonge et moins la natalité est forte, plus le système ne pourra fournir que moins de revenus que ce qui a été cotisé.

Solidarité forcée

Cela provient de ce qu’il n’y a pas de lien du présent vers le futur, de l’accumulation d’épargne vers sa consommation future. Ce qui est épargné par les salariés de telle année est réparti, c’est-à-dire consommé par les retraités de la même année. Aucun moyen d’échapper à cette solidarité forcée, sauf à quitter la France pour un pays plus respectueux des libertés.

Un autre point à souligner et qu’on retrouve avec la retraite dite par capitalisation, qui existe aussi dans les pays anglo-saxons sous la forme de fonds de pension, est la solidarité de type assurantielle entre ceux qui meurent tôt et ceux qui meurent tard.

À ce jeu de l’espérance de vie les perdants financent les gagnants dans une forme de double peine : mourir plus tôt que les autres et donc perdre ses montants accumulés au profit de ceux qui ont plus de chance.

L’approche patrimoniale

Cet effet plus ou moins choisi est un peu atténué par la reversion accordée généralement à la veuve ou au veuf. Une partie de l’accumulation sera reversée à l’époux survivant jusqu’à son propre décès.

En revanche, à la mort des ayant-droit, point de transmission aux enfants éventuels. Les montants cotisés par répartition ou capitalisation ne se transmettent, car il ne s’agit pas d’un patrimoine générant une rente mais plutôt d’une assurance générant une prestation limitée dans le temps.

On peut choisir librement entre une assurance retraite libre, donc pas par répartition, et une approche plus patrimoniale telle qu’elle était pratiquée autrefois lorsque les patrimoines n’étaient pas aussi importants qu’aujourd’hui.

L’approche patrimoniale est a priori la plus souhaitable mais le revenu disponible après tous les prélèvements obligatoires est si ténu qu’il est difficile de constituer une épargne personnelle suffisante pour couvrir ses vieux jours et permettre de transmettre ce qu’il reste à sa progéniture.

Toutefois, si le choix était donné, il serait intéressant d’observer qui serait prêt à épargner pour soi et qui préférerait la solidarité forcée par répartition ou par capitalisation.

Un expatrié dans un pays qui ne taxe pas beaucoup et donc qui dispose de la quasi-totalité de son salaire est confronté à ce choix intéressant. Cotiser à la CFE au système par répartition ou épargner par soi-même et pour soi-même en faisant des placements dont le profil de risque et de profit est compatible avec son projet de retraite.

Dans ce choix, l’agent rationnel va constater à quel point le système par répartition lui est profitable et si ce n’est pas le cas il va devoir placer judicieusement ses fonds et découvrir ou redécouvrir l’intérêt de l’immobilier, de l’or, des placements à la bourse plus ou moins risqués, de l’entrepreneuriat.

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  • un certain Jupé ,d’une droiture et d’une honnêteté exemplaire considérer qu’une retraite de 1200 euros était une bonne retraite…
    en temps qu’ancien 1er Ministre ,et ceux qui l’ont été qui se font rembourser des frais allant jusqu’à 100 000 euros doit être supprimer…
    faite ce que je dis et pas ce que je fais !!!!
    cumul de retraites…ect …ect… .

  • Le principe d’un vrai système en répartition, c’est que les cotisations de l’année payent les pensions de l’année, aux réserves préalables constituées près, ce qui ne constitue en aucun cas un droit sur les générations futures. Dans un vrai système en répartition, si la croissance ou le nombre d’actifs cotisants diminuent, les pensions diminuent mécaniquement. Le système français est donc bien un système dévoyé par répartition. Normalement, le système par répartition devrait s’accompagner d’un système individuel en capitalisation permettant d’absorber les aléas de conjonctures et de lisser les pensions via cette réserve constituée… qui si elle n’est pas consommée in fine bénéficiera aux ayant-droits.

    • …c’est pour cela qu’une retraite par répartition doit être assise sur l’impot et non sur des cotisations .impôt devant être payé par tous , riches ou pauvres, pour permettre une retraite à pouvoir d’achat constant….. C’était bien entendu impossible lorsque qu’un état est sur endetté , il privilégiera toujours son confort à celui des retraités

      • La retraite fait partie d’un système actuariel (assurance) et n’a rien à voir avec l’impôt.

