Création d’un fichier des allocataires sociaux

Il faut proposer de vraies réformes simplificatrices de la fiscalité et des aides sociales, de nature à réduire la complexité du système et l’incitation à la fraude

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Création d’un fichier des allocataires sociaux

Publié le 8 août 2011
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Xavier Bertrand, le ministre français du travail et de la santé, a annoncé dimanche soir à l’AFP la mise en place d’« un fichier unique des allocataires sociaux avant la fin de l’année », qui est selon lui « la meilleure façon de renforcer la lutte contre des fraudes sociales » (Le Monde). Une proposition qui reprend directement celle de Thierry Mariani, fondateur de La Droite Populaire et ministre aux transports.

Xavier Bertrand

But affiché de cette démarche, réduire les fraudes aux prestations et cotisations sociales, estimées à 20 milliards € par an. Les fraudes effectivement détectées représentent environ 2% de ce montant.

Si on ne peut qu’applaudir le souhait de réduire le montant de la fraude, qui pèse in fine sur les contribuables français, il y a lieu de questionner la méthode choisie par le gouvernement, qui suscite des questions pertinentes sur le fichage des individus et le développement d’un État toujours plus intrusif dans la vie des citoyens.

Les niveaux élevés de fraude résultent en bonne part de la complexité incroyable du système français, qui est un empilement d’aides sans cohérence. Incompréhensible pour ceux qui en ont réellement besoin, il ne favorise que les fraudeurs et ceux ayant les moyens de connaître le système (riches ou insiders).

À l’inverse, il est temps de proposer de vraies réformes simplificatrices de la fiscalité et des aides sociales, de nature à réduire la complexité du système et les incitations à la fraude. Des mesures comme l’allocation universelle, la flat tax, le salaire complet ou l‘impôt négatif sur le revenu sont de nature à réduire bien plus la fraude que la peur du gendarme et le fichage des individus par un État toujours plus intrusif.

On notera cependant que l‘allocation universelle est un sujet de débats chez les libéraux, qualifiée par certains d’immorale.

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  • La fraude aux prestations sociales ne concernerait pas plus de 1 % des allocataires. La fraude sur les cotisations sociales dues par les employeurs est estimée à 185 millions d’euros, la fraude aux impôts perpétrée par ces mêmes employeurs se chiffre à 2,48 milliards d’euros. Ne parlons même pas des « facilités » que se sont accordées, par voie légale, nos chers élus polycumulards depuis 2007 et avant, et de ce qu’elles nous coûtent, à nous contribuables. N’évoquons pas non plus les fantaisies pharaoniques de M. Sarkozy depuis son élection, ni son grotesque Airbus équipé de fours à pizza et d’une pléthore de douches. Qui se souvient des deux limousines Citroën C6 commandées au lendemain de sa nomination par certain ministre de l’Intérieur d’origine auvergnate, dont nous n’avons eu à subir l’incompétence que quelques mois, mais qui percevra des indemnités jusqu’à la fin de ses jours, et ce sur le denier public ? Qu’en est-il des sommes dues par M. Ferry sur les cours qu’il n’a pas donnés, et des indemnités reçues par M. Balkany pour toutes les séances à l’Assemblée auxquelles il n’a pas assisté ? Les grands moralisateurs de l’ultra-droite provençale, les Mariani, Ciotti, Luca et consorts, pourfendeurs du pauvre, de l' »assisté » et de l’étranger, digne héritiers du médecinisme mafieux qui les formés et forgés à caresser dans le sens du poil leur électorat de rentiers cacochymes, n’ont qu’un seul objectif, et il n’a rien à voir avec le bien public : se remplir les poches d’argent public jusqu’à la fin de leurs jours en accumulant les portefeuilles et accessoirement, bénéficier de la clémence qu’accorde la justice française à ses amis politiciens, dès que la presse d’investigation déterre une nouvelle affaire !

    • « La fraude sur les cotisations sociales dues par les employeurs est estimée à 185 millions d’euros »

      Supprimons donc les cotisations sociales pour les employeurs, le coût du travail est bien trop élevé en France.
      Et puis le mieux est de donner le salaire complet au salarié qui ensuite gère son pécule comme il l’entend en cotisant si il veut à telle ou telle assurance santé, assurance chômage, en capitalisant si il veut pour sa retraite etc..

      • Bien sûr ! Vu le montant du salaire médian en France et la multiplication des jobs précaires « payés » au SMIC horaire, votre point de vue est très réaliste ! Ceci dit, le coût du travail est bien plus élevé aux Etats-Unis et au Canada (têtes de pont du libéralisme)que sous nos cieux. Vérifiez et vous le constaterez avec moi.

