47 000 morts causés par les confinements en 2020, selon l’OMS

Pendant des années, des gens du monde entier paieront de leur vie les conséquences des confinements. Le nombre de décès qui y sont liés ne cesse d’augmenter.

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47 000 morts causés par les confinements en 2020, selon l’OMS

Publié le 11 décembre 2021
- A +

Par Brad Polumbo.
Un article de la Foundation for Economic Education

En 2020, les gouvernements du monde entier ont pris des mesures draconiennes dans l’espoir de ralentir la propagation du Covid-19. Dans de nombreux cas, ils ont bloqué les économies et confiné les gens chez eux pendant des mois. Le fait que les  restrictions ont effectivement contribué à contenir la pandémie de Covid-19 est très douteux. Mais le nombre de décès provoqués involontairement par les mesures de confinement ne cesse d’augmenter.

Le paludisme et les conséquences des confinements

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’indiquer que les mesures prises pour lutter contre la pandémie ont retardé et perturbé la prise en charge médicale de la crise mondiale du paludisme, entraînant des dizaines de milliers de décès supplémentaires. Un nombre stupéfiant de 14 millions de cas de paludisme supplémentaires a été enregistré en 2020 par rapport à 2019, indique l’OMS. De même, 69 000 décès supplémentaires dus au paludisme ont été enregistrés en 2020 par rapport à 2019, dont 47 000 sont directement attribuables à la perturbation du diagnostic et du traitement à cause des restrictions gouvernementales liées au traitement de la pandémie.

C’est exact : dans leurs efforts finalement inefficaces pour contenir cette dernière, les gouvernements du monde entier ont, par inadvertance, alimenté la menace d’une autre maladie infectieuse.

[ Traduction : La pandémie de Covid-19 a perturbé les services de paludisme, entraînant une augmentation marquée des cas et des décès : 14 millions de cas supplémentaires en 2020 par rapport à 2019, et 69 000 décès supplémentaires – nouveau rapport. ]

Bien sûr, bien que tragiques, 47 000 décès ne sont rien en comparaison des millions de décès dus au covid dans le monde. Mais nous ne pouvons pas considérer l’impact du paludisme de manière isolée, comme s’il s’agissait de la seule conséquence mortelle involontaire des fermetures et autres mesures restrictives liées au covid. Malheureusement, ce n’est qu’un petit impact dans un torrent d’effets mortels déclenchés par des interventions gouvernementales naïves.

Comme nous l’avons déjà couvert sur FEE.org, cela inclut jusqu’à 100 millions de personnes poussées dans l’extrême pauvreté dans le monde et jusqu’à 1,2 million d’enfants qui meurent dans le monde à cause de l’interruption des soins de santé. Les mesures de confinement ont également entraîné une crise de la santé mentale chez les jeunes – y compris, tragiquement, des rapports internationaux faisant état d’une vague de suicides d’enfants  – ainsi que des niveaux records d’overdoses de drogues, de cancers non traités et non diagnostiqués, et bien d’autres choses encore.

Les ramifications de ces restrictions gouvernementales sans précédent s’étendent à tant de domaines de la vie qu’il faudra des décennies pour prendre pleinement en compte leurs coûts économiques, sociaux et humains. Face à cette réalité indéniable, comment les responsables politiques pourraient-ils croire qu’ils étaient suffisamment prévoyants et informés pour savoir que les avantages l’emporteraient sur les coûts ?

La réponse honnête est qu’ils ne l’ont pas fait et qu’ils ne pouvaient pas le faire, mais qu’ils ont décidé que, politiquement, ils devaient faire quelque chose. Et bien sûr, ces efforts peuvent aider les politiciens à se faire réélire, puisqu’ils peuvent montrer du doigt les mesures qu’ils ont prises et s’attribuer le mérite des évolutions positives tout en faisant fi des détails. Mais comme le montre ce rapport alarmant de l’Organisation mondiale de la santé, les populations du monde entier paieront de leur vie les mesures de confinement pendant des années.

 

Traduction Justine Colinet pour Contrepoints

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  • ça fait un peu penser aux 48 000 morts des voitures diesel dans Paris intra-muros …. d’il y a quelques années.

    • Ouais, si on additionne tout, on est tous mort, de la pollution du tabac de l’alcool du cancer du chgt climatique du linky du… .. Et le virus.

    • Faut bien mourir de quelque chose mais nous irons tous dans le trou, surtout moi avec ma cigarette mon alcool mon diesel les pesticides les microplastiques etc… En fait ils parlent toujours des même morts mais ils changent la recette

    • par rapport à un monde alternatif sinon utopique.. ou le « boulot » fait pas ce qui pollue aurait été fait ..sans pollution..

      et/ou où e passage à ce monde ne coûte rien..en morts..

  • « Nous sommes en guerre », mesures exceptionnelles, « quoiqu’il en coûte », contraintes, lois d’exception, réquisitions. Partout…

    Sauf dans l’administration.

    • En temps de guerre, les chirurgiens militaires doivent quelquefois choisir les blessés qu’ils ont le plus de chances de sauver. Les paludéens sont, en quelque sorte, les autres blessés.

      • Mais était-ce bien nécessaire de revenir à la guerre des tranchées ?

      • @xc
        Bonjour,
         » Les paludéens sont, en quelque sorte, les autres blessés. »
        Voici ce que dit l’Institut Pasteur sur le paludisme.
         » Le traitement préventif doit être prescrit par un médecin. » pour quelqu’un qui veut aller en Afrique où sont concentrés 94% des cas. (https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/paludisme)
        Autres extraits :
        – « En France, on compte environ 5500 cas d’importation chaque année. »
        – « En Guyane, on note une réduction du nombre de cas enregistrés chaque année : de plus de 4500 cas en 2005 à environ 600 cas en 2017 ».
        – « Les premiers symptômes sont souvent peu alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. Aussi, en cas de fièvre même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence. »
        Pour le Covid, quelle est la procédure ?
        Tiens !? un paragraphe qui sonne comme quelque chose qu’on a déjà entendu :
        – « le seul vaccin disponible contre le paludisme est le « RTS,S ». Ce vaccin a obtenu des résultats favorables en phase III, et un pilote a été déployé à partir de 2018 dans divers pays d’Afrique pour établir son efficacité en conditions normales d’utilisation. Fin 2021, l’OMS recommande son utilisation, considérant qu’il est sûr et permet de réduire significativement le risque de paludisme grave potentiellement mortel (source OMS). Bien qu’il montre une efficacité modérée et qu’il cible seulement le parasite P. falciparum, l’utilisation du vaccin est recommandée en complément des autres mesures de prévention afin de prévenir les formes graves du paludisme. »
        Ah tiens !? « en complément ».

        Taux de létalité du paludisme dans le monde : 0,17% (en 2019)
        Taux de létalité du Covid et ses mutants en deux ans dans le monde : 1,96%. (avec depuis deux ans, des masques, des gestes barrières, du gel hydroalcoolique, depuis un an tout plein de vaccins, d’injections de ces vaccins miracles et… rien d’autre.)

        « En temps de guerre, les chirurgiens militaires doivent quelquefois choisir les blessés qu’ils ont le plus de chances de sauver. »
        Il n’y a même pas besoin de « temps de guerre » ; les médecins font ce tri dès qu’il se produit une catastrophe : AZF, déraillement de train, gros crash routier, etc… Quiconque a fait un stage de secourisme sait comment se fait ce tri.

        • « en cas de fièvre même légère » « un médecin doit être consulté » « dans les mois qui suivent le retour »

          Personnellement : fièvre de cheval toutes les 24 heures un an après retour d’Afrique. Le premier médecin m’a prescrit des antibiotiques !

          « [vaccin] permet de réduire significativement le risque » en « complément »

          La quinine sert de traitement prophylactique et pour traiter les crises. Après avoir subi des fièvres de cheval pendant 15 jours, je suis plus rassuré de conserver du poison marseillais chez moi.

  • … en comparaison des millions de décès dus au covid dans le monde.

    On ne devrait pas parler comme ça : en effet, la majorité de ces décès seraient de toute façon survenus dans l’année, puisque la grande majorité des gens décédés du Covid sont des gens âgés et déjà malades (de cancer, diabète, etc.) et que comme chaque année, ils auraient été fauchés par la moindre infection virale ou bactérienne objet de complications – rappel : 50.000 décès supplémentaires entre octobre et mars en France, chaque année, essentiellement pour ces raisons.
    L’étude de l’excès de mortalité « toutes causes » dans nombre de pays le démontre *.
    Les gens morts DU Covid (et non AVEC le Covid) sont beaucoup moins nombreux que les millions dont on nous rebat les oreilles.

