Les énergies renouvelables : inefficaces et ruineuses

Les énergies renouvelables sont inefficaces et ruineuses. Plus problématique, elles mettent notre production électrique sous tension.

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Les énergies renouvelables : inefficaces et ruineuses

Publié le 17 décembre 2021
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Par Michel Gay.

La future Loi de Programmation Énergie Climat (LPEC) prévue pour 2024, et actuellement en concertation publique jusqu’au 15 février 2022, corrigera-t-elle les erreurs du passé ? La précédente Loi de programmation sur l’énergie (PPE) avait malheureusement misé sur les ruineuses énergies renouvelables aux productions fatales, voire intermittentes (EnRI), comme l’éolien et le solaire.

 

Intérêt des énergies renouvelables ?

La production massive et bon marché d’électricité décarbonée est un enjeu structurant et vital pour l’économie.

Quel est l’intérêt d’insérer à tout prix (coûtant aux contribuables des dizaines de milliards d’euros) des EnRI dans un système électrique qui n’en n’a nullement besoin et qui, pire encore, le détériore ?

Selon l’association « Défense du Patrimoine Nucléaire et du Climat » (PNC-France), le gouvernement doit dès maintenant proposer le cadre d’une politique réaliste pour orienter la future LPEC en cours d’élaboration. La nouvelle loi en 2024 arrivera trop tard pour corriger les erreurs du passé.

 

Une stratégie inefficace et ruineuse

La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) se sont acharnées à vouloir substituer des énergies renouvelables au nucléaire pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la consommation d’énergie.

Environ 400 milliards d’euros environ sur 10 ans et 50 milliards par an actuellement sont dépensés pour atteindre ces objectifs.

Mais la consommation d’énergie finale de la France est restée quasi stable depuis 2015 (la baisse sur 5 ans n’a été que de 0,2 % par an), et la baisse des émissions de CO2 a été insignifiante (0,7 % par an, malgré des météos favorables).

Ce fiasco économique résulte du choix délibéré de réduire la contribution de la source d’énergie figurant parmi les plus décarbonées, le nucléaire.

L’effort financier a été reporté sur les énergies renouvelables éoliennes et solaires, sans intérêt notable pour le climat. Ce choix délirant a conduit à un prix élevé de l’énergie et à une réduction des consommations imposée par le prix.

De plus, l’acceptabilité de la révolution des comportements qu’implique cette ruineuse transition énergétique reste à démontrer.

La prochaine politique énergétique doit être profondément modifiée en développant des moyens de productions robustes d’électricité décarbonée qui se substituera le plus possible aux énergies fossiles dans tous les secteurs.

 

Électricité : une stratégie nationale à préciser en urgence

En France, la production d’électricité est déjà quasiment décarbonée. Elle représente moins de 4% de nos émissions de CO2 (17 MtCO2e en 2020, source RTE).

L’objectif prioritaire du gouvernement (LTECV, SNBC et PPE) n’est pas le climat mais une diminution de la part du nucléaire voire, pour certains membres du gouvernement, sa disparition, quel qu’en soit le coût et les conséquences sur la pérennité de notre approvisionnement.

La robustesse de notre approvisionnement en électricité est de plus en plus en danger, surtout si la réduction programmée de 20 % des moyens pilotables d’ici 2035, et notamment du nucléaire, est effectivement mise en œuvre.

L’analyse de la situation en Allemagne contrainte à des investissements massifs pour doubler sa puissance installée dans l’éolien et le solaire pour une consommation et des émissions de CO2 stables montre l’échec de ce développement et ce qu’il ne faut pas faire.

La France se retrouvera dans la même situation si elle persiste à détruire son parc nucléaire.

Toutefois, contrairement à la France, l’Allemagne a conservé une puissance pilotable quasi inchangée, assise principalement sur les combustibles fossiles gaz et charbon, soit 78 GW pour un appel de puissance maximal de 85 GW. Et son programme de fin du nucléaire et du charbon sera compensé par de nouvelles centrales électriques à gaz, ce que la France s’interdit.

 

Des décisions urgentes en 2022 avant la LPEC

Sans attendre la future LPEC en 2024, le gouvernement doit exprimer clairement ses orientations. Il doit entériner avec le parlement, en urgence, l’abandon des objectifs d’arrêt de quatre réacteurs entre 2026 et 2030, de huit réacteurs entre 2031 et 2035, et ne plus limiter à 50 % la contribution du nucléaire en 2035.

