Un brouillon inconnu du « Petit Prince » vendu aux enchères 385 600 euros

Le marché des manuscrits et de l’art en général est en pleine explosion. Il s’agit pour les investisseurs du seul secteur défiscalisé.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
petit_prince

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Un brouillon inconnu du « Petit Prince » vendu aux enchères 385 600 euros

Publié le 21 mai 2012
- A +

Un brouillon rarissime du chef-d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, estimé entre 40 000 et 50 000 euros a été vendu 385 600 euros aux enchères à Paris. L’occasion de rappeler que le marché des manuscrits et de l’art en général est en pleine explosion et qu’il s’agit pour les investisseurs du seul secteur défiscalisé.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Le 16 mai dernier, un brouillon inconnu du chef-d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, a été vendu 385 600 euros par Artcurial à Paris.

L’histoire de ce manuscrit déniché chez un collectionneur par les experts d’Artcurial est peu banale. Il ne s’agit pas à proprement parlé d’une première version du Petit Prince, mais d’un manuscrit rarissime datant de 1941 comprenant un texte inédit et des variantes des chapitres XVII et XIX du célèbre roman. Les experts l’avaient estimé entre 40 000 et 50 000 euros.

Lors de la même vente, Escales de Patagonie, un autre manuscrit autographe de 24 feuillets datant de 1932 et considéré comme l’un des plus beaux brouillons de Saint-Exupéry, a été acquis pour 162 500 euros alors que son estimation préalable se situait entre 50 000 et 60 000 euros.

En tout, une trentaine de documents et manuscrits de Saint-Exupéry étaient mis en vente par un collectionneur. La vente a totalisé 1 404 000 euros, soit près de deux fois et demi l’estimation initiale (600 000 euros). La société Artcurial, organisatrice de cette vente, a précisé que les collectionneurs américains se sont montrés très actifs lors de enchères.

Rappelons que pour les investisseurs l’art reste le seul secteur défiscalisé. Pas de CSG/CRDS, pas de PLF, pas de réintégration dans l’IRPP, votre collection n’entre pas dans l’assiette de calcul de l’ISF. Seule une taxe de 5 % sur la plus-value est due au moment de la vente, et encore, dans le cas de vente par un particulier à un professionnel, et c’est ce dernier qui la doit. La vente d’une œuvre d’art est donc net-net pour le vendeur particulier.

Le marché de l’art est le seul qui connaisse encore aujourd’hui, par ces temps agités, une progression constante. Parmi les œuvres d’art et de collection, les manuscrits assurent une rentabilité quasi certaine. Avec des pièces à tous les prix, un marché en pleine explosion, un nombre de manuscrits quasi stagnant (les auteurs ou personnages célèbres d’aujourd’hui n’écrivant plus que sur des ordinateurs ou des terminaux électroniques n’alimentent plus le stock), de multiples formes juridiques d’acquisition, le manuscrit est l’un des meilleurs investissements actuellement disponibles.

—-
Sur le web.

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Le marché de l’art est une bulle dans laquelle s’engouffrent tous ceux qui veulent placer des liquidités. Il s’effondrera comme le reste…

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Suite à la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis et aux inquiétudes croissantes concernant la banque Crédit Suisse en Europe, les marchés financiers mondiaux ont fortement chuté. La panique s’est emparée des investisseurs et ces derniers craignent le début d’une nouvelle crise d’ampleur.

Plutôt que de craindre la crise, réjouissez-vous. Depuis début 2022, la baisse progressive des marchés représente une opportunité historique pour l’investisseur de long terme. Chaque jour est un excellent point d’entrée en bourse, une... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

Avec des encours globaux avoisinant les 1850 milliards d’euros, l’assurance vie est le dispositif d’épargne le plus populaire en France. Si ce dispositif est autant plébiscité par les épargnants, c’est notamment en raison de ses deux atouts clés. Le premier avantage de l’assurance vie est la possibilité de placer son épargne sur les fameux fonds en euros. Ces fonds sont directement gérés par les assureurs et offrent des garanties sur le capital investi. Le deuxième avantage clé de l’assurance vie, c’est sa fiscalité au cours de la vie du cont... Poursuivre la lecture

Un article de Human Progress

 

Alors que de nombreuses grandes villes étaient en ruines après la Seconde Guerre mondiale, New York a acquis une nouvelle importance mondiale et a même dépassé la position centrale de Londres sur les marchés financiers internationaux. Elle est rapidement devenue le siège de Wall Street la bourse la plus grande et la plus prestigieuse du monde et a changé à jamais la finance. Wall Street est souvent considérée à la fois comme un symbole et comme le centre géographique du capitalisme.

Auj... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles