À quand le black-out européen ?

Aujourd’hui, chacun tente de se rassurer en constatant que le marché fonctionne encore pour passer des moments difficiles. Mais quelques experts prédisent un grave « black-out » qui modifiera les comportements.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Photo by Terry Vlisidis on Unsplash - https://unsplash.com/photos/WsEbnsnKbUE

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

À quand le black-out européen ?

Publié le 8 juin 2021
- A +

Par Dominique Finon et Michel Gay.

Alors qu’une perturbation de quelques heures sur le réseau téléphonique d’Orange le 2 juin 2021 a mis en émoi la France, les incidents dus au développement de l’éolien et du solaire photovoltaïque (PV) sur les réseaux électriques tendent à augmenter en Europe dans une indifférence coupable.

Nos dirigeants s’offusquent du dysfonctionnement de l’opérateur Orange mais œuvrent par ailleurs à créer les conditions de pannes beaucoup plus graves par coupure généralisée d’électricité (black-out) en France et en Europe. Quelques heures de coupures d’électricité auraient des conséquences humaines autrement plus importantes (plus de téléphone, plus d’informatique…), et un coût économique se chiffrant en milliards d’euros. Mais l’aveuglement règne.

 

Black-out : les incidents proviennent de l’instabilité

Les énergies intermittentes (EnRI) posent deux problèmes principaux :

  1. La variabilité de leurs productions non pilotables impose un soutien par des moyens flexibles complémentaires.
  2. L’instabilité en fréquence et tension du système électrique quand leurs productions dépassent 30% d’électricité sur le réseau.

 

Un black-out national, voire européen, est de plus en plus envisagé par les électriciens qui proposent de ralentir, voire d’arrêter, le développement des EnRI.

Le 8 janvier 2021, le réseau électrique européen a frôlé une panne majeure. Le système intégré de Lisbonne à Istanbul s’est scindé en deux pour maintenir la fréquence à 50 hertz (tout écart pouvant endommager les équipements qui y sont connectés). Le problème a pris naissance en Croatie. Il a entraîné des coupures auprès de 200 000 foyers et a touché de nombreux sites industriels à travers l’Europe, dont la France.

Cette fragilité du réseau européen résulte de la réduction des capacités pilotables liée au développement des énergies renouvelables.

L’Europe a aussi été proche d’une panne majeure en 2006. Plus de 15 millions de ménages européens ont été plongés dans le noir pendant plusieurs heures. L’incident a été provoqué par l’interruption d’une ligne à haute tension sur le fleuve Ems pour laisser passer un paquebot sortant d’un chantier naval. L’instabilité a été aggravée par la mise en sécurité de nombreuses éoliennes en Allemagne, puis s’est transmise sur les réseaux français, belge, néerlandais et polonais.

La Grande-Bretagne a connu le 9 août 2019 un black-out régional touchant plus d’un million de consommateurs suite à l’arrêt brutal de l’installation d’éoliennes en mer « Hornsea 1 » conjugué avec l’arrêt d’un cycle combiné à gaz de 640 mégawatts (MW) après un coup de foudre. La fréquence du réseau électrique est passée en dessous de 50 hertz. Le gestionnaire de réseau de transport a activé des générateurs de secours pour équilibrer le système et les opérateurs locaux ont automatiquement déconnecté certains consommateurs afin d’éviter un black-out à l’échelle nationale.

 

Plusieurs « brown out » dans le monde

Des délestages tournants (brown-out) ont eu lieu pendant la canicule d’août 2020 en Californie à cause d’une baisse de production éolienne et solaire le soir et par manque de capacité de stockage.

Ce fut le cas aussi au Texas en février 2021 par manque de production des centrales solaires et éoliennes affectées par le gel.

En 2016, l’Australie du Sud qui a misé sur l’éolien, et qui venait juste de fermer une grande centrale au charbon, a dû aussi délester faute de stockage et d’équipements de secours. Elle s’est depuis équipée d’une capacité de batteries Li-ion de 100 MW et de… nouvelles centrales au gaz.

En Europe, les fermetures programmées de centrales pilotables au charbon et nucléaires en Allemagne, en France, en Belgique et ailleurs, supposées être remplacées par des EnRI, sont inquiétantes.