        • Qualifier ces jours-ci les États-Unis de têtes de pont du libéralisme, c’est osé, surtout après l’échec complet des politiques massives de relances keynésiennes (qui se chiffrent en milliers de milliards de dollars) menées ces dernières années et qui ont fini par plonger le pays dans le trou.
          Consultez les chiffres et graphique de cet article : http://www.contrepoints.org/2011/08/04/38194-usa-les-keynesiens-se-desolent-des-coupes-budgetaires

          • Ces jours-ci peut-être… mais ce libéralisme-là, l’Europe s’en est inspiré pour nous l’imposer, peu importe le nom qu’il porte sous nos cieux et les théoriciens dont il se réclame. L’argent pour l’argent, la « création de richesses » pour ne plus dire le profit, moins de droits pour plus de lois liberticides visant à protéger les biens plus que les personnes, le max de richesses concentrées dans un minimum de mains, en face la misère de masse et toujours plus de restrictions imposées aux pauvres, et la conséquence de tout ça : l’islamisme qui est le retour de manivelle de l’exploitation des ressources du tiers-monde par les nations dites riches… mais dont les peuples végètent.

          • Si on veut bien appeler un chien un chat, et un poireau un brugnon, alors, euh, hum voyons voir (p’têt’ ben qu’oui, p’têt’ ben qu’non). Si on s’en tient au sens des mots, par contre, votre intervention n’a pas grand sens.

    • On peut dire exactement la même chose de nos moralisateurs de la gauche collectiviste.

      • Totalement. Ils ne valent pas plus lourd. Et c’est bien là le gros problème que nous pose, à nous citoyens français, l’ensemble de cette classe politique pour les échéances cruciales qui se profilent. Ceux de la gauche que vous dites « collectiviste » n’ont en fait aucun programme de gauche, ni collectiviste ni social. Nulle part il n’est question d’encourager à la relocalisation des entreprises, de renationaliser ce qui a été dispersé dans le privé avec pertes et fracas (France-Télécom, la distribution de l’eau et du gaz) à des multinationales destructrices d’emplois, d’abolir les emplois précaires par l’interdiction des contrats jetables, de relever le SMIC à 1500 euros comme la gauche le promet depuis… 1978 ! Nulle part il n’est question de régler la « crise du logement » par un plafonnement des loyers qui seul saurait casser la dynamique spéculative. Je ne prends que ces exemples mais c’est là que se tiennent les préoccupations de ceux de nos concitoyens qui ne sont ni rentiers ni actionnaires ni héritiers ni patrons, qui ont un boulot ou n’en ont plus, qui ont des jeunes à la maison qui ne trouvent pas de travail et qui n’ont pas accès à des formations qualifiantes devenues payantes, etc. La gauche ne répond pas plus à ces préoccupations que la droite. Les deux noient le poisson pour éviter d’avoir à s’exprimer sur la question qui court sur beaucoup de lèvres, et que seule l’extrême-droite actuellement soulève : la nécessaire prise de distance à l’égard du projet européen, puisqu’il a échoué, puisqu’il s’avère qu’il ne sert que des intérêts financiers et qu’il n’a cessé de détruire emplois et acquis sociaux depuis sa mise en place, puisqu’il a substitué la valeur travail à une sorte de retour de l’esclavage et qu’au final, c’est à une super-bureaucratie de type soviétique que ce projet européen se résume. Merci en tout cas de prendre part à ce débat improvisé.

        • En gros, ce que vous souhaitez, c’est une super-bureaucratie de type soviétique à l’échelon national et non plus européen, c’est bien cela ?

          Et puis dire que tout cela sert les intérêts financiers, ces jours-ci, au moment où toutes les bourses chutent, c’est osé.

          • Et où irez-vous installer votre Goulag national? Peut-être demanderez-vous de l’aide à la grande Russie ;))) Tout ceci n’est pas très sérieux et nous mènerait au pire à n’en pas douter…

          • @largowinch : Cette bureaucratie-là existait déjà chez nous. Le modèle s’est étendu à l’Europe. Comment s’étonner de son échec ? Et puis en quoi est-il osé de dire, même aujourd’hui où les bourses chutent, que l’UE n’est qu’une machine à fric qui n’a de véritablement européen que sa monnaie de singe et la libre circulation des capitaux, dont combien d’argent blanchi et à blanchir ? Doit-on verser des larmes sur les dividendes des actionnaires alors que le système qui sert les intérêts des multinationales -et de leurs actionnaires- a créé des millions de destructions d’emplois par les délocalisations massives vers des pays producteurs de pacotille, et est sans doute en train de créer les conditions d’une guerre civile à grande échelle ? La Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, l’Italie, demain la France, supporteront-ils longtemps les restrictions imposées par les agences de notation dans le seul but de renflouer les banques pour « sauver des marchés »… qui profitent à qui ?

