Et la mascarade sécuritaire du pass sanitaire se prolonge…

Le pass ne doit pas être suspendu provisoirement et semi-aléatoirement sur le territoire, mais bien aboli purement et simplement. Le flicage généralisé doit cesser.

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Et la mascarade sécuritaire du pass sanitaire se prolonge…

Publié le 21 septembre 2021
- A +

Par Frédéric Mas.

L’entourage du Premier ministre a annoncé à l’AFP que le pass sanitaire devrait se prolonger au-delà du 15 novembre, date à laquelle la loi exigeait un vote pour perdurer.

Pour Olivier Véran, « Il nous faut une loi qui dans la durée sans nous imposer d’utiliser l’outil, nous permet de l’utiliser si la situation l’exige ».

Selon le ministre de la Santé : « le gouvernement pourra aussi bien « l’actionner quand il le faut » et « l’alléger lorsque c’est possible » en fonction des circonstances sanitaires.

Pour faire passer la pilule de la prolongation du dispositif de surveillance, le gouvernement annonce en même temps sa possible suspension -temporaire- dans certains cas, sans toutefois abolir l’outil lui-même.

La discussion se fera en conseil de défense sanitaire, loin des regards et des discussions publiques. Il n’est donc toujours pas question de débattre sérieusement des raisons visant à conserver ce passeport intérieur liberticide et coûteux, qu’André Comte-Sponville estimait ce lundi « mauvais pour la liberté, l’égalité et la fraternité ».

 

La Cnil et le conseil constitutionnel avaient mis en garde sur les usages d’un dispositif dangereux pour la vie privée, la protection des données de santé et les libertés individuelles.

Liberticide

Le 21 juillet dernier, la Cnil mettait en garde contre la « banalisation » d’un pass qui interdisait à une partie de la population l’accès à des lieux de la vie courante et de transports, créant de facto une citoyenneté de seconde zone :

« Le législateur doit tenir compte du risque d’accoutumance et de banalisation de tels dispositifs attentatoires à la vie privée et de glissement, à l’avenir, et potentiellement pour d’autres considérations, vers une société où de tels contrôles seraient la norme et non l’exception. »

Il semblerait qu’une majorité passive de la population se soit accoutumée et que la société de contrôle redoutée soit désormais envisagée par l’exécutif comme une option possible, pour prévenir d’une nouvelle crise sanitaire. Ou pas.

Dans une décision assez décevante pour les défenseurs de l’État de droit, le conseil constitutionnel avait tout de même jugé le 5 août 2021 que le pass respectait à la fois l’impératif de protection de la santé et de libertés publiques sous certaines conditions :

« Les mesures contestées doivent être strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. Il y est mis fin sans délai lorsqu’elles ne sont plus nécessaires. »

De la bouche même d’Olivier Véran, nous vivons aujourd’hui « une période de décroissance [de] vague épidémique ».

Alors que la Grande-Bretagne suspend ses lois sanitaires les plus lourdes, la France renforce les siennes à situation sanitaire équivalente. Le pass ne doit pas être suspendu provisoirement et semi-aléatoirement sur le territoire, mais bien aboli purement et simplement pour bloquer limiter ses atteintes aux droits des individus. Le flicage généralisé doit cesser.

Coûteux

Le pass sanitaire a obligé l’Hôpital, les services publics mais aussi toute la société civile à dépenser des millions pour embaucher des vigiles et des bornes de vérification du précieux sésame. Ce sont 60 millions par mois dilapidés pour les hôpitaux qui n’iront pas vers les soignants, des centaines de millions dans les infrastructures pour financer des sociétés de gardiennage et des organes de police intérieure.

L’éternelle leçon libérale sur l’État n’a pas été écoutée : à chaque fois que l’État rogne les libertés publiques au nom du caractère exceptionnel de la situation, il est quasi-impossible de faire machine arrière et de récupérer les libertés perdues.

