Par Jeffrey A. Tucker.
Un article de l’American Institute for Economis Research
Mise à jour importante sur le contenu de l’article en fin de texte.
L’expression « brouillard de guerre » est attribuée à Carl von Clausewitz. Elle désigne aujourd’hui la confusion et l’incertitude ressenties par tous au milieu d’un conflit. Il est souvent difficile de savoir qui prend les décisions et pourquoi, et quelles sont les relations entre les stratégies et les objectifs. Même le raisonnement peut devenir incompréhensible, la frustration et la désorientation remplaçant la clarté et la rationalité.
En 2020, nous avons fait l’expérience du brouillard de l’atténuation des maladies.
La stratégie du confinement
La première série de mesures de confinement ne visait pas à supprimer le virus, mais à le ralentir pour une seule raison : préserver la capacité des hôpitaux. La question de savoir si, et dans quelle mesure, la courbe a réellement été aplatie sera probablement débattue pendant des années, mais à l’époque, il n’était pas question d’éteindre le virus.
La forme des courbes, en à pic hautes et étroites ou basses et larges, était le même dans les deux cas. Les gens allaient attraper le virus jusqu’à ce que l’immunité collective soit atteinte.
Progressivement, et parfois de manière presque imperceptible, la raison d’être des mesures de confinement a changé. L’aplatissement de la courbe est devenu une fin en soi, indépendamment de la capacité des hôpitaux.
Cela s’explique peut-être par le fait que le problème de l’encombrement des hôpitaux était extrêmement localisé dans deux arrondissements de New York, tandis que les hôpitaux du pays se vidaient pour des patients qui ne venaient pas : 350 hôpitaux ont mis leurs employés au chômage technique.
Cet échec était suffisamment embarrassant, compte tenu des coûts exorbitants. Les écoles ont fermé, les commerces aussi, des couvre-feux comme en temps de guerre ont été imposés, les voyages ont presque cessé, tous les grands événements ont été annulés, etc.
Il était évident qu’il fallait trouver une excellente raison, solide et scientifique, pour expliquer pourquoi les politiciens et leurs conseillers avaient, de leur propre chef, décidé de supprimer une grande partie de ce que nous considérions autrefois comme des choses du quotidien.
Nous sommes sales et impurs sans le savoir
Les discussions à ce sujet ont commencé en mars mais se sont espacées. Au cours de l’été, l’idée d’une propagation asymptomatique a commencé à faire son chemin, petit à petit. Elle a finalement connu un regain d’intérêt au cours de la première semaine de juin. Elle s’est de nouveau essoufflée jusqu’à très récemment.
La propagation asymptomatique était la réponse donnée à la grande question : je ne suis pas malade, alors pourquoi devrais-je être enfermé ? Pourquoi mettons-nous en quarantaine les personnes en bonne santé ? Et qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire, de toute façon, d’être malade sans symptômes ? Pourquoi la moitié des tests PCR positifs sont-ils attribués à des personnes qui, par ailleurs, semblent aller parfaitement bien ?
Toutes ces questions légitimes ont trouvé une réponse dans cette seule phrase : la propagation asymptomatique. Vous ne vous sentez peut-être pas malade. Vous n’aurez peut-être jamais de symptômes du