Ce serait un contresens climatique, économique et environnemental de poursuivre cette politique suicidaire.

L’objectif européen de réduction de 55 % des émissions en 2030 par rapport à 1990 est déjà hors de portée. L’adoption par la France de cet objectif serait incohérente compte tenu de ses performances climatiques actuelles par rapport à ses voisins « charbonniers et gaziers », grâce à son électricité nucléaire.

Le niveau d’autofinancement d’EDF doit être restauré : les 100 TWh (ARENH) que l’entreprise est contrainte de céder à ses concurrents, pour la plupart de simples négociants qui n’apportent pas de réelle valeur ajoutée, doivent lui être réattribués en 2022.

Le traité européen attribue aux États la responsabilité de leurs politiques énergétiques. C’est le principe de subsidiarité, aujourd’hui bafoué en Europe par le biais d’une obligation de concurrence dévoyée (objectifs techniques imposés) et inéquitable (un secteur concurrentiel confronté à un autre largement subventionné).

Chaque État européen est donc libre de définir ses choix et sa technologie mais il doit aussi normalement en supporter les conséquences néfastes, comme l’Allemagne.

En revanche, il est anormal que les prix de l’électricité s’envolent en France avec ceux du gaz en Europe, et notamment en Allemagne. Le choix du nucléaire fait par la France lui assure un coût de production stable, et les Français n’ont pas à supporter les conséquences des erreurs stratégiques et politiques de leurs voisins !

 

Pour un mix électrique robuste

En 2019, la production d’électricité nucléaire ne contribuait qu’à 17,4 % de la consommation d’énergie finale en France (qui était de 1792 TWh) dominée à près de 70 % (1215 TWh) par les énergies fossiles.

Or il faudra remplacer la quasi-totalité de ces dernières par une électricité décarbonée.

Un plan réaliste de rétablissement de notre capacité pilotable doit être proposé avec un critère de sécurité d’alimentation couvrant des situations de défaillances prolongées de la production d’électricité intermittente sur plusieurs semaines.

Il doit :

  • être cohérent avec les croissances attendues de notre consommation et des pics d’appels de puissance,
  • prendre en compte l’effondrement des capacités pilotables en Europe avec les arrêts programmés de centrales nucléaires et de centrales à charbon,
  • et maintenir une régularité d’approvisionnement correspondant en permanence au besoin.

 

La période 2022/2035 sera particulièrement critique.

Ce rétablissement ne sera possible qu’en prolongeant la totalité du parc nucléaire actuel mais aussi, malgré l’interdiction affichée, en engageant de nouvelles centrales à gaz « de pointe » dans l’attente du nouveau nucléaire.

Le coût de la tonne de CO2 évitée doit être évalué pour chacun des scénarios afin de comparer l’efficacité des investissements pour le climat (rapport Quinet sur la valeur tutélaire du carbone).

Pour ne pas induire en erreur sur la réalité du prix global, une comparaison équilibrée des coûts de production des diverses filières doit inclure toutes les coûteuses externalités des EnRI : besoin de stockages, renforcement du réseau électrique, centrale à gaz d’appoint…

Dès 2022, une stratégie de prolongation du parc actuel à 60 ans (et même au-delà pour une partie) doit être menée (au lieu de 50 ans actuellement) compatible avec un étalement des mises à l’arrêt et de l’arrivée des nouveaux réacteurs EPR.

Le gain en CO2 d’une telle prolongation sera considérable (quatre années des émissions totales françaises).

Planifier l’augmentation progressive de la capacité de construction des nouveaux réacteurs (EPR2) jusqu’à trois unités par an pour accompagner la décarbonation de l’économie. Pour mémoire cette capacité a atteint jusqu’à six unités par an au cours des années 1980 dans le programme Messmer.

Les travaux sur les réacteurs surgénérateurs de quatrième génération doivent être réactivés et le gisement d’uranium appauvri et de retraitement (qui leur est destiné) stocké en France doit être qualifié de « réserve stratégique nationale ».

 

Décarbonation des transports et bâtiments

La décarbonation au meilleur coût doit guider la future LPEC.

Or, le parc électrique et l’industrie ne pourront pas contribuer à des réductions notables d’émissions de gaz à effet de serre si le pays doit se réindustrialiser.

En revanche, cette décarbonation doit viser prioritairement les bâtiments (principalement grâce à l’électricité décarbonée pour le chauffage) et les transports (électricité, biocarburants, biogaz), ainsi qu’une réduction des consommations avec des objectifs raisonnables d’efficacité énergétique fondés sur un coût optimal de la tonne de CO2 « évitée ».