Une note de France Stratégie intitulée « Quelle sécurité d’approvisionnement électrique en Europe à l’horizon 2030 ? » souligne l’éventualité de défaillances des systèmes électriques européens, et notamment du système français. Des objectifs « ambitieux » (irréalistes ?) de développement d’ENRI ont été décidés alors que les solutions de pilotage et d’effacements des consommations, de capacités de stockage et, plus généralement, de flexibilité restent insuffisamment développées.

Durant la décennie 2020, de nombreuses fermetures de centrales pilotables au charbon ou nucléaires sont programmées alors que les conséquences dangereuses de ces arrêts « politiques » ne semblent pas prises en compte, tandis que se déploient à grande échelle des EnRI.

La situation française n’est pas reluisante au vu des prévisions de fermeture de centrales pilotables et de l’interdiction de construction de nouvelles centrales fossiles. La marge de réserve assurée par les centrales pilotables devient négative en 2030 (- 5 GW) pour atteindre – 9 GW en 2035 avec les stockages et les effacements actuellement prévus.

Chaque pays espère pouvoir se reposer sur les autres. Ce fut récemment le cas en février 2021 en Suède qui s’est engagée dans une politique de fermeture de ses centrales au fuel et de promotion des EnRI. Pendant une vague de froid qui a entravé le fonctionnement des éoliennes, la Suède a été obligée d’importer de l’électricité produite par les centrales au charbon de ses voisins du sud (Lituanie, Allemagne, Pologne).

L’Allemagne prévoit de s’appuyer de plus en plus sur ses voisins en important de l’électricité alors qu’elle est actuellement un exportateur net vers l’Autriche, la Suisse et la Pologne, ainsi que vers les Pays-Bas. Ces derniers envoient une partie de leur électricité en Grande-Bretagne et en Belgique.

Plusieurs pays pourraient connaître des pannes d’électricité ou des brown-out lorsque l’Allemagne cessera d’exporter de manière régulière ses excédents.

 

Les marges de manœuvre se réduisent…

La capacité à assurer la sécurité d’approvisionnement en périodes critiques lors de faible production des EnRI devient d’autant plus incertaine que les systèmes sont étroitement interconnectés.

Lorsque les marges de réserve sont réduites, les déficits des uns peuvent entraîner des situations critiques pour les voisins ayant pourtant suffisamment de réserves sur leur propre territoire.

Qui pourra compter sur les systèmes voisins si ceux-ci n’ont plus de réserve après la fermeture non coordonnée de capacités pilotables ?

Le rapport du gestionnaire français du réseau (RTE) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) de janvier 2021 souligne que :

Le développement raisonnable de la flexibilité de la demande et l’appui sur les pays voisins ne suffiront plus rapidement […] À compter de 2035, il ne sera plus possible de poursuivre l’augmentation de la part des EnRI sans développer la flexibilité de manière très significative.

Ce rapport RTE / AIE indique qu’en 2035 en France, avec 30 % prévus de production par les EnRI :

Les besoins de flexibilité à la fois journalière et hebdomadaire sont multipliés par cinq par rapport à la situation actuelle en tenant compte de la baisse des capacités pilotables, afin de pallier l’augmentation de la variabilité des productions et celle des variations de fréquence.

Les rendements des équipements coûteux de ces services de flexibilité sont aléatoires et aucun acteur n’investira dans ces conditions financières douteuses malgré les besoins croissants.

 

Bientôt un black-out ?

Aujourd’hui, chacun tente de se rassurer en constatant que le marché fonctionne encore pour passer des moments difficiles. Mais quelques experts prédisent un grave black-out qui modifiera les comportements.

Un espoir réside dans les mécanismes de capacités créés pour inciter à repousser la fermeture d’équipements pilotables peu rentables en payant des moyens de production… à l’arrêt, et pour susciter la création d’autres sources de flexibilité (stockage, pilotage de la demande, interconnexion).

Mais ces artifices permettent au mieux de repousser les fermetures tant que les revenus de long terme à attendre pour rentabiliser un investissement sont incertains.

