Les éoliennes : des propositions gouvernementales inutiles

Les éoliennes intermittentes, à la technologie du passé, adulées par les chantres de l’écologisme, n’auraient jamais dû voir le jour.

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Les éoliennes : des propositions gouvernementales inutiles

Publié le 11 octobre 2021
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Par Jean-Pierre Bardinet.

Lors de son évolution, l’humanité a utilisé des énergies primaires avec des densités énergétiques de plus en plus fortes : bois, charbon, gaz, pétrole, uranium. La densité énergétique des énergies renouvelables (EnR), éolien et solaire, est très faible, ce qui est une régression sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Avant le développement des EnR intermittentes, nous exportions environ 10 % de notre production d’électricité. Nous pouvons donc nous demander pourquoi, à la suite des Directives de la Commission européenne, nos gouvernants ont imposé manu militari ces EnR intermittentes et ont fait éclater notre système intégré de production d’électricité, particulièrement fiable et peu onéreux, alors que la reconstruction de notre système électrique intégré, une politique de prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, un programme de construction de plusieurs EPR, et un financement approprié de la R&D sur la surgénération à uranium appauvri auraient été les meilleures options.

 

Les mesures proposées par le gouvernement au niveau des éoliennes

Les politiques climat-énergie devraient s’appuyer sur les moyens de production d’électricité aux bilans carbone vertueux. Nous allons voir qu’il n’en est rien, et que la charmante Barbara Pompili fait tout pour imposer manu militari éolien et solaire intermittents, aux faibles facteurs de charge (respectivement 23 % et 14 %) et aux mauvais bilans carbone.

Voici les dix mesures qu’a présenté notre chère, très chère Barbara Pompili, pour assurer un développement croissant de l’éolien, maîtrisé et responsable (défense de rire !…), ce qui signifie en clair que le rouleau compresseur techno-administratif va écrabouiller toute contestation de citoyens.

  1. Instruction donnée aux préfets d’appliquer le plus haut niveau d’exigence sur la compatibilité des projets éoliens avec les enjeux environnementaux locaux.
  2. Instruction donnée aux préfets de réaliser une cartographie des zones propices au développement de l’éolien.
  3. Création d’un médiateur de l’éolien.
  4. Excavation complète des fondations et recyclage obligatoire lors des démantèlements.
  5. Bridage sonore en cas de dépassement des seuils autorisés.
  6. Réduction de l’impact lumineux.
  7. Consultation obligatoire du maire avant le lancement d’un projet.
  8. Mise en place de comités régionaux de l’énergie.
  9. Mise en place de bonus citoyens pour les projets citoyens.
  10. Création d’un fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel (30 à 40 millions d’euros par an environ).

 

Donc, la messe est dite : il faut développer le solaire et l’éolien, quoi qu’il en coûte pour le pouvoir d’achat, pour l’économie et l’environnement, et réduire le nucléaire. Il est savoureux de noter que, selon une étude de l’Ademe, pourtant connue pour son adoration mystique des EnR intermittentes et sa haine du nucléaire, voici quels sont, sur leur cycle de vie, les bilans carbone des différentes sources de production d’électricité :

Éolien  : 15 g CO2/kWh sans compter les émissions de gaz satanique par des centrales thermiques à flamme pour gérer l’intermittence, et ce n’est pas rien, car le facteur de charge de l’éolien n’est que de 20-24 %, et donc le bilan carbone réel de l’éolien devrait plus que doubler.

Solaire : 55 g CO2/kWh. Alors là, c’est le grand n’importe quoi. Comment est-il possible de développer le solaire dont le bilan carbone et le coût sont catastrophiques ? Le seul usage possible du solaire devrait être l’autoconsommation.

Nucléaire : 6 g CO2/kWh, ce qui est particulièrement vertueux.

 

Décryptage de propositions

Essayons de décrypter point par point ce que propose Mme Pompili.

  • Instruction donnée aux préfets d’appliquer le plus haut niveau d’exigence sur la compatibilité des projets éoliens avec les enjeux environnementaux locaux :

Les enjeux environnementaux seront donc subtilement réduits à la portion congrue par la lucidité préfectorale, ce qui libérera l’espace pour implanter les usines éoliennes.

  • Instruction donnée aux préfets de réaliser une cartographie des zones propices au développement de l’éolien :

Cette instruction est claire : Mmes et MM les Préfets, réalisez une cartographie permettant d’implanter n’importe où un maximum d’éoliennes. Vous serez soutenus par le médiateur qui brisera toute résistance citoyenne.

  • Création d’un médiateur de l’éolien :

Alors là, c’est le pompon. Ce médiateur, sans doute judicieusement choisi parmi les idéologues fanatiques de l’éolien, aura pour mission de briser toute résistance citoyenne. Il ne faudrait quand même pas nommer des personnes objectives qui risqueraient d’annuler moult projets…

Pour que tout soit bien verrouillé, il sera incarné par un pool de quatre à cinq membres de l’Inspection générale de la Transition écologique, mis spécialement à disposition, ce qui assurera l’écrabouillage de toute contestation citoyenne.