        • Parfaitement exact, il s’agit bien d’une assurance vieillesse qu’on pourrait (devrait) gérer totalement en capi. On peut néanmoins admettre au titre de la solidarité entre générations et d’appartenance au club (…), qu’un premier niveau de retraite soit géré en vraie répartition (ou que ce système soit recommandé aux assureurs habilités à faire de la retraite) c’est à dire sans aucun droit sur l’avenir et avec exposition des pensions versées aux aléas de l’année en cours. Le complément entièrement libre et volontaire en capi.

          • Les assurances ordinaires (voiture, maison…) ne sont absolument pas gérées en capitalisation. Les assureurs ont des réserves pour lisser les pics mais pour l’essentiel les cotisations de l’année payent les dommages de l’année. C’est finalement assez semblable aux retraites par répartition. On peut tourner le problème des retraites dans tous les sens mais le fait majeur est que l’on ne sait pas prévoir la date de notre mort donc soit on accumule par précaution assez de réserves pour pouvoir vivre jusqu’à plus de 100 ans, soit on accepte un système de type assurance. L’accumulation prudente est ingérable car elle exigerait que pendant la vie active il y ait un taux d’épargne phénoménal en prévision du cas où l’on vivrait excessivement vieux. Et si les actifs choisissaient quand même la solution de l’épargne maximale, on buterait sur le manque de capital total. Il n’est pas concevable que le capital d’une entreprise représente des dizaines d’années de valeur ajoutée, donc si on investit pour sa retraite et que l’on revend ensuite progressivement pendant sa retraite, on n’a en moyenne que de quoi assurer sa subsistance pendant bien moins de 10 ans. En poussant le raisonnement jusqu’au bout si tout le monde se repose exclusivement sur ce schéma, cela provoque forcément une inflation monstrueuse du prix des actifs capitalisés suivie d’une crise économique quand les détenteurs de ce capital finissent par s’apercevoir qu’il ne rapporte plus rien (c’est le phénomène des bulles : la bourse monte jusqu’à des PER stratosphériques jusqu’au moment où l’on s’aperçoit que la fête est finie).

            • « Les assurances ordinaires (voiture, maison…) ne sont absolument pas gérées en capitalisation. Les assureurs ont des réserves pour lisser les pics mais pour l’essentiel les cotisations de l’année payent les dommages de l’année. C’est finalement assez semblable aux retraites par répartition. »

              Oui pour le fonctionnement : en assurance, les primes encaissées entrent dans des provisions et servent ensuite à payer les sinistres.
              Mais grosse différence au niveau du calcul de la prime : en assurance, on se base sur le risque (et éventuellement des considérations d’ordre commercial ou marketing). Avec la sécu, non seulement on « répartit », mais on « redistribue » car les cotisations dépendent principalement non pas d’un risque mais des revenus.

              • Quand vous assurez un bien, la prime d’assurance dépend de la probabilité du sinistre et de la valeur du bien. Quand vous cotisez pour une retraite par répartition, les paramètres sont similaires : la probabilité que vous viviez encore un certain temps et le niveau de pension visé. Si vous visez une pension deux fois plus élevée, vous paierez à peu près deux fois plus de cotisation. Et en général, si vous visez une pension deux fois plus élevée c’est que votre revenu d’actif est aussi deux fois plus élevé. Ce n’est donc pas de la redistribution : vous cotisez plus mais vous recevez aussi plus. Ceci bien sur si l’on était dans une logique d’assurance non biaisée. En pratique l’état met son nez dans le fonctionnement des assurances et le schéma n’est pas aussi simple (exemple : validation d’années non cotisées ce qui là relève clairement de la redistribution)

                • Sauf que dans exemple, l’assureur se comporte d’une autre manière que l’état : il ajuste ses primes l’année suivante en fonction de l’année passée, tandis que l’état laisse tout filer, ne contrôlant rien au prétexte que lui ne peut faire faillite.

                  On ne peut comparer.

            • Votre propos est intéressant. Par contre je regrette que vous cherchiez à infirmer la solution d’épargne par deux point qui ne peuvent exister de pair: à la fois la capitalisation libre et l’uniformisation du comportement d’individus libres. D’autre part , puisque que nous discutons ici au doigt mouillé, pensez vous que cette accumulation éventuelle de capital dépasserait le niveau actuel d’argent gratuit favorisé par nos banques centrales . On peut aussi parler du Chili qui a un système libre répondant à ce que vous critiquez et qui ne semble pas souffrir d’accumulation de capital.