    Je suis absolument persuadé que si un jour nous pouvons sereinement (et dans la transparence) analyser les chiffres, nous nous rendrons compte que les politiques restrictives menées pour soi-disant combattre la pandémie ont conduit à faire beaucoup plus de victimes que de vies sauvées. D’ailleurs, si le but avait vraiment été de sauver des vies, les autorités auraient commencé par laisser les médecins libres de soigner les malades.

    * cet excès de mortalité « toutes causes » est souvent bien moins important que la mortalité officiellement attribuée au Covid, et encore : il peut aussi être lié à d’autres causes que le Covid : report de soins pour des cancéreux ou autres malades graves du fait de la « politique anti-Covid », suicides liés au confinement, etc.

    • on a pour les effets à court terme la longévité…mais à long terme on a rien… car il faudrait être capable de lier la mortalité à long terme aux effets des mesures covid..

      le suicide d’un type dans 7 ans causé par sa ruine… une maladie causée par cette période d’anxieté/stress/carence de soins..

  • bah impasse…

    prélever les organes d’une personne bien portante pour les greffer sur des gens qui en ont besoin » sauve des vies »
    , on peut multiplier les exemples choquants ou absurdes de trucs inacceptables qui « sauvent de vie »..ou de la durée de vie globale..

    le compte des morts ne signifie RIEN en soi…plus exactement il ne peut être la boussole qui dirige nos vies.

    Selon moi, Il n’existe pas de métriques indiscutables qui permettront de prouver que les gouvernements ou bien ou mal agi… parce qu’ils n(‘ont JAMAIS été clairs sur les objectifs..ou en ont choisi d’inévaluables..
    éviter les morts du covid  » à tout prix »

    avec l’autoabsolution, certes ça a foiré mais j’ai agi avec de bones intentions.. ils MENTENT sans honte!!!! pur le bien , cela va de soi..

    le procès sera donc un procès d’intention…

    Bon par ailleurs, intéressant..mais dangereux..parce que compter les morts c’est faire la promotion involontaire du concept de santé publique et d’interet général;

    c’est parler du taux de chomage du PIB, du pouvoir d’achat des français , soit avoir opéré une collectivisation des esprits..

    dès le départ on pouvait commencer ce décompte… sur des tas de points précis, soins reportés, cancers etc… mais surtout avec l’inconnue fondamentale du lien entre la longévité globale et la richesse globale .or .on était sûr de taper dans la richesse globale..

    l

    • « Selon moi, Il n’existe pas de métriques indiscutables qui permettront de prouver que les gouvernements ou bien ou mal agi ».
      Revenons aux bases… Si vous étiez gravement malade, ce qu’à Dieu ne plaise, quel que soit le nom de la maladie, iriez-vous consulter un médecin ou un énarque? Moi aussi.
      Pour le covid, les soins médicaux ont été interdits et les énarques ont pris les commandes. Il ne faut pas s’étonner que le bateau France ait foncé dans un iceberg. Le contraire aurait été surprenant.
      Si les gouvernants avaient laissé agir les médecins (les vrais, pas les télévisuels), la question ne se poserait pas de savoir s’ils ont bien ou mal agi. Chez eux, l’abstention c’est toujours mieux que l’action.

  • Ah ça va prendre des dizaines d’années pour faire le bilan du confinement ? C’est parfait, les coupables seront vieux voire morts d’ici là. La vérité « indéniable », ils l’a diront depuis leur tombe.

  • En attendant, l’Afrique n’est pas le lieu où le terrible Covid frappe le plus : 153 639 morts contre 1 591 361 en Europe.
    https://covid19.who.int/
    Le paludisme, a fait en Afrique plus de 384 000 morts en 2019.
    « Le nombre estimé de décès imputables au paludisme s’est élevé à 409 000 en 2019. »
     » En 2019, 94% des cas de paludisme et des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans cette Région [l’Afrique]. »
    409 000 x0.94= 384 460.

  • Les commentaires sont fermés.

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