            @daredevil2007 : Le Goulag ? Il est déjà installé, mon cher, tout près de chez vous. Sauf qu’il n’a pas de délimitation, pas de barbelés. Il s’appelle la planification de la misère de masse. Voyez les exemples que je viens de citer. Ils ne sont pas exotiques. Cela ne se pase pas à Cuba. Cela commence par le chômage, les « plans sociaux », les compressions de personnels, les mises à l’index de cadres vieillissants, de salariés plus assez malléables car trop quinquagénaires, par exemple, au « profit » de jeunes plus dociles, plus flexibles, plus malléables, plus précaires, disons. Jusqu’à quand ? Le Goulag c’est la précarisation de l’emploi, ce sont les minima sociaux sous contrôle de la bureaucratie elle-même précarisée. Le Goulag capitaliste est le plus efficace qui soit. Détrompez-vous, je ne chante pas les louanges d’un système communiste que j’ai combattu en mon temps. Je constate seulement que le système capitaliste, au moment où il s’effondre, se pare des mêmes oripeaux que son antique adversaire, et emploie les mêmes armes contre le peuple. La peur arbore toujours le même masque…

        • Vous avez raison.
          Relocalisons les entreprises, il vaut mieux que les classes moyennes paient leur four micro-ondes trois fois plus cher et s’assurer que ça rémunère des ouvriers français et des patrons français. Faudrait pas non plus que les fils d’ouvriers se mettent en tête de faire des études d’ingénieur, alors que plein de jobs d’ouvriers relocalisés les attendent. Qu’ils laissent ça aux élites qui savent.
          Renationalisons les télécoms, l’eau, l’électricité et le gaz, et confions le tout à des bureaucrates forcément super compétents et super honnêtes, qui gèreront de beaux bataillons de fonctionnaires encartés dans les syndicats qui vont bien.
          Interdisons les licenciements dans les entreprises bénéficiaires. Si un employé ne sert plus à rien ou fait de la m…, et bien qu’on le paie à ne rien foutre, après tout on a bien assez d’argent. Et tant pis si des milliers de PME font faillite, on les nationalisera avec l’argent des contribuables.
          Plafonnons les loyers, histoire de que les proprios demandent toujours plus de garanties, multiplient encore plus les bails au noir, et qu’enfin les prolos logent tous à la rue comme ils le méritent. Et pas question de construire au-delà de 37m de haut, faut pas gâcher le paysage architectural.
          Qu’on sorte de l’euro, et qu’on rétablisse le droit des énarques bien français à imprimer eux-mêmes leurs billets de monopoly, comme avant la loi Rothschild de 73 ! Je propose même qu’on oblige les particuliers à revendre leur or à l’Etat, les bureaucrates savent quand même mieux que les boulangers combien une baguette de pain est sensée coûter…

          @Hécate
          Relisez vous un instant. Si c’est vraiment le bien du peuple français que vous souhaitez, vous réaliserez peut-être que vous proposez de passer de Charybde en Sylla

          • @BenFranklyn : En somme, en cas de renationalisations/relocalisations, le problème qui se poserait à vous (comme à nous tous) ce serait plutôt les énarques, les dirigeants, la bureaucratie, les élites. Là-dessus on est complètement d’accord, Ben ! Si c’est pour garder ces gens-là et leurs petits copains à la tête des entreprises, autant laisser celles-ci aux mains des Veolia et consorts. Comme ça on pourra continuer à se plaindre de la continuelle augmentation de l’eau, du gaz, bientôt de l’électricité, de la précarité des emplois sous-payés généreusement proposés par les sous-traitants de ces grosses boîtes, et de la mauvaise qualité des produits jetables made in China, Romania, Poland, Tunisia… même vendus très cher sous des marques françaises (comme nos belles et très chères voitures en plastique), sans pour autant mettre en cause les compétences des dirigeants issus de la nomenklatura politicienne de notre beau pays démocratique.
            Bien.
            On continuera aussi à tirer à boulets rouges sur le Rom, le Noir, l’Arabe, le handicapé, l' »assisté », le fonctionnaire qui coûtent si cher à la collectivité, en fermant les yeux sur ce que coûte notre système politique avec son nombre inquantifiable d’élus à vie entourés de leur cour et de leurs happy fews tous entretenus aux frais de la Princesse, avec voiture et logements de fonction, avions, voyages et cocktails, au sein de toutes ces instances, chambres, assemblées, sénat, conseils, municipalités, communautés de communes, etc, etc… Cela en fait beaucoup des assistés, vous ne trouvez pas ? Ah oui mais ceux-là, Môssieur, ils travaillent. Mais à quoi ? Ils tiennent des réunions. Ils prennent des décisions. Ils vont « sur le terrain ». Okay, mais il sort quoi ? Si ces gens-là servaient vraiment à quelque chose, on s’en serait aperçu depuis des lustres !
            Et ne parlons pas des actionnaires, autre variété de parasites, à qui l’on sacrifie emplois et salaires pour qu’ils puissent continuer à rester chez eux sans rien foutre… heu pardon ! à suivre les cours de la Bourse sur le web exactement comme les méchants « asistés », étrangers ou pas, restent chez eux toute la journée à regarder la télé en attendant que le RSA tombe, grâce à quoi ils peuvent se balader en BM, comme tout le monde le sait, et aller faire leurs courses chez Hédiard, ce que chacun sait aussi. Il n’y a qu’à écouter RMC-INFOS, l’organe officiel des Beaufs de France, pour s’en persuader.