  • Excavation complète des fondations et recyclage obligatoire lors des démantèlements :

La bonne question est de savoir qui va payer. Le propriétaire du terrain ou le promoteur ? Je doute que ce soit le promoteur, car cela diminuerait d’autant ses marges pharaoniques.

  • Bridage sonore en cas de dépassement des seuils autorisés :

Bien évidemment, ce bridage ne concernera pas les infra-sons, qui sont les pires nuisances infra-sonores.

  • Réduction de l’impact lumineux :

Donc des petits avions détruiront pas mal d’éoliennes rendues quasi-invisibles par la grâce pompilienne. C’est donc une excellente mesure.

  • Consultation obligatoire du maire avant le lancement d’un projet :

On a bien compris : le maire sera consulté, on lui fera miroiter les profits pharaoniques dont il pourra disposer, quitte à lui verser, en cas de réticence, une petite (pourquoi petite ?) enveloppe de dessous de table. Et de toute manière, le maire n’aura jamais, au grand jamais, le pouvoir de s’opposer à un projet.

  • Mise en place de comités régionaux de l’énergie :

Encore un Comité Théodule qui va nous coûter pas mal de nos sous. En application de ce qui a été fait avec succès pour le comité citoyen pour le climat, verrouillé et contrôlé par un panel d’idéologues réchauffistes, ces comités régionaux de l’énergie seront sûrement encadrés par des idéologues fous de l’éolien voulant sauver la planète.

  • Mise en place de bonus citoyens pour les projets citoyens :

Citoyennes, citoyens, donnez vos sous pour financer de beaux projets d’usines éoliennes, et nous vous ferons de gentils cadeaux. Pognon, pognon, quand tu nous tiens…

  • Création d’un fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel (30 à 40 millions par an environ) :

Donc on détruit sans vergogne le patrimoine naturel et culturel, et pour se faire pardonner ces saccages, on donne des sous, qui proviendront de 1 % des ventes d’électricité d’origine éolienne en France, ce qui ne diminuera pas les profits pharaoniques des promoteurs, mais augmentera les taxes sur l’électricité.

 

Une politique hasardeuse au niveau des éoliennes

Pour conclure, voici quels sont les standards d’une production rationnelle d’énergie électrique :

  1. Pilotable, adaptable en temps réel aux fluctuations de la demande, capable de gérer les heures de pointe (HP) et de réduire la production en fonction de la baisse de la demande en heures creuses (HC).
  2. Indépendante des caprices d’Éole et des cycles de Phébus.
  3. Impact mineur sur l’environnement et la biodiversité.
  4. Bilan carbone vertueux.
  5. Réseau de transport indépendant des fluctuations brutales et aléatoires.
  6. Prix du kWh compétitif.
  7. Sécurité d’approvisionnement garantie.

 

Il est facile de vérifier que les éoliennes intermittentes ne satisfont à aucun des standards d’une production rationnelle d’énergie électrique : non pilotables, fatales car absentes quand on en a besoin, à faible densité énergétique (ce qui est un recul), soumises aux caprices des vents, faible facteur de charge (20-24 %), massacreuses de biodiversité ailée, oiseaux, rapaces et chauves-souris, perturbant gravement l’équilibre des écosystèmes locaux, sources de graves nuisances pour les riverains (infrasons), sources de variations brutales du réseau de transport, surcoûts annexes (réseaux électriques, transformateurs, smart grids…), prix du kWh élevé, aucune sécurité d’approvisionnement en HP hivernale du soir, bilan carbone non vertueux, et… racket institutionnalisé des ménages via les taxes, en augmentation rapide, dont plusieurs sont masquées par des astuces techno-bureaucratiques.

Pour toute personne sensée, les éoliennes intermittentes, à la technologie du passé, adulées par les chantres de l’écologisme, n’auraient jamais dû voir le jour car les filières de la surgénération sur lesquelles travaillent et avancent plusieurs pays (Chine, Inde, Russie, USA), sont bien plus intéressantes. Elles permettront de produire de l’électricité pilotable et compétitive pendant plusieurs millénaires.

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  • Pourrait-on avoir les références de l’étude de l’ADEME ?
    Merci d’avance

  • Vous me citerez une décision utile » ou necessaire d’un gouvernement lorsqu’i;l sort du domaine régalien…

    Pourquoi le gouvernement se mêle il de choix techniques????

    il est admissible selon moi qu’il gère ce qui est connu comme nuisance réelle avec un impact, par exemple la pollution de l’air par combustion, le bruit;. etc… et qu’il établisse des normes pour SIMPLIFIER la résolution des conflits éventuels entre personnes , …

    Le parc électronucléaire français est donc un enfant de l’etatisme.. il a été associé à des spoliations …que veulent ignorer ses défenseurs..

