Prix de l’énergie : les conséquences d’une demande qui ne faiblit pas (2)

Tant que l’Allemagne continuera à diriger l’UE vers l’écologisme radical, les prix de l’énergie dans l’UE vont encore augmenter.

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Prix de l’énergie : les conséquences d’une demande qui ne faiblit pas (2)

Publié le 28 janvier 2022
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Première partie de l’article ici

L’augmentation des prix et les embouteillages dans la chaine logistique vont finir par s’atténuer une fois que les retards accumulés au cœur de la crise seront résorbés ; les prix de l’énergie redeviendront à un niveau plus proche de celui d’avant la pandémie (partie gauche de la Figure 2 et de la Figure 3).

Voilà pour l’immédiat. Ceci aura eu le mérite de montrer combien est essentielle l’énergie dans notre vie quotidienne et surtout de révéler à ceux qui l’ignoraient que la demande en énergie n’est pratiquement pas élastique, une réalité que les écologistes refusent d’accepter : l’énergie a beau être chère, la demande ne diminue pas.

Prenons l’exemple de l’explosion des prix des années 1970, lorsque le prix du pétrole passa en quelques années de l’ordre de 2 dollars le baril ($/b) à 15 $/b en 1986. L’UE consommait 52 exajoules en 1973 et 55 exajoules dix ans plus tard, preuve que l’on n’en a pas consommé moins malgré le prix et la forte politique effective des économies de l’énergie de l’époque (Figure 4).

 

prix de l'énergie
Figure 4 Production mondiale de pétrole et prix du pétrole

Mais la question énergétique n’est pas qu’une question immédiate, c’est une question stratégique et donc géopolitique. Si l’UE poursuit avec entêtement vers l’illusion de la décarbonation trop rapide, nous n’allons pas disposer d’énergie abondante et bon marché et nous serons pénalisés par rapport à « Chine-Inde-&-Co » qui eux, comme on vient de le voir, ne se préoccupent pas de leurs émissions de CO2.

Ils pratiquent l’écologisme de dissimulation, nous faisant croire qu’ils sont sérieux dans leurs engagements de réduction des émissions de CO2 mais en réalité ils préparent un avantage concurrentiel sur l’UE parce qu’ils disposeront d’énergie bon marché. Cela leur permet aussi d’obtenir des subsides de la part des pays naïfs comme le prévoit le Fonds vert pour le climat décidé lors de la COP de 2010 à Cancún ou pour obtenir des aides directes, comme par exemple l’aide allemande pour le solaire en Inde qui va acheter de la technologie Siemens.

De plus, l’UE et l’administration Biden font tout pour décourager, pénaliser voire sanctionner les investissements dans les énergies fossiles, en application de l’accord de Paris, avec l’aide des entreprises ayant pris goût à l’argent facile que procurent les subsides décidés pour « sauver la planète ».

Ces cinq dernières années, les investissements ont en effet été limités dans le secteur des hydrocarbures et nous allons en payer le prix de plus en plus. La BCE est d’ailleurs en train de préparer des mesures pour agir sur les modalités d’interprétations des règles budgétaires notamment pour favoriser les investissements dits verts, et bien entendu également pénaliser ceux qualifiés de bruns.

Certes, étant donné que les industries extractives sont à forte intensité de capital, les prix relativement bas entre 2014 et 2020 ont limité les investissements dans de nouvelles capacités de production dans les pays du G7, d’autant plus que le marché était surapprovisionné. Mais à présent que décroissent fortement les investissements dans la production d’hydrocarbures à cause de la politique du G7, l’offre diminuera et puisque la demande restera soutenue, les prix augmenteront ; en conséquence, les investissements reprendront partiellement, puisqu’il est à présent évident, malgré 48 années de promotion, que les énergies renouvelables ne peuvent pas remplacer les hydrocarbures (mais aussi le charbon) ! Partiellement, car cela n’interviendra pas dans les pays du G7.

Les pressions politiques pour mettre en œuvre la transition énergétique occasionnent des craintes justifiées chez les investisseurs. Qui leur garantit que leurs investissements pourront être exploités au moins jusqu’au moment où ils pourront rembourser les emprunts qui les ont permis (capitaux échoués) ?