            Je reprends. Le problème central, selon vous (et moi), n’est pas de faire revenir chez nous les industries et entreprises délocalisées, ni de renationaliser le bien public, non ! Le problème c’est les politocards, les énarques, les cliques qui nous ont précipité dans le trou et que l’on subit quotidiennement affaires après magouilles, et dix ans avant chaque élection suivante.

            A quoi je répondrais par : Qu’ils dégagent !

            Okay, mais nous ne sommes pas ici au Maghreb ni en Egypte ni en Espagne. En France, on aime bien jouer les victimes, on entretient une culture de la victimisation, on préfère attendre qu’un super-héros vienne nous sauver la mise. C’est ce qui explique que nous n’avons jamais été foutus de gagner aucune guerre et que toutes nos révolutions ont lamentablement échoué.
            Donc en s’en tient à conserver un système économique totalement pourri défendu par une classe politique corrompue à bloc contrainte, pour conserver le semblant d’autorité dont elle est incapable de se prévaloir par la compétence et l’intégrité, de régner par la peur, le flicage, l’intimidation, bref ! de devenir totalitaire. Et on attend les bras croisés que tout cela s’écroule et que les Espagnols ou les Grecs lancent les premiers cocktails Molotov.

            Alors on ne fait rien. Wait and see. En attendant, ceux qui en ont envie, ceux qui ont quelque chose de concret à défendre dont ils ont hérité, par exemple, de leur vieille tante, ceux qui pensent encore avoir quelque chose de pas forcément concret à défendre qui serait de l’ordre d’une quelconque idéologie, ceux-là iront voter.

            Les autres non. Vous vous en foutez ? Oui si vous faites partie de ceux qui ont quelque chose à défendre, ou qui gardent la foi. Si vous n’êtes pas dans ces cas de figure, craignez-les, car ils n’ont plus rien à perdre, et ce n’est jamais très bon pour un pays déjà mal barré qu’un nombre conséquent de ses habitants se dise : après tout, on n’a rien à perdre !

            Cordialement, et pardon d’avoir été aussi longue, Ben.

          • Vous voulez supprimer la bureaucratie corrumpue ? Ok.
            On supprime tous les impôts, toutes les taxes, toutes les cotisations patronales ou salariales, et on remplace ça par un impôt sur le revenu unique, fixé à 20% (par exemple) du salaire réel (celui que verse le patron), plus un impôt sur les bénéfices des entreprises, à 5%. Avec cet argent on reverse directement aux citoyens, en court-circuitant les parasites, un minimum social universel, avec lequel les gens se paient eux-mêmes des couvertures santé/retraites/chômage de leur choix avec des mutuelles indépendantes, et choisissent eux-mêmes l’école de leurs enfants.
            On supprime toute la régulation bancaire et financière (qui ne sert strictement à rien) et on la remplace par une seule loi : interdiction d’émettre de la fausse monnaie (de la monnaie non garantie par des actifs réels), que ce soit par les politiciens ou par les banquiers.
            On remplace toutes les lois débiles sur l’immigration choisie/subie/désirée/jemetâte par un principe simple : zéro barrière, zéro subvention. Tout le monde peut venir vivre en France, du moment qu’il y vive de son travail et cotise pour sa sécu. Le modèle d’intégration de la Légion, en somme. Et on supprime le droit du sol qui ne servira plus à rien.
            On rétablit la liberté associative : la création d’un syndicat, d’une mutuelle, d’une banque, doit être possible par n’importe qui en moins de 24h.

            Avec ce programme là, vous rendez le pouvoir réel aux citoyens. Et, chose incroyable, ça s’appelle le programme libéral.
            En espérant que ça lève des doutes sur le libéralisme,
            Cordialement

  • Les notions de cotisation patronale et cotisation salariale sont du pipeau : l’intégralité des cotisations sociales sont supportées par les salariés. Appeler les cotisation sociales avec l’adjectif « patronale » et « salariale » revient à ce que les parents font avec les enfants qui ne veulent pas manger leur soupe : une cuillière pour maman, une cuillière pour papa, c’est de l’intox pure et simple.

  • Sur le fond, oui.
    Sur la forme, les effets temporaires d’une augmentation des cotisations patronales sont une baisse des profits des actionnaires, quand une hausse des cotisations salariales entrainera une baisse du salaire net.

    Mais de toute façon, les effets de l’un ou de l’autre seront vites équilibrés par plus ou moins d’augmentation des salaires bruts, et donc in fine payées par le salarié.