    Mais il est là…. ce n’est pas le sujet ou ne devrait pas l’etre..

    Maintenant la question est qu’est ce qui devrait « motiver » la construction éventuelle de nouvelles installations???et de la technologie bien entendu, c’est la spéculation sur la rentabilité économique…

    La spéculation tout comme le marché libre est la seule façon que les gens assument les conséquences de leurs paroles et leurs hypothèses..

    Au lieu de ça…on assite à un ballet absurde entre étatistes… les uns planifiant une limitation de notre consommation d’energie primaire… les autres décidant quels usages il sera permis de faire de son jus…oui à la voiture électrique non à l’apirateur de plus de 643,2 watt de puissance.. par ailleurs, le raccordement au réseau collectif est considéré quasiment comme un droit du citoyen, cette générosité a ,comme toutes les autres générosités obligatoires, pour contrepartie que vous perdez en partie la jouissance de votre bien.. justification de l’interdiction de construire une habitation où on veut… Mais après tout… que vaut ce genre de liberté? rien bien entendu et en plus elle n’apparait pas dans le calcul du prix de l’electricité sont on pourra pourtant chanter les louange pour sa bonté…. bon  » en même temps » on fait l’éloge des gens qui font le choix de produire de façon autonome..à condition bien sur qu’ils restent obligés de le faire dans des zones branchables au réseau..l’importa test la cohérence..

    mais comprenez vous l’indépendance électrique nationale est à ce prix..car « elle n’a pas de prix »..me dit le politique..

    mais n’exporte on point? n’importe on point?

    si bien sur mais c’est pas pareil.me répond l’expert ..comprends tu si on décidait d’etre indépendant le cout de construction de nouvelles capacités serait important …

    ce qui revient à dire…que nos experts décident de fixer un niveau d’inpépendance… et non l’indépendance… qui dès lors a un prix…qui est fixé bien entendu..aus petits oignons.. et que moi pauvre plébéien ne peut pas comprendre…

    oui mais on échange surtout avec le spays de l’ue! me dit l’expert vous êtes antieuropéen? non répondai-je mais j’iginaorais que l’europe était ma nation…

    mais le climat… .me dit le politique.
    .ben en admettant que je crois à ce que le monde arrive à se mettre d’accord sur cela, taxe carbone ou quotas..

    non mais ce serait trop simple..me répond l’expert et surtout comme on serait obligé de la changer tout le temps ça montrerait que la taxe carbone est foncièrement du foutage de gueule et un outil de redistribution des ressources fossiles qui bénéficie avant tout aux politiques et aux connivents qui l’organise pratiquement..

    mais la centralisation et LE réseau permet de baisser le prix pour le consommateur …me dit le politique..

    mais vous avez fait disparaitre la notion de prix, il n’y pas pas de marché…la belle affaire que je puisse acheter du pain au noix à bas prix …je n’aime pas le pain au noix… il faut être déraisonnable pour ne pas aimer le pain au noix..me répond l’expert..sans blague!!!
    mais quel est le prix que vous donnez à toutes les libertés que vous avez rognée ou fait disparaitre… ben zéro..

    on ne va quand même pas faire payer le prix de l’electricté en zone isolée aussi cher qu’en zone urbaine.. sinon des gens risqueraient de moins consommer d’lmectricté ou pas d’lectricité du tout ce qui serait contraire à l’idée qu’ils DOIVENT jouir de leur droit…ils peuvent ne pas consommer mais à condition de le faire dans une maison branchable au réseau..me dit l’expert..
    je parie que vous doutez des principes de la sécu aussi ajoute t il… vous croyez à l’homéopathie sans doute ah ah ah!! … non je crois que des gens disent y croire.. c’est leurs sous et leur santé..

    vous voyez le politique il n’y a pas d’arguments valables pour les antinucléaires comme vous..
    pas plus que je ne suis antiéolien… mais me dit l’expert l’éoline est incompatible avec la consommation actuelle..

    mais la consommation actuelle est au moins en partie déterminée par les choix politiques et tarifaires, certes me dit l’expert mais elle est optimum…

    macron a dit qu’il était pas contre et en même temps pas trop pour..me dit le politique..

    alors là je plie les pouce, si notre leader a dit ça…je mets ma vie entre ses mains.. je sais qu’il agira dans mon interet même si je suis totalement insatisfait..

    • Je sais qu’on vous l’a déjà dit, cher Jacques, mais vos commentaires sont vraiment pénibles à lire et à comprendre, surtout lorsqu’ils sont longs.
      Votre second degré serait mieux compris s’il était mieux formulé.
      Mais sur le fond je suis d’accord avec vous.

