Vaccination obligatoire des soignants : une mesure contre-productive

Réarmer les hôpitaux et recruter du personnel soignant en leur donnant des protections serait plus réaliste que de les obliger à se vacciner.

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Vaccination obligatoire des soignants : une mesure contre-productive

Publié le 4 août 2021
- A +

Par Bernard Kron1.

La crise sanitaire liée au covid, dont le virus se diffuse dans l’air comme les spores, a mis en exergue la crise du système de santé auquel le Ségur sera incapable de mettre un terme.

 

Vaccination obligatoire pour les soignants

Ce sera contre-productif : recours, grèves, démissions des personnels sont des sérieuses menaces.

Réarmer les hôpitaux et recruter des personnels en leur donnant des protections serait plus réaliste que les obliger à se vacciner.

En effet, l’immobilisme des administrations n’a pas permis de faire face à la troisième vague du printemps pour éviter la surcharge des réanimations. Rien n’a été fait pour pallier la pénurie de respirateurs, des personnels soignants, le sous-équipement des classes et des bureaux en extracteurs d’air.

La quatrième vague nous menace maintenant, faute d’une vaccination suffisante de l’ensemble de la population.

 

La situation de la pandémie

Des éléments nouveaux commencent à se faire jour et nous éclairent sur les traitements possibles et les mesures urgentes à mettre en œuvre.

Les vagues successives de la covid continuent de se répandre cet été avec le variant delta. Cela risque de durer et de compromettre la rentrée. Il faudra vivre longtemps avec ce virus. Il faut donc se préparer. La France a choisi pour cela de booster la vaccination et de mettre en place le passe sanitaire. La prévention, avec les mesures barrière et la vaccination, ne sera pas suffisante pour éviter des drames à l’automne.

La vaccination a malheureusement pris un retard difficile à rattraper, car si 80 % des personnes âgées sont vaccinées, seulement 50 % des adultes à risques le sont. Ce retard ne pourra pas être rattrapé en deux mois.

 

Les progrès de la prise en charge des malades

La prise en charge des malades a progressé, bien qu’il n’y ait toujours pas de traitement spécifique.

Les traitements par les antiviraux ne marchent pas. Les protocoles de traitement précoces avec l’hydroxychloroquine prônés par le professeur Raoult n’ont pas fait preuve de leur efficacité réelle. Ils ont pourtant leurs défenseurs. L’ivermectine et l’artémisia sont largement utilisés en Asie et en Afrique, sans que l’on puisse en tirer de vraies conclusions.

L’OMS et l’Académie de médecine déconseillent formellement l’utilisation inconsidérée de l’artemisia pour traiter le Covid-19, tant que des protocoles thérapeutiques rigoureusement codifiés et scientifiquement étayés n’auront pas fait la preuve de son efficacité. Sa consommation à grande échelle serait susceptible d’entraîner l’apparition de résistances aux antipaludiques. Pourtant, l’Afrique n’a pas beaucoup d’autres solutions faute de vaccins en nombre suffisant.

Les formes graves sont l’objet d’une meilleure prise en charge. Elles sont plus rares chez les vaccinés ayant reçu deux doses, mais cette protection n’est pas totale.
La surveillance précoce de la saturation dans le sang de l’oxygène par optiflow, la mise sous anticoagulants et les anti-inflammatoires ont permis d’éviter d’intuber en réanimation la moitié des cas graves avec une diminution de la mortalité de près de 40 %.

Le nombre insuffisant de lits de réanimation reste cependant préoccupant pour cette automne car les personnels manquent.

 

Protection vaccinale et variants

On sait maintenant qu’avec deux doses la protection est excellente même si elle n’est pas totale (entre 60 et 90 %). On ne sait toujours pas si les vaccinés peuvent rester contaminants et si la vaccination ne risque pas de favoriser la diffusion de variants. La question de la durée de l’immunité n’est pas encore résolue. Il faudra peut-être une troisième injection 6 à 12 mois après la vaccination. Le dosage des anticorps permettra de prendre la bonne décision.

Ce virus mute en permanence, sa multiplication se fait avec des copies non conformes lors de sa réplication. Le variant le plus efficace prendra la place des précédents, mais ne sera pas forcément plus agressif.

