La culture victime de l’idiotie sanitaire

Les lieux culturels victimes de la conjuration des crétins ? 

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La culture victime de l’idiotie sanitaire

Publié le 29 octobre 2021
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Par Gérard-Michel Thermeau.

Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est obligatoire pour accéder aux lieux de loisirs et culturels. Ces lieux sont en grande partie, totalement ou partiellement, financés par le contribuable, c’est-à-dire tout le monde, mais ne sont désormais plus libres d’accès.

Vous n’avez pas toujours besoin de pass pour travailler ou faire vos courses, enfin pour le moment, mais pour regarder un film, admirer une exposition, communier face à un spectacle vivant, si.

Selon sa bonne habitude, le gouvernement ayant mis une barrière s’interroge ensuite gravement sur les conséquences funestes qui en résultent. Une enquête est dès lors diligentée dont les fâcheuses conclusions ont été répandues dans la presse.

Horreur ! Voilà que 4 Français sur 10 habitués des lieux culturels n’y sont plus retournés. Oh, certes, un sur 10 est prêt à y aller encore plus que d’habitude. Un peu de zèle ne saurait nuire. Mais visiblement, cela ne suffit pas.

C’est curieux

C’est curieux tout de même. Quand on empêche le libre accès à un musée, à une salle de concert, à un cinéma, ces endroits sont moins fréquentés. Les Français sont vraiment des gens bizarres. On leur permet d’accéder aux lieux culturels à condition de montrer patte blanche et ils n’en profitent pas.

C’est curieux en effet. On répand la peur depuis plus d’un an et demi, ensuite on s’étonne qu’un public en grande partie constitué de personnes d’un certain âge puisse s’inquiéter à l’idée d’être contaminé.

Et il y a encore plus curieux. On impose un pass sans aucune justification médicale, à moins de considérer un musée comme plus dangereux qu’un lycée, une salle de théâtre davantage à risque qu’un supermarché, et on s’étonne que certains puissent renâcler. Quoi de plus logique et rationnel pourtant que la réglementation kafkaïenne qui nous régit ?

Comment donc ? Des sondages triomphants nous assuraient que les moutons bêlaient de contentement d’être fichés, encadrés, surveillés, maternés et masqués. Il était convenu que seuls quelques Gaulois réfractaires refuseraient par principe (et surtout par obscurantisme) de ne pas exhiber leur laisser-passer à tous ceux qui le demandent.

Les lieux culturels victimes de la conjuration des crétins ? 

Mais enfin, là je ne comprends plus. Comme chacun sait, les anti-pass sont tous des abrutis bas de plafond votant à l’extrême droite. Impossible de les imaginer fréquentant une salle obscure, un musée ou une salle de concert. Cette subite désaffection des hauts lieux culturels ne peut être due à la conjuration des crétins. Le public de la culture, c’est bien connu, se recrute exclusivement parmi les subtils et fins esprits seuls capables d’apprécier l’Art tout en applaudissant aux mesures gouvernementales !

Et que l’on ne vienne pas évoquer le spectre d’une tyrannie sanitaire instaurée par le pass. Les mêmes esprits fins et déliés qui soutiennent les atteintes aux libertés haussent les épaules. Qu’importe en effet, disent-ils, ce léger inconvénient ? De toute façon, tracé tel est notre destin, ne le sommes-nous pas déjà avec nos cartes de crédit et nos téléphones ? Les « maîtres du monde » ne nous espionnent-ils pas en permanence ? Alors, qu’est en comparaison ce pass de rien du tout, porteur de si peu d’informations confidentielles et si bien protégé ?

Quand les plaisirs ont cessé d’être des plaisirs

Ce mystère insondable les plonge néanmoins dans une perplexité dont les ressorts complexes relèvent d’une incompréhension relative face aux merveilles que la finesse habituelle de nos gouvernants ne sauraient négliger sans pour autant y céder, comme dirait Achille Talon.

Alors cruelle désaffection, comment t’expliquer ?

Je ne parlerais pas au nom des autres, ne voulant pas passer pour un imposteur. Après tout, les motivations des déserteurs des lieux culturels sont diverses. Mais, pour ma part, j’ai renoncé à beaucoup de plaisirs qui ont cessé d’être des plaisirs.