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  • Le pass (sanitaire) ou pourquoi pas « autre » est maintenant un outil éprouvé qui restera ou reviendra comme les lois ayant été voté (temporairement) après les attentats.
    Ce pays est profondément démoralisant, les libertés s’amenuisent un peu plus chaque jour jusqu’à quoi …

  • On se moquait du credit social chinois qui empechait les chinois qui pensaient mal de prendre le train par ex mais on a la meme chose chez nous (en mieux sur certains points, le systeme chinois n interdit pas bar et restaurants)
    Et il est evident que ce systeme va etre etendu, vu qu une partie de la population en redemande et la majorité ne dit mot.
    Proposition pour Veran:
    le pass doit interdire d acces les gens qui :
    – sont fichés X ou pedophiles (ca c est juste l ecran de fumée)
    – fument
    – se droguent
    – on ete pris en exces de vitesse
    – n ont pas payé leurs impots
    et une fois que tous ca acté, il suffira de rejouter ceux qui ne sont pas dans la ligne du parti et le tour sera joué

  • et il ne faut pas oublier..

    les gens ne sont pas tous attachés à la liberté, certains acceptent de la troquer contre plus de sureté… ou plus d’argent..

    avec le pass sanitaire ou les mesures antiterroristes…contre des illusions de sécurité ?

    • Pire, beaucoup considèrent l’opposition au passe sanitaire comme un acte d’hérésie, une opposition aux vaccins et même à la science. Syndrome de Stockholm et art du sophisme ont triomphé de la raison des plus ardus défenseurs de ce passe inique…

      • Beaucoup des opposants au pass sanitaire « oublient » aussi eux-mêmes de distinguer leur opposition de celle aux vaccins et à la science.

        • Désolé, mais vous semblez rabâcher ce que les médias et le gouvernement veulent bien nous faire avaler quand ils nous relatent un ou deux témoignages isolés qui font cet amalgame. La vérité est qu’aucun sondage sérieux n’a été réalisé à ce sujet.

          Attachement aux libertés fondamentales et opposition aux vaccins n’ont absolument rien à voir.

        • Encore une fois « la science » est faite par des scientifiques, c’est à dire des hommes/femmes avec leur éducation, leur croyance, leurs intérêts, leur environnement, etc.
          « la science » d’hier n’est pas exactement « la science » d’aujourd’hui, c’est à dire qu’elle évolue, parfois fausse hier, parfois fausse aujoud’hui par rapport à la « science » de demain.
          « la science » est un mot symbole, ce n’est pas un fait.

          • Pas d’accord. Le propre de la Science c’est la raison, des faits établis. Il peut y avoir des théories mais ça reste des théories jusqu’au moment où il y avait suffisamment d’indication pour les valider ou non. Un vrai scientifique ne tient pour vrai que ce qui est démontré. Croyance et éducation n’ont rien à voir la dedans.

        • @ MichelO soutien de contrepoints!? Je suis étonné de voir régulièrement vos interventions non seulement mal rédigées mais aussi d’une grande insignifiance. (Beaucoup d’opposants…pour la grammaire et, la science n’est pas un trophée qu’on expose sur le manteau de sa cheminée)

          Modération : merci d’utiliser un langage courtois.

          • Chacun rédige comme il peut, et personne ne vous oblige à lire ce que j’écris, si vous le trouvez insignifiant. Et ne vous inquiétez pas, bientôt je cesserai de commenter ici, comme ça vous pourrez louer sans opposition ceux qui confondent le pass sanitaire des gouvernants et les vaccins ou la science. Contrepoints y perdra aussi mon soutien financier, mais tant pis.

        • Au contraire, je vois que quasi systématiquement lors d’interview ils ajoutent une phrase du genre « attention je ne suis pas anti vax, mais… »
          Cela montre clairement qu’être antivax n’est pas une opinion socialement acceptable. Cela ne nous informe pas sur le véritable pourcentage d’anti vax, mais tout du moins que la défiance anti vaccin n’est pas généralisée au point de libérer la parole.

  • C’est proprement incroyable. La loi commande l’arrêt du pass sanitaire le 15 novembre, à défaut dune autre loi, et maintenant on s’apprête à contourner la loi.
    Réveillons-nous !!

  • la France , 67 millions d’habitants …116000 décés du covid depuis fin 2019…..quelle hécatombe !

