Agriculture : pourquoi les OGM seront indispensables

Face à une population croissante et un climat changeant, l’agriculture mondiale est à la croisée des chemins. Les OGM pourraient-ils être notre planche de salut ?

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Agriculture : pourquoi les OGM seront indispensables

Publié le 30 septembre 2023
- A +

Par Aymeric Belaud.
Un article de l’IREF

 

L’agriculture affronte de multiples défis cruciaux à l’échelle planétaire.

La population mondiale continue de croître, elle pourrait atteindre 11 milliards d’individus en 2100 selon l’ONU (elle était de 8 milliards en 2022 et de 2,6 milliards en 1950). Elle doit s’adapter à des conditions climatiques changeantes depuis plusieurs années, à une pression des maladies et des insectes ravageurs qui ne faiblit pas voire augmente.

L’opinion publique la pousse à être plus vertueuse pour l’environnement en utilisant moins de produits phytosanitaires, parfois à raison. Aussi, pour répondre efficacement à tout cela, les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont-ils pas qu’une simple option, mais l’occasion de prendre un tournant décisif.

 

Résistance aux maladies et aux ravageurs

La banane antillaise pourrait être sauvée par les OGM. Un champignon responsable de la maladie de la cercosporiose noire fait des ravages sur la variété Cavendish, qui représente 50 % de la production mondiale. De nombreux produits phytosanitaires existent pour lutter contre ce fléau, mais ils sont de moins en moins efficaces. Les pertes de rendement peuvent aller jusqu’à près de 50 %. Les entreprises israéliennes Rahan Meristem et Evogene travaillent sur la création d’une variété Cavendish génétiquement modifiée qui serait résistante à cette cercosporiose noire. Actuellement testée en champ, elle devrait être disponible fin 2024 ou début 2025. La production de bananes en Martinique et en Guadeloupe dépend de cette banane génétiquement modifiée : l’Union européenne doit maintenant modifier sa réglementation afin d’autoriser les produits issus des nouvelles techniques génomiques.

C’est tout une économie locale qui attend cette décision, et les répercussions seront mondiales.

Autre maladie, cette fois pour le sorgho, qui provoque une perte de 50 % des rendements : l’anthracnose. Pour elle aussi existe une solution génétiquement modifiée. Des scientifiques du service de recherche agricole du département américain de l’agriculture et de l’université Purdue ont découvert, dans cette plante, un gène qui pourrait mieux la défendre. L’impact serait considérable : le sorgho est la cinquième céréale la plus produite dans le monde. Cette découverte permettrait de développer des variétés génétiquement modifiées de sorgho résistantes à l’anthracnose, et donc de protéger, voire augmenter, les récoltes, en préservant une bonne qualité de grains. Toujours pour le sorgho, un partenariat public-privé intitulé Striga Smart Sorghum for Africa (SSSfA) a été créé fin 2022 au Kenya et en Éthiopie afin d’utiliser la technologie d’édition du génome CRISPR pour lancer de nouvelles variétés résistantes au Striga, plante parasite pouvant détruire entièrement une récolte. Beaucoup de pays africains, continent le plus touché par la malnutrition, s’intéressent de plus en plus aux OGM.

C’est aussi grâce aux OGM que l’on peut bonifier le profil nutritionnel de certains aliments.

En Inde, désormais pays le plus peuplé au monde, l’Institut national des biotechnologies agroalimentaires travaille sur l’amélioration nutritionnelle des bananes afin de combattre l’anémie et la carence en vitamine A.

Au Royaume-Uni, des biologistes de l’université de Bristol et de Curtis Analytics Limited travaillent avec la technologie CRISPR-Cas9 pour inactiver un gène impliqué dans la synthèse de l’asparagine. Cet acide aminé présent dans le blé cultivé en plein champ peut, quand il atteint 120 degrés, produire de l’acrylamide, agent classé comme « probablement cancérigène ». Les premiers tests notent une production d’acrymalide inférieure de 45 % quand on fait griller du pain, et donc une réduction du risque de cancer.

 

La nécessaire adaptation à l’évolution climatique

Dans ce qui suit, nous reprenons les propos de divers intervenants du colloque de l’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) qui s’est tenu en octobre 2022.

