EDF, nouvelle victime de la transition écologique

À force de saboter ce qui marche pour le remplacer par ce qui ne marche pas, les politiciens sont parvenus à planter EDF.

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La centrale nucléaire de Cattenom By: Gilles FRANCOIS - CC BY 2.0

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EDF, nouvelle victime de la transition écologique

Publié le 29 juillet 2022
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L’information n’a surpris que ceux qui refusent de regarder la réalité en face : Élisabeth Borne l’a annoncé lors de son discours de politique générale mercredi dernier, l’État va donc reprendre la totalité du capital d’EDF. On peut déjà entendre d’ici le contribuable soupirer d’aise.

Car entre deux petits ronflements repus que le discours palpitant et somnogène de Borne n’aura pas manqué de susciter, l’actuel Premier ministre a ainsi déclaré :

Je vous confirme aujourd’hui l’intention de l’État de détenir 100 % du capital d’EDF. Cette évolution permettra à EDF de renforcer sa capacité à mener dans les meilleurs délais des projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique.

Ah, que voilà une bonne nouvelle ! Une nationalisation, des délais courts, des projets ambitieux et indispensables et le tout empaqueté dans un avenir énergétique qu’on devine prometteur, voici la recette d’un succès garanti dont la Macronie aura bien besoin ces prochaines semaines à mesure que les petits soucis s’accumuleront inévitablement.

C’est donc acté : l’État – c’est-à-dire vous – va donc utiliser une généreuse portion d’argent gratuit des autres pour racheter les quelques actions flottantes de l’ex-opérateur national d’électricité pour en devenir le seul actionnaire, ce qui lui permettra probablement de respirer un peu plus sereinement : il apparaît en effet qu’EDF n’est pas au mieux de sa forme (financière et technique).

Sur le plan technique, les gouvernements qui se sont succédé peinent à cacher la perte de compétences d’un fleuron mondial de la construction et de la maintenance de centrales nucléaires, ainsi que les petits soucis de vieillissement – faute d’investissement et de maintenance idoines les années passées – des centrales déjà installées. En somme, l’entreprise commence à récolter les fruits (pourris) d’une gestion à la petite semaine qui pourrait, si l’on était hardi, ressembler de près à la gestion de tout le reste du pays par des équipes de branquignols et autres bateleurs politiciens qui défilent depuis 40 ans sous les ors républicains. Un hasard, sans doute.

Sur le plan financier, le problème est encore plus saillant puisque la dette de l’opérateur énergétique continue de grossir à mesure que l’inflation grimpe et que s’empilent les politiques écologiques européennes d’une pertinence redoutable : avec 60 milliards d’euros de dettes, ce qui était encore une entreprise florissante il y a quelques années présente de plus en plus de caractéristiques d’une faillite retentissante en formation rapide.

Or, si une catastrophe financière n’effraie absolument pas les cadors qui nous gouvernent (rappelez-vous, nous avons tout de même du Bruneau de Bercy de fort beau gabarit au ministère de l’Économie, hein !), une catastrophe financière qui conduirait à de lourdes pénuries électriques pourrait faire grogner le peuple qui supporte sans problème les ségrégations, les picouses, les taxes délirantes, la mafia au pouvoir et les insultes mais beaucoup moins l’absence de wifi, de télé et de douches chaudes.

Dès lors, claquer 5 milliards d’euros (coût estimé de la nationalisation), cela reste un bien modeste prix à payer par nos dirigeants pour conserver leur tête attachée, d’autant que, redisons-le, ce n’est pas eux qui paieront la facture finale, c’est vous.

Au passage, les articulets de la presse au taquet ne font guère d’efforts pour expliquer la provenance de cette dette colossale. C’est dommage, cela permettrait sans doute d’éveiller quelques citoyens aux problématiques – épineuses – de tripatouillage des prix par l’État, de conséquences inattendues dans les politiques publiques décidées entre deux réunions et pondues sur un post-it, et autres joyeusetés pleines de ces bonnes intentions dont on pave l’enfer.