Une profonde réforme est à engager pour recréer des marges de réserve.

Aujourd’hui, rien ne garantit la sécurité de fourniture en cas d’hiver froid en absence de vents sur plusieurs pays si chacun continue sa propre politique en ignorant les autres ou, pire encore, en comptant trop sur les autres en cas de difficulté chez lui !

Voir les commentaires (28)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (28)
  • C’est une fois de plus un « blackout » des médias du gouvernement sur les risques de cette politique énergétique destructrice. Un vrai blackout électrique pourrait-il faire sauter la bulle idéologique dans laquelle baigne ces médias ? Même pas sûr.

    • Un vrai blackout désastreux le plus tôt possible est notre dernier espoir.
      Un vaste anticyclone glacial l’hiver prochain et le tour est joué, les survivants du peuple indigné exigeront le retour à des centrales fiables, on remettra en route Fessenheim (dont le démantèlement est déjà remis à la St Glinglin), on pendra haut et court les adorateurs de Ste Greta qui ont vendu leur âme au diable, on réhabilitera Schumpeter et sa destruction créatrice

  • Il y a régulièrement des baisses de fréquence du réseau européen, il y en a aussi eu en 2018, 2019 et 2020…preuve que nous nous approchons toujours plus de la ligne rouge…et les dirigeants faisant la promotion du tout électrique n’aident absolument pas…

    Faire la promotion d’une meilleure isolation, ainsi que de sources de chauffage au gaz, au bois ou au fioul permettrait d’aider à alleger le réseau électrique, mais c’est exactement le contraire qui se produit, on diabolise ces énergies pour favoriser le tout électrique qui n’est en réalité pas franchement compétitif…

    Pareillement, conserver des véhicules thermiques et faire leur promotion est potentiellement bien meilleur pour l’environnement que faire la promotion des véhicules électriques…ces derniers utilisent des batteries difficiles à recycler, difficiles à produire, et je ne parle pas de leur nécessaire électronique de gestion qui tombera en rade passé 8-10 ans nécessitant un remplacement complet du véhicule…

    Heureusement, grace aux escrologistes, on va avoir tout plein de routes solaires dont même les australiens ne veulent pas entendre parler (mauvaise orientation, revetement protecteur réduisant drastiquement les performances des cellules, etc, voir David Jones d’EEV Blog)…il serait bien plus simple que tout le monde ait ses propres panneaux solaires et son propre pack de batterie…cela rendrait le réseau beaucoup plus décentralisé et beaucoup plus robuste…mais il faut croire que les gouvernants aiment à centraliser tout pour mieux voler (pardon taxer)…une autre solution consisterait à déployer rapidement quantité de SMR, mais l’Europe par pure idéologie ne veut pas franchement entendre parler de cette solution…du coup, on finira probablement par acheter des réacteurs aux suisses, aux anglais ou aux américains…

    • Non, aux Chinois qui ont appris la technologie française! Ce sera une dépendance de plus envers un pays totalitaire!

      • Techniquement, quand Forbes publie un article intitulé « Anticipating War With China, The U.S. Air Force Is Fanning Out Across The Pacific », et au vu de la récente menace d’hiver nucléaire de la part du régime communiste chinois si jamais les américains venaient à blamer la Chine pour la pandémie…je doute que les relations restent cordiales très longtemps…

        • Bof, les grandes déclarations de part et d’autre n’ont pas de pouvoir prédictif.

          • Non, mais j’ai l’impression qu’on va avoir des relations de plus en plus bizarres avec la Chine : guerre froide, guerre numérique, géopolitique avec un commerce effréné et une dépendance économique totale.

    • « il serait bien plus simple que tout le monde ait ses propres panneaux solaires et son propre pack de batterie »

      Cela ne changerait pas grand chose à l’intermittence, et individuellement vous aurez quand même besoin d’un raccordement au réseau.

      Le prix qu’on paye pour ce raccordement est un « prix social » qui ne correspond pas à la réalité économique. Voyez dans les telecom (mobile et internet) : le modèle est de vous facturer un forfait au prix fort mais pas ou peu la consommation.