Jacques Le Gouis, directeur de recherche à l’INRAE, attire l’attention sur le fait que les rendements moyens nationaux du blé stagnent depuis les années 1990.

La cause est identifiée :

« L’augmentation de la fréquence de conditions climatiques défavorables avec une faible disponibilité en eau et de fortes températures durant le remplissage du grain. »

Il signale différents points auxquels la recherche doit s’intéresser, et nous apprend notamment que des travaux sont en cours sur le développement du système racinaire et le recours à la mycorhization afin que le blé puisse mieux extraire l’eau et les élements minéraux du sol. Il se félicite de la commercialisation, en Argentine, d’un blé transgénique tolérant à la sécheresse, qui vient d’être autorisé pour la culture également au Brésil.

Il n’y a pas que le blé dont les rendements ne progressent plus depuis les années 1990, d’autres cultures françaises sont aussi touchées.

Il est évident pour Philippe Gate que « ce dérèglement climatique bouleverse la croissance des espèces que nous cultivons ».

L’analyse de ces nouvelles et instables conditions permet toutefois d’identifier les traits génétiques à améliorer afin d’obtenir des plantes qui s’y adapteront. M. Gate l’affirme, « le seul levier génétique restera majeur mais malgré tout insuffisant ». Les cultures génétiquement modifiées devront être combinées à de nouvelles pratiques agronomiques, posséder des outils performants d’aide à la décision, et se doter d’un meilleur accès à l’eau via la création de nouvelles ressources. Il est indispensable de développer le recyclage de l’eau, secteur dans lequel la France est en retard par rapport à d’autres pays, notamment pour des raisons de réglementation.

La tolérance au déficit hydrique est un défi majeur.

Christophe Sallaud rappelle que des approches biotechnologiques sont étudiées depuis une vingtaine d’années, et que de nouvelles variétés tolérantes à ce stress ont été créées, tel le maïs OGM MON87460. Néanmoins, la recherche a encore beaucoup à faire, vu la multiplicité des facteurs génétiques qui entrent en jeu.

 

Produire plus et mieux

Toujours lors du colloque de l’AFBV, Thierry Langin explique :

« L’agriculture est confrontée à un double défi : s’adapter aux changements globaux de façon à garantir la sécurité alimentaire, tout en réduisant son empreinte environnementale ».

Pour lui, « la sélection végétale représente un des enjeux majeurs » et les biotechnologies végétales ouvrent de nouvelles voies.

Par exemple, les NGT (New Genomic Techniques) « représentent des outils puissants et complémentaires des outils classiques d’amélioration variétale, par leur capacité à générer une diversité génétique originale, à faciliter le transfert d’informations acquises sur des plantes modèles vers des plantes cultivées, à rendre possible la construction de génotypes difficiles à obtenir par des méthodes classiques. »

Parfois, un gène qui permet de résister à un effet indésirable peut en provoquer un autre.

Par exemple, pour plusieurs espèces végétales, le gène nommé mlo donne une résistance à l’oïdium, mais la croissance est plus lente et les rendements inférieurs. Avec la nouvelle technologie CRISPR, il est possible de conserver une croissance et des rendements normaux tout en rendant la plante résistante à l’oïdium. Une grande avancée.

L’un des buts des OGM est d’augmenter les rendements des cultures tout en diminuant l’usage d’intrants.

Dans un article publié dans European Scientist, Christophe Robaglia, professeur à l’université d’Aix-Marseille, donne des chiffres clés sur ce point.

La culture des plantes génétiquement modifiées « a permis d’augmenter le rendement du soja et du maïs de 330 millions de tonnes et de 595 millions de tonnes, respectivement, pour la période 1996-2020, conduisant à un bénéfice pour les agriculteurs de 261 milliards de dollars ».

Qui plus est, cette culture de plantes génétiquement modifiées a provoqué une baisse des intrants, c’est-à-dire un moindre usage des produits phytosanitaires, des engrais, de l’eau et des engins agricoles.

En Inde, le coton génétiquement modifié résistant aux insectes ravageurs a contribué à une hausse comprise entre 44 et 63 % des rendements.

