Italie : l’adaptation des pizzerias locales met à bas Domino’s Pizza

Domino’s Pizza a fermé ses succursales en Italie. La cause : une forte concurrence des pizzerias locales qui ont su s’adapter lors des confinements et de la réouverture de l’économie italienne.

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Sausage Pizza By: andersbknudsen - CC BY 2.0

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Italie : l’adaptation des pizzerias locales met à bas Domino’s Pizza

Publié le 11 août 2022
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Domino’s Pizza a fermé ses succursales en Italie. L’entreprise américaine s’était installée dans ce pays en 2015 a été obligée de fermer ses portes. La cause : une forte concurrence des pizzerias locales qui ont su s’adapter lors des confinements et de la réouverture de l’économie italienne.

Une situation qui montre l’importance de l’adaptation et surtout de répondre aux besoins spécifiques locaux. Cela démontre également que la grande taille d’une entreprise n’assure pas son succès face à des concurrents plus modestes.

 

L’implantation difficile de Domino’s Pizza en Italie

Comme le fait remarquer le New York Times : Domino’s Pizza Italia a ouvert son premier point de vente à Milan en 2015, via un accord de franchise avec une entreprise locale, ePizza.

Les avocats d’ePizza ont déclaré que la société avait été optimiste quant à son entrée sur le marché italien en 2015, « le deuxième plus grand marché au monde » de mangeurs de pizza, après les États-Unis. Lorsque l’entreprise a décidé de s’installer en Italie, le pays ne disposait pas d’un modèle de livraison à domicile structuré et à grande échelle, comme celui de Domino’s Pizza.

Mais, l’entreprise a émis un dépôt légal de bilan à Milan en avril.

 

Une adaptation des pizzerias locales face aux crises

Les confinements ont changé la donne.

En effet, pour survivre les pizzerias locales ont dû développer le secteur de la livraison à domicile. Si cet aspect était très certainement présent avant la crise liée au covid, il s’est intensifié suite à cette dernière. Les pizzerias locales ont su tisser des liens avec les entreprises de livraisons de nourriture.

Dès lors, le modèle que Domino’s pizza voulait mettre en avant en Italie a été récupéré par l’ensemble des commerces locaux.

Enfin, une autre explication donnée est l’attachement des Italiens aux pizzas locales, d’où une difficulté pour des entreprises comme Domino’s Pizza qui proposent des produits plus standardisés.

Au final, c’est la capacité des entreprises à bien identifier leur marché et à satisfaire leur clientèle qui l’emporte.

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  • Il ne viendrait à l’idée de personne de vendre un substitut de sable de synthèse aux habitants du Sahara …

  • On attend la suite logique, la disparition en France de Mac-Do et KEF.

    • Pas pareil ! Mcdo n’a pas tué le sandwich bien au contraire.

      • Exact : Mac-Do n’a pas tué “Que” le sandwich !

        • Oui, Mac-do avec son pain mou, ses sauces plein de sucres a tué le burger et les frites sont salés ( chez Quick, si ca existe encore, ils ne salent pas, ils donnent des petits sachets mais tu peux les refuser ). Pire, ils se sont tous ( Mac do, kfc etc…) ligués pour tuer le coca qui est encore plus infecte dans leurs établissements qu’en bouteille. Je ne pige pas comment coca laisse faire cette infamie !
          Bon après je m’en fous un peu en vrai -c’est parce que vous en parlez – de ce que l’on sert dans les endroits où je ne suis allé que de rares fois sous la contrainte du désir de mes enfants. Verdict, ils préfèrent mes burgers et chez moi c’est du pepsi les rares fois où l’on mange des burger en buvant du sucre.
          Moi si j’ai le choix, je suis heureux. J’ai beaucoup de choix en matière de nourriture. Après le goût des autres…

          • Néanmoins je ne comprends pas, c’est pas bon ( c’est une histoire de goût ) mais c’est surtout très cher ( on me dira que c’est une question de moyen ) et t’attends ( tu fais plus la queue avant de payer mais après lol…ils sont forts 👏 tu peux plus te barrer)
            Mais ce sont les pauvres qui y vont surtout parmi mes connaissances, moi qui le suis de temps en temps ( c’est variable mes revenus et comme je ne cotise pas, bin je reçois pas logique ) je préfère me faire un jambon-beurre si le temps me presse. Comment avons réussi réussi à ne pas vendre ce concept merveilleux au reste du monde ? Du pain, du beurre, du jambon. C’est tellement beau, c’est presque aussi beau que des olives, des tomates de la fêta des concombre, un peu d’huile…temps de préparation 15 secondes…
            En fait j’ai un grosse opinion sur le Mac do, j’y vais pas, c’est cher et degueu. Mais je me battrai pour qu’il puisse continuer de vendre leur soupe…euh je sais pas en fait…je vais peut être m’abstenir sur ce coup, je ne peux pas défendre toutes les causes perdues non plus même si je ne souhaite rien interdire.
            Mais n’est pas la croix des libéraux de défendre des causes perdues ? Oui, je doute de mon libéralisme, de ma force plutôt, c’est trop difficile d’être libéral, moi aussi je veux interdire tout ce que je n’aime pas, j’en crève d’envie, c’est trop dur les copains, je vais flancher…

    • Tiens ! José Bové lit contrepoints…

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