L’arrivée de ces nouvelles vagues entraîne des politiques différentes selon les continents et les cultures. Certains pays qui peuvent contrôler leurs frontières comme la Nouvelle-Zélande visent zéro covid, ferment leurs frontières, testent, isolent et ne vaccinent pas. D’autres qui ont un afflux de touristes permanent, comme Israël, cherchent à vacciner tous leurs habitants, même les enfants, et contrôlent strictement les arrivées.

La France qui se trouve à la croisée des chemins cherche encore la vérité avec le passe sanitaire et l’obligation vaccinale pour certaines catégories de population.

Des nouveaux vaccins sont à l’étude.

Un vaccin plus efficace pourrait être celui qui serait mis au point à partir de la fraction fixe du virus qui ne mute pas. Le laboratoire Valneva est sur cette voie de recherche mais aboutira-t-il ? Le vaccin de Novavax utilise la technologie sous-unitaire de protéines vaccinantes. Il contient des fragments de protéines suffisants pour apprendre au système immunitaire à reconnaitre le virus, sans l’inoculer. Il semble plus maniable et très efficace contre le variant delta. Celui-ci est devenu majoritaire pendant l’été.

 

L’obligation vaccinale

Elle a deux objectifs : protéger contre les formes graves et atteindre l’immunité de groupe. Pour le covid-19 elle devra dépasser 80 à 90 % de vaccinés.

Le problème est mondial, et la protection est moins bonne face aux nouveaux variants qui continueront de circuler, car vacciner le monde entier nécessitera des années.

Il faut bien sûr que l’immunité acquise reste efficace au cours du temps. Si ce n’est pas le cas, des rappels de vaccination seront nécessaires. Déjà, la Grande-Bretagne propose une troisième dose face au variant delta.

Cette obligation est à l’ordre du jour dans de nombreux pays, mais pose des problèmes juridiques complexes. En effet, étant donné l’urgence, ces vaccins ont fait l’objet d’une autorisation conditionnelle, contrairement aux vaccins obligatoires largement éprouvés par leur recul. Les laboratoires à l’origine des sérums anti-covid se sont engagés à poursuivre leurs essais et à fournir aux autorités de nouvelles données pendant encore deux ans.

Les juristes rappellent qu’il est normal de passer par une loi, dans la mesure où l’obligation vaccinale porte atteinte à certains droits fondamentaux, comme l’intégrité corporelle, le respect de la vie privée ; et éventuellement le droit à l’instruction, puisqu’un étudiant en médecine qui refuserait d’être vacciné pourrait être exclu.

Une récente décision de la Cour européenne des droits de l’Homme vient cependant conforter la légitimité de l’obligation vaccinale.

Dans un arrêt rendu le 8 avril 2021 elle estime qu’elle est « nécessaire dans une société démocratique », lorsqu’il y a un impératif de santé publique.

La vaccination sera rendue légalement obligatoire pour les soignants, les aidants et certaines corporations. Sa conformité avec la Constitution risque d’entraîner des recours. Ce sera alors le Conseil constitutionnel qui statuera.

Le passe sanitaire vert, rendre payant les tests, sont une façon déguisée de rendre obligatoire cette vaccination mais peuvent être difficiles à contrôler.

 

À quand une vraie réforme de la santé ?

En pleine crise sanitaire, les questions de santé sont quasi absentes du projet de loi dite 4D – différenciation, décentralisation, déconcentration, décomplexification – présentée le 12 mai dernier en conseil des ministres lors de la troisième vague qui a obligé au reconfinement. Elles ont été également quasi absentes de la campagne des élections régionales et départementales.

Quel candidat à l’élection présidentielle aura le courage de s’attaquer à une vraie réforme de la santé dans un tel contexte ? C’est un vrai choix de société que j’évoquais dans mon livre.

Une réforme du système de santé qui paraissait incontournable face aux nouveaux défis sanitaires n’a pas vu l’ombre d’une réalisation avec la loi « Ma santé 2022 ». Les grèves et manifestations restées sans effet en 2019 avant la pandémie ont recommencé à se multiplier au mois de juin avec les infirmières et les internes.

L’échec des élections régionales doit faire réfléchir aux enjeux de l’élection présidentielle. Une réforme en profondeur de la santé devrait être au centre des débats.