      • Du coup, je me réponds aussi à moi-même. ?
        N’ayant peut-être pas tout compris à vos propos, je ne suis pas tout à fait sûre d’être d’accord avec vous. Je vous ai néanmoins mis un +

  • Merci à Contrepoints d’aborder régulièrement ce sujet crucial qu’est la production d’énergie.
    Ce discours est très difficile à défendre tant le lavage des cerveaux a fait son oeuvre.
    Il est clair que nos politiques n’ont aucune culture scientifique et il est encore plus clair qu’ils sont prêts à tout pour se faire élire ou réélire.
    Avec Macron, c’est encore plus grave puisque nous basculons dangereusement dans un système communiste !

    • Êtes vous sûr de votre propos.? La France ne bascule aucunement dans un système communiste, puisqu’elle y est déjà. Si vous voyagez en Chine ou en Russie, les habitants vous diront que le seul pays communiste au monde est la France.

    • l’agriculture est aussi un sujet crucial??

      il est donc légitime que le citoyen se prononce sur le fait de chauffer les serres la limitation du nombre de vache par exploitation et autres considérations.

      non c’est important car tout le monde a l’air d’accord que ça se fasse avec de l’argent public!!!

      et il devient aussi crucial de se débrouiller pour aussi faire en sorte que ce soit les autres qui payent.

      les arguments avancés pour que le gouvernement s’occupe de décider des technologies de production ne tiennent pas!!!

      vous ne devriez pas avoir à vous prononcer autrement que par le fait de ne pas acheter;.

      réfléchissez bien..si vous penser que voter pour le bon gouvernement permettra de faire le bon choix nous diront construire des centrales nucléaires ( choix du type, localisation etc ..) qu’est ce qui empêcherait l’electrorat de l’interdire à la prochaine élection en foutant des TONNES de pognon public à la poubelle!!!!

      ne riez pas on l’a déjà fait on a arrêté les programmes de surrégénération…

      vous voulez faire quoi interdire de mettre fin aux installations dans la constitution??? comme les écolos qui veulent rendre leur politiques irrévocables.??

      c’est devant vos yeux …les politiques sont en train de préparer un bordel monstre… alors que les antinuc font des scores ridicules..

      si c’est politique c’est foutu… c’est idéologique et surtout clientéliste..

  • À l’image de S. Rousseau, les écologistes refusent les faits et démonstrations mathématiques et scientifiques. Cette triste réalité étant posée, seule l’idéologie mène leurs actions et leurs décisions. Il ne peut plus y avoir de débats car tout argument anti idéologique est systématiquement rejeté. Exactement comme Staline et Mao en leurs temps refusaient tout débat contre leur idéologie. L’histoire a montré les résultats de ce type de comportement.
    Ça fait plus de 20 ans que les OGM existent et on n’a toujours pas vu leurs méfaits sur la santé humaine. Mais grâce à J. Bové, la France qui était en pointe sur ce sujet a du abandonner les recherches.
    La France est en train de retourner au XVIII ième siècle pendant que les autres pays avancent à marche forcée.

    • Sauf quand ça va dans le sens de leur idéologie.
      Dans le cas du climat, les incohérences scientifiques des théories actuellement en vogue et le fait qu’aucune démonstration scientifique expérimentale ne viennent confirmer (ou d’ailleurs infirmer pour être honnête) le rôle majeur des émissions de gaz carbonique anthropiques dans le dérèglement climatique actuel, ne leur pose de problèmes. Ils vivent dans leurs certitudes absolues et surtout refusent toutes remises en cause des dogmes qu’ils défendent qu’ils défendent en utilisant tous les moyens de la propagande et du lobbying à leur disposition.
      Pour les OGM, l’affaire Séralini-Lepage est de ce point de vue édifiante, tout comme les actions menées par José Bové.
      Plus récemment, j’ai été très étonné de retrouver dans le dernier rapport du GIEC sous une forme à peine modifier, la fameuse courbe en crosse de hockey (publiée initialement par Michael Mann) qui s’est avéré être une magnifique imposture scientifique.
      On peut aussi se poser des questions quand à l’attribution du prix Nobel de physique à des modélisateurs du climat pour la précision et la justesse de leurs analyses, alors même que les modèles utilisés mettent en avant des écarts de prévision énormes pour le futur et sont incapables de donner des explications cohérentes pour expliquer les observations passés.
      Je pense que l’époque actuelle sera un jour vue comme un des sommets de la manipulation scientifique dès que les domaines scientifiques considérés interfèrent avec la politique et l’idéologie.

      • Merci pour votre commentaire intéressant.

        Un point m’étonne : vous employez l’expression « dérèglement climatique ».

        Or, même si ce n’est pas l’avis des catastrophismes de tout poil, le climat n’a jamais été réglé, il change en permanence et ce que l’on observe actuellement n’a rien d’exceptionnel.

        Ces constatations sont abondamment documentées par des auteurs de haut niveau, parmi lesquels divers contributeurs aux rapports scientifiques du GIEC.