En Chine, grâce à ce même coton génétiquement modifié, on a pu diminuer de moitié l’usage des insecticides.

Le professeur rappelle également que la production de plantes génétiquement modifiées « résistantes à l’herbicide glyphosate permet d’éviter le labour, générateur de gaz à effet de serre, à cause de l’énergie fossile consommée et de la respiration des microorganismes. Ainsi, au Saskatchewan [au Canada], en 1991-1994, l’hectare moyen était un émetteur de carbone, alors que sur la période 2016-2019, il est devenu un puits de carbone, stockant 0,12 t/an du fait de l’abandon du labour et de l’augmentation de capture de CO2 due au rendement plus élevé. »

De nombreux autres exemples démontrent ce fait.

Des chercheurs chinois ont identifié dans le riz un gène impliqué dans la photosynthèse et l’absorption de l’azote. Des plants disposant d’une copie supplémentaire de ce gène ont été soumis à diverses expérimentations en champ. On s’est aperçu qu’ils produisent plus de grains, de plus grosse taille : les rendements sont ainsi supérieurs de 41 à 68 %, et cela avec moins d’azote ajouté. Pour le sorgho, mentionné tout à l’heure, la version génétiquement modifiée américaine rendrait la culture moins dépendante aux fongicides, et réduirait ainsi les coûts de production. Car, rappelons-le ici, les produits phytosanitaires sont chers. Si les agriculteurs pouvaient s’en passer, ils le feraient sans hésiter.

La recherche dans les OGM est donc cruciale, d’un point de vue environnemental, humain et financier. La route est encore longue, mais l’avenir est prometteur. Il est primordial que l’Union européenne et la France revoient leurs copies et créent un climat propice à l’innovation végétale.

Si quelques OGM sont autorisés à la commercialisation au sein de l’UE, seul le maïs MON 810 est cultivé, en Espagne et au Portugal. La France, elle, reste bloquée dans un principe de précaution inepte.

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  • Comme pour le nucleaire, le débat libéral est ailleurs : la légitimité à interdire.. et à tout le moins, pourquoi une législation de précaution différente du reste des nouvelles variétés. ..

    Je refuse le « nous »…ou ce genre de discours sinon..

    « L’un des buts des OGM est d’augmenter les rendements des cultures tout en diminuant l’usage d’intrants. » et pour les autre nouvelles variétés?

    Que vous le vouliez ou non… le but de l’agriculuture n’est pas de nourrir le monde..
    mais de vivre de sa terre..

    On va rappeler que chaque fois que des gens donnent cette mission à l’agricluture, ils « oublient » que c’est une activité économique, l’activté capitalistique par excellence.
    Le monde est peuple de gens qui croient des trucs… et exercent un droit de boycott parfois idiot..

    je suis hérissé autant par les gens qui veulent rendre le bio obligatoire que par ceux qui m’epxliquent que les ogm doivent être poussés.. comme les croissantistes m’agacent autant que les décroissantistes..

    Il n’y pas de « débat » à avoir mais un rappel des faits sur la « dangerosité » des ogm …

    le premeier turc des antiogm..est de les regrouper…

    on examine une variété après une autre.. parler DES OGM est un piège tendu par les anti ogm..

    si il en trouve UN « mauvais « , ils diront regardez!!!

    il faut répondre aux affirmations mensongères des antiogm… mais la seule façon de les « défendre « et de financer la recherche, ou d’en cultiver ou d’une acheter..

    Nous subissons encore le poids du secteur de la recherche publique …qui ne sait pas autrement que penser état et « mission »…

    • EN tant que libéral je veux AUSSI protéger le droit de ne pas en acheter.. en e pas en cultiver etc… même par bêtise ou ignorance..
      En tant que personne convaincue que la justice donc la vérité importe… bien entend, j’apprécie les faits sur les OGM..

      et entant que libéral puisque je ne vois rien i de special entre une nouvelle varieté ogm ou pas.. je rejette le distinguo ogm ou non pour l’autorisation de cultiver et de vendre…

      c’ets aux gens qui veulent INTERDIRE les ogm d’apporter des preuves. ou justifications..

      mais je ne demande rien ç ceux qui refusent d’en acheter…

      la promotion des ogm..n’a pas à être faite sur le plan poltique .. mais la dénonciation des accusations mensongères..bien entendu.