La piste proposée par l’Institut santé mérite d’être étudiée. Elle s’était montrée efficace pour l’Internat quand il était un concours régional avant 2002. Pourrait-on l’étendre à tout le système ?

Les politiques nationales et européennes devraient se cantonner aux risques épidémiques, à la pollution, aux réels contrôles des modificateurs hormonaux et aux contrôles des médicaments. Leurs productions devront être relocalisées en Union européenne pour éviter de nouvelles pénuries.

Les régions se consacreraient à la qualité des établissements de soins et à faciliter leur coopération pour mettre fin aux déserts médicaux.

 

Réussir la transformation de l’État sanitaire en un État stratège

L’État doit être garant du principe constitutionnel de l’égalité d’accès à des services de santé de qualité pour tous dans tout le territoire. La décentralisation doit conduire à un meilleur usage de l’argent public.

Avec la crise économique, l’État sera-t-il capable du transfert intégral aux collectivités territoriales des budgets existants pour ces missions ?

L’État devra définir la stratégie nationale de la santé et son bon financement. Il doit se réformer afin d’être plus efficient. Une redéfinition des périmètres de son action dans le domaine de la santé est indispensable. Il faudrait qu’il soit renforcé dans ses missions exclusives régaliennes et que certaines de ses compétences soient déléguées à d’autres instances, telles les collectivités territoriales. Encore faut-il que les injonctions de la GOPE le permettent et ne soient pas contradictoires.

Les collectivités territoriales doivent avoir la liberté de proposer des solutions différentes liées à leurs spécificités, avec une évaluation régulière pour décider de leur pérennité. Mais cette décentralisation ne doit pas être un piège qui multiplierait encore plus les administrations.

Pour cela, il est nécessaire de définir clairement ce qui dépend de l’OMS, de l’Union européenne, du gouvernement central, du ministère, des régions et des soignants eux-mêmes.

 

Le rôle des départements et des collectivités pour la protection et la prévention

Dans la continuité de la protection maternelle et infantile, la santé scolaire et la santé universitaire seraient confiées aux départements. Les mauvais indicateurs sanitaires en milieu scolaire et la perte d’attractivité de la médecine scolaire montrent l’échec du pilotage par l’Éducation nationale. Dans l’intérêt de la santé des enfants et des jeunes et de la cohérence du pilotage de la prévention en santé, il faut aller au bout de cette logique. Alors allons-nous vacciner aussi les enfants ?

Outre les missions de prévention sanitaire, le département devra rester le chef de file du social et du médico-social, pour les agréments des structures et l’orientation des usagers.

La réforme des études médicales n’est pas adaptée à la crise.

L’État a montré toutes ses limites dans le pilotage de la Covid, dans la formation des soignants et de la démographie médicale.

L’Appel des 50 pour une décentralisation de la santé propose de revenir à un Internat régional. Cela permettrait d’adopter le nombre de postes à la situation sanitaire des territoires pour mettre fin à la désertification.

L’Institut santé suggère de transférer aux régions la compétence de la formation médicale et la gestion de sa démographie. Encore faudrait-il disposer d’assez de seniors pour les encadrer. Pour cela il faudra les préparer à cette fonction dès le deuxième cycle.

Le Ségur, la loi 4D et les élections de juin 2021 ont été des occasions manquées pour cette refondation. Il ne faudrait pas qu’il en soit de même lors de la campagne présidentielle qui leur succédera avec de fausses promesses, faute de quoi le système exploserait.

En automne la situation risque d’être alarmante. Même si les vaccins semblent assez efficaces contre ces mutants, d’autres variants comme le delta plus, l’epsilon ou d’autres risquent de prospérer.

 

Article initialement publié le 15 juillet 2021 .

  1. Bernard Kron est auteur de Blouses Blanches colère noire
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  • ce gouvernement fait toujours tout dans la précipitation ; le  » gouverner c’est prévoir  » , ils ne connaissent pas ; il ne faut pas s’étonner des mauvais résultats ; pour nous c’est : obligation , punition, sanction ;

    • Dans quelques mois, nous aurons tout loisir de retourner à nos nouveaux maîtres chanteurs, dans leur gue.le, les deux derniers volets du triptyque…

    • Vous avez raison. Le « en même temps » en est une probablement une des causes, car vouloir faire deux choses, de plus contradictoires, dans un même temps est l’assurance de faire mal les deux.