Il apparaît en effet que si EDF creuse actuellement ses finances avec une vigueur inquiétante, c’est d’une part parce qu’elle s’est engagée (contrainte et forcée par les pouvoirs publics) à revendre sa production à un tarif ultra-préférentiel (et avec décote) à des opérateurs concurrents (ARENH), qu’on s’entête furieusement dans cette direction, et d’autre part parce que le prix de l’électricité est indexé sur celui du gaz. Ces deux dispositions idiotes sont le fruit du travail minutieux et obstiné de toute une classe politique française et européenne qui, au pouvoir, s’est ingéniée à consciencieusement saboter l’outil industriel nucléaire obtenu en héritage des années 1970 et 1980.

Ainsi, la France qui était à peu près indépendante des prix du gaz, du charbon ou du pétrole pour produire son électricité en quantité largement suffisante avant les années 2000 a progressivement mais sûrement tout mis en œuvre pour favoriser les énergies renouvelables à la fois ultracoûteuses et jamais rentables économiquement, aussi intermittentes qu’impossibles à planifier et qui stressent donc un réseau électrique mal entretenu, tout en assurant leur subventionnement exorbitant par le nucléaire qui est, lui, très rentable, pilotable et bien moins coûteux, tout en indexant ses prix sur le gaz (essentiellement pour faire plaisir aux Allemands qui, sous le prétexte de faire une « Europe de l’énergie », voyaient dans l’électricité nucléaire française un avantage concurrentiel industriel décisif).

Si l’on ajoute les fines décisions macronesques de s’entêter dans la transition écologique aboutissant à arrêter des centrales nucléaires pour tenter (en vain) de plaire à la frange écolo-hystérique des politiciens et des benêts à leur suite, on aboutit au résultat observé actuellement d’une catastrophe financière, industrielle et énergétique à venir : alors que l’été ne montre – très heureusement – pas encore les signes d’une période caniculaire intense, les appels aux restrictions se bousculent déjà, laissant augurer un hiver particulièrement problématique.

Au final, on comprend qu’il soit à ce point urgent de nationaliser tout le bazar : cela ne résoudra en rien les problèmes structurels et conjoncturels de l’opérateur. Pour rappel, l’État est déjà actionnaire ultra-majoritaire d’EDF avec 84 % du capital et est donc en pratique déjà le seul maître à bord. Cela ne permettra pas de trouver une solution aux prochaines pénuries électriques françaises, mais au moins la déroute de l’ancien fleuron français pourra-t-elle être masquée des marchés qui s’en donneraient à cœur joie.

Et bien sûr, la facture, démentielle, vous sera adressée.

Très concrètement, la transition écologique est en train d’enfoncer le dernier clou sur l’industrie et la production énergétique française, EDF étant le dernier exemple de ce sabotage débile auquel on peut malheureusement prédire le même genre de sort que celui d’Areva.

Décidément, l’écologie en politique, c’est vraiment magique : cela transforme l’énergie en pénurie.


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Sur le web

 

Un article publié initialement le 8 juillet 2022.

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  • Nationaliser une entreprise en faillite.. Pour sauver les gros porteurs ?
    50 % des centrales sont fermées et surment définitivement, les autres vont à oir chaud aux miches, parait que sur le bord de mer elles sont trop dangereuses, risques d’inondation mal pris en compte…. C’est nouveau, faut bien justifier l’injustifiable.

    -8
  • Que le peuple mélenchonien ne se réjouisse pas. Il s’agit seulement d’une étatisation. EDF ne redeviendra pas un EPIC.
    Pour l’Etat, c’est une affaire. Devenir seul maître à bord, au moment de décisions stratégiques, pour la modique somme de 9€ l’action, 18 ans seulement après l’introduction en bourse à 32€… en tant que boursicoteur amateur, je suis passablement jaloux.

  • Lorsque vous promettez la fermeture d une centrale nucléaire pour vous faire élire, ces milliards gaspillés rentrent dans les frais de campagne électorale?