    • 116000 me semble exagéré! Pour 2020, la surmortalité est de 40000 par rapport à 2019. (source insee)

    • Les chiffres de décès du covid sont largement surestimés, au début, on ne vérifiait pas s’il y avait réellement le covid.beaucoup sont morts avec le covid plutôt que du covid (voir les exemples de VGE ou du chanteur de Kassav)

      • Il serait plus qu’utile de prendre des données largement moins « polémiques » que celles-ci. Pour rappel sur l’étude que vous citez, une analyse de ses limites et de ce en quoi elle a aussi raison. Les chiffres d’excès de mortalité sont dans la catégorie limites.

        Pour des analyses plus rigoureuses, on pourra se référer aux analyses de l’INSEE, ici par exemple. Une fois retiré l’impact du babyboom, c’est probablement de l’ordre de 40 à 50 000 décès pour l’excès de mortalité (en 2020 uniquement).

        Ce qui permet d’ailleurs de nuancer les chiffres de morts du COVID, toujours imparfaits, juger des causes d’un décès étant un exercice ardu.

        • Citer un article de « décodage » du Monde qui justifie, au moins en creux, les mesures les plus liberticides, c’est quand même osé, M. Vintray, non ? (je vous l’avais déjà fait remarquer)

          Je maintiens pour ma part ce que j’ai déjà écrit sur ce sujet. En particulier, que les pays ayant moins mal géré cette épidémie que nous, comme l’Allemagne ou e Danemark, ou même la Suède, ont en 2020 un nombre de décès « standardisés » (à pyramide des âges constante) parmi les plus faibles de leur Histoire, plus faible que la moyenne 2010-2019, et pour deux d’entre eux, le plus faible de toute leur histoire. cf les travaux du statisticien Pierre Chaillot, à partir des données Eurostat de mortalité générale.

          Et encore une fois, dans quelle mesure les 40 à 50.000 décès « supplémentaires » trouvés par l’INSEE sont-ils liés au Covid en lui-même – et combien aux mesures politiques et « sanitaires » ?

          • combien de surmortalité due à l’état très dégradé de notre système de santé ?

          • Répéter dix fois que le Monde n’est pas une source fiable ne rend pas vos affirmations plus correctes j’en suis désolé. Que l’argumentaire puisse aller dans le sens de certaines mesures liberticides (et encore, je ne suis pas d’accord), peu me chaut, la question est-celle de savoir si le raisonnement est correct ou non. Ce n’est pas en déformant la réalité qu’on fait avancer les idées libérales, c’est en répondant aux enjeux, réels, avec les bonnes réponses.

            En attendant, sur la façon dont sont produits les chiffres de pharmacovigilance et dont ils peuvent être exploités, laissez-moi être horriblement prétentieux et vous renvoyer vers mon article, nourri par des interviews des dits responsables, dont le responsable du suivi de la sécurité du vaccin Pfizer, qui devrait quand même savoir, non ?

            • Eh bien, je ne suis pas d’accord, et je trouve l’étude de Toubiana et al très bonne, et le « décodage » du Monde à peu près aussi mauvais et partial que celui de LCI, à qui j’avais d’ailleurs adressé un courrier pour leur faire savoir.
              Et vous ne répondez pas à l’argument selon lequel la mortalité générale (toutes causes) dans les pays ayant mieux géré l’épidémie que nous n’a PAS ou TRÈS PEU augmenté en 2020. Autrement dit, ces pays prouvent que le Covid n’est pas l’épouvantail qu’on nous vend (et vous avec, on dirait), désolé. Je ne vois d’ailleurs pas ce que la pharmacovigilance vient faire là-dedans. (votre article, je l’avais lu et commenté, au passage)
              Sur u site comme CP, j’estime qu’on devrait au moins autant s’intéresser à la question des libertés qu’aux questions techniques, par exemple au fait que Pierre Chaillot, qui a participé à l’étude Toubiana, a été par deux fois interdit de publication de ses travaux dans des revues à comité de lecture. Je cite la réponse qu’il m’a faite suite à mon interrogation :
              « Concernant une publication scientifique, j’ai essayé 2 fois.
              1 fois en mars avec Toubiana et Mucchielli, nous avons finalement été censurés, non n’avons pas pu être relus par des pairs.
              Une 2e fois en juillet, j’ai contribué sans signer et rebelote.
              Je découvre que tout est noyauté. On ne peut pas contredire la doxa même avec des données publiques et une méthodologie transparente. »
              Voilà une vraie question, à mon sens, sur un site libéral.