Et donc, dans les pays de l’OCDE, le marché ne fonctionne plus et les grandes entreprises n’investissent plus, ou bien le font moins, augmentant ainsi de facto le prix. C’était là l’objectif de longue date des ONG écologistes et l’on doit constater qu’elles l’ont atteint. Cela n’augure rien de bon, car la demande en énergie ne diminuera pas à cause de son inélasticité, et du peu de propension des populations à accepter le modèle de l’écologie punitive, en particulier en dehors de l’OCDE, mais pas seulement.

Faire peur en brandissant la mainmise de la Russie sur le gaz, c’est faire preuve d’un manque de compréhension à la fois de la politique énergétique et de la géopolitique de l’énergie. Le gaz naturel est abondant et disponible dans de nombreux pays. Pensons que même Israël est exportateur de gaz naturel et que l’ancien commissaire européen responsable de la politique climatique et de l’énergie, Miguel Arias Cañete, a lancé l’idée du projet de gazoduc EastMed entre la zone économique exclusive d’Israël et le sud de l’Italie.

La Figure 5 illustre que l’UE est entourée de pays gaziers au nord, à l’est, ou sud-est et au sud. De plus, le Qatar et d’autres pays du Moyen-Orient, d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud, jusqu’à l’Australie, peuvent approvisionner l’UE en gaz. Mais il faudra payer et le marché décidera ce que nous devons débourser, mais il ne peut y avoir de ruptures de l’approvisionnement. La Russie le sait et elle ne commettra pas l’erreur stratégique irrécupérable de rompre la confiance de ses clients. Les interruptions de moins de 36 heures en janvier 2006 et janvier 2009 ne visaient nullement l’UE, mais l’Ukraine qui ne payait pas ses dettes.

Mais bien que la Russie n’interrompra pas ses approvisionnements gaziers, il serait stratégiquement utile et profitable économiquement de produire l’énergie dont on ne pourra pas se passer pendant tout ce siècle.

Or, l’UE possède encore des ressources pétrolières et surtout gazières qui pourraient devenir des réserves si les États membres cessaient leur ostracisme envers les énergies fossiles. Par exemple, en Espagne, le gouvernement Sanchez a décidé qu’« aucune nouvelle autorisation d’exploration, permis de recherche d’hydrocarbures ou concession d’exploitation d’hydrocarbures ne sera accordé sur le territoire national, y compris la mer territoriale, la zone économique exclusive et le plateau continental » (Article 9 de la loi du 20 mai 2021). Pour que cela soit bien clair, l’alinéa suivant précise — bien que ce soit redondant avec cette interdiction déjà univoque ― que l’interdiction porte aussi sur la fracturation hydraulique.

On se souviendra également que François Hollande s’est vanté le 15 juillet 2013 que « tant que je suis président, il n’y aura pas d’exploration de gaz de schiste » et son successeur s’est bien gardé de le contredire. Avec le potentiel de pétrole et le gaz naturel que recèle l’Adriatique, l’Italie pourrait être une puissance énergétique. La fédération pétrolière italienne a réalisé des études pour vérifier la présence d’hydrocarbures même là où cela était impensable : le bassin entre la Sardaigne et la Toscane, la mer Tyrrhénienne, la Campanie, la Calabre, le Molise et la Vénétie. L’Italie détient des ressources encore ignorées.

Non loin de là, dans la mer du Levant (à droite de la Figure 5) l’Égypte avec son gisement Zohr (découvert par l’entreprise italienne ENI), et Israël, avec son bassin Léviathan, sont devenus des producteurs en mer Méditerranée. Si l’Italie se décidait à faire de même dans sa zone économique exclusive, ce pays deviendrait un producteur important de pétrole et de gaz.

 

prix de l'énergie
Figure 5 L’UE est entourée de réserves de gaz naturel

Non seulement il est interdit d’explorer dans les pays de l’UE, mais ces pays se privent de tout ce qui pourrait en découler du point de vue industriel. Elle laisse filer l’industrie pétrolière qui se développe ailleurs dans le monde, car on ne se passera ni de produits pétroliers ni de matières plastiques, ni de tous les dérivés chimiques du pétrole et du gaz. La Chine, qui était en retard, a rattrapé son arriéré.