    14
  • Bon, voyons le prix d’un groupe électrogène diesel pour cet hiver….. avec une réserve de fuel domestique. Ca devrait le faire s’il me reste de quoi acheter ce fuel…

    • Ouais, une solution, mais pour les urgences vous faites quoi ?
      Et puis, faut il encore avoir du mazout…… Pour faire cuire les pâtes… Y a plus, dommage. Si vous suivez l’actualité, en Hollande ils détruisent leur agriculture pour sauver une planète sans doute sans homidés, quelques batraciens…. Dans les églises.

    • @nanard
      Bonjour,
      Le truc c’est que votre groupe ne fera peut-être qu’un hiver. Le fioul domestique est pas top pour les moteurs diesel à cause du soufre.
      Enfin, vous aurez de l’électricité. Je ne peux pas me l’offrir, ni même un poêle à bois. Je suis trop fauché : l’inflation me coûte déjà un bras pour me nourrir.

      • Ben oui, c’est la misère……

      • Seuls les moteurs équipés de bidules écolos sont sensibles au souffre. ça ne concerne que les gros groupes électrogènes récents.
        Pour les petits groupes made in china, hyper polluants ou les vieux groupes d’occase, no problem vous pouvez y aller!

      • J’ai roulé 10 dans ma golf avec un mélange 50% huile colza et/ou du carburant pour poële domestique. Aucun problème pour le moteur, reste l’odeur de baraque à frite derrière moi .

    • Vous avez de l’huile comestible. mais il faudra nettoyer plus souvent, sans compter que c’est deveu assez cher, à 2.75 Euros le litre par chez moi.

      • @MichelC
        Bonjour,
        Même avec la ristourne de l’Etat de 0,15€, le gasoil est moins cher que l’huile.

      • Ah mince, c’était ma deuxième solution, élaborée avec un cabinet de conseils. Si j’ai bien compris, personne n’en veut……. Je ne comprend pas, une si belle solution toute pourrie pour pallier aux risques de coupures…….

      • Il faut trouver un producteur local qui presse son colza dans la grange. Et payer en liquide !

  • Retour aux glorieuses heure Mitterrandiennes et ses nationalisations qui ont démontrées leur efficacité !!
    On pourra placer encore plus de petits copains incompétents dans ses sphères dirigeantes, on pourra creuser encore plus le déficits. Il est vrai qu’entre la SNCF et EDF, il y a un clair défi : qui sera le plus gros gouffre financier?
    Je suis certain que les bookmakers anglais regrettent de ne pas pouvoir relever les paris sur cette compétition !!

    • Pour placer encore plus de petits copains à EDF, il va falloir augmenter fortement le nombre d’admissions à l’X et à l’ENA (ou ce qui en tiendra lieu).

  • Les PDG d’EDF successifs auraient de démissionner déjà 10 fois, pour protester contre les actions mortelles de l’ état à l’encontre d’EDF. Mais aucun d’entre eux n’a eu le courage de le faire pour défendre son entreprise, les syndicats étant aux abonnes absents. Honte à eux tous! En France le seul patron qui monte au créneau conte la politique stupide de l’ état est Carlos Ravages , PDG de Stellantis.

    • Il n’est pas certain que les actions publiques soient les plus efficaces. Il est probable que ça proteste en coulisses.

      De plus les anciens directeurs ne se gênent pas pour mettre les points sur les i:

  • Tout le monde a compris que l’EDF fabriquera désormais l’énergie que chaque gouvernement aura électoralement désirée.

  • Heu… EDF… production électrique via centrales nucléaire… gérée par encore plus d’incompétents bien que déjà gérée largement par des incapables… incapables qui préfèrent claquer plus d’une centaine de milliards d’euros dans du vent que dans la maintenance des centrales ou la recherche pour améliorer la production et le souci des déchets… hum… on dirait du communisme, le même qui a conduit à la catastrophe de Tchernobil. Il y a les mêmes ingrédients. Et ensuite, ils accuseront le libéralisme effréné ainsi que le capitalisme débridé.