  • Vous apportez bien la démonstration, Ben, que nous sommes très loin de vivre dans un système libéral. Je me disais aussi que depuis Sarkozy, la France tendait à prendre l’allure d’un pays de l’ex-bloc de l’Est avant la chute du Mur. Ce phénomène peut-il s’expliquer par l’atavisme du petit président ?
    Trève de plaisanterie. Le monde que vous décrivez serait qualifié de « libertarien » par nos penseurs bien-pensants.

    D’accord pour le revenu universel puisé dans la recette d’un impôt sur le revenu unique, prélevé à la source : reconnaître la nécessité d’un revenu universel revient à reconnaître qu’il n’est plus de plein-emploi pensable. Ce revenu se substituerait à toutes les allocations existantes et constituerait un « filet de sécurité » en même temps que la garantie d’un pouvoir d’achat sans nuire à l’éventualité d’un retour à l’emploi.

    Problème : si on poursuit sur la lancée néfaste de la mondialisation et des pleins pouvoirs laissés aux multinationales, l’emploi va encore se raréfier, et vous aurez très peu de gens qui seront à même de payer cet impôt unique. Qui devra en outre financer les retraites, la recherche, les hôpitaux… qui seront à deux vitesses, car on ne pourra pas décemment laisser crever les pauvres.

    Le revenu universel est une vieille lune de l’extrême-gauche que Raffarin avait déterrée en son temps et que l’excellent de Villepin songeait à mettre en place. On prétend se heurter à une question de morale dans la mise en place de cette utopie. La morale des mêmes imposée aux mêmes, toujours. On devra forcément y venir, morale bourgeoise ou pas, le jour où la situation sociale sera devenue décidément trop dangereuse. Et elle le deviendra tôt ou tard avec l’inconscience de nos politocards obsédés par le pouvoir pour le pouvoir.

    Ensuite…

    Virer les cliques qui nous maintiennent sous cloche depuis des lustres. Ce n’est pas une évidence, cela devient une urgence. Bureaucrates, politiques, hauts-fonctionnaires, énarques et leurs copains de bons copains de fils et filles-de… le domaine s’étendant de la presse aux Beaux-Arts en passant par l’audiovisuel. Quel autre pays que le nôtre, à part les régimes soviétiques, voit nommer les responsables des media de masse par le président de la République soi-même ? Qui nomme qui il veut là où il veut, selon des critères d’idéologie, de copinage et de renvoi d’ascenseur.
    Ce sont ces mêmes médiocrates à qui l’on doit tous nos retards technologiques, la fuite des cerveaux, l’internet avec des fils de cuivre, tous les flicages absurdes, inefficaces et coûteux tels que Hadopi, une télévision à six chaînes jusqu’à ces derniers jours quand les voisins en captaient une vingtaine depuis les années 80, une administration qui fonctionne encore comme dans les années 50 et un système éducatif qui n’est propre qu’à fabriquer des analphabètes bureaucrates tandis que les métiers manuels, dévalorisés au plan de l’image et des salaires, peinent à recruter.

    OK. On vire tous ces malfrats UMPS-PC6NPA-LO-FN and co, on dissout les partis politiques et les syndicats vendus.

    Mais qui va le faire ? Le Français, il attend le Messie en cochant ses grilles de loto. S’il est très pauvre, les Restos du Coeur, inventés dans le but d’éviter les émeutes de la faim, point de départ de toute guerre civile qui se respecte, lui donneront à manger. Le Français, il ne bougera pas. Il continuera à subir. C’est une victime, pas un pionnier. Une révolution pourrait très bien éclater aux Etats-Unis, en Italie, en Espagne. Pas chez nous. Ici on attend la mort en espérant que d’ici là, quelqu’un viendra prendre les choses en main.

    Ensuite…

    Les lois sur l’immigration… etc. D’accord plutôt sur un système à l’américaine : on se pointe ici si on a quelque chose de concret à apporter à la terre d’élection, on pratique sans religion dans l’entre-soi si on en a une, on parle la langue locale… ou alors on passe son chemin.

    Voilà, Ben. Vous voyez qu’on a quand même des points d’accord.

    Sauf que… tout ça c’est de l’utopie. Aux prochaines élections, les cons masos éliront les cons qui les saigneront. Et ça continuera comme ça jusqu’à ce que ça craque une bonne fois pour toutes, et là, pour la suite, je manque d’imagination.

    Je vous souhaite une bonne soirée, Ben. Merci de cet échange.

    • Bien sûr qu’on a des points d’accord !
      Je ne peux que respecter votre bon sens allié à votre idéal social (la combinaison des deux est dramatiquement rare de nos jours).
      Je ne partage néanmoins pas complètement votre pessimisme, pour deux raisons :
      – d’autres pays se sont déjà retrouvés au pied du mur dans le passé, et ils ont réussi à s’en sortir, en prenant sous la contrainte des réformes libérales impopulaires: le Chili, la nouvelle-Zélande, la Suède. Parce que contrairement au communisme, même un peu de libéralisme suffit déjà a améliorer la situation.
      – les gens, ça s’éduque, ça s’instruit. Pas de manière coercitive, mais par l’exemple, la pédagogie, l’argumentation.C’est pour ça que ce site existe, c’est pour ça que ça vaut la peine de discuter avec son entourage de sujets réellement importants, histoire de faire reculer l’inculture politique et économique.