Ce mois, la plus grande entreprise pétrolière du monde, la Saoudienne Aramco et sa filiale pétrochimique Sabic ont signé un accord avec le pétrochimiste polonais PKN Orlen, afin de développer la pétrochimie en Pologne et dans tous les pays d’Europe centrale et orientale. Puisque nous mentionnons la Pologne, signalons que Varsovie semble faire de la résistance au sujet du Pacte vert européen, avec des positions en contrepoint affirmées par son Premier ministre avec Bruxelles et Strasbourg. Avant le sommet du Conseil européen d’octobre 2021 pour discuter des prix élevés du gaz et de l’électricité, le chef du parti PiS, Jarosław Kaczyński, a qualifié de « folie » certaines des politiques vertes de l’UE.

Il est peu probable que la résistance de la Pologne et de quelques autres pays puisse infléchir la position de l’UE. Elle s’est engagée trop loin dans le cul-de-sac de la géopolitique de l’énergie. Elle ne pourra faire marche arrière que s’il y a une révolution de type Gilets jaunes dans toute l’UE — chose qui semble quand même peu probable vu la désunion de l’union.

Il faudra au moins attendre 2025, avec de nouvelles élections et une nouvelle Commission pour espérer un revirement, si une nouvelle génération de décideurs politiques comprenant l’économie et la géopolitique de l’énergie abandonne l’idéologie verte. Il s’agit ici de ne pas être manichéen et de ne pas décréter quelles technologies doivent être appliquées à une date décrétée arbitrairement. Lorsque des technologies moins polluantes, mais économiques existeront grâce aux innovations à créer ce sera tout bénéfice, mais la politique de commandement et de contrôle ne créera que des déceptions (cf. l’exemple de l’échec de l’obligation de production de biocarburants décrétée en 2009, biocarburants que l’on dissimule sous le nouveau vocable de e-fuel).

Le vrai danger est géopolitique

Le vrai danger pour l’UE est sa marginalisation sur la scène internationale. Elle n’a un rôle que dans les COP, mais cela est bien improductif puisqu’après une longue liste de 26 de ces grands raouts, les émissions de CO2 mondiales ont augmenté de 56 %, au rythme de 2 % par année. Tout semble indiquer qu’un pays ou groupe de pays qui est prêt à hypothéquer son avenir dans l’espoir de diminuer ses émissions de CO2 en escomptant que le reste du monde le suive perdra sa crédibilité internationale.

Voyons deux exemples.

D’abord l’Iran. Avec l’administration Biden, l’UE n’est plus présente dans les négociations entre Washington et Téhéran, négociations qui, si elles devaient aboutir – ce qui reste à démontrer tellement il faudra de concessions majeures de chaque partie― relancerait la production et l’exportation de pétrole et du gaz vers le marché international.

L’Iran y a grand intérêt, car avec respectivement 9 % et 16 % des réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel, son potentiel de développement économique est gigantesque. À l’instar de l’Iran, les autres pays riches en énergies fossiles ne vont pas sacrifier leur prospérité pour suivre le Pacte vert de l’UE, ni d’ailleurs de celui de Biden qui ne voit pas la contradiction qu’il est en train de promouvoir en tentant d’amadouer les mollahs.

La proposition récente de Moscou de négocier avec Washington uniquement l’accord sur l’Ukraine et l’OTAN n’est pas surprenante. L’humiliation par Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie, faite en février 2021 à Josep Borrell lors de sa visite à Moscou en expulsant des diplomates de l’UE, fait partie de ce plan. Cela est confirmé par l’accueil glacial que Lavrov a réservé, le 18 janvier 2022 à son homologue allemande, Annalena Baerbock. La candidate écologiste qui prétendait remplacer Mm Merkel s’était crue intelligente la veille à Kiev en brandissant la détermination allemande de produire de l’hydrogène en Ukraine pour que ses compatriotes écologistes puissent utiliser une énergie verte.

Kiev, qui va perdre deux milliards d’euros des frais des transits du gaz naturel à travers son pays à cause de l’existence de la conduite russo-allemande Nord Stream 2, a fait savoir — agacée — qu’elle attendait autre chose que cette proposition saugrenue du nouveau gouvernement fédéral allemand d’ouvrir « un bureau pour la diplomatie de l’hydrogène à Kiev ». Lavrov aura compris la profonde idéologie de cette écologiste et le peu d’intérêt qu’il faut lui prêter. Décidément, en matière d’énergie et de géopolitique, l’UE et ses États membres ne jouent pas dans la cours des grands.