    11
  • Il y a quelques années, The Economist avait aussi indiqué qu’EDF s’était ruiné à coup de dizaines de milliards d’euros investis dans des entreprises hasardeuses à l’international, dont l’achat d’entreprises de production d’électricité en Argentine.
    Renseignement pris auprès d’un ami avocat d’affaires ayant épousé une Argentine, c’était parfaitement exact. Le gouvernement argentin avait bloqué les prix de l’électricité rendant sans valeur sa filiale argentine. EDF avait obtenu une indemnisation substantielle suite à un arbitrage dans le cadre du système de la Banque Mondiale. Le gouvernement argentin s’est assis dessus.
    Cerise sur le gâteau, les fonds investis étaient partiellement mais de manière importante ceux prévus pour le démentèlement des centrales nucléaires.
    Vivent l’ENA, Polytechnique et HEC

  • ah ce foutu ultra libéralisme….

  • Le probléme n’est pas le nom du propriétaire. Des regles Européennes qui obligent EDF a vendre des KWH en dessous du prix d’equilibre, a des « Facturiers » qui margent grassement plus, qui obligent d’acheter d’autres KWH a cent fois le prix et perdre quelques milliards de plus, ne pas avoir mis reguliérement en chantier des nouvelles centrales Nucléaires, pour renouveller le Parc.
    Nationaliser a 90 ou 100 % N’a aucun sens, ni interet, si la gestion reste aux mains de d’incapables, d’ideologues nuisibles, voir de legerement corrompus, car le fric des contribuables englouti n’est pas perdu pour tout le monde.

  • L’electricité ne se stocke pas. Les puissances demandées peuvent varier brutalement, La direction technique, strategiques, la production, et le reseau doivent etre sous une seule dierction et responsbilité. Le statut de fonctionnaire est parfaitement inutile pour faire des factures au consomateur Lamda.

    • L’offre de voyages ne se stocke pas non plus, et il n’y a pas plus de raisons que la SNCF soit publique que l’électricité. Les choix techniques, stratégiques, de production sont systématiquement meilleurs quand ils sont confiés à des sociétés privées en concurrence plutôt qu’à des fonctionnaires ou assimilés épargnés par tout feedback en cas d’échecs. Et pour les réseaux, comment croyez-vous que marcherait la fibre internet elle était confiée à l’Etat ?

  • Rien à ajouter, mais que ce gâchis est pathétique !

  • quand les tarifs de l’électricté sont contrôlés par l’etat…

    euh par ailleurs pénurie de médecins, de spécialistes..

    ni la santé ni l’electcité ne sont des « droits »…

  • « Projets ambitieux et indispensables », l’argent du contribuable (en fait l’argent de la planche à billet de la BCE dans un premier temps) et du consommateur va être englouti dans des éléphants blancs et pour cela il ne faut surtout pas être soumis à la « transparence » de la cotation boursière

  • Au décès de mon père, j’ai hérité de son portefeuille d’actions et j’ai découvert avec étonnement posséder désormais 16 actions EDF pour une valeur totale dérisoire ( en 2007, ça devait faire à peine 170€). Ayant constaté la chute vertigineuse de valeur depuis l’introduction, et anticipant une future baisse, je me suis empressé de les revendre.
    Question: si je les avais gardées, l’Etat pourrait-il m’obliger, moi et les autres petits porteurs, à lui céder ces actions au tarif ridicule qu’il propose?

    • Non, si vous ne les lui revendez pas à son prix, il peut ensuite les déclarer sans valeur, mais vous aurez sauvé votre fierté…

  • je ne crois pas que ce soit la transition énergétique qui fasse planter edf , si elle est aussi imposée à sa concurrence, mais des choses comme le contrôle étatique des tarifs..

    rappelez vous l’épisode d’augmentation rétroactive des tarifs par ségolène!!!!

    on peut voir par ailleurs dans une vidéo le pdg de engie se réjouir de la transition…parce qu’il semble ignorer ou il feint d’ignorer que l’etat va ,certes, éliminer la concurrence..mais AUSSI imposer les prix..

    sans un état qui veut cacher le « prix de la transition énergétique qu’il impose, les producteurs d’lectricité se frotteraient les mains.. on impose l’énergie électrique… on impose la technologie pour la produire, ce qui limité des soucis vis à vis de la concurrence.. donc on met edf dans un situation de rente.. mais comme il faut convaincre le consommateur que c’est bon pour lui…on controle les prix!!!!

    dans ces conditions c’est la fuite des investisseurs ou la nationalisation me semble t-il..