        • Vous avez raison, j’ai employé cette expression plutôt que réchauffement pour désigner le phénomène mais effectivement l’histoire du climat sur notre planète montre qu’elle est tout aussi inappropriée

      • Correction de la réponse : lire catastrophistes (transformé en « catastrophisme » par le soi-disant correcteur).

    • « seule l’idéologie mène leurs actions et leurs décisions »

      La question est : comment en arrive-t’on aujourd’hui à confondre opinion et idéologie ?

      • « La question est : comment en arrive-t’on aujourd’hui à confondre opinion et idéologie ? »

        Il faut pour cela définir les deux termes : opinion vs idéologie.
        Opinion (entre autres) : pensée que le discours peut mener aussi bien au faux qu’au vrai.
        Idéologie : à peu près pareil.

        Pour ma part, je dirais que l’opinion est censée être personnelle alors que l’idéologie est collective par essence.

        Exemple :
        – l’Homme est pécheur, source du mal, par nature (idéologie) ;
        – je n’ai pas mangé le fruit, le mal vient peut-être d’ailleurs (opinion).

        Le problème survient lorsque par paresse intellectuelle les Hommes confondent l’idéologie dominante avec leur opinion juste et fondée, comme vous dites.

        Je me rends compte que je viens de faire une vraie réponse de politicien ?

        Réponse courte : paresse intellectuelle !

    • Non, les écologistes font comme tout le monde : ils acceptent les faits et démonstrations mathématiques et scientifiques quand elles vont dans leur sens (voir la mode « il y a un concensus scientifique fermement établi : on va tous mourir grillés et c’est la faute à l’homme blanc cis ! »).

      Quand ils ne vont pas dans leur sens (« mangez des OGM ! », « le nucléaire est une solution d’avenir », « la 5G ne présente pas plus de danger qu’une exposition légère au soleil » et autres) le concensus scientifique n’est que le fruit du lobbying intense des puissances de l’argent et n’a par conséquent aucune valeur.

  • Notre consommation sera pilotable « grâce » au compteur Linky !
    Nous ne serons plus libres (mais le sommes-nous en ce moment ?) d’utiliser l’électricité quand bon nous semble.
    On se demande d’ailleurs pourquoi le gvt s’est focalisé sur la production d’électricité pour « faire la transition énergétique » quand celle-ci ne représente que 25 % de nos consommations ?
    Le ferroroutage jugé trop coûteux par Mme Royale ex ministre de l’écologie avait écrabouillé cette perspective.
    En revanche elle prétendait faire démanteler les éoliennes là où elles gêneraient ! dit et proclamé fièrement devant l’AN le jour de l’élection pour fixer les distances des usines éoliennes à 500 m des habitations. Distance qui équivaut à l’autorisation de tirer sur un éléphant dans une cage !
    Je remarque qu’il y a très peu d’éoliennes dans les Alpes Maritimes… Bizarre !
    Je me permets cette hypoyhèse, concernant ce choix – en tant que cobaye éolien souffrant des infrasons – oui mes vertiges ont repris et je reprends mon Acétylleucine 1000 mg/J pour pouvoir tenir debout), si l’on a choisi l’éolien c’est parce-que c’est TRES VISIBLE, TRES BRUYANT, cela fait très USINE, donc avis aux électeurs, vous ne pouvez ignorer que l’on AGIT pour le climat !
    Bien sûr si l’on creuse le sujet on s’aperçoit qu’au lieu d’améliorer notre bilan carbone on le fingue tout net. (voir les documentaires sur les extractions, le transport, le raffinage et l’usinage des minerais y compris terres rares !)
    On se moque éperdumment des conséquences sur l’environnement, et des conséquences sanitaires.
    J’attends toujours ces fameuses études de l’Anses, toujours repoussées, sur les infrasons distribués généreusement aux riverains. Tous les autres pays ont pu les réaliser mais chez nous on piétine dans la semoule ! (il ne faudrait pas dévoiler que la mariée a une jambe de bois et qu’en plus d’être chauve, elle est acariâtre) donc on ne cherche pas, on ne regarde que le beau voile blanc mais en synthétique.
    Et ce n’est pas tout, pour complémenter les défaillances, caprices, lubies du vent on met en oeuvre des centrales à flammes à gaz dont notre voisin Allemand, après nous avoir vendu la maladie, nous vendra chèrement le remède !
    Du moment que cela vient de l’Allemagne qui régente notre politique énergétique, (OFATE) tout va bien !
    Politiciens ignares ou corrompus ?

  • Le politicien habile surfe sur l’opinion à coups d’en même temps, c’est à dire en ratissant large pour ne froisser que d’infimes minorités: en même temps à gauche et à droite (mais pas au dessus).
    Une bonne partie des électeurs gaulois ayant peur de tout (le carbone, le nucléaire, les OGM, les virus, le terrorisme, la vérité …) on leur donne des gages en nommant des ministres, commissions, conventions citoyennes bien en phase avec leurs inquiétudes, pour rassurer et plaire.
    En attendant les élections il faut par exemple faire semblant de remplacer le nucléaire par l’éolien, tout en supputant qu’il faudra développer le nucléaire pour qu’on ne meure pas de froid l’hiver prochain.
    On promet tout en se ménageant des issues de secours.
    Tout ça c’est du théatre.