Et ce n’est pas seulement le fameux pass. Car le pass, pour se rendre encore plus odieux, s’accompagne du masque.

La combinaison pass + masque m’est insupportable. En effet, la vaccination n’empêchant pas la contagion (oh ! surprise), les personnes vaccinées pourraient se contaminer les unes les autres. Donc, non seulement il faut prouver qu’on est un bon Français, vacciné et tout, mais encore il faut se masquer pour mieux savourer sa rectitude civique.

Ce n’était qu’un mauvais moment à passer

Rappelez-vous. Nous avons eu droit à des discours successifs. Le confinement c’est dur mais il sera provisoire avant le retour à la vie normale. J’y ai cru.

Puis, les masques c’est pénible mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant la vaccination. Je me suis astreint à la patience.

Ensuite, le pass devait être provisoire, juste pour nous inciter à nous vacciner. J’aurais bien voulu y croire.

Et enfin, bon, finalement la vaccination est une franche réussite mais une protection insuffisante, on garde les masques et le pass. Là, franchement, j’ai vraiment eu le sentiment d’être pris pour beaucoup plus bon que je ne suis. Enfin, quand je dis bon…

D’autres l’avaient compris depuis longtemps, la roue de la servitude tournera sans fin.

Quand on tue l’envie… les lieux culturels en pâtissent

Au travail, me voilà masqué face à des élèves masqués, chaque jour de la semaine. Quand je fais mes courses, je croise masqué d’autres masques. Quand je vais effectuer des recherches aux archives, en historien pressé par la fatalité, j’arbore le masque de la résignation.

Et l’on voudrait que je jubile de reprendre le masque pour voir un film, aller à une exposition ou écouter un concert ? Non seulement porter le masque mais en plus prouver, à chaque fois, que je suis un citoyen responsable, majeur, vacciné, conscientisé, éclairé, intelligent, tracé et tout ce qui s’ensuit.

J’étais abonné depuis plus de vingt ans à l’Opéra de Saint-Étienne dont la programmation inclut des concerts et des ballets. Et pour la première fois, je ne l’ai pas renouvelé. La saison précédente avait vu, il est vrai, annulation de spectacles sur annulation.

M’abonner pour quoi faire ?

Devoir, à chaque spectacle, brandir une autorisation ?

Devoir suivre un opéra ou assister à un concert symphonique, le masque collé au visage ?

Apprendre l’annulation éventuelle d’un concert dès le moindre frémissement du « taux d’incidence » ce nouveau chouchou à faire peur faute de mortalité suffisante ?

Non merci, non merci, non merci.

Cela vous rappelle quelque chose ? Cyrano aurait eu du mal à porter un masque. Question d’anatomie nasale, je présume.

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  • Ce masque qui semble anodin pour beaucoup de gens est en fait l’instrument de notre servitude.
    Personnellement je ne porte jamais le masque, et moi au moins je peux me regarder dans un miroir.

  • Et en plus, ce passeport intérieur on va vous le confisquer si vous ne vous abonnez pas à l’inutile injection bisannuelle.
    Nos enfants seront bientôt privés d’instruction si on ne leur injecte pas la potion magique expérimentale qui ne les protège nullement d’une maladie qui ne les menace pas, qui n’empêche pas non plus de contaminer les vieux de leur entourage, et dont les effets neurologiques à long terme dont parfaitement inconnus.

  • Mais qui est John Galt?

  • Attendez de voir la suite du programme. Bientôt, il y aura les « bons » spectacles, ceux qui exaltent les bonnes valeurs de notre bon gouvernement, puis les mauvais spectacles. Les premiers seront librement accessibles dans les meilleures salles, les autres seront dans un premier temps relégués aux salles de seconde zone, et soumis à un passe sanitaro-idéologique de plus en plus sévère, avant d’être carrément interdits.

    Ne rigolez pas, c’est ce que j’ai vu il y a quelques années en Hongrie, bien avant l’arrivée du virus.