    • Si la transition est aussi imposée à la concurrence, la concurrence plantera à peu près pareil qu’EDF.

    • « je ne crois pas que ce soit la transition énergétique qui fasse planter edf  »

      Si, ça en fait partie, à cause de la déstabilisation des marchés dues au diverses formes de subventions dont bénéficie les ENR:

      Les ENR bénificient d’une priorité d’accés reseau, ce qui baisse les revenu d’EDF , qui doit continuer à porter la sécurité d’approvisionnement soit entretenir un parc de production identique tout en perdant des parts de marché par un système de subventions mal dimensionné.

      Ensuite l’ARENH empêche EDF d’utiliser le marché pour se rattraper en revandant l’energie de backup trés chere sur les marchés

      Enfin, Enedis et RTE engloutissent des sommes colossales pour raccorder les parcs de production ENR et renforcer les réseaux à cette fin.

  • Pas de chance pour l’état qui aurait souhaité la dissimuler mais qui nationalise juste trop tard : EDF annonce une perte historique de 5.3 milliards d’Euro au premier semestre 2022

    • oui cacher….le prix de la transition…

       » investissons ensemble dans l’appauvrissment contrôlé et planifié de l’economie.. »

      faites confiance à l’etat pour interdire la concurrence du gaz et du charbon dans les décennies à venir.. et peut être interdire le nucleaire ou pas ou plus ou moins..

      et ce en se réservant le droit de fixer les tarifs…
      allez! allez! jouez..!

      mais si les gens veulent l’appauvrissment , je peux vous montrer des sondages!!!

    • C’est marrant, c’est a peu prés la perte occasionnée par le fermeture de Fessenheim, au tarif des imports actuels servant a compenser…

  • Petit rappel un peu à côté du sujet : Les trois scénarios de RTE pour faire face à la consommation électrique future sont basées, tous, sur une diminution de la consommation de 40% ce qui est évidemment , ne serait)ce qu’en raison du passage autoritaire de la majorité des véhicules particuliers à l’électrique, une stupidité sans nom !
    Donc sauf à augmenter massivement la production les black out seront nombreux.

    • Les trois scénarios de RTE pour faire face à la consommation électrique future

      « faire face à la consommation future »… comme si la consommation future n’etaitpas directement contrainte par les capacités de production futures

      il fut un temps ou les gens spéculaient sur les besoins des gens;.. et agissaient en conséquence pour investir dans des capacité de production..

      en fait la question est inverse les scenarii pour les consommateurs pour faire face
      à la baise de capacité!!!! et surtout de fiabilité.. parce que celle si est planifiée..

      une remarque un chauffage électrique est inepte quand on n’est pas capable de vous assurer une production de jus en hiver ou un tarif assuré !!!!

      en même temps on pousse les gens à electrifier en même temps on les pousse à changer de comportement électrique.. pour caricaturer achetez des batteries et beaucoup..

  • … Donc, en premier lieu, ce n’est absolument pas la transition écologique qui a fait sombrer edf, mais c’est bien le résultat des politiques néo-libérales de nos dirigeants, consistant à tout remettre aux lois du marché (européen en premier lieu) et à déplanifier un maximum. La stratégie n’importe guère quand c’est le marché qui gère !
    Et voilà, encore une fois, le fin mot de l’histoire n’est encore pas sortit de cet article…

  • Avatar
    PhilippeHermkens
    2 août 2022 at 11 h 19 min

    Une entreprise dont l’actionnaire principal est à 84 % l’Etat est tout sauf une entreprise privée. Surtout si elle est soumise à une règlementation qui lui interdit de développer ses activités. Enfin, la concurrence créée par des illuminés au sein de la DG Concurrence de la Commission européenne n’a rien à voir avec un libéralisme quelconque. Maintenant, si le néo-libéralisme, c’est le socialisme des petits copains tel qu’il se pratique actuellement en France et ailleurs, pourquoi pas ?

  • « Je m’en vais lui faire une ordonnance. Et une sévère ! Je vais lui montrer qui c’est le citoyen français. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle. Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile… » tongtong flingueurs ?

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