    • Tout à fait. Le locataire actuel de l’Elysée est entièrement focalisé sur sa réélection. Il est bien conscient que l’idéologie écologiste nous mènera à la catastrophe (blackout à venir tôt ou tard), mais comme il est électoralement indispensable de lui donner des gages, il n’y a pas à tergiverser: il y va en espérant que la catastrophe n’arrivera pas avant 2027.

      • Je pense que la catastrophe (un hiver normal ou un été torride) le plus tôt possible serait profitable autant à lui qu’à nous en ce qu’elle lui permettrait de relancer le nucléaire avec l’assentiment du peuple.

  • Une chose est sûre, l’eolien donne du boulot à plein de gens, comme promis. L’électricité produite n’est qu’accessoire d’ailleurs on ne devrait pas les faire tourner pour éviter de les user prématurément. On ne va pas faire des milliers d’abris à velos avec les pales ,, c’est trop encombrant

    • @Baby-foot-Je ne suis pas d’accord. En effet si les éoliennes ont un rendement insuffisant il faut en construire plus, ainsi à la place de 8.000 éoliennes yaka en construire 4 fois plus. Ne pas négliger les espaces parisiens sélectionnés par les préfets proches de ceux qui les réclament

      • Leur rendement est de 1000%, financièrement, subventionnées à 100 %, quelques pots de vins, pour l’électricité, d’aucun disent qu’edf fait tourner les pales pas le vent… Et J’ai des doutes vu la longueur des interconnections dans des lieux perdus de la république et de l’électricité fournie quand personne n’en a besoin.. Des milliards pour zéro kw actif…

  • « Avant le développement des EnR intermittentes, nous exportions environ 10 % de notre production d’électricité »

    Ce qui sous-entend clairement que ce ne serait plus le cas aujourd’hui.
    Sauf que c’est faux. Le solde net (export-import) est toujours de 10 % environ de notre production.

    L’article démarrant par un mensonge, je me suis interdit de lire le reste. Probablement truffé d’autant d’âneries. Je ne suis pas payé pour jouer les fact-checkeurs…

    Avec des anti-éoliens pareils, les éoliennes n’ont même pas besoin d’amis.

    • « Ce qui sous-entend clairement que ce ne serait plus le cas aujourd’hui. »
      Non pas du tout, le propos de jpebe ne sous-entend pas cela. C’est vous qui interprétez de travers.
      Il dit simplement que nous étions déjà exportateur d’électricité et que le développement des ENR ne se justifiait pas du tout du point de vue de notre consommation intérieure.

      • Dans ce cas, il aurait écrit :
        « Avant le développement des EnR intermittentes, nous exportions DEJA environ 10 % de notre production d’électricité »…
        Et pas :
        « ont fait éclater notre système intégré de production d’électricité »…

        • Ben non, le développement de l’éolien s’est accompagné d’une ouverture de la production d’électricité à d’autres opérateurs qu’EDF qui n’a plus le monopole dans ce domaine. C’est bien la politique européenne de libéralisation de ce secteur qui en est à l’origine.
          Tant que les éoliennes (et les panneaux solaires) se déploient sans que les moyens de production pilotables ne soient réduits, on peut continuer à exporter comme avant, même plus quand il y a du vent (au bémol près que l’Allemagne doit aussi exporter quand il y a du vent car elle est alors souvent en surproduction).
          Mais, aujourd’hui une part non négligeable du parc pilotable (centrales nucléaires et au charbon notamment) a été fermé en France et en Europe, et on va se retrouver tôt ou tard en culottes courtes lors d’une vague de froid hivernale un peu sérieuse.

          • c’est pas plus ouvert qu’avant… c’est différemment « connivé ».. ils adaptent en fait aux objectifs idéologiques..pour que le système tienne.

          • 1. Concomitance n’est pas causalité.
            La volonté européenne de libéralisation du marché de l’électricité remonte aux années 90. Avant l’essor de l’eolien.
            En France, l’essor de l’éolien remonte au milieu des années 2000. La loi NOME à 2010.
            Les deux n’ont rien à voir. Décision politique d’un côté, solution technique de l’autre.

            2. Les collapsologues qui nous prédisent blackout sur blackout s’inspirent-ils des névroses de Greta ? Dans les faits, il y en a plutôt moins maintenant qu’au 20ème siècle. Parce que les réseaux sont mieux gérés et plus interconnectelés. Mais c’est sûr, un jour, vous finirez bien par avoir raison.