Qui peut prendre au sérieux des pays qui prétendent se passer en 30 ans de toutes les énergies fossiles ? Les dirigeants de ces pays tiers eux n’ignorent pas que le charbon, le pétrole et le gaz naturel représentent aujourd’hui 70 % de la demande énergétique primaire de l’UE.

Ils savent que l’objectif de 0 % d’énergie fossile est une grande utopie, comme cela a été démontré dans une étude récente publiée dans The European Physical Journal Plus. Ils reconnaissent qu’en 40 ans d’efforts et de soutiens variés, généreux et continus, les énergies renouvelables intermittentes et variables ne représentent que 2,9 % de son bilan. Ils ne savent probablement pas que l’UE travaille sur hydrogène-énergie depuis 1960, comme je le montre dans mon livre L’utopie hydrogène. Mais cela ne change en rien la condescendance qu’ils ont probablement pour la politique énergétique de l’UE.

Pas de paix sans énergie abondante et bon marché

Nous n’aborderons pas ici l’obstruction de l’Allemagne, de l’Autriche, du Luxembourg et de quelques autres au sujet de l’énergie nucléaire.

Observons toutefois brièvement que le président Emmanuel Macron a eu le courage ce 19 janvier de déclarer devant le Parlement européen à Strasbourg, bien qu’il ait commis l’erreur de fermer la centrale de Fessenheim, que nous n’avons pas aujourd’hui technologiquement la possibilité de substituer des formes de production non intermittentes à des formes intermittentes, qu’il faut reconnaître le nucléaire comme une source d’énergie bas carbone est simplement une réalité scientifique, et que seul le nucléaire permettra à l’Europe de réaliser sa stratégie bas carbone et que puisque nous aurons des besoins accrus d’électricité, il faudra encore plus avoir recours à l’énergie nucléaire.

C’est un camouflet pour le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans qui durant presque un an s’en est pris à l’énergie nucléaire alors qu’il est tenu, par le traité Euratom, à en faire la promotion. Quant aux écologistes, ils ont dû s’étrangler et ont tenté de prendre leur revanche de manière déplorable en tentant de faire glisser le débat vers celui de la campagne électorale présidentielle en France.

Macron met ainsi les écologistes radicaux face à un dilemme. S’accrocher à leur volonté de réduire les émissions et être forcés de se convertir à l’énergie nucléaire ; ceci aurait l’avantage de ne plus avoir un prix de l’électricité lié au prix du gaz russe ou du GNL vendu en Chine ou ailleurs. Ils peuvent aussi continuer à haïr les centrales nucléaires et laisser filer les émissions de CO2. Chaque option leur sera un déchirement — mais l’UE s’en portera mieux.

Comme le dit si bien Cécile de Maisonneuve, l’heure de la realpolitik de l’énergie dirigée par le climatisme a sonné. Beaucoup le savent, mais l’axe Bruxelles-Strasbourg-Berlin reste aveugle aux évidences qui s’accumulent pourtant. Tant que l’Allemagne continuera à diriger l’UE vers l’écologisme radical, les prix de l’énergie dans l’UE vont encore augmenter ce qui est le contraire de l’objectif des pères fondateurs de l’UE qui aspiraient à la paix et la réconciliation grâce à la mise à disposition de l’industrie et des citoyens d’énergie abondante et bon marché.

 

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  • Merci pour cette belle démonstration de la stupidité abyssale de l’Occident. Comment nos pays supposés instruits ont-ils pu devenir aussi perméables à la plus grossière propagande?

    • Parce que les véritables dirigeants de l’Europe ne résident pas à Bruxelles, mais à Washington. Leur courroie de transmission se situe à Berlin, qui n’a pas d’autre choix que d’obéir pour continuer à vendre ses voitures sur le marché américain tout en cotisant à l’OTAN. Les autres pays européens suivent comme un seul homme, depuis que le IVè Reich a été instauré sur le continent..

    • Parce que les véritables dirigeants de l’Europe ne résident pas à Bruxelles, mais à Washington. Leur courroie de transmission se situe à Berlin, qui n’a pas d’autre choix que d’obéir pour continuer à vendre ses voitures sur le marché américain tout en cotisant à l’OTAN. Les autres pays européens suivent comme un seul homme, depuis que le IVè Reich a été instauré sur le continent..