  • C’est bien vrai, ça : un principe de précaution inepte !
    C’est comme demander d’arrêter de respirer parce-que ça rejette du gaz carbonique provoquant un effet de serre

    • le principe de précaution cite l’état des connaissances scientifiques….comme si ‘état des connaissances ,parfois sous forme d’un consensus autre nom de l’ignorance , ne peut pas être orienté..était « neutre » « impartial »…

      il aurait du être combattu pas les scientifiques en premier.. car il leur donne un pouvoir et incite à leur corruption idéologique ou financière éventuelle…
      la défense de la science passe par des principes clairs et des garde fou contre l’idéolgie;.

      vous remarquez que le confit d’interet qui est utilisé de fait pour jeter le doute sur certaines études…quand le faire par le biais de l’erreur de méthode est impossible, concerne surtout le financement privé..

      • Et dites-nous comment un scientifique honnête peut contrer un politicien pour restreindre le principe de précaution à ce qu’il était auparavant : En cas de suspicion de risques, tout doit être fait pour aboutir au plus vite à des certitudes chiffrées sur l’existence ou non de ces risques.

        • JE n’ en ai plus rien à faire à la vérité, mais il faut exiger une charte.. de conduite qui dicte les grands principes du financement de la recherche scientifique..

          ça ne vaut pas que pour la recherche scientifique , ça vaut pour tout programme publique ..
          il faut une definition claire de la mission dite publique…évaluable..

          à l’instar de led nat..de la santé etc ces machins tiennent..et puis un jour ça part en couille. quand rien ne compense .les forces néfastes avec le politique.. leur objectif devient leur survie..

          rendre l’idéolgie impossible..
          Jene dis pas que c’ est simple…
          je ne vois pas.

          mais ce que je VOIS est la corruption idéologique de nombreux scientifiques!! qui certes épargnent certaines sciences..

          Le risque est que non pas la science mais l’approche rationnelle des problèmes soit emportée…il me semble qu’on a déjà des signes..

          nucleaire, agriculture, ogm…

          sans parler de l’etrange gestion du covid..

          • quand on fait des maths de la physique de la chimie de la mécanique des fluides.. physique des materiaux on se sen t en dehors de cette menace idéologique..
            mais même dans ce cas qui semble simple combien donner pour la recherche et pourquoi?

            Et la menace de perdre des crédits et donc son boulot fait que les scientifiques de ses domaines ne sont pas neutres politiquement.. ils développent unbias étatiste.. pour éluder la question de leur « utilité.. ils ne veulent pas parler avec le public de cela. sauf en entretenant des idées générales sur le role historique de la science sur le « progrès économique sanitaire matériel..

            sauf que la croyance commence à se fracturer dans le public.. et pas que..

            quand on écoute un aurelien barreau…

            l’idée vague car non quantifiée.. financer la recherche pour espérer des l’inoovations pour créer du développement économique de la prospérité matérielle et donc le progrès… naguère largement partagée.. arrive à une fin… du moins en parole..et malgré des contradictions.

            Pour moi ce nest pas un mal, car le progrès materiel n’apas de définition absolus et reste subjectif…

            La contribution au financement de la recherche scientifique doit être et volontaire et consentie comme tout impôt.. l’état nest PAS néEcessaire…il est nuisible au sens libéral.
            Je ne vois de mécanisme simple pour opérer une transition de la situation actuelle vers une situation acceptable au sens libéral.

            Avec ,et après , l’éducation publique, la recherche est une des causes profonde de la persistance de la pensée étatiste…

            Le scientifique publique refuse de voir que lui aussi il participe à une spoliation qu’il justifie au nom de la science c’est bon pour vous…même si vous ne vous en rendez pas compte… il est aussi aveugle que le prof de math ou d’hitoire de lycée…
            il refuse la liberté du contribuable ou du parent de ne pas partager sa vision de ce que doit être une bonne éducation.

            et donc paye… et obéit..
            la recherche publique releve du constructivisme..