    • L’UE a acheté assez de doses pour vacciner 4 fois chaque habitant… Les fonctionnaires et politiciens détestent s’éloigner des objectifs comptables, ce qu’ils confondent avec une « bonne gestion »… Vous avez donc la réponse : au moins 4 doses pour tout le monde, enfants compris, même si l’OMS déconseille de le faire et semble peu convaincue par la multiplication des doses (à raison… faire produire des tonnes de protéine spike par l’organisme ne permet pas de se prémunir d’infections par des virus qui auraient muté sur cette protéine, mais bon, la compta compte plus que tout).

    • C’est quoi ce délire ?
      Je crois que c’est le pire que j’ai pu lire sur le sujet !
      A la limite je m’en fous de ces délirants, le virus finira bien par nous en débarrasser, et c’est le chemin choisi par la nature depuis le début de la vie sur terre. Les survivants se protègent, pour les autres RIP.

  • L’ennui de l’obligation, c’est qu’encore une fois c’est l’Etat qui est substitué au sentiment individuel de responsabilité pour les choix. Mais ça en arrange tant de ne pas avoir à choisir et de pouvoir se reposer, tout en râlant et sans assumer, sur une panoplie d’obligations et d’interdictions….

  • « L’État doit être garant du principe constitutionnel de l’égalité d’accès à des services de santé de qualité pour tous dans tout le territoire. »
    « L’État devra définir la stratégie nationale de la santé et son bon financement. »

    C’est sûr, avec ces principes, on court à la catastrophe. Que l’état se limite aux régaliens, la santé n’en fait pas partie.

  • Trop de mensonges ont été dit pour retrouver la confiance dans la communication gouvernementale ou médiatique.
    Si aujourd’hui il y a moins de morts ici ou ailleurs ce n’est surment pas à cause du vaccin, actif uniquement sur le virus original, mais des protocoles de soins.
    Voilà que l’état veut une obligation vaccinale…. Ça va être dur, très dur, surtout que l’automne arrivant, la galère va recommencer… Un gros bateau de croisière anglais, tout le monde contaminé… Pourtant tout le monde vacciné !

  • Les personnels soignants qui refusent de se faire vacciner sont des assassins potentiels, mais qu’on leur laisse quand même le temps de régulariser leur situation…

  • faut peut-être rappeler que :
    1) les vaccins ARNm sont encore en phase de test : les cobayes doivent donc être indemnisés
    2) il n’est pas prouvé qu’ils empêchent la maladie, ni sa propagation…

    la balance bénéfices/risques n’est dont pas évidente du tout.

    Le fait que le gouvernement veuille recourir à l’obligation n’est pas encourageante !
    le fait que ce gouvernement ait plusieurs fois recouru au mensonge dans cette gestion du covid (masque), est une raison pour le virer ! Or il est toujours là, sans aucune légitimité.

  • embaucher et embaucher encore au lieu de faire respecter par le personnel en poste des règles de bon sens et de protection sanitaire !! Vous êtes dans l’erreur totale !

  • Il n’y aura pas de réforme du secteur de la santé pour en faire quelque chose de rationnel et d’efficace. La santé, telle qu’elle a muté depuis un an et demi, est devenue un outil majeur de profit et de contrôle social. Le pouvoir sait qu’il ne peut pas revenir en arrière. Il a choisi une stratégie de dramatisation et de fuite en avant dont il ne sortira plus. Ce que Knock appelait « l’âge médical » est devenu une réalité. Dans quelques années, ce sera devenu une norme, dont l’écrasante majorité de la population n’imaginera même pas qu’elle puisse être remise en cause.

  • un article qui veut traiter de tout et qui ne traite de rien et qui mélange vaccination réforme thérapeutique. La seule réponse intelligente à notre psychopathe est que tous les soignants fassent grève. si on regarde les courbes, on s’aperçoit qu’il n’y a pas plus de morts depuis 1 mois en 2020 et 2021 alors qu’il n’y avait pas de vaccins mais monsieur Macron est aveugle à moins qu il n’ait reçu un chèque qu’il a partagé avec Atal et veran

    • « un article qui veut traiter de tout et qui ne traite de rien »

      Tout à fait d’accord !