  • Vous avez raison : le pass + cette saleté de masque c’est insupportable. Moi j’ai décidé que tant que nous les subirions je n’irai ni au musée, ni au cinéma, ni au restaurant, ni…ni
    Si nous faisions tous blocus face à la tyrannie des crétins ils reculeraient ne pouvant envoyer leur police fasse à une résistance « passive » et massive. Je ne sais pas pour qui je voterai au printemps prochain. Par contre je sais pour qui je ne voterai pas…le chef des crétins.

  • Mais qui fréquentait donc les lieux culturels avant ? Les touristes (il en manque singulièrement), les enfants des écoles en sorties de groupe, les familles à l’occasion de réunions familiales (on préfère laisser les vieux crever seuls maintenant qu’on a une bonne excuse), etc.
    Ne surestimons pas le rôle des mesures anti-contagion en elles-mêmes. Ce sont avant tout, pour beaucoup, de bonnes excuses pour préférer l’inculture.

    • c est vrai a paris. mais a St Etienne (ou habite l auteur apparement) ?
      Les lieux culturesl c est pas seulement les theatres mais aussi les cinema qui ont un public plus populaire et plus jeunes.
      Entre les non vaccinés et ceux qui ont pas envie d avoir un masque (ou simplement qui ont un copain non vacciné et donc tout le groupe ne va plus au ciné) ca doit leur faire une sacré perte

      PS: a part pour les scolaires qui sont « forcés », personne ne va de force dans un musée ou au theatre. et les sorties scolaires sont quand meme minoritaire dans les musées et encore plus dans les theatres/cinemas

      • Je dois effectivement être déconnecté. Parce que les cinémas, lieux culturels, il y en avait deux à Paris que je fréquentais quand j’étais étudiant, exploités par un certain Frédéric Mitterrand, et pas beaucoup d’autres. Y aller relevait d’une volonté de culture qui n’avait alors pas grand chose à voir avec le divertissement en groupes de jeunes (*), et qui ne se laissait pas arrêter par des désagréments matériels ou idéologiques.
        (*) En groupe, on serait allés voir Rabbi Jacob, c’est ce que j’appelle préférer l’inculture.

    • « Ce sont avant tout, pour beaucoup, de bonnes excuses pour préférer l’inculture. »

      La « culture » ce n’est pas visiter des musées et des happenings gauchistes, mais être curieux de tout, lire énormément et épuiser des sujets à force d’intérêt.
      Beaucoup « d’intellectuels » immunisés contre la modestie, le doute et donc le savoir, sont plus des fats prétentieux que des gens réellement cultivés.
      .
      Un musée, c’est éventuellement un complément bienvenu de milliers d’heures de lecture sinon ça peut vite devenir de l’affichage et de la prétention, quant au théâtre et autres, c’est trop souvent médiocre et/ou politisé avec les dernières âneries à la mode.

    • Vous persévérez ainsi à soutenir que le peuple n’ a de toute façon que ce qu’ il mérite. Et bien vous devez bien le mériter aussi…Au passage, la liberté de se cultiver comme on veut, car se cultiver est encore possible sans pass sanitaire, vous en faites quoi?

      • Je l’utilise largement, sans doute plus largement que beaucoup, si c’est une question personnelle que vous posez. Et je déplore que tant de gens préfèrent l’inculture… Ne serait-ce que parce que, affreux matérialiste, je toucherais sinon des droits d’auteur plus conséquents sur la réédition de mon ouvrage de vulgarisation scientifique illustré par une artiste britannique cotée…
        Tiens, vous l’avez lu, vous qui prétendez savoir mieux que moi ce que je vaux ?

        • « sans doute plus largement que beaucoup »

          Votre prétention est inversement proportionnelle à votre modestie et c’est une merveilleuse immunité au savoir comme le démontrent vos scores ici.

          • Mes scores ici ? Ca ne démontre rien.
            Ma prétention ? Par exemple, c’est l’artiste cotée qui a accepté, facilement, d’illustrer mon livre, et c’est la maison d’édition qui a décidé de le rééditer parce qu’il était épuisé. Ce sont des sociétés savantes qui en toute liberté ont jugé que je méritais leurs médailles ou leurs prix, qui ne sont pas signes d’immunité au savoir, que je sache.
            En revanche, tout cela ne fait que confirmer, hélas, la confusion entre culture et visites de lieux culturels que je croyais que vous dénonciez comme moi, au point de vous avoir agrémenté votre score de +1 à votre commentaire précédent.