Et ce ne sont pas les ruineuses énergies renouvelables bientôt vouées aux gémonies (qu’elles aillent au diable) qui permettront d’atteindre ces objectifs, mais principalement l’énergie nucléaire.

 

Crédit photo : Eoliennes en Picardie-cliché Jean Weber by INRA DIST (CC BY 2.0)

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  • L’éolien ne marche pas quand il n’y a pas de vent.
    Le solaire ne marche pas quand il n’y a pas de soleil.

    Si on veut une electricité a la demande, il faut construire un mégawatt de nucléaire ou de fossile pour chaque mégawatt de solaire ou d’éolien.

    Donc l’éolien et le solaire ne servent a rien.

    • Le nucléaire est une solution de transition valable pour deux ou trois décennies peut-être… Mais il me semble que le rapport RTE s’est montré clair dessus : il est illusoire de penser pouvoir assurer la transition énergétique essentiellement sur le nucléaire. Le renouvelable à défaut d’être coûteux à mettre en place et d’être intermittent est un impératif aujourd’hui.

      C’est honnêtement le premier et seul reproche que je ferais aux libéraux, cette tendance à minimiser l’enjeu climatique. Mais ce n’est pas un hasard, EELV et LFI a tellement radicalisé la question écologique qu’il en est difficile de poser une nuance ici et là…C’est justement le rôle des libéraux je pense d’empêcher de tomber dans un totalitarisme environnemental tout en luttant contre le réchauffement.

      Au passage je préfère cette nouvelle interface du site.

      -8
      • « il me semble que le rapport RTE s’est montré clair dessus : il est illusoire de penser pouvoir assurer la transition énergétique essentiellement sur le nucléaire. »

        Parce que RTE (Réseau et Transport d’Electricité) est compétent en matière de production, de technologie nucléaire et d’usage d’hydrocarbures ? Et à l’échelle mondiale ?
        Ceux qui voient leur facture de gaz augmenter de 50% finiront peut-être par douter que 2+2=5, libéraux ou pas, croyants du RCA ou pas.

      • @Alex,
        – A l’heure actuelle on n’a pas de solution de stockage pertinente pour les ENR. L’intermittence se gère par des fossiles ce qui conduit a une efficacité sur les émissions de GES limitées.

        – Inversement, le nucléaire donne déjà d’excellent résultats sur ce plan sans solaire ni éolien (qui ne lui servent à rien sinon compliquer les choses). Ce n’est donc pas « illusoire » puisque c’est déjà en place!!! .

        Par conséquent, il n’y a pas d’impératif à court terme de construire des ENR. Le plus urgent est de consolider le parc nucléaire qui montre quelques signes de faiblesse. Pour les ENR on verra quand les pro ENR seront en dessous de 30gr /Kwh. A la vitesse ou ils avancent c’est pas prêt d’arriver (et il y a de bonnes chance que ça le soit jamais…)

        • Je ne dis pas que le nucléaire est une mauvaise option, bien au contraire. Quand je dis illusoire j’entends par là qu’il est impossible de se reposer ESSENTIELLEMENT sur du nucléaire. Augmenter sa part est une nécessité, tout comme l’accompagner…

          • « impossible de se reposer essentiellement sur du nucléaire ».
            C’est pourtant ce qu’on fait depuis une trentaine d’années !…
            Et il est déjà accompagné de manière non négligeable par l’hydraulique qui est une énergie renouvelable en grande partie pilotable et par du gaz et encore un peu de charbon et de fuel.
            L’impact du solaire et de l’éolien consiste surtout à déstabiliser le réseau.

  • On peut retourner dans tous sens la transition énergétique, on ne trouvera jamais une raison valable à l’abandon de l’essence du diesel et du nucléaire… Le charbon, peut être mais il me semble qu’on a fait d’énorme progrès à son sujet…. Reste le co2….. Mais comment vivre sans co2 ?