              • Les manipulations monétaires ne changent pas les réalités physiques. Actuellement la valeur de marché d’une entreprise moyenne correspond à quelques années de sa production. Donc en supposant que les futurs retraités épargnent pendant leur vie active pour devenir propriétaires de la totalité des entreprises productives, ils seraient propriétaires au début de leur retraite de l’équivalent de quelques années de production, ce qui leur assurerait à peu près 2 fois plus d’années de consommation (hypothèse un actif pour un retraité) mais serait insuffisant pour une retraite longue et décente. On peut par ailleurs penser que si tout le monde se rue sur l’achat de parts de sociétés (qui ont déjà des actionnaires qui ne les lâcheront pas facilement) pour assurer sa retraite, cela fera fortement monter le prix de ces parts et fera donc baisser fortement le rendement du capital. Les véritables entrepreneurs risquent alors d’être découragés et de porter leur capacité d’innovation dans des régions du monde où le rendement du capital sera encore significatif ! Il ne faut pas compter sur une augmentation très importante de la quantité de capital physique s’il y a beaucoup d’épargnants. On bute alors sur le problème du surinvestissement : à quoi bon avoir deux fois plus de machines si l’on ne trouve pas deux fois plus d’opérateurs compétents pour ces machines. C’est une limitation fondamentale à une stratégie de capitalisation. Le surinvestissement finit à la longue par alourdir l’économie sans vraiment profiter à la production. Bref ce n’est pas si simple. Donc OK pour une dose de capitalisation mais attention aux excès !
                Tout ceci est bien sur au doigt mouillé et mériterait une analyse poussée. Je souligne simplement le fait qui semble assez méconnu : la valeur marchande d’une société dynamique ne vaut que quelques années de production.

                • et fera donc baisser fortement le rendement du capital

                  C’est pourtant ce que nos cocos aimeraient : du capital qui ne rapporte rien…
                  Mais expliquez nous donc comment font les Suisses qui ont une retraite par capitalisation.

                • Le CAC est détenu à 45% par des investisseurs étrangers donc il y a encore de la place pour accueillir une épargne retraite libre investie à la bourse. A l’échelle mondiale, il y a aussi de la place pour des épargnants soucieux d’investir pour leur futur. La retraite par capitalisation fonctionne très bien en Amérique du Nord sans bulle à la bourse. Les bulles actuelles sont plutôt dues par l’émission monétaire, les dettes d’Etat et privées plutôt que par un excès d’épargne.

                  La valeur marchande d’une société vaut l’actualisation de ses flux monétaires futurs, la durée de ces flux n’a pas vraiment de limite. Vous faites sans doute référence au PER pour valoriser une action mais l’idée ici ce n’est pas de vendre son investissement mais d’en recueillir les fruits (dividendes) pour se constituer un revenu permanent et ce revenu peut être permanent au point de nous survivre et d’être transmis à ses enfants, ce qui n’est pas le cas dans la répartition ou l’assurance retraite.

                  Pour visualiser l’idée pensez simplement à l’investissement dans une propriété louée (la pierre). Cela génère un loyer à vie et même au delà.

                  Si vous faites vraiment le calcul de tout ce que vous cotisez consciemment ou sans le savoir pour votre retraite, il y a de forte chance que vous soyez perdant à la fin sauf éventuellement si vous vivez 110 ans et que vous n’envisagez pas de transmettre quoi que ce soit à votre descendance.

                  • Pour que votre système marche et que l’on puisse simplement assurer sa retraite par des dividendes, il faudrait que le partage de valeur ajoutée des entreprises entre travail et dividendes soit très fortement modifié au profit des dividendes. Les dividendes actuels ne représentent qu’une infime fraction de la valeur ajoutée (quelques pour cents), ce qui est bien plus faible que ce qui est capté par le système des retraites par répartition sur la masse salariale. Il me parait assez irréaliste de vouloir revenir à une répartition de la valeur ajoutée beaucoup plus favorable au capital. Un léger coup de pouce serait sans doute utile pour que l’investissement remonte un peu mais cela ne serait certainement pas dans des proportions suffisantes pour recréer une large classe de retraités/rentiers à l’ancienne. Il ne faut d’ailleurs pas se faire trop d’illusions sur une augmentation importante des investissements, ce qui manque le plus ce n’est pas de l’épargne mais de la matière grise innovante et de la main d’œuvre de qualité. S’il suffisait seulement de capitaux pour faire décoller un pays cela se saurait !