              • C’est pas faux 😉

              • Une publication scientifique arrive devant un éditeur qui juge de l’adéquation du papier avec la thématique et la qualité de son journal.
                Ne pas être envoyé en reviewing est très banal et n’a rien d’une censure.
                Il y a toujours un journal plus modeste pour accepter un article sauf énorme biais (et encore même des études dont la médiocrité est criante (comme celle, fameuse, de l’IHU de Marseille de mars 2020) arrivent à trouver un éditeur complaisant).

              • Ou alors le papier a des biais importants, l’INSEE a raison et le papier est rejeté pour de bonnes raisons, ce qui est la théorie la plus simple / élégante / rationnelle par rapport à une tentative conjuguée du monde scientifique pour faire taire les diseurs de vérité. Le rasoir d’Ockham donne vite une bonne idée de la réponse… Mais effectivement si on part du principe que tout le monde ment, sauf ceux qui disent ce qui nous arrangent…

                Pour rappel, Pierre Chaillot = la chaîne YouTube Décoder l’éco, tout aussi abonnée aux erreurs statistiques, qu’on découvrira ici, , ou encore là.

                On est à des années lumière du chercheur martyrisé mais proche du militant connu comme le loup blanc et aux méthodes… discutables. Chacun jugera par lui-même de où est la crédibilité, ce qui n’empêche en rien que bien des analyses « officielles » ont des biais et qu’il convient aussi d’être prudent.

                J’en resterai là, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

                • Vous devenez insultant, maintenant. Et si j’inversais la proposition ?

                  Vous êtes censé défendre les libertés, et en réalité vous défendez les ennemis des libertés, ceux qui censurent et ceux qui dénigrent, qui font de l’attaque ad hominem, en tentant de décrédibiliser Pierre Chaillot (je sais qui il est, je sais qu’il anime la chaîne Décoder l’éco) en partant d’une erreur et en généralisant à tous ses travaux. C’est commode, ça évite de se confronter à ce qu’il peut dire d’intéressant par ailleurs.

                  Je suis pour le moins très déçu de votre démarche. Au passage, je constate que je ne suis pas le seul, à en juger par les +1 et les -1 distribués. Mais vous allez encore prendre les commentateurs de CP de haut, vous connaissant.
                  Vous êtes un des très rares auteurs de CP que je boycotterai désormais.

                  • Je ne fais que pointer une réalité. Vous choisissez de l’ignorer, grand bien vous en fasse, cela ne change pas les faits, auxquels vous n’avez pas apporté de réponse. « Je ne suis pas d’accord, et je trouve l’étude de Toubiana et al très bonne » n’est, ne vous en déplaise, pas une réponse suffisante, face à des critiques précises et factuelles. « Le Monde, c’est caca » (citation très libre de ma part, vous l’aurez deviné), ça ne l’est guère plus.

                    Je regrette que vous preniez cela pour insultant que de rappeler que pour être convaincants et crédibles, nous devons être précis et exacts, je ne vois pas l’insulte pour ma part. Pour me répéter, ce n’est pas en déformant la réalité qu’on fait avancer les idées libérales mais en apportant des réponses crédibles aux enjeux. D’autant plus que l’objectif visé est le même à la fin, mais que cette fin ne justifie pas tous les moyens pour moi.

                    Et notez que j’applique le même niveau d’exigences aux affirmations plus ou moins délirantes de nos politiques, pour justifier telle ou telle mesure liberticide, type les 400 000 morts possibles dont on a tant entendu parler… Ce n’est pas en sombrant dans les exagérations opposées que le débat va avancer.