            • Pour une fois je prendrai la défense de MichelO, son score importe peu (j’en ai aussi de négatif quand il s’agit d’immigration), mais d’arguments.

              • Merci Gilib. Je reconnais que nous sommes souvent en désaccord quant à nos opinions, mais je vous respecte en tant que personne, sachez-le.

  • Bravo pour cet article.
    Petit bémol quand même. J’ai assisté à plusieurs concerts depuis qu’on peut ressortir (et Dieu sait que je déteste porter un masque). Il y a des salles où le port du masque est respecté (public assis, musique classique) et il y en a d’autres où plus personne ne le porte (public debout, jazz ou rock).

  • oIl est clair que le but avoué du passe sanitaire était d’obliger les Français à se faire vacciner. Et le résultat est là: la Fr

    • Et le résultat est là: la France est l’un des pays où le taux de vaccination est le plus élevé. Et aussi où le taux de progression du virus est le plus bas. Alors éviter un nouveau confinement valait bien un petit effort et supporter un masque et de montrer un QR code.

      • tout ca pour un virus qui ne tue quasiment personne. On a pas fait tant d histoire en 1969 ou dans les annees 50 (sans parler de la grippe espagnole)

        apres libre a vous de trouver qu il est sain de forcer les gens a faire ce qu ils refusent par des moyens detournés. On peutimaginer une extension du QR code pour par ex epecher les gens de boire trop d alcool, ou de prendre l avion (limitation du CO2) ou je ne sais quoi

        Je pensais pas qu on arriverai a implementer le credit social a la chinoise en France mais en fait c est passé sans trop de vagues

      • Ca ne valait rien du tout. Toujours ce faux argument de préférer la peste au choléra ! Allez une p’tite mesure liberticide pour éviter un assignement à domicile forcé, la belle affaire !

        Le résultat est là : le pass sanitaire est toujours en vigueur alors qu’on nous avait promis juré que le vaccin serait la potion magique salvatrice. Et le pire, c’est que les fameux « moutons » évoqués par l’article, dont vous semblez faire partie, bêlent toujours d’admiration devant l’incurie de ce gouvernement…

      • En effet, notre bon gouvernement, depuis le début, veut parader sur le nombre de vaccinés total du pays.
        Et à quoi ça nous sert d’être le pays avec un tel taux de vaccinés, puisque le pass continue de s’appliquer (et continuera un bon moment) ? Le nombre de cas remonte, ça ne vous a pas échappé ? La fôte aux récalcitrants j’imagine ? Et alors ? Puisque 86% de la population est vaccinée…
        En revanche, pour les personnes à risques, nous sommes en retard, c’est pourtant elles qu’il faut vacciner….
        C’est sûr que quand on ne réfléchit pas aux incohérences, on peut se réjouir.

      • @septimus
        Expliquez-moi pourquoi il est si important que notre pays batte les records de vaccination mondiaux, tellement important qu’il faille contraindre la population qui n’en a pas besoin (15-64 ans sans facteurs de risques) à s’y plier.
        Je ne comprend pas pourquoi, si vous pouviez m’expliquer, afin que je puisse afficher la même enthousiasme béat.

      • J’ai regardé le taux de vaccination en France, 13° derrière le Portugal, l’Espagne, la Corée du S, le Canada, le Japon (pas d’épidémie mais vacciné-des champions), l’Italie. On est devant l’UK, les USA et la Germany de peu, peut-être qu’ils ne vaccinent pas les jeunes, comme le conseille l’OMS?
        Vacciner les jeunes est contre productif, c’est les exposer aux effets secondaires (myocardite, lire le papier d’h16) sans effets positifs pour eux.
        15 à 20% des personnes à risques ne sont pas vaccinés, le chantage du pass ne les atteints pas.
        Attendez vous à des retour de bâton, la dernière campagne de vaccination de masse en urgence (H1N1) a entrainé des effets indésirables en particulier des cas de narcolepsie chez des jeunes multipliés par 10 (1/10000 au lieu de 1/100000 normalement).
        Je le répète, on parle de bénéfice/risque. Lorsque le bénéfice est nul, le moindre risque est inacceptable.