            Mia au final et en vérité face au politique qu’il accrete quand il le nourrit, il est désarmé quand celui ci ne le fiance plus… et doit se retourner vers le public..et il s’en va manifester… »on tue les math et l’avenir de « vos » enfants » ( en diminuant les heures) ou la diminution des credits de recherche est une folie pour la société..

            le VRAI argument pour financer la science COLLECTIVEMENT est que la vérité importe… par exemple pour réfuter une accusation..

            la curiosité… le volonté d’etre plus riche, de vivre plus vieux, même d’etre en meilleure santé relève du subjectif..eh oui…

            le vrai combat libéral pour la science est d’empecher d’interdire certaines recherches!!!!
            en gros mon pognon e fais ce que je veux…
            Pour moi, si on est attaché aux libertés individuelles, cela relève d ‘une évidence que la science doit fuir le politique ..
            covid, climat….sont des illustrations..

            un vrai scientifiques ne doit pas avoir d’hesitation à dénoncer tout politiciens qui justifie des mesures qu’il prend au nom de la science…

            la politique est le domaine de l’abritraire…
            On va prendre un exemple concret..
            un politique décide arbitrairement de prendre une decision illiberale qui augmente l’espérance de vie de la population en disant que cela relève de la science….le scientifique lui doit rappeler à ce politique que l’espérance de vie n’est pas une mesure du bien commun… donc que cette mesure ne relève pas de la science…

        • déjà dénoncer le principe tel qu’il a été adopté..

          comme l’etat des connaissances est invoqué.et donc la science académique normalement ce qui est publié et revu, … que dans le même texte. on voit le concept de preuve absolue (d’innocuité ) comme il ya des considérations supposément pragmatique …qui le rendent arbitraire… quand on sait que le concept de statiquement significatif peut être instrumentalisé et ..donc qu’on peut produire des  » suspicions d’effets nocif.. »
          le devoir dun scientifique est de dénoncer on ne participe pas à ce genre de mascarade..
          A mon opinion…

          . Le « principe de précaution » a donc été érigé en attitude générale de conduite par la loi du 2 février 1995. Il ressort de cette loi, codifiée à l’article L.110.1 du code de l’environnement, que l’incertitude sur la réalité de dommages graves et irréversibles causés à l’environnement ne justifie pas l’inaction. Cette incertitude doit, au contraire, entraîner des mesures de précaution et de prévention des risques à un coût économiquement acceptable.

          En réalité ça signifie comme l’incertitude est l’état premier.
          que avant de faire quoique ce soit.. il faut faire des études visant à PROUVER l’absence de dommages.. dits graves…et irréversibles.. donc faire l’impossible..
          où est expliqué grave?
          où est explique l’irréversibilité d’un dommage?

          bein entendu mis dans les mains d’une personne que l’on pense raisonnable il sera utilisé raisonnablement..

          mais…un texte constitutionnel est fait aussi pour protéger d’un roi fou.

          rousseau présidente, quel levier ça lui donne et sur quoi…

          • est ce que l’article n’illustre pas ce qu’on peut faire avec ce principe???
            tout comme l’interdiction du glyphosate.

            les ogm sont cultivés à une vaste echelle…

            le mais cité;.
            mais la méthode ..est claire
            https://fr.wikipedia.org/wiki/MON_810#%C3%89tudes_et_controverses

            • quant tu arrives devant un juge tu cites une études avec un résultant positif statistiquement « significatif , or ça peut se produire… et certes àa peut être réfuté… mais pas grave tu en produits un autre..;

              c’est comme ça que ça va se passer.. c’est comme ça que ça se passe…
              ce n’est pas un comité de scientifique qui va examiner l’etude attendre la confirmation . et dire il ya un risque en effet…

              c’est un type « scientifique qui alarme médias et politique avec une étude …

              u

  • Jolie liste de plantes GM vertueuses. On peut ajouter le riz doré. Ce riz a été développé, testé et validé depuis de nombreuses années. Il permettrait de lutter contre les carences en vitamine A qui sont meurtrières dans certains pays. Les écolos qui s’y opposent (plutôt avec succès hélas) sont à mes yeux des criminels.
    https://www.contrepoints.org/tag/riz-dore

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