                    Fin de l’histoire pour moi, surtout que, objectivement, savoir s’il y a 23 000 morts ou 43 000 morts en plus par rapport à la tendance, ce n’est pas l’essentiel, et qu’il faut surtout raisonner en années de vie perdues comme le résumait encore récemment Gaspard Koenig à juste titre. Avec un peu de chance cela nous mettra d’accord.

                    • Vous ne voyez pas d’insulte, mais vous me traitez d’âne qui ne voudrait pas boire ; vous ne voyez pas d’insulte, mais vous m’accusez de déformer la réalité.
                      Vous le lisez/n’écoutez pas les liens que je vous mets et continuez sur votre raisonnement, mais évidemment ce n’est pas insultant.
                      Je vais rester le plus neutre possible, parce que moi aussi je pourrais verser dans la même condescendance et vous dire des choses aussi peu aimables : je ne suis pas d’accord avec votre approche. Je pourrais en dire beaucoup plus mais je vais en rester là.
                      Je ne vous lirai plus, ce qui ne me fera pas perdre grand-chose ; le nombre d’auteurs de CP défendant clairement les libertés étant largement suffisant.

                    • J’ajoute qu’en tant que scientifique de formation, moi aussi, je suis vraiment agacé par vos remarques sous-entendant tantôt l’incompétence, tantôt le manque de sérieux ou l’extrémisme, que, pardonnez-moi, je vous renvoie volontiers.

                    • En plus, vous m’attribuez un raisonnement simpliste (« Le Monde, c’est caca ») alors que ma critique porte sur l’article que vous mettez en lien, article où apparaît clairement le parti-pris anti-libertés du Monde sur ce coup-là (le Covid), quand par exemple le journaliste cite un étude défendant le confinement – alors qu’il en existe beaucoup allant dans l’autre sens, bien plus convaincantes.

                      Et sur P. Chaillot, vous n’avez pas examiné son travail à partir de la mortalité générale, préférant trouver un article-prétexte pour ne pas le faire. Tout est à l’avenant chez vous.

            • Ce n’est pas en déformant la réalité qu’on fait avancer les idées libérales

              Dites-moi en quoi je déforme la réalité.

    • écoutez… personne ne meurt du covid…

      ce qu’on suppose c’est que une personne atteinte du covid a pu mourir plus vite que si elle n’avait pas eu le covid ..

      donc tout chiffrage va de pair avec une méthodologie..

      et quand on évoque un risque accru de mourir par rapport à la normale.. le plus simple est de regarder la mortalité..journalière par rapport à la normale..

      pas parfait mais quoi d’autre..

      d’ailleurs si c’etait « 11600 » nourissons..

      • C’est effectivement un point d’importance.
        Quand on parle de « vies perdues » il serait bon de quantifier le nombre d’années perdues, même si ça pourrait choquer certains, la mort de 200 centenaires (qui ont tous une espérance de vie de 6 mois, par ex) est « moins pire » que la mort de 10 ados qui ont tous 70 ans d’espérance de vie… On a d’un coté 100 ans perdus et de l’autre 700… Ca permettrait de remettre les différents « maux » menaçant les habitants de ce pays à juste proportion : par exemple il n’y a que 3500 (grosso modo) morts par an d’accidents de la route (mais ils sont souvent jeunes, la perte est « grande ») les morts de la grippe chaque années sont dans les 20 000 mais ils sont nettement plus vieux en moyenne, l’impact total n’est sans doute pas aussi fortement plus grand (ce qui explique d’ailleurs qu’on s’est depuis longtemps moins préoccupé de ces morts que des morts sur la route, bien plus rares pourtant en valeur absolue).

        Mais ici avec le COVID c’est encore pire. Mais visiblement le but des médias et politiciens n’est pas, n’a jamais été, d’informer le plus objectivement possible, mais de créer une situation de panique permettant le mise en place d’un régime de surveillance, étatiste, socialiste, calé sur la « méthode chinoise » (ou le capitalisme existe en liberté surveillée sous contrôle de l’état… Ce qui me rappelle la doctrine d’un certain « duce ».)
        Alors pensez bien…
        C’est comme la « sur mortalité » qui s’avère dans certains pays largement plus faible que les « chiffres COVID » officiels… le but n’est pas l’information. L’INSEE ou l’INED ne sont pas des agences indépendantes visant à contrôler le pouvoir… elles sont contrôlées par le pouvoir.