      • @BenFranklin :

        Dans notre cas, ces réformes « libérales » impopulaires nous ont été imposées depuis une trentaine d’années. Nous n’étions pas au pied du mur, on nous y a mis pour complaire aux diktats de l’UE, et le mur, il s’est refermé sur nous, et les gestionnaires du mur, ils se sont succédés dans une espèce de jeu de massacre consistant à se faire tour à tour jeter ou réélire, gouvernant à vue, légiférant dans un souci clientéliste, produisant des pseudo-réformes régressives aggravées par des politiques sécuritaires fascisantes, le tout ponctué de magouilles – à raison d’une par jour depuis Sarkozy (le record de Mitterrand étant battu).

        Vous voyez quelles réussites depuis le « tournant de la rigueur » de 1983 ? A part avoir conquis notre place au sein du Top 15 des républiques bananières, et créé au sein de la population un tel climat de haine entre générations, corporations, communautés, pour des questions d’argent magnifié et mal réparti. Toute politique ne peut aboutir que dans la mesure où la majorité de la population en retire un bénéfice concret. Mais quand cette politique conduit une minorité de happy fews à s’enrichir de manière éhontée et sans rien foutre, alors qu’en face, les autres sont contraints de se partager les miettes pendant qu’on leur bourre le mou à coups de « valeur travail » (valeur pas précisément partagée par nos élites, qui ne cachent rien de leur oisiveté et de leur statut d’héritiers congénitaux) alors même que le travail, qui se raréfie et se précarise, ne permet même plus de gagner décemment sa vie dès qu’il est rétribué à hauteur du SMIC et un peu en dessus (quand ce n’est pas carrément très en dessous).

        Bilan de l’opération : le paysage économico-social que nous connaissons, avec le seul recours d’élections en 2012 dont les prémisses sont pour le moins tragi-comiques. L’agitation des chemises noires de l’UMP effrayées par la possibilité de voir la fille Le Pen se retrouver au second tour. La perspective d’un taux d’abstention qui pourrait être colossal.

        Si on était un pays intelligent dirigé par des gens intelligents, on aurait conscience de ça et on dirait : stop ! Cela a échoué, on s’est enlisés, on arrête de suivre aveuglément les directives de l’UE, on s’évite le destin de la Grèce et de l’Espagne et du Portugal, on arrête de se faire croire qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme, on se prend en main pour assainir la classe politique, on exige une réforme électorale instituant le mandat unique, non-cumulable, non-renouvelable et le permis de voter accessible sur examen de culture générale à partir de 16 ans et jusqu’à 75 ans, pas plus. Voilà des réformes qui seront impopulaires mais qui seront des réformes. Ensuite, on met en place le revenu universel financé par une taxation accrue sur le capital et les dividendes des actionnaires, on fait un référendum sur l’UE : on reste ou on jette. Et on passe en revue toutes les alternatives au capitalisme, dont l’idéologie décroissante. Avec de nouvelles têtes issues du monde réel.

        Désolée, Ben, mais je pense à mes enfants et aux leurs. Je n’ai aucune envie de les voir subir ce que nous endurons.

    • « Le revenu universel est une vieille lune de l’extreme gauche »
      Les ultra-libéraux américains ont milité pour un revenu universel (impot néatif de Milton Friedman) et des allocations personnelles dirigées (chèques éducation) bien avant que Mitterrand et Rocard n’imposent leur RMI. Meme Hayek défendait l’idée d’un revenu minimum garanti.

      « Néfaste mondialiste, plein pouvoir aux multinatonales, chomage, plein-emploi impossible… »
      Regadez les pays où le plein emploi existe encore, qui sont aussi les plus florissants. Voit-on ce genre de propsérité émerger ou durer dans des pays fermés commercialement, dotés d’une myriade de pseudo-droits sociaux ou de codes du travail particulièrement exigeants? La prospérité et l’emploi proviennent de l’investissement productif, dont les multinationales sont un excellent vecteur. C’est pourquoi l’on voit salariés, chômeurs et dirigeants pleurer de concert là d’où elles partent et se frotter les mains tous ensemble là où elles arrivent, du moins quand elles sont soumises à la règle du droit, et pas attirées par la connivence avec un pouvoir auquel on a laissé une liberté de manoeuvre trop importante dAns le domaine économique.