                    • En 40 ans de vie active, voire moins, vous pouvez suffisamment économiser sur vos salaires pour investir sans prendre trop de risques et avoir un revenu complémentaire (dividendes, loyers, …) qui compense votre perte de salaire. Ce qui manque le plus en France, ce n’est pas tant la matière grise que là où elle s’emploie. Il est tellement plus facile et plus valorisant de devenir haut fonctionnaire qu’entrepreneur …

                    • à adnstep
                      Effectivement si pendant 40 ans vous aviez été dispensés de cotiser et aviez pu investir librement et si vous n’avez pas été trop maladroit dans l’affectation de votre épargne, vous devriez être à la tête d’un capital confortable pour vos vieux jours. Mais cela soulève quand même deux questions. La première est celle du rendement du capital. Sera t il aussi élevé à l’avenir qu’il l’a été dans le passé ? La deuxième est ce qui peut se passer quand l’essentiel de la population fait la même chose alors qu’aujourd’hui seule une minorité d’individus a un capital (actions et immobilier de rapport) significatif. Je me suis interrogé plus haut sur la quantité de capital qui pourrait servir à cet effet. A mon avis elle est trop faible mais je peux me tromper. Quand à la question du rendement, qui est aussi celle du partage de la valeur ajoutée entre les actifs et les détenteurs de capitaux, il ne faut pas oublier que la mondialisation et la concurrence généralisée jouent aussi sur ce point. Une entreprise soumise à la concurrence qui décide de distribuer beaucoup plus de dividendes augmente forcément ses prix de vente par rapport à un concurrent ayant à peu près le même niveau et une main d’œuvre similaire. Si cette entreprise n’a pas un monopole de fait, elle va perdre des marchés et cela poussera ses actionnaires à ne pas être trop gourmands. Bref, je vois plutôt les rendements à la baisse plutôt qu’ à la hausse du fait de la concurrence (et les banques centrales qui bradent le crédit et permettent à des canards boiteux de ne pas disparaitre n’arrangent pas les choses). Les ilots de rendement élevé ne se trouvent que dans des entreprises ayant un avantage concurrentiel énorme du fait d’une innovation qu’ils sont seuls à posséder. Là aussi je ne suis pas optimiste car les véritables percées innovantes (je ne songe pas aux gadgets) sont rares. C’est sans doute du à la bureaucratisation galopante au niveau mondial, au recul de la mentalité de pionnier et à un système éducatif de plus en plus déplorable.

  • Moi ce que j’attends c’est enfin d’avoir un gouvernement qui soit digne de ce nom ………..
    Quand je vois que les suédois ont mis 14 ans afin de réformer leurs régimes de retraite et que cette réforme est réellement pérenne je suis étonné que nos génies transcendants et inspirés de la politique de haut vol puissent torcher une réforme en 3 mois avec la nécessité d’un 49/3 ou d’ordonnances ………
    Le résultat parle de lui-même ….. et ça continue …. désespérément

  • si rien n’est fait pour les futurs retraités , nous aurons droit à une fin digne du film  » Soleil vert « ……fin de vie bien tristounette d’ailleurs…..

  • Constatant que les cotisations pour la retraite par répartition ne sont pas soumises à l’impôt, il va de soi que l’épargne destinée à la retraite par capitalisation ou patrimoniale, selon le positionnement du curseur entre assurance proprement dite et épargne personnelle, doit échapper également à toute forme d’imposition, que ce soit au moment de l’épargne ou lors de sa réalisation.

    • Bon argument qui revient à défiscaliser les revenus du capital. A noter qu’au Canada, cela fonctionne comme ça avec ce qu’on appelle les REER. Ce sont des contributions personnelles non fiscalisées pour la retraite et placées dans le produit financier de son souhait.

  • Tout à fait d’accord avec réactitude : le système de répartition tel qu’il existe depuis 1945 n’est plus du tout approprié à l’allongement de l’espérance de vie associée à la baisse de la natalité des pays occidentaux. Les minimas retraites doivent être assuré par l’impôt et pour le reste les gens épargnent comme ils veulent :fonds de pensions, assurances vies, immobiliers, directement en bourse etc….et mêmes chose pour la santé : système de réassurance financé par l’impôt pour les risques médicaux rares et/ou très graves sinon assurances privés en concurrence.

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