        • C’est pire que ça… Vacciner les jeunes c’est limiter les chances pour eux de faire leur propre immunité naturelle face au virus. Alors que le risque à faire cette immunité (en attrapant la maladie ou au moins en y étant exposé) est plus faible que le risque du vaccin (en GB il semble que pour les garçons de moins de 20 ans la probabilité d’être hospitalisé après avoir reçu le vaccin est plus grande que la probabilité d’être hospitalisé après avoir choppé le COVID, papier sorti il y a quelques semaines).
          Et ce alors que les articles comparant l’immunité effective procurée par le vaccin vs. celle procurée par l’exposition naturelle au pathogène sont assez clairs (et c’est très logique, le contraire requerrait des théories assez fumeuses pour tenir) : l’immunité naturelle est de 13 à 27 fois plus forte que celle procurée par les vaccins, et elle dure dans le temps en ne baissant que très peu (chances effectives de développer une forme grave, pas taux d’IgM, qui n’est qu’un aspect limité de l’immunité).

          • Franz, seriez-vous anti-vaccin ?
            Parce que ce que vous exposez là est exactement la raison pour laquelle je critique la politique « sanitaire » actuelle. Et pour laquelle (critique) vous me tancez plus bas d’un « vous êtes anti-vaccin ». Dans le même commentaire, vous considérez que l’état s’est bien débrouillé alors même qu’il prône l’exact contraire de ce que vous dites, là ! Des médecins ayant eu le Covid, et donc plein d’anticorps, sont excommuniés pour oser refuser leur piqûre, tous les pass ayant cette origine sont invalidés au bout de 6 mois, alors qu’une prise de sang permettrait de les renouveler de manière bien plus tranquille qu’une injection (mais alors ils ne viendraient pas gonfler les chiffres des vaccinés).
            Je suis stupéfaite par votre commentaire !

            • Oh pardon, j’étais tellement étonnée que je viens de relire, c’est Franck et non Franz qui dit le contraire de moi (et donc de vous aussi ?)
              J’attends son avis sur vos commentaires avec gourmandise ?
              Bonne journée à vous et toutes mes excuses !

      • « où le taux de progression du virus est le plus bas.  »
        Attendez un peu avant de crier victoire.
        D’une part le taux de contamination repart à la hausse dans les pays qui avaient été en avance sur la France en matière de vaccination, d’autre part, à partir du moment où les vaccinés ne sont plus obligés de se faire tester en France, une augmentation du taux de positifs ne peut que passer inaperçu…dans un premier temps.

      • Bah, a Taiwan ou en Inde, la vaccination n’est pas aussi avancée qu’en France, de loin. Mais la « situation épidémique » est bien meilleure, de loin.
        Le QR code ne sert à rien pour la protection des individus, le vaccin ne sert qu’à cela, il n’a aucun rôle pratique de « santé publique ». Il est donc normal de laisser les gens décider pour eux même… Et on pourait se demander également si le taux de vaccination n’aurait pas été plus élevé si on n’avait pas forcé la main des gens. Je connais un nombre certain de non-vaccinés qui au début étaient juste « hésitants » (« est-ce vraiment la peine, j’ai 35, 40 ans, en bonne santé, le risque posé par le virus est négligeable ») et qui face au chantage digne d’un mauvais instit ou d’un parent dépassé ont sorti les aérofreins et ne se feront jamais vacciner, du moins pas avec les vaccins actuels.
        D’ailleurs, autre petit truc, si vous voulez un taux de vaccination élevé parce que vous pensez qu’une « immunité collective » est possible et souhaitable, et que vacciner pendant une épidémie n’est pas une stupidité sans nom (qui sait, sans ça la terrible pandémie serait peut-être derrière nous, il n’y aurait peut-être pas eu tout ces variants -hé oui, Darwin, toujours), plutôt que de faire de l’obligation pas obligatoire et de la propagande lourdingue, j’aurais peut-être écouté les gens « ha oui, les techniques ARNm sont inconnues, la protéine spike est une toxine, qui se fixe dans pas mal de coins du corps et ne s’évacue que très mal…  » bon ben autorisons les vaccins à virus désactivés, les Chinois en ont ils marchent pas mal du tout…

        Mais non. Ca n’est pas arrivé.
        Ce qui montre soit que nos dirigeants sont des dictateurs en culottes courtes, soit qu’ils n’y comprennent rien, soit que le but n’est pas la santé… Soit les trois à la fois !