      • « C’est pourquoi l’on voit salariés, chômeurs et dirigeants pleurer de concert là d’où [les multinationales] elles partent et se frotter les mains tous ensemble là où elles arrivent, du moins quand elles sont soumises à la règle du droit, et pas attirées par la connivence avec un pouvoir auquel on a laissé une liberté de manoeuvre trop importante dAns le domaine économique. »

        Sauf que c’est comme ça que ça se passe partout, dans l’UE, aux USA, en Chine. Et on voit ce que ça donne. Les suicides chez France-Télécom, Renault, ce sont les salariés qui se frottent les mains ? Vivendi s’est même fait jeter, au Brésil, quand elle a prétendu imposer à la population ses petites magouilles autour de la distribution de l’eau.

        Les multinationales sont un chancre, elles nous l’ont prouvé sur tous les plans, économique, social et environnemental. Désolée, mais pour moi les multinationales ne sont pas LA solution mais LE problème. Sans connivence avec les politiques, ceux-ci pourraient constituer le contre-pouvoir nécessaire. Mais les politiques sont à leur solde. D’où la situation actuelle…

        La jugez-vous idéale ?

        Vous me faites penser à ces militants communistes qui, naguère, vantaient les charmes du paradis socialiste alors qu’ils n’en subissaient pas les rigueurs, ni milice, ni famine, ni goulag. Et quand vous leur brandissiez un bouquin de Soljenyitsine, ils hurlaient à la contre-propagande, juraient que c’était de la fable, que le paradis socialiste au-delà du Mur allait durer des siècles et s’étendre à toute la planète.

        Un peu de recul, que diable ! L’Histoire est en train de démentir vos thèses et vous vous y accrochez comme le naufragé à sa bouée !

      • « Les ultra-libéraux américains »

        Ah ben même remarque que plus haut. « Ultra-libéral » ça ne veut rien dire, c’est un terme fourre tout et n’importe quoi utilisés par les incultes qui n’ont strictement aucune idée de ce que vit dire le mot « libéralisme » hormis ce dont ils savent des médias ou de O. Besancenot & co, mais qui savent que le libéralisme seymal.

        • « hormis ce dont ils savent des médias »
          « le libéralisme seymal »

          Soignez votre grammaire, l’ami. Et votre orthographe. Vous n’en serez que plus crédible.

          Quant aux mots, aux appellations, on s’en fiche un peu. C’est ce qu’ils recouvrent qui compte.
          Et ce qu’ils recouvrent en termes de bilan, on ne peut pas dire que cela des plus réjouissants.

          Nul n’est à l’abri, sachez-le. Puissiez-vous éviter d’avoir à en prendre conscience à vos dépens.

          • Et pour finir, on pontifie.

          • @H16 : Vous savez, en matière de pontification, je n’ai rien à apprendre d’un Xavier Bertrand, pour ne prendre que cet exemple.

            Au fait, puisque vous semblez prendre parti pour le système capitaliste (c’est du moins ce que je pressens à la lumière pâle de vos demi-mots), comment se fait-il que vous ne soyez pas en train de sacrifier à la « valeur » travail, à l’heure qu’il est ? A moins que vous ne postiez depuis votre bureau, entre deux réunions de… travail ?

          • @Hécate
            La « rigueur » de 1983 est à la social-démocratie ce que la déstalinisation est au communisme : on édulcore les aspects les plus scandaleux, mais on garde les mêmes fondamentaux pourris.
            La politique française depuis 1983 n’a strictement rien à voir avec le libéralisme ou l’ultralibéralisme. Si le CAC40 se roule dans la fange (en embarquant le reste de l’économie au passage), c’est avec l’aide de l’Etat. Si les multinationales bafouent le droit, c’est un problème juridique, pas économique. Et ca veut dire que l’Etat n’est même pas foutu de faire correctement le seul boulot qu’on devrait lui demander.

            Oui, la situation est dramatique. Non, le coupable n’est pas l’ultralibéralisme (que j’essaie toujours de trouver dans la société française des 40 dernières années). Et non, ça ne sert strictement à rien de pleurer sur le lait renversé.
            Si vous craignez pour l’avenir de vos enfants, déménagez en Suisse, en Allemagne ou en Suède (des enfers sociaux et des paradis ultralibéraux). Si vous voulez faire progresser le schmilblick, expliquez plutôt à votre entourage ce que signifie VRAIMENT un programme libéral.

          • « « hormis ce dont ils savent des médias »
            « le libéralisme seymal »

            Soignez votre grammaire, l’ami. Et votre orthographe. Vous n’en serez que plus crédible.
             »

            Mais loool on me l’avait jamais faite encore celle-là 😀
            On en tient un bon là! Ou alors c’est de l’humour au 18ème de degré…

            J’ai lu quoi, 5% de la prose du monsieur, et parmi ces 5%, 100% de pensée alter-comprenante, 100% d’illetrisme économique, 100% d’inculture sur le libéralisme. Je risque pas de lire le reste 😀
            Oui, on en tient un bon!

  • @BenFranklin : A quoi bon ? Puisqu’un tel système ne sera JAMAIS appliqué ! C’est de l’utopie, Ben ! De l’utopie ! Nos bureaucrates tiennent trop à leurs privilèges. Et toutes les régressions, les restrictions, les répressions que produisent les politiques qu’ils mènent, qu’ils se revendiquent de droite, de gauche ou de ce que l’on veut, auront pour conséquence de nous précipiter dans le chaos social. Ce qui se passe en ce moment au Royaume-Uni devrait nous mettre la puce à l’oreille. Chez nous aussi, il suffirait d’un détonateur. Mais non. On ferme les yeux. Cela se passe loin de chez nous. Comme en Algérie, en Tunisie, en Egypte au début de cette année. Et même en Israël. Nous, nous sommes à l’abri. Ben voyons !

    Voyez à quel point vous tombez tous d’accord ! Vous vous engueulez sur des mots. Ultra-libéralisme ou pas ultra-libéralisme (le mot capitalisme serait-il honteux ?) Ce faisant, vous vous aveuglez aux faits.

    Je reste gaulliste et attachée aux principes de liberté et de résistance face à toute espèce d’oppression. Je n’ai pas besoin des lumières de Monsieur « h16 » pour parfaire mon éducation. Je n’ai pas l’intention non plus de m’exiler. C’est ici qu’il y a à faire. Pour nous et pour nos enfants, nos petits-enfants. Pour que nous ayons à leur léguer autre chose que la honte.

    • « parfaire mon éducation« 

      Votre éducation ? Hein ? Où ça ?

    • Vous en voulez beaucoup (à raison) à l’oligarchie, responsable de nos maux, et votre solution c’est de lui conférer davantage de pouvoirs ou de les transférer à une nouvelle oligarchie qui fera exactement la même chose, vous ne vous trouvez pas contradictoire? Il faut savoir ce que vous voulez, à moins que vous n’en vouliez à la terre entière et là je ne peux rien face à cette crise d’adolescence, ça vous passera.

      Le tournant de la rigueur c’est un concept-fantasme inventé par les journaleux à l’époque pour décrire deux-trois privatisations d’entreprises qui avaient été nationalisées deux ans auparavant par la même personne. Mais à part ça, les dépenses de l’Etat ont augmenté: toujours plus de lois intrusives, de réglementations, d’allocations et d’aides sociales, de fonctionnaires etc… La conséquence: les dépenses de l’Etat équivalent à 56% du PIB (plus de la moitié de l’économie française vit en dependance de l’Etat, ce que j’appelle un pays semi-communiste).

      Autre conséquence: une montée des impôts (35% des revenus en moyenne en 81 contre 55% aujourd’hui), et comme ça ne suffit jamais, on trouve d’autres ressources sur les marchés financiers en empruntant aux gentils investisseurs (quand ils prêtent sans poser de question) ou méchants spéculateurs (quand ils posent leurs conditions). La dette publique c’est 82% du PIB aujoud’hui (c’était 55% en 95).
      Bref la dette absorbe de plus en plus de richesse nationale, les dépenses du gouvernement ont une part de plus en plus forte dans une économie qui stagne depuis 30 ans, les impôts et les taxes sont toujours de plus en plus nombreuses, et vous estimez que nous sommes dans le règne de l’ultra-libéralisme. Un conseil: renseignez-vous sur le libéralisme avant de venir parler ici.

    • Dans ce cas, je propose que vous explicitiez les réformes que vous souhaitez, parce que là, on est quand même dans un gros flou artistique.
      Et concernant l’utopie libérale, il faudra aller expliquer ça aux Chiliens, Suédois, Néo-Zélandais, Allemands, Suisses, Sud-Coréens, qui l’ont bel et bien appliquée et s’en portent plus que bien.
      Le (néo-turbo-ultra?)libéralisme n’est pas une importation culturelle américaine. La France l’a très bien connu avant 1914 (la Belle Epoque en tous cas), on en a connu quelques bouts fugitifs vers la fin des Trente Glorieuses, c’est même des Français qui l’ont co-inventé avec des Ecossais il y a deux-trois siècles.

  • « Et ne parlons pas des actionnaires, autre variété de parasites, à qui l’on sacrifie emplois et salaires pour qu’ils puissent continuer à rester chez eux sans rien foutre…  »

    J’ai relevé celle-là tellement elle est débile. Si je vous suis, tous les salariés, à commencer par moi, qui ont une assurance-vie, qui placent une partie de leurs économies pour avoir un pécule pour leur retraite, sont des parasites. D’odieux salariés qui bossent et qui se font du blé sur le dos d’autres salariés, ça mérite le Goulag n’est-ce pas ? Au passage, ces salariés ont prêté pas mal d’argent via leur contrat aux connards qui nous dirigent et vont bientôt l’avoir dans le cul, ça devrait vous faire plaisir, des salauds de pauvres qui cherchent à s’enrichir.

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