  • Je ne peux qu’adhérer à cet excellent (comme d’habitude) article de Michel Gay.
    Même si l’on ne raisonne que techniquement en faisant abstraction des coûts, un taux élevé de renouvelable ne permettra jamais d’assurer la sécurité du réseau. Il faut une certaine élasticité, des pays acceptant moyennant finance d’éponger le surplus en période excédentaire, et une surcapacité pour les périodes de disette, typiquement anticyclone d’hiver. Par exemple l’Allemagne a une capacité fossile de 79 GW alors que la France se contente de 18 GW. Quant au stockage inter-saisonnier j’ai déjà expliqué que les STEP étant saturées, le stockage par batteries limité par les ressources mondiales de lithium ( et l’ayant visité je ne souhaite pas que l’on détruise le magnifique salar d’Uyuni), seule reste la chaîne électrolyse -> reformage catalytique -> combustion dans une centrale à gaz ou une TAG dont le rendement est au mieux de 25%, je vous laisse calculer le prix exorbitant du MWh résultant.
    Je suis aussi d’accord avec Michel quand il souligne l’aberration de l’ARENH dont le tarif n’a pas été revu depuis près de 12 ans et qui oblige EDF à vendre à ses concurrents une électricité 8€ moins cher au MWh que son strict prix de revient le privant de facto d’une importante capacité d’investissement (un article récent de Contrepoint avec lequel je suis en désaccord préconisait au contraire d’ouvrir grand le robinet de l’ARENH pour faire baisser les prix)
    L’avenir est bien le nucléaire, pas l’EPR cet enfant monstrueux de l’accouplement coupable du N4 et du Konvoy mais des versions plus simples comme on savait en construire dans les années 70-80, imaginez par exemple un CPY ou un P4 avec double enceinte, circuits d’ultime secours à la Belge, récupérateur de corium et contrôle-commande moderne, simple, sûr et bien moins coûteux.
    Malheureusement on peut s’attendre à ce que Macron, menacé par Pécresse, ne doive donner entre les deux tours des gages pour s’attirer une partie des 8 à 10% que fera Jadot au premier tour et alors adieu veau, vache, cochon, couvée….

    • Pour clarifier quand je dis « l’avenir c’est le nucléaire » en évoquant la filière PWR je pense à un avenir proche, une période de transition. Comme je ne crois pas que l’on maitrise un jour (au alors dans très longtemps) la fusion contrôlée je pense que l’avenir à plus long terme, disons 30 ans est la filière Thorium Th232->U233 avec les réacteurs à sels fondus dont le prototype de l’ORNL a donné toute satisfaction avant que les EU n’arrêtent les frais sous la pression conjuguée des militaires (pas assez plutonigène), de Westinghouse et de GE. Beaucoup d’avantages, abondance du Thorium, on en a pour des millénaires, sécurité intrinsèque, peu de déchets….

  • Vous avez entièrement raison, mais comme il est difficile de se faire entendre en France sur ce sujet. J’aimerais que beaucoup de gens vous lisent pour comprendre le gâchis des énergies renouvelables dans ce pays.

  • Que de bêtises commises au nom de la « déesse planète » imposées par des « religieux » dogmatiques, intolérants et se complaisant dans leur ignorance: bien sur, il y a les énergies dites renouvelables mais également la mise au rebut des moteurs thermiques avec interdiction de les faire évoluer, la main mise de la Chine sur l’Europe, etc….

  • Le sujet de l’énergie est complexe, en tout premier lieu, c’est sa représentation et/ou sa définition qui n’est pas facile à comprendre. S’il y a des termes pour quantifier l’énergie : calories, joules, BTU…. il n’y a que dans les bilans thermodynamiques que l’on retrouve ces notions. Dans la vie courante, on appuie sur l’interrupteur et hop « la lumière … ». c’est magique, « naturel ». Les écolos ont même créé un concept : l’énergie « renouvellable ». En physique, ça n’existe pas, une fois consommée, c’est fini, on va d’un niveau haut vers un niveau plus bas.
    Ce concept de renouvelable, se retrouve dans une autre invention qui s’appelle régulation de marché, c’est artificiel…. Dans une mine de charbon, ou de métal comme pour les terres rares, on crée une pollution, on le comprend facilement ; mais dans l’atmosphère on prélève de l’énergie : pour un panneau solaire qui a rendement d’environ 15% d’électricité, on laisse dans l’atmosphère 85% de chaleur, pour l’éolien, en prenant un rendement de 25 à 35% (suivant la taille de l’éolienne), on ne fait que perturber les basses couches atmosphériques…. qui connait les répercutions….? que l’on pourrait appeler pollution. Je n’ai jamais trouvé d’étude sur ce sujet.
    Dans la revue transitionénergie, j’ai trouvé un article « Des fermes solaires géantes dans le Sahara, l’exemple
    type de la fausse bonne idée », alors une question : et si les énergies renouvelables étaient une impasse ?

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