    • Pouvez- vous préciser les mensonges que vous avez remarqués? L’article est bien sûr partisan mais ne me parait truffé d’ânerie.

      • Vous voulez vraiment m’obliger à lire cette daube ?

        1. Les éoliennes massacreuses d’oiseaux… Savez-vous quelles sont en réalité les plus grands prédateurs de nos amis les oiseaux ?
        2. Les infrasons… Vaste blague digne des sectes anti-ondes !
        3. Les parcs éoliens qui nécessiteraient plus de gaz (ou de charbon en Allemagne) pour compenser leur soit-disant intermittence… Ce serait vrai si l’éolien était majoritaire dans notre mix. Certainement pas à v10 ou 20 %… Mention spéciale à : « absentes quand on en a besoin »
        4. Pour les coûts, comparaison entre une production largement amortie (le nucléaire) et une autre en phase d’investissement ; quel coût pour le nucléaire incluant les futurs EPR ? !

        Je ne suis pas particulierement fanatique de l’éolien, mais j’ai l’impression de lire une prose équivalente à celle des gaucho-écolos dénonçant les ravages du nucléaire.

        L’ideologie la plus crasse qui soit dans les 2 cas.

        • Je ne sais pas si les éoliennes sont plus meurtrières pour les oiseaux que les chats mais avec un peu de bon sens, je pense cependant qu’un parc éolien placé sur un chemin migratoire n’est sans doute pas un bienfait pour les pauvres volatiles.
          Pour les infrasons, il est clair qu’une éolienne qui tourne, compte tenu de sa fréquence de rotation, en émet. Personnellement, je suis plus gêner par les sons audibles qui sont loin d’être anodins si les vents amènent ces nuisances dans la direction de mon habitation.
          Je ne sais pas quel est l’impact sur la santé d’un tel spectre acoustique mais je sais par expérience qu’un robinet régulier et répétitif qui goutte, même si le bruit est très faible, reste particulièrement éprouvant pour les nerfs. Je constate comme l’auteur que nos amis écolos ne sont pas très prompts pour dénoncer cette nuisance réelle contrairement à leur habitude pour dénoncer les nuances hypothétiques.
          Concernant le gaz ou le charbon, c’est une évidence qu’il faut compenser les sautes brutales de production éolienne par la mise en service de filières pilotables.
          En France la part de l’éolien étant encore faible, le nucléaire et l’hydraulique parviennent le plus souvent à jouer ce rôle mais le nucléaire à des limites de flexibilité et lors de variations très brutales de production éolienne, EDF est bien obligé de faire intervenir une filière de faible inertie comme le gaz. Il suffit de regarder l’évolution récente de la production électrique pour constater dans notre pays une augmentation de la part de cette filière (voir le site Eco2mix de RTE) avec comme conséquence mathématique une augmentation de notre bilan carbone qui était jusqu’ici particulièrement vertueux.
          Avec la forte augmentation du nombre de parcs éoliens souhaitée par nos dirigeants, il est inévitable que cette situation ne peut qu’empirer. Pourquoi croyez-vous que les plus fervents partisans de l’éolien soient entre autres des vendeurs de gaz comme Engie?
          Pour les coûts, si je suis d’accord que les comparaisons peuvent être délicates à faire, je ne pense pas non plus que l’on puisse considérer que l’éolien est encore une filière en phase d’investissement ni que l’on puisse mettre sur la table le coût des EPR en se référant sur celui d’un prototype qui a connu beaucoup d’aléas en France pour des raisons diverses et variées et dont certaines ne sont pas probablement avouables. L’EPR produit de l’électricité en Chine depuis maintenant près de deux ans!
          Ce qui est certain, c’est que toutes les personnes qui prédisaient il y a maintenant plus de 20 ans que l’introduction des filières intermittentes ne pouvaient que renchérir le prix de l’électricité, ne peuvent que constater que les évènements leur donnent entièrement raison.

  • Les propositions gouvernementales ne sont pas seulement totalement inutiles, elles sont stupides aussi !

    • et le programme électronucléaire fut autoritaire idéologique ..et spoliateur.

    • Que des gens stupides émettent des stupidités semble normal.. Donc, tout va bien des gens stupides ont élu des gens stupides faisant des stupidités… La faute à l’éducation nationale ? Ouais. Donc, on est mal barré, y en a encore pour 40 ans… Ou plus si il n’y a pas de changement.

  • La bêtise est universelle mais plus dense chez les écolos !!! Il suffit de se demander pourquoi nos ancêtres qui utilisaient l’éolien l’ont abandonné ; est-ce si compliqué pour une technocrate idéologisée ???? Le seul endroit où les éoliennes ont perduré c’est en Normandie : pas besoin d’électricité et çà ne servait qu’au pompage de l’eau des troupeaux et si l’électricité n’est pas facilement stockable , l’eau l’est aisément !!! Même en Normandie les éoliennes champêtres tombent en ruine … c’est dire leur intérêt !!!!!