  • Merci pour votre excellent billet d’humeur.

  • « la vaccination n’empêchant pas la contagion (oh ! surprise), les personnes vaccinées pourraient se contaminer les unes les autres. »
    Donc ce n’est pas un vaccin, ce dernier n’existant que pour éviter la maladie, et donc sa dissémination.
    Question : si ce n’est pas un vaccin, qu’y a-t-il dans la seringue?

    • Si, c’est la définition d’un vaccin : empêcher d’etre *malade*. Ca n’empêche pas d’être un vecteur. Remettez votre casque en aluminium et arrêtez de poster de telle inéptie.

      • Mais, mais, mais… On a donc eu une fausse épidémie, on a tremblé pour rien, puisque près de 80 % des « cas » ne sont pas « malades » !!!

  • Ce qui se passe est juste ubuesque…

  • Entièrement d’accord avec votre article.
    Vaksinée, je ne mets plus les pieds dans les lieux culturels, ni ma bibliothèque municipale où je passais quasiment toutes les semaines, ni cinéma ni rien de rien. Hors de question de présenter un enfant «  preuve de bonne citoyenne » et en plus garder le masque.
    Depuis le début, toutes les mesures se sont empilées les unes sur les autres !
    Quand on n’avait pas de masques, on a mis en place les distances, sens de circulation et limitation du nombre de personnes. Tout ceci est resté en place une fois les masques enfin arrivés. Ce n’est que parce que les gens expriment enfin un vague ras-le-bol que ces mesures ne sont plus suivies, mais les marquages au sol sont toujours là.
    Et maintenant on ajoute la vaccination, le pass !
    Ubuesque.
    D’autant qu’il faut rappeler encore et toujours que la vaksination n’empêche pas la contamination, mais que puisque nous avons un vaccin ce n’est pas grave. Que des personnes soient contaminées, ce n’est pas grave. On a oublié nos 85% d’asymptomatiques, c’est-à-dire cette extrême majorité pour qui le Covid ce n’est pas grave… Et pour les personnes à risques, parfaitement identifiées désormais, il y a le vaksin.
    Que des personnes à risques soient trop isolées pour accéder au vaksin… ben si elles sont trop isolées, elles ne risquent pas de rencontrer le virus, puisque ce sont les interactions sociales qui sont graves. Et on ne peut pas laisser ces mesures extrêmes pour cette raison, non ? si ?
    Bref, toute cette mascarade devrait déjà être finie. Le taux d’incidence qui remonte ? Ben vu qu’il est calculé de manière farfelue, ce n’est pas grave…
    Je n’en peux plus de cette situation ubuesque…. (Ça s’entend je crois… ?)

    • J’ai modifié l’orthographe d’un mot parce que depuis ce matin, impossible que ce commentaire apparaisse, je ne sais pas si ceci explique cela.

    • 85% d’asymptomatiques + 13% de malades bénins.
      En effet, heureusement que pass et masques sont obligatoires.

      • Mimosas, vous êtes anti-vaccin, on l’a bien compris. Mais ceci ne vous confère pas le droit de colporter un nombre incroyable de contre-vérités pour conforter vos certitudes. Il serait bien trop long de développer et surtout inutile face à une telle obstination.
        J’espère simplement pour vous et vos proches que vous échapperez à une forme grave quand votre tour viendra. Je vous accorde que nos dirigeants sont généralement d’une compétence douteuse et en particulier celui en fin de stage de président, mais sur ce coup-là, je pense qu’il ne s’est pas débrouillé trop mal. Après tout l’accumulation de précautions n’est-elle pas une nouvelle tendance réclamée par notre société sur de multiples sujets ? Il a fait ses calculs…

        • « mais sur ce coup-là, je pense qu’il ne s’est pas débrouillé trop mal ».

          À population égale, 38’000 morts de plus que l’Allemagne et même 18’600 de plus que la Suède.
          Pour reprendre le côté émotionnel qui fait führer chez les gauchistes, on souhaite quoi pour ce gens ? Un bel enterrement entouré de tous les proches ? Ah non, zut, en France ce n’était pas possible.
          .
          « Après tout l’accumulation de précautions n’est-elle pas une nouvelle tendance »

          En 38 aussi, moyennant une petite propagande et quelques coercitions la population était tout à fait « tendance ».

          • Je suis bien d’accord, je ne partage pas cette triste mode du tout précautionneux ni cette propagande gouvernementale? Il faut lire ce que j’écris au second degré, mais c’est peut-être difficile pour certains…

        • Anti-vaccin le réducteur ultime, qui empêche d’avoir à argumenter.
          Je vous renvoie juste au billet de h16, sur les effets secondaires pour les jeunes,, l’avez-vous seulement lu ?
          Le vaccin est imperatif pour les personnes à risques, je le répète puisque, apparemment, vous ne l’avez pas compris. Est-on anti-vaccin quand on dit cela ?!
          Bref, continuez de tout accepter et de remercier pour tout.

          • Le « billet » de h16 (qui est-il, quelles sont ses compétences?) est non pertinent (courbes de cumuls donc toujours montantes, mélangeant des choux et des carottes). Je vous invite à lire plutôt des articles scientifiques même si, je vous l’accorde, il devient difficile dans la presse de distinguer le bon grain de l’ivraie, et tant pis s’ils ne correspondent pas à vos présupposés. Je vous prie aussi de cesser d’opposer les jeunes et les vieux. Tout le monde est à risque, vous incluse peut-être sans le savoir. A la fin ça devient insultant pour les seniors dont vous ferez partie le moment venu…Quant à « tout accepter et remercier » ce n’est vraiment pas le genre de la maison, ne serait-ce que parce que je suis un scientifique et que je considère que nul dans cette crise inédite ne peut se prévaloir d’une quelconque certitude, déjà quand on a une culture scientifique et médicale, a fortiori chez les autres.

        • Oups, j’ai mis le pied sur un nid de frelons!

  • Une petite enquête quant aux désertifications des salles de spectacle et lieux culturels, une petite enquête sur l’effondrement de l’hôpital, une petite enquête sur les pénuries, une petite enquête sur l’éradication des restaus/troquets, etc… Plein de comités théodule supplémentaires pour placer les potes avant les élections. Sérieux, pensez vous qu’il y aura un résultat intéressant vu que ceux qui demandent des éclaircissements sont ceux qui les ont provoqués?

  • Perso je suis vacciné, et j’ai montré mon pass 4 fois en tout et pour tout depuis fin juillet.
    Si un endroit me le demande, je n’y retourne pas. Si je sais qu’on va me le demander à tout coup, je n’y vais pas.
    Je n’allais pas souvent au cinéma (ayant mon « home cinéma » avec grand écran et toussa, je préfère attendre la sortie en BluRay et profiter tranquille des films qui m’intéressent à ce moment) mais au restaurant et au théatre, si. Et bien c’est fini, et je me demande si une fois la comédie du « scan citoyen » finie (si jamais elle finit un jour, on pourrait se demander si le pass n’était pas le but du vaccin et non l’inverse, vue la gestion actuelle) je retournerai dans ces lieux.

    Ils m’ont forcé à une certaine frugalité… Et je la garderai sans doute. D’autant qu’avec l’inflation (pas encore trop sur les prix, mais les quantités qui baissent, les bouteilles plus petites, les packs avec moins de composants, c’est déjà là) directement causée par ces simagrées, ça risque de devenir sinon nécessaire, du moins utile.

    • Entièrement d’accord avec vous et exactement les mêmes réactions. On voit aussi les conséquences de toute cette hystérie dans les entreprises et là c’est dramatique : chute du nombre des saisonniers, rejet du présentiel.
      On n’a pas fini de payer économiquement cette débauche de décisions devenues ubuesques. Même si les chiffres actuels, dopés par les subventions, masquent la réalité à venir.

    • Si l’Ehpad où réside un de vos proches demande le pass pour une visite, vous n’y retournez pas ?
      Finalement, il pourrait bien y avoir plus de décès dus à la solitude qu’au covid… Je sais que je vais récolter des -1, mais je persiste à penser qu’avec le pass, beaucoup ne récoltent que ce qu’ils ont bien mérité.

      • Vous touchez le cas « personnes fragiles » et pour elles, accentuer les règles est compréhensible, audible. Avant le pass, les visiteurs ne se faisaient-ils pas spontanément tester avant d’aller rendre visite à un proche ?
        Mais au-delà de cela, le triptyque masque + lavage des mains + un peu de distance ne serait donc plus une protection efficace ?
        L’augmentation des décès des personnes âgées par solitude date d’avant le pass.
        Tout comme les décès d’adolescents ou entrepreneurs par solitude, dépression etc.

      • Le pass pour un EHPAD, pourquoi pas… même si un test antigénique avant d’entrer fait encore plus sens.
        Dans les pays ayant maitrié nettement mieux l’épidémie sans pour autant vacciner quasi de force tout le monde (genre Corée du Sud), c’est ce qui se passe : on teste, beaucoup, tout le monde (bah oui, si vous allez à l’EHPAD où réside un de vos proches, que vous êtes vacciné, et que pourtant vous avez le COVID -loin d’être impossible, d’autant que comme vous êtes vacciné vous avez moins de chances encore d’être symptomatique) et que vous contaminez tout le monde (vaccinés, le plus souvent 3 doses, mais plus fragiles que la moyenne) vous êtes content ?
        Oui, la solitude a tué dans les EHPAD (et ailleurs) mais le pass n’aide pas, il maintient en partie la solitude sans pour autant apporter beaucoup plus de sécurité.

  • Ce passe laissera dans une partie de la population un traumatisme dont on ne mesure pas encore les conséquences.
    Il a brisé les règles élémentaires de la vie sociale et remis en cause la confiance dans notre système démocratique.

  • voui…MAIS..

    ce genre d’article a le défaut d’adopter une définition de « la culture » avec laquelle je ne suis pas d’accord..

    la culture d’un peuple est autrement plus vaste que l’offre littéraire, musicale théâtrale ou picturale… et les musées ou salles de représentation n’en sont pas toujours des lieux de vie et création ni même de saine promotion..

    mes parents n’avaient donc « pas de culture ».. j’ai l’impression que la culture de mes parents a bel et bien été détruite par l’idée que leur culture n’etait pas « la culture »..ou la meilleure

    ce dont on parle ici, n’ a pas que des coté positifs..

    face à un critique culturel j’ai en général deux réactions, l’enthousiasme quand il me tire vers le haut en m’ouvrant des portes et une terrible vie de lui peter la gueule quand il exige que je renonce à ma subjectivité ou à mon identité…

    assez similaire à ce que j’éprouvais devant le prof qui m’expliquait que le boulot de mes parents était de la merde mineur ou pour être dans l’air du temps « non essentiel ».. et là encore au contraire du respect que j’avais pour le prof humble qui plaçait ma subjectivité à’ l’égale de la sienne.

  • Il y a une chose absolument insupportable que vous révélez dans votre essai: le mépris total du gouvernement à notre égard. Pour ma part, c’est une constance depuis des dizaines d’années: l’état nous méprise, nous prend pour ses enfants, dit que « nous n’avons pas bien compris son message », « qu’il faut faire preuve de pédagogie pour faire passer le message », etc.

    En définitive, c’est bien là l’un des principaux problèmes de notre pays. Mais que l’état se rassure: ce mépris est réciproque et sans doute à un degré dont il n’a même pas idée.

    • La guerre du mépris, c’est comme la guerre de la pêche avec les Anglais. Ca ne se résout pas en répondant au mépris par le mépris, mais en faisant mieux valoir qu’on n’est pas si méprisable que ça.

    • Oui moi aussi ça me choque cette manière, toujours, de dire qu’ils doivent faire preuve de pédagogie pour qu’on accepte leurs mesures, comme si le problème était notre incapacité à comprendre alors qu’en fait c’est simplement que nous sommes opposés à leur proposition. Mais ils ne peuvent pas admettre qu’on ose rejeter une brillante idée.

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Par Romain Delisle.

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