Par la rédaction de Contrepoints
Un sondage BVA pour Orange d’octobre 20161 observe, comme chaque mois, la politique nationale. On y apprend que le Chef de l’État bat de nouveaux records d’impopularité, tandis que son prédécesseur peine à rassembler, même dans son camp.
La popularité de l’exécutif en berne
83% des Français ont une mauvaise opinion de François Hollande. C’est 3% de plus que le mois dernier, directement prélevés sur les bonnes opinions. Selon ce baromètre, c’est un record depuis mai 2012. La popularité de Manuel Valls est aussi très basse, puisque 71% des Français en ont une mauvaise opinion, en recul d’1%. Le Premier ministre “bénéficie” cependant d’un taux de très mauvaises opinions bien inférieur à celui du Président (32% contre 51%).
François Hollande pâtit de cette mauvaise popularité dans tous les cadrans du spectre politique. Si la droite et l’extrême droite, sans surprise, sont plus de 90% à avoir une mauvaise opinion de lui, au sein du Parti Socialiste, on est une majorité (53%) à ne pas lui accorder de bonne opinion. Hors Parti Socialiste, ce taux grimpe à 79%. Cette structure est identique pour Manuel Valls, avec des chiffres globalement moins mauvais et un décalage bien plus grand entre mauvaises opinions au sein du Parti Socialiste (40%) et en dehors à gauche (84%).
Seuls 20% des Français pensent que la politique menée par François Hollande et le Gouvernement est juste et seuls 12% pensent qu’elle est efficace. Ceci explique facilement de si mauvaises cotes de popularité.
Influence et popularité des personnalités politiques
Alors qu’Alain Juppé poursuit sa dynamique positive, Emmanuel Macron semble régresser et Nicolas Sarkozy peine à rassembler dans son camp comme en dehors, malgré une embellie après le débat de la primaire de la droite. Du reste, François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet ont eux aussi semblé tirer parti de leur prestation lors du débat.

À gauche, Martine Aubry fait la course en tête, suivie de Christiane Taubira et d’Anne Hidalgo. Jean-Luc Mélenchon arrive en quatrième position. Les personnalités de la gauche modérée semblent rencontrer moins de succès, alors qu’à droite, ce sont les candidats les plus centristes qui tirent leur épingle du jeu. Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen sont, par exemple, largement distancés chez les sympathisants de droite.
Et après ?
Le sondage se termine sur des questions d’actualités. On y apprend que 86% des Français ne souhaitent pas que Hollande soit candidat. Pour Nicolas Sarkozy, ce chiffre monte à 79%. Compte tenu de la popularité du chef de l’État, de l’opinion des Français sur son action, de la faible adhésion que rencontre Nicolas Sarkozy, on ne sera pas surpris que 69% des Français ne souhaitent voir ni l’un ni l’autre faire acte de candidature.
Il est clair que la France ne peut pas se permettre une deuxième élection par défaut. D’affaires en coups d’éclat médiatiques plus ou moins heureux, il ne faudrait pas oublier que les Français réclament du changement depuis trop longtemps. Ils étaient insatisfaits d’Alain Juppé qui semble désormais promis à la Présidence, ils étaient insatisfaits de Nicolas Sarkozy, ils sont insatisfaits de François Hollande, ils ne veulent majoritairement pas de Marine Le Pen… Que leur a-t-on proposé de différent ?
- Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 24 au 25 octobre 2016. Échantillon de 1353 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les évolutions signalées dans ce rapport correspondent à des évolutions depuis septembre 2016, date de la vague précédente. ↩
Messieurs dames les journalistes, à VOUS de parler des autres… Macron, NKM, Le Maire. Quel est leur programme, leur personnalité…il y a des choses intéressantes à dire, non?
Absolument d’accord! Curieusement pas un mot de M. Tauzin, qui rassemble à lui seul pas mal de choses intéressantes!
Mais il y en a surement d’autres, même s’ils n’ont pas beaucoup de chances d’y arriver parce que pas un journaliste ne les fait connaître,
et parce qu’ils sont de toutes façons tus par les médias de grande écoute!
Faîtes votre boulot!
Simplfions qui commande les journalistes en déroute ?
Le plus offrant et Juppé a quelques milliardaires dans la manche et au delà des mers
Et Sarko n’en aurait pas ? Le pauvre…
Macron, NKM, Le Maire, est-cela les autres dont on ne parle pas? Pourtant il n’y a pas un jour sans article sur ces autres dont on n’à rien à attendre d’ailleurs, si ce n’est en reprendre pour cinq ans. Quarante ans d’umps, vous n’êtes pas lassé?
Il y a déjà pas mal de comparateurs de programmes disponibles sur le ouaibe. Par exemple celui de l’Ifrap:
http://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/presidentielle-2017-comparez-les-programmes
http://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/evaluation-des-programmes-economiques-de-francois-fillon-alain-juppe-bruno-le
Juppé, du neuf avec du vieux.
Les sondages sont une arme de destruction massive de la démocratie…
La “démocratie” représentative vit une crise majeure et très dangereuse pour nos pays.
9 Français sur 10 n’ont pas confiance dans leurs « représentants », 8.5 Belges sur 10 et 4 américains sur 5.
Ceux qui gouvernent au nom du peuple “souverains” n’ont plus AUCUNE légitimité pour dire la Loi, engager des dépenses, des crédits, ou décréter une taxe ou un impôts.
Soit les “représentants” en tiennent compte avec par exemple l’introduction d’une vraie démocratie semi-directe (initiative ou référendum populaire accessibles et utilisés), soit ils s’arcboutent sur leur privilèges et la contestation va devenir de plus en plus violente et les pays de plus en,plus ingouvernable . Certains pays en Europe ne se distinguerons plus des nombreuses république bananières liberticides qui existent dans le monde.