      En supposant que l’intention de l’auteur est « la réforme de la santé » et que le sujet de la vaccination et des variants ne sont que des « préambules obligés », je poserai simplement cette question naïve sur la décentralisation : ça change quoi de changer les fonctionnaires de cases si ce sont toujours eux qui soignent les gens (sans en avoir les compétences ni la vocation).

  • 1-Ce ne sont pas des vaccins, ils ne protègent ni de la maladie, ni de la contamination.
    2-Le Covid n’a strictement rien à voir avec les maladies contre lesquelles il y avait une obligation (et des intérêts politicien évident pour la France), la diphtérie, c’était jusqu’à 50% de mortalité dans les épidémies sérieuses.
    3-On ne vaccine JAMAIS pendant une pandémie (première année de médecine) vacciner pendant la circulation d’un virus est le plus sur moyen de créer des variants.
    4-Vacciner toute la population est le plus sur moyen de laisser le champ libre à des souches contre lesquelles les populations à risque ne sont plus protégées.
    5-La moyenne d’âge des décédés (84 ans) devrait faire réfléchir, les « bénéfices » globaux sont faibles, les risques importants pour des gens qui ne risquaient rien avec le covid.
    6-Les risques à long terme de ces thérapies expérimentales sont réels.
    .
    Cette crise socio-politique et le paroxysme du catastrophisme et de l’alarmisme irresponsable qui a commencé avec le club de Rome. Si la chine communiste n’avait pas instauré des couvre-feux (si c’est bien un accident de laboratoire, on se doute pourquoi) et si nos dirigeants avaient eu deux doigts de courage et de compétence, ils ne se seraient pas laissé contaminer par la peur (et des intérêts politicien évident pour la France).
    .
    Les dégâts sanitaires, économique et politiques vont être incommensurables, si les médias (en partie responsables) n’instaurent pas une loi du silence dans les prochaines années, le bilan sera tiré et les responsables de cette folie collective iront en prison (Je pense pour ma part qu’ils devraient être traités comme ceux du procès de Nuremberg).
    L’autre possibilité est celle d’une fuite en avant avec des conséquences encore pires.

    • Aucun des responsables ne va être inquiété…

      • C’est quasi certain, mais ce serait une catastrophe, sans responsabilité et chute des faillis il n’y a pas de libéralisme.
        Quand on sera toujours au même point l’année prochaine, soit ils enterrent discrètement le sujet, soit ils s’enfoncent dans le délire est là c’est l’inconnu. En 2019 on aurait qualifié ce qui nous arrive de mauvaise dystopie, il est possible que le pire politique soit encore devant nous.
        .
        Il est possible aussi que l’irrationalité médicale (vaccination de masse, vaccination de contaminés, utilisation de vaccins différents chez un même individu) fasse apparaître des souches beaucoup plus méchantes, sans même parler des effets secondaires. On serait alors dans une fuite en avant avec ajout de doses massives de ce qui a créé le problème.

    • Erratum (de copié/collé):
      « 2-Le Covid n’a strictement rien à voir avec les maladies contre lesquelles il y avait une obligation (en suisse), la diphtérie, c’était jusqu’à 50% de mortalité dans les épidémies sérieuses. »

      • Il y a aussi obligation pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche en France… Effectivement des maladies nettement plus mortelles que le COVID.

  • En même temps, les études sur les traitements n’ont pas vraiment été faites… ou alors pas de manière sérieuse…
    « tant que des protocoles thérapeutiques rigoureusement codifiés et scientifiquement étayés n’auront pas fait la preuve de son efficacité » : ça s’applique pour les vaccins non ? 🙂
    Dans tous les cas, on sait qu’un traitement ne marche en effet absolument pas : paracétamol et ubiprofène… Alors qu’ils sont massivement recommandé en attendant de se retrouver à l’hôpital… 😉

  • « Sans que l’on VEUILLE en tirer de vraies conclusions, serait plus juste »

    D’un point de vue scientifique, les corrélations entre les stratégies prophylactiques, vaccinales ou médicales ne prouvent pas grand chose à elles seules.

    En revanche, le fait que les modélisations de l’épidémie ne sont pas confirmées par la réalité est très significatif : on a négligé ou on ignore certains facteurs, les décisions qu’on prend sans en tenir compte et la foi aveugle dans les modèles (au delà d’une tendance et d’une dynamique théoriquement « exponentielle ») sont une erreur.