  • Black-out ou pas lorsque le prix du kw sera devenu excessif il faudra songer à optimiser tout ça sinon nous irons à la bankroute.

  • tant qu’une personne médiatiquement importante ne sera pas décédé suite à un black out, les écolo persévéreront dans leur bêtise.

  • J’ignorai qu’on pouvait trouver des collapsologues dans le monde de l’électricité… Greta, sors de ce corps ! Ha ha !
    C’est d’autant plus surprenant que les statistiques sont éloquentes : plus le temps passe, et moins il y a de black-out. Ainsi, sur la page wiki consacrée au phénomène, aucun black-out n’a été recensé en Europe sur la dernière décennie…

    • Wiki est rédigé par des particuliers, les sujets qui fâchent sont occultés! Il faut lire les journaux pour apprendre que des brown-out ont lieu durant l’hiver. Cet automne la France a fermé la centrale nucléaire de Fessenheim, mais a été contrainte d’importer de l’électricité d’origine fossile d’Allemagne et de rallumer ses centrales au charbon de Cordemais, en Loire-Atlantique, du Havre, en Seine-Maritime, de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, et de Saint-Avold, en Moselle. D’exportatrice, elle est devenue importatrice d’électricité !

      • Oh vous allez fâcher Mame Pompili ! qui prône de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ! (pour imposer l’éolien intermittent et capricieux et trop coûteux = chez JJ Bourdin) donc nous devons piocher dans le panier des autres alors que le nôtre était jadis fourni convenablement.
        De choix imbéciles en choix idiots nous allons nous retrouver, l’hiver venu, comme la pauvre cigale, ayant dépensé tous nos sous en girouettes et miroirs aux alouettes et contraints de demander à dame fourmi de nous élclairer au charbon !

      • « les sujets qui fâchent sont occultés »
        Tiens, un mélenchoniste ou complotiste ? Si je vous suis, le sujet du black out ne serait devenu un sujet qui fâche que depuis 2010, puisqu’avant, la liste des black-out sur wiki est bien étayée…

        « Cet automne la France a fermé la centrale nucléaire de Fessenheim, mais a été contrainte d’importer de l’électricité d’origine fossile »
        Concomitance n’est pas causalité ! Cette situation est, vous devriez le savoir, liée au retard de la maintenance des centrales nucléaires pour cause de pandémie, et cet hiver, un nombre anormal de réacteurs a été à l’arrêt.

    • C’est comme pour la santé : tout est sous contrôle, les grandes épidémies appartiennent au passé.

      • Ben non, justement. Notre corps ne sera jamais armé correctement face à un nouveau virus. En revanche, notre intelligence nous permet de progresser, entre autres choses, dans la gestion du réseau électrique. C’est ce qui explique que nous avons moins de black-out aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans.

        • Comparons à l’aviation. La technologie, la rationalisation et les automatismes ont permis de rendre les avions plus sûrs. Mais :

          – il y a eu des ratés (A320, sonde pitot, mauvaise approche de la communication homme-machine …)
          – il y a eu des « négligences » (B737 Max …) , déchets en pagaille dans les dernières carlingues de Boeing …
          – ce n’est pas l’état qui gère (et ignore les avertissements)
          – il est plus facile de tester et « débugger » des avions qu’un réseau électrique
          – les conséquences sont moins étendues en cas de crash (même si le nombre de victimes peut être moindre)

          Comparons au centrales nucléaires. On pourrait prétendre que des systèmes sophistiqués les rendent surent. Mais personnellement je préfèrerais que la sécurité repose sur l’architecture (réacteurs à sels fondus) que sur des systèmes de régulation automatique/humain (loi de murphy).

          Quant au virus, on semble avoir justement totalement ignoré le problème potentiel. (Potentiel = certain sur le long terme).

        • Il n’est même pas évident qu’on soit à l’abri d’une malveillance interne : « charbon » aux USA, pilotes kamikazes, General Ripper (docteur Folamour) …

  • Les politiques et les fonctionnaires étant incompétents et dépassés par la techno, les règles sont fixées par l’industrie ….et ce n’est pas avec des Merluchon, Pulvar et Autain que les choses vont s’améliorer car en dehors du blabla, rien !