  • La mascarade continuera tant que ces clowns seront au gouvernement – sans compter ceux des hôpitaux !

  • Curieusement on entend peu les candidats à la candidature prendre position sur ce sujet pourtant essentiel.
    Si le passe est prolongé après le 15 novembre, c’est que nos députés l’auront voulu.
    Une suggestion pour LR : Qu’il appelle tous ses parlementaires à rejeter vigoureusement et bruyamment ce projet de loi !
    Qu’il demande la démission de notre ministre de la santé qui a largement démontré son incompétence qui n’a d’égale que son arrogance !

    • Non seulement il ne doit pas être prolongé au-delà du 15 novembre, mais il doit être supprimé dès maintenant ou au pire fin septembre.

    • le pass sanitaire a été voté par 115 députés contre 85 : où étaient tous les autres (les 2/3 de l’Assemblée nationale) pourtant bien payés ???

  • Les énarques nouvelle aristocratie de plein pouvoir gère maintenant nos libertés pour que nous ne mourrions pas, à un prix fiscal exorbitant (1.096 milliards de prélèvements obligatoires). pendant ce temps Bruno Le Maire énarque lui-même mais non moins agrégé de lettres modernes gère l’économie et les emplois. Mais quand pourrais-je re-prendre un café à la terrasse de mon choix pour tous ces impôts exorbitants que je paie et les dividendes que je ne perçois plus depuis 2 ans ? Quand pourrais-je revoir mes enfants et petits enfants qui vivent à l’étranger ?

    • Une aristocratie courtelinesque dont l’incompétence est éclatante et explique probablement en partie la gifle de l’annulation du contrat tant vanté des sous-marins.

      • Avec des gens aussi imprévisibles ( les politocards français) il devient plus que risqué de signer le moindre contrat ( qui je le rappelle demande d’abord de la CONFIANCE et ensuite stabilité dans tous les domaines concernés technique, industriel et financier: On en est très loin!)

  • Plus qu’à attendre qu’ils retirent leur masque de démocrate, ça ne devrait pas tarder

    • Que la « Force soit avec vous » ( Star Wars)!
      Espérons, mais ils ne retireront rien du tout! et pourtant:
      N’ayant pas de connaissances médicales suffisantes à opposer à certains inconditionnels du vaccin covid et du pass sanitaire, je me contente de me forger une opinion aussi réaliste que possible en allant chercher mes informations sur des sites non suspects de « complotisme », et dont j’essaie croiser les informations fournies d’une façon logique. Je retiendrai ici celles qui justement me semblent pertinentes dans la situation actuelle :
      1/ Les vaccins ( une dose ou deux doses) sont censés nous éviter les formes graves du covid. Bien, mais ils n’évitent ni les contaminations ni la propagation du virus qui d’après certains, va rester endémique.
      2/ On constate une diminution progressive de l’immunité de départ ( estimée à 95%, 80%, voire moins).
      3/ Les vaccins à ARNm induisent des anticorps spécifiquement orientés vers la protéine Spike ( qui serait la clé d’entrée du virus dans nos cellules).
      4/ Comme il semble que la protéine mute et échappe ainsi aux anticorps, l’immunité baisse. Donc il faut des rappels qui sont en fait des variants des vaccins de départ, d’où il faut 3 doses, 4 doses etc…..
      5/ L’immunité naturelle acquise par contact direct avec le virus semble plus efficace, car elle cible plusieurs caractéristiques différentes du virus ( et pas uniquement la protéine Spike). Les vaccins traditionnels ( virus atténués ou parties de virus) devraient être plus efficaces sur le long terme car leur cible serait plus large que celle des vaccins ARNm.