    L’erreur la plus grossière étant de vouloir déterminer une solution unique à un problème flou. Le ridicule culmine quand on donne un chiffre précis à un pourcentage de vaccination nécessaire en reconnaissant qu’il est calculé au doigt trempé.

    • Le problème de la solution unique est aggravée par le dirigisme centralisé et autoritaire : il nous faut des semaines pour décider, des semaines pour mettre en place, des semaines pour évaluer les résultats et des semaines pour admettre qu’on s’est trompé.

      Au final, on change de solution unique tous les 6 mois, mais c’est jamais la bonne – et de toutes manières, le « virus » évolue plus vite.

  • Donc, il faut prendre les deux interdits mon capitaine…. Jamais, bloquez tout, nous avons des milliards de doses à ecouler

    • Je vient d’écouter lci, testé sur des hamsters.. Qu’est ce qu’il a pris avec des gens, lci oblige, l invermectine.. Je me disais aussi, l’institut Pasteur retournant sa veste, impossible, totalement vendu à bigpharma.

    • Ils ne demanderont pas l’AMM pour les vaccins actuellement distribués car ils ne seront plus efficaces sur les derniers variants. Astucieux non?
      Les nouveaux vaccins disponibles à ce moment et théoriquement élaborés contre les nouveaux variants seront également en phase de « test » avec des autorisations temporaires et ainsi de suite.

      Les labos ne sont pas obligatoirement responsables de cet état de fait mais simplement, la rapidité de mutation du virus ne cadre pas avec le timing administratif de mise en place et validation des autorisations. 🙂

      Saloperie de réalité qui refuse de s’aligner sur le fonctionnement de notre si brillante et efficace administration. 🙂

  • Vous avez très bien résumé l’article ! 😀

  • Pas très clair !!! un plaidoyer contre la vaccination obligatoire suivi de la démonstration de sa nécessité !!! on doit pouvoir faire mieux et surtout on devrait montrer plus de modestie et savoir reconnaitre notre ignorance !!!!

  • « dont le virus se diffuse dans l’air comme les spores »

    Affirmation jetée négligemment en préambule, alors que cela change pas mal de chose il me semble dans la façon dont on devrait aborder la question.

    • Oui, comme le truc sur l’immunité de groupe quand 80 à 90% au moins de la population est vaccinée… Sans preuve.
      L’idée que l’immunité acquise par infection est moins efficace que celle acquise par vaccination (pourtant dans le premier cas le corps s’est défendu contre un virus entier, toutes structures prises en compte, dans l’autre il a appris à reconnaitre UNE protéine de surface du dit virus). Et pour ne rien dire de l’affirmation (OK, prise avec précaution et un peu de doute) qu’on est moins contagieux vacciné.
      C’est quand même fou un médecin qui dise ça… Si la charge virale est suffisante pour qu’on soit malade, même un peu, et pour être détectée avec un PCR avec un nombre de ct pas délirant, alors elle est suffisante pour qu’on soit contagieux, quel que puisse être notre statut sérologique ou vaccinal…

      • « Sans preuve »

        Sans preuve et sans logique.

        Il n’y a pas un seul article de journaliste ou de médecin où je ne détecte pas de conclusions abusives basées sur des faux raisonnements. Et quand il s’agit de « faire passer » une idée, les sophismes sont parfaitement assumés par leurs auteurs.

      • Si le Covid se répend comme le rhume des foins, alors :

        – on est tous porteurs
        – on est tous contagieux, la contagiosité n’est qu’une valeur statistique.
        – la maladie est plus due à une sensibilité au virus et à des baisses d’immunité
        – on est tous des usines à produire des variants et les variants émergent s’ils sont efficaces contre l’immunisation par maladie ou vaccin (Si on en croit Christian Vélot qui explique que le virus n’est pas mutant, comme dit Bernard Kron, mais recombinant).

      • Petit nuance : si l’on ne tousse pas on est de facto beaucoup moins contagieux. Et la charge virale est « probablement » moins forte (pas la preuve).
        PS :je suis contre l’obligation de vaccination et le pass…

  • oui : combien de vies épargnées ????

    • Médiane d’age des décédés du Covid en suisse: 84 ans.
      Espérance de vie en Suisse en 2019: 84 ans.
      D’autres questions ?