  • Le problème des systèmes de secours, quelque soit le nom qu’on leur donne (pilotable, backup, « mix » …) est qu’il faut payer le même prix pour l’amortissement, qu’on s’en serve 10 minutes ou 100 jours par an.

    Et la puissance nominale nécessaire est probablement du même ordre que la puissance moyenne consommée dans le réseau. Loi de Murphy oblige. Ou en d’autres termes : c’est étonnant comme tout ce qui ne doit arriver qu’une fois par siècle arrive en même temps.

    On voit donc gros comme une maison :
    – que le dimensionnement sera sous-évalué. (Voir hôpitaux).
    – que les coûts ne seront pas budgétés. (Voir retraites).
    – que les prix seront arbitrairement contraints à la baisse, avec comme conséquence des systèmes peu fiables, mal entretenus ou ne répondant, pas au cahier des charges. (Voir vaccins Covid).

    L’architecture technique échappe aux ingénieurs (pour concevoir des redondances optimisées) et le montage financier échappe aux financiers (pour assurer des investissements pérennes), parce que les politiques ne comprennent pas la différence entre l’architecture et le détail.

  • Et tout ce bazar (pour ne pas dire plus) pour…rien. Il n’y a aucune raison objective et scientifique pour faire des ENR. En effet, les centrales nucléaires sont tout à fait satisfaisantes, sûres et produisent de l’électricité quand on veut et à un prix faible. Les moulins à vent en revanche produisent quand le dieu Eole le veut bien et pour un prix double au moins de celui du nucléaire.
    Quand au CO2, la planète en verdit de plaisir, tant ce gaz est celui de la vie.

  • Les gueux vont redécouvrir la bougie. Les sales riches tant aimés par ceux qui ont portés ces communistes recyclés au pouvoir vont se blinder en Powerwall et panneaux solaires. Tiens donc, chez Tesla on met en avant le côté sécurité en parlant de Protection de Secours pour les Powerwall. Hahahaha…

    • Il n’y aura même pas besoin de ça: le linky se chargera de délester les pauvres via de nouveaux contrats type EJP pour que les riches aient du jus.
      Ca va venir…

      Le blackout c’est quand l’effacement n’a pas marché ou a été insuffisant.

  •  » … et de l’interdiction de construction de nouvelles centrales fossiles … » mais les centrales au gaz ne fonctionneraient qu’au BIOGAZ !!! Et acheter de l’électricité « charbonnière » à nos voisins n’augmente pas notre production de CO2 ! Délocalisons la pollution !!! Comme nous délocalisons nos autres productions !!!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Maintenant que le déploiement du compteur électrique Linky présenté comme « intelligent » est quasiment terminé, le rationnement imposé de l’électricité va pouvoir débuter… après plus de 20 ans d’impéritie.

 

C’est « intelligent »

Un projet de décret prévoit d’effectuer, dès cet hiver, un premier test en condition réelle au cours duquel la consommation d’électricité de 200 000 Français notifiés « par voie postale », et équipés d’un compteur Linky, sera plafonnée à 3 kilowatts (kW) au lieu de 6 kW (l’abonnement des particuli... Poursuivre la lecture

Cet article est le quatrième et dernier article de cette série. Voici les liens vers la première, deuxième et troisième partie de cette série.

 

Dans cette quatrième et dernière partie, nous allons voir qu'au rythme actuel des déploiements de panneaux solaires, avec un parc total installé qui double tous les deux ans, la taille critique sera atteinte avant 2040.

 

Un parc installé d'ici 2040 ?

Combien de temps pour arriver à 236 000 GW de puissance solaire photovoltaïque totale installée ? C’est le niveau... Poursuivre la lecture

Cet article est le troisième article d'une série de quatre. Voici les liens vers la première partie, la deuxième partie et la quatrième partie.

 

Dans cette troisième partie, nous allons voir qu'il y a assez de matières premières et de surfaces ensoleillées dans le monde pour construire et installer un parc de panneaux à même de générer chaque année le gaz de synthèse équivalent à notre consommation actuelle d'énergies fossiles.

 

Partons de la consommation mondiale annuelle totale d’hydrocarbures en 2022... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles