De nos jours, certains termes sont tellement surutilisés qu’ils ne veulent plus rien dire. C’est notamment le cas de démocratie, mot lancé à tous vents par ceux qui en font une association au mieux douteuse. On en a eu un bel exemple mercredi dernier, à l’occasion du second Sommet pour la démocratie organisé par les États-Unis.
Plusieurs des pays invités, bien qu’ils organisent des élections, peuvent être considérés comme des démocraties illibérales, en voie de s’éloigner des principes démocratiques. Notons
- L’Ukraine, pays corrompu avec de sérieux problèmes d’extrême droite et qui élimine tout ce qui rend un pays démocratique : multipartisme, presse libre et indépendante, liberté de religion.
- Israël, dont la réforme judiciaire attaquerait sérieusement l’indépendance de la Cour suprême. Qualifier ce régime d’apartheid peut paraître exagéré à certains égards, mais même d’anciens premiers ministres ont exprimé leur inquiétude face à cette trajectoire potentiellement dangereuse.
- L’Inde, dont le Premier ministre Narendra Modi est accusé d’extrémisme antimusulman – et même d’un pogrom. Il a d’ailleurs fait censurer un documentaire de la BBC à ce sujet.
Et bien qu’il ait ultimement décliné l’invitation, le Pakistan avait été invité, sachant que le régime actuel a accédé au pouvoir à la suite d’un coup d’État qui aurait reçu un soutien des États-Unis.
Balayer devant sa porte avant de faire la leçon
Parlant de l’Oncle Sam, on ne peut s’empêcher de penser au qualificatif hypocrite, en grosses lettres au néon, quand il parle de démocratie.
De façon objective, le pays continue sa descente dans les classements internationaux de liberté. L’organisme Freedom House classe les États-Unis à la 56e place, plus bas que la France et même la Mauritanie. Toutefois, leurs explications montrent un biais socialiste pro-Démocrate évident.
Il est certain que le système judiciaire a perdu de son lustre ces derniers temps. Depuis que Trump a obtenu la nomination républicaine, les Démocrates ont lancé une chasse aux sorcières sans pitié contre lui et ses supporteurs.
La #fakenews de la collusion russe a montré que les Démocrates sont des « négationnistes » ; mais évidemment, ils ont des droits d’auteur sur l’expression et nient tout en bloc.
Maintenant, voilà que Trump est accusé devant un grand jury par un procureur régional qui préfère s’attarder sur ce qui ne serait qu’une infraction – dont le statut de limitation est discuté – qu’à une vague de crimes qu’il amplifie en diminuant leur importance.
Il avait même promis d’inculper Trump… « Montrez-moi l’homme je vous montrerai le crime ? »
Et que dire du double standard patent entre les émeutes de l’été 2020 et celle au Capitol en janvier 2021 ? Dans les deux cas, les médias ont carrément joué à 1984 en affirmant que nos yeux nous mentaient, même si des preuves évidentes existent.
Quant à la perception de la corruption, elle est maintenant pire qu’en France. Gageons que le budget souhaité par Biden, qui augmente comme jamais les impôts et les dépenses, n’aidera certainement pas à cette perception. Et ne vous inquiétez pas, les Républicains n’aideront pas avec leur obsession pour l’armée et la police, que les Démocrates défendent soudainement et que les laquais des médias s’empresseront d’approuver.
Bref, nonobstant que le Sommet ait lieu en ligne – un des rares de son genre – il est une perte monumental de temps de, heu, #onanismeintello de politiciens incapables de reconnaitre leurs torts. Peu importent les fonds qui y seront « investis » : si les gouvernements veulent sortir l’argent de la politique, ils doivent sortir la politique de l’argent.
Moins de gouvernement = moins de bonbons à distribuer = moins d’occasions de quémander des faveurs.
On peut etre parfaitement démocratique et lynché être corrompu commettre des génocide avoir un gouvernement antilibéral… spolié..même tuer des innocents. .censurer..
Mais si on adopte une constitution libérale, la corruption est illégale, la justice respecte les droits de l’accusé..
La démocratie rend juste le peuple responsable des décisions arbitraires que le vie en société implique de prendre pour des raisons de praticité… typiquement l’êge de la majorité, la sévérité des peine de justices..etc…