  • Pourquoi ne parle-t-on pas de la taxe carbone dans un article qui parle du prix de l’énergie ?

  • Bonne raison pour refuser le fédéralisme, n’en déplaise à monsieur le président de la république française, qui ferait tomber les peu de murs qui restent pour limiter la main mise totale de l’Allemagne sur l’Europe!
    Les ex pays de l’Est souhaitent-ils redevenir une colonie allemande tout comme ceux de l’ouest d’ailleurs?

  • le fameux objectif de réduire la consommation d’énergie de 40%….

    mais voyons mais c’est bien sûr ,comme les français prétendent souhaiter y arriver.. si je crois le président..
    voila là une opportunité…

  • Quand « l’utopie  » prend la place de l’intelligence, la catastrophe n’est pas loin!
    En effet plus on parle réduction CO2 plus le Monde en produit, l’Europe, déjà la région du monde la moins polluante se veut encore plus vertueuse en promettant zéro émissions en 2050.
    Pendant ce temps la Chine et l’Inde on reporté à 2060 cet objectif, juste pour avoir le temps de voir l’Europe s’écrouler et ainsi s’amender de leur engagement, entre temps ils auront supprimé un sérieux concurrent.
    Les communistes disaient vouloir vendre la corde aux pays capitalistes afin qu’ils puissent se pendre avec, les écologistes nous vendent l’équivalent pour nous voir disparaître!
    Au lieu de dépenser, quasiment en pure perte, les 100 000 Mds€ du coût de la transition énergétique nous ferions mieux de l’utiliser pour nous protéger des conséquences de ce réchauffement inéluctable et prendre exemple sur Dubai qui, avec une température supérieure à la notre de 15°, a réussi à faire un « petit paradis » qui accueil 10 millions de touristes chaque année.

    • « Les communistes disaient vouloir vendre la corde aux pays capitalistes… »

      Nous vendons des guillotines pour soutenir l’industrie française !

    • « l’Europe, déjà la région du monde la moins polluante se veut encore plus vertueuse en promettant zéro émissions en 2050. »

      ça c’est que vous racontent nos journaleux au QI de poulet et le gouvernement pour qui il existe un fossé entre la com et les vrais buts. En pratique la réalité est sensiblement différente…

      Pour la suite malheureusement, on ne peut que vous donner raison. Même si les politiques efficaces étaient menées en Europe, à l’échelle du monde ça ne repousserait le problème que de quelques années.

  • « Tant que l’Allemagne continuera à diriger l’UE vers l’écologisme radical, les prix de l’énergie dans l’UE vont encore augmenter. »

    non… d’abord il ya des allemands qui ne sont pas d’accord et des français qui sont d’accord..

    tant qu’on estimera qu’il faut une politique de l’énergie.. euronnienne ..et même nationale.// et que par dessus le marché elle se décide de façon démocratique..
    donc ou convaincre importe plus que prouver…

    alors .. on aura une politique qui sera le reflet de l’opinion… pas une politique de raison collective , concept d’ailerus qui ne fait pas sens..

    je suis désolé d’insister mais le risque pour l’énergie nucléaire est financier..
    sans politique, l’avenir semble être la diminution de son concurrent naturel. fossile .
    et c’tes le problème des « pros politiques nucléaires » qui ne veulent la politique pour que l’état assure le risque.. voire hater la regression des fossiles..

    le nucléaire aura toujours le risque politique au dessus de sa tête..

    le même que l’agricultuer qui veut se lancer dans la culture lucrative du cannabis..

    le retournement d’opinion..

  • Monsieur furfari . voulez vous que l’UE se mêle d’energie et si oui dans quel but?
    et en quoi ce but sera t il NECESSAIREMENT dans mon interet?
    si vous n’etes pas capable de le faire , c’est que vous faites de la politique..

    le gouffre ce n’ets pas ces guignols de l’ue, le gouffre c’est l’opinion des européens et les absurdités qu’ils ont gobé..

    je vous assure que j’ai entendu plusieurs personnes avec un niveau d’tude élevé m’affirmer sans rire ..l’energie n’est pas assez chère.. sans jamais allez toutefois jusque dire « pour les gueux » mais globalement..

    parce que trop ou pas assez n’ont plus besoin d’etre accompagnés de pour qui ou quoi ??

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