      Ma question est la suivante :
      Si effectivement la vaccination ( pas obligatoire mais obligatoire quand même) permet d’éviter les formes graves, pourquoi ne pas lever immédiatement toutes les mesures de protection ( dont certaines manifestement n’auront servi à rien) puisque si les vaccinés attrapent maintenant le covid, ils ne feront pas de forme grave et développeront une immunité naturelle bien plus efficace que des doses répétées de vaccins ?
      Si mon raisonnement se tient, quel est la logique du gouvernement pour le maintient des mesures et du pass au-delà du mois de novembre ?

  • Encore une bonne raison d’aller s’exprimer dans la rue samedi prochain… ou un autre jour, il y a le choix!
    https://m.facebook.com/groups/mcseofficiel/permalink/524455128707044/

  • Le fait de nous avoir annoncé le retrait du pass sanitaire au 15 novembre était pour le moins surprenant, dans la mesure où celui-ci tombait en pleine période de propagation virale.
    C’était probablement pour nous faire avaler plus facilement la pilulle. Le prolongement au delà du 15 novembre sera justifié par la propagation saisonnière habituelle. Et là, la pilulle sera mieux digérée.
    Le pass sera pérenne, et on aura qu’à la fermer ! Point barre !
    Pass-sanitairement vôtre. JEAN

    • C’est pas une pilule, c’est toute la boîte qu’ils vont nous forcer à avaler ( et peut-être même la pharmacie entière?).

  • Bon ben voilà… Comme on pouvait le craindre, pas question même de « localiser » le pass, la situation est trop « terrrrrrrible » (c’est sûr qu’avec 80% de la population adulte vaccinée, une dynamique épidémique meilleure qu’aux précédent déconfinements etc. il est urgent de faire trrrrèèèès attention).
    D’ailleurs on commence à voir les références à Israel ressortir avec un « nouvel habillage rhétorique qui va dans le sens du gouvernement » : si les cas explosent là bas c’est pas que le vaccin marche mal chez les gens très à risque (comme si ça surprenait quelqu’un que les gens très âgés, en mauvaise santé -victimes principales du méchant virus- avait des systèmes immunitaires permettant une réponse parfaite à un vaccin… ), c’est pas qu’il perd de l’efficacité rapidement (les précédentes tentatives de vaccins contre des coronavirus avaient toutes échouées en partie à cause de ça, mais ici c’est sûr ça va être différent, comme les gens qui une fois qu’ils ont eu un rhume n’en n’ont plus jamais…). Non, gens de peu de foi, c’est juste qu’Israel n’a pas gardé de mesures type pass sanitaires et confinements assez longtemps.

    Et surtout n’allez pas penser que s’il faut garder ces mesures malgré un fort taux de vaccination c’est que le vaccin ne marche pas très bien à l’échelle de la population, je peux vous sortir deux trois trucs mathématiques/statistiques qui vous ébahiront et vous montreront que les pass et confinements sont nécessaires pour protéger les vaccinés contre les contaminations des non vaccinés non symptomatiques alors que les vaccins marchent super bien et que la liberté est au cœur de nos préoccupations…

    Enfin, liberté à la Chinoise, hein… Vous avez le droit à la PMA et au mariage gay, peut être d’utiliser un peu de CBD, donc vous plaignez pas de ne pas pouvoir vous déplacer où vous voulez sans montrer patte blanche, de ne pas pouvoir commercer librement avec qui vous voulez, de ne pas avoir le droit de travailler si tel ou tel détail de votre santé déplaît, etc. C’est annexe tout ça !

  • En 6 mois, secret médical et droit du travail enterrés, tri des citoyens à l’entrée des hôpitaux. Sinon, tout va bien selon les médias …

  • Les commentaires sont fermés.

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Par Romain Delisle.

Durant la crise sanitaire, la pénurie de masques de protection, dont les stocks avaient été détruits sur ordre de Marisol Touraine, ministre de la Santé sous le mandat de François Hollande, avait mis en lumière le risque accru de pénurie de produits de santé en cas de crise majeure. En réalité, la pandémie n’a fait que révéler au grand jour les déséquilibres structurels d’une économie surrégulée du médicament : selon l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), le nombre de ruptures ... Poursuivre la lecture

Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

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