      • Oui, l’espérance de vie (qui est un calcul de reconstruction par les tables de mortalité) ne correspond pas à l’âge réel au moment du décès des gens qui meurent en ce moment… En France cet âge réel moyen est de 79 ans. Je suppose à peu de chose près le même en Suisse.

        Pourquoi donc les gens meurent-ils plus vieux du COVID que de « la moyenne de toutes les autres sources de mortalité », et est-ce que cela justifie de jouer à la roulette russe avec des traitements expérimentaux sur les jeunes (fort peu concernés par les décès COVID) ?

      • Une question, en effet : s’agit-il de l’espérance de vie à la naissance, ou de l’espérance marginale pour ceux qui ont déjà atteint, mettons, 65 ans ?

        • A 65 ans l’espérance de vie est de grosso modo 19 ans… Si elle était de 85 ans ça voudrait dire qu’on s’attend à ce que vous viviez 85 en plus de vos 65 ans, soit jusqu’à l’âge assez improbable de 150 ans.

          • Je voulais dire l’espérance conditionnelle sachant que la personne a déjà atteint un âge donné. A 85 ans, elle n’est certainement pas de -1 an…

      • Don’t feed the troll

    • « combien de vies épargnées »

      0 vies épargnées à 100 ans de délai.

      Il faut prendre un indicateur plus valable genre « années de vie » préservées, qui lui dépend fortement de l’age des personnes, leur état de santé, des risques et des soins

      • 0 vies épargnées à 100 ans de délai pour les nouveaux-nés de cette année, et en supposant que les conditions des 100 ans passés se perpétuent pour les 100 ans à venir…

    • en vie épargnées de toute façon zéro..
      on meurt à la fin..

      espérance de vie..

  • Résumons :

    Il faut…
    Il faudra…
    On doit…
    On devra…

  • Si l’Etat veut rendre le vaccin obligatoire qu’il fasse comme il le faisait pour le service militaire (lui aussi obligatoire).
    – Vous êtes convoqué à telle date, telle heure, on vous fait votre injection et on vous valide votre pass.
    – Si vous n’êtes pas là à l’heure et la date dite, vous avez 10 jours pour vous « mettre en rèlge » sinon on envoie la police (militaire ?) pour vous vacciner de force.

    Là ça serait crédible.

    Mais non, l’Etat ne veut surtout pas ça. Il veut forcer sans forcer tout en forçant les gens à se vacciner eux même car
    – Il sait que le vaccin est « dangereux » (le nombre de morts par effets secondaires de ces vaccins est plusieurs ordres de grandeur supérieur à celui de tous les vaccins usuels). S’il « oblige pour de vrai » il pourra être tenu pour responsable.
    – Il fantasme comme un bon nombre de personnels soignants (type M. Kron ici) que ce vaccin est efficace (en effet avant le delta il était efficace à 60%, déjà pas assez pour que la stratégie d’immunité soit possible … ). Et surtout ne réfléchit pas.

    Question subsidiaire. En disant qu’il faut 90% de couverture vaccinale pour atteindre l’immunité de groupe (théorique mais bon) et que le vaccin est efficace à 60% (sur les variants originaux), l’auteur voit-il le souci ?

    Il faudra juste vacciner 150% de la population pour l’atteindre votre immunité !!!!!!! On fait comment ?

    • « En disant qu’il faut 90% de couverture vaccinale … »

      On fait de la propagande …

      D’après l’INSEE, 24,3% de la population a moins de 20 ans. Il faut vacciner dès 8 ans pour arriver à ce chiffre. En comptant les réfractaires, ils peuvent installer des centres de vaccination dans les maternités.

  • « sur un malentendu, il peut avoir raison »

    Cela résume bien la « science » dont on nous gave sur les plateaux TV.

  • heuu Vélot comme référence?
    Jamais de la vie!

    • Comme référence surement pas, mais comme pensée alternative oui.

    • Il a souvent (eu) tort, il frime (il ne corrige jamais les gens qui l’appellent « professeur » alors qu’il n’est que MCF), mais il peut avoir parfois raison et il connait quand même un certain nombre de choses intéressantes.
      Cela dit, c’est comme une pendule en panne qui donne l’heure juste deux fois par jour, et même si ce qu’il dit est vrai, se servir de lui comme référence est au mieux « dangereux » (on aura vite fait de vous classer complotiste amateur de science alternative).