  • Il est peut-être encore temps de convertir la flèche Viollet-Le -Duc de Notre-Dame en éolienne si on met en branle les préfets, les médiateurs, Hidalgo, les comités et la planche à billet.

    • Oui, Peut être aussi installer une éolienne sur la Tour Eiffel. Et un mat sur chaque rond point.

      Les promoteurs et les écologistes disent qu’il n’y a pas de danger ni d’impact sonore ou visuel. Les villes ont déjà un aspect Artificiel, De plus l’électorat y est plus écolo qu’a la campagne, cela facilitera l’acceptabilité des machines.

      Au surplus, les villes disposent de réseaux électriques denses et puissants et permettrait d’injecter directement dans les réseaux BT/MT réduirait un peu les pertes en ligne (argument cher aux écolos) mais aussi la nécessité de transfos supplémentaires…

      Pour aller plus vite, je pense qu’on peut même proposer au gens de la campagne de céder les leurs aux gens des villes. Tout le monde sera ravi …

      • Yapuka ! Puisque pour Pompili l’énergie en France est juste un problème de préfets et de normes.

      • Ah oui, le mât panémone sur chaque rond-point, en plus, ça permet d’utiliser comme ralentisseurs les tranchées mal rebouchées de ses câbles de connexion électrique. Et de valoriser le déplacement d’air des véhicules qui passent…

  • Tout à fait d’accord avec ce que dit JP Bardinet.
    Je tiens à évoquer — ce que personne dans les commentaires a souligner — que JP Bardinet a précisé aussi que Mme Pompili était charmante. Je suis, là aussi, tout à fait d’accord avec lui !
    Eoliennement vôtre. JEAN

  • Dans mon métier j’ai pu remarquer que lorsqu’une technologie est performante, utile et vendue à un prix en rapport avec la valeur ajoutée elle « perce » à la vitesse du son.
    Evidemment, toujours dans mon domaine, l’état ne vient pas distordre la valeur des biens : pas de subventions.

    Une technologie qui a besoin de subventions pour vivre n’est pas une technologie viable.
    Début de la voiture électrique : 1881 et des éoliennes : 1908.
    Si ces technologies ne ce sont pas répandues « à la vitesse du son » c’est « qu’il y a un loup ».
    Certes des progrès technologiques peuvent faire changer (et c’est le cas) le rapport coût/efficacité donc intérêt global. Cependant, après plus d’un siècle d’optimisation… hors subventions…

    Reste que ce pour quoi l’énergie électrique est inadaptée c’est la mobilité puisque son utilisation passe par les batteries qui sont pas encore assez performantes, très polluantes, mal recyclables…

    Cette énergie devrait donc être réservée à ce qui n’est pas mobile : chauffage des maisons, éclairage, alimentation de l’industrie etc…
    Et l’on devrait réserver le pétrole à ce qui est mobile en continuant d’optimiser les rendements.

    Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas étudier et expérimenter des sources d’énergies alternatives, des batteries meilleures, moins polluantes pour leur fabrication etc…en prévision de l’ « après-pétrole ».

    Ce qui rend tout pensée rationnelle exclue c’est d’avoir décrété l’ « urgence climatique » qui ne permet pas de prendre le temps de faire bien. Faute de pouvoir le faire on s’agite, on se disperse un peu partout, dans tous les sens…

    En ce qui concerne l’électricité il est « urgent » de se donner du temps en faisant appel à l’énergie nucléaire (l’hydro-électricité étant déjà à son maximum en france).

    • @ Balthazar

      L’éolien date de bien avant 1908. (Alphonse Daudet, la chanson « Meunier tu dors » … ) Cette forme d’énergie mécanique et remonte au moins aux Perses en -700AVJC.

      Depuis c’est encore utilisé pour remonter de l’eau, … mais, bien que gratuit, son caractère aléatoire l’a progressivement fait disparaitre du paysage au profit des énergies fossiles.

      Elle réapparait depuis peu, mais cette fois associée aux énergies fossiles comme moyen d’en réduire partiellement la consommation.

  • Quand on voit le patron de TotalEnergies balancer des milliards dans ces moulins à vent tout en sachant que c’est du grand n’importe quoi dans un pays qui produisait il y a encore pas si longtemps 95% de son électricité décarbonée (nuc + hydro) c’est grandiose pour ne pas dire mieux…

    • Pour lui c’est pas du grand n’importe quoi! C’est la garantie de pouvoir fourguer son gaz et son pétrole. C’est un bon calcul…

    • Mais c’est normal tous les fournisseurs de gaz sont pro eoliennes car le gaz sert a backer l’absence de vent ! De plus l’eolien est un excellent investissement ! Vous connaissez beaucoup d’activités qui permettent de vendre un produit a un prix connu d’avance pendant 20 ans ? l’eolien est le seul ! Banco pour les investisseurs

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