  • aucun pays d’Afrique ne dépasse 50 morts avec ces médicaments bla bla bla …
    Personnellement, pour y avoir vécu et connaitre un peu l’Afrique, rien que cette affirmation fait que je ne lis pas la suite !

    • C’est pas faux.

      Mais vous devriez expliquer pourquoi. (Statistiques peu crédibles, population rurale, faible accès aux médicaments, climat, ethnicité, pyramide des ages, robustesse due à la mortalité infantile …)

      • La première raison est en Afrique que les autres maladies tuent tellement de gens avant l’âge où ils sont vulnérables au covid qu’il n’y a pas suffisamment de victimes du covid pour faire des statistiques représentatives. D’où le remède : il suffit de faire mourir les gens suffisamment jeunes pour que le covid ne soit plus un problème. Les jeunes Européens pourraient ainsi se dévouer afin de nous offrir un avenir radieux !

        • En Algérie il y a plein de centenaires, demandez à notre secu….
          (humour) mais je sais qu’au maroc les vieux bossent, les jeunes étant allés en Europe faire de s affaires ?.

  • Absolument. Il faudrait mettre le paquet sur les personnes à risque (vieux, malades et obèses).
    Si on y arrive, on n’a plus de crise sanitaire.
    A quoi sert de vacciner des ados quand les personnes à risque sont protégées ?
    Ces doses seraient bien plus utiles, par exemple, en Tunisie.
    Il y a une forme d’égoisme insupportable à vouloir vacciner tout le monde dans les pays développés quand les autres ne peuvent même pas protéger leurs personnes vulnérables…

    • You are a genius ! C’est exactement l’argument à employer pour contrer cette stupide vaccination des jeunes.

      • Vrai ou faux, raisonnable ou pas, cela revient à dire que les jeunes doivent être immunisées par un variant « moins agressif » du virus.

        Après 1 an de restrictions et port de masque obligatoire et à 9 mois des élections, cela n’a aucune chance de devenir une position officielle.

  • Dans un arrêt rendu le 8 avril 2021 elle estime qu’elle est « nécessaire dans une société démocratique », lorsqu’il y a un impératif de santé publique.

    vous comprenez braves gens ? c’est necessaire quand il y a un impératif de santé publique..

    vous le copierez cent fois…

  • « vacciner le monde entier nécessitera des années ». Vous êtes d’une naïveté confondante!
    Le vaccin contre la polio est disponible depuis 70 ans, il n’y a pas de réservoir naturel, et la polio n’est toujours pas éliminée. Cela fait plus de 20 ans qu’on lutte contre au Pakistan par exemple sans progrès notable.
    Comment peut on croire ne serait ce qu’une seule seconde que dans ces pays une couverture de 70 ou 90% soit atteignable pour un virus si peu risqué??? Rappel, là bas les médecins sont tués quand ils vaccinent pour des maladies mortelles, qui touchent des enfants et en situation épidémique!
    Depuis que le covid 19 a atteint les pays pauvres, il ne disparaitra jamais. Pas dans 10 ans, pas dans 50 ans, pas dans 100 ans. Dans ces délais, on peut tout juste espérer avoir éradiqué les maladies les plus graves.

  • Modèle animal mais « normalement » on commence toujours le études ainsi…pas sur la population. Donc à étudier sérieusement.

  • L’influence du vaccin semble surestimée au UK:
    – au 01 janvier 2021 : 14860 décès
    – au 01 janvier 2021 : 6057 du au COVID
    – au 05 mars 2021 : 10426 décès.
    – au 01 janvier 2021 : 2105 du au COVID
    – au 05 mars 2020 : 10678 décès
    – au mars 2021 : 1.61% de vaccinés 2 doses
    La baisse s’est donc faite sans vaccin.

  • le VRAI problème de l’obligation vaccinale des soignants, c’est l’incapcité de remplacer la personne qu’on prétend refuser d’employer…et qui est absolument necessaire…

    c’est une pantomime ridicule… qui intéresse davantage la vaccination des spectateurs.

    le collectivisme détruit le civisme aussi surement que la générosité…

  • Un pareil pamphlet étatiste et autoritaire sur Contrepoints, ça fout les jetons pour de bon.

  • Quel est le poids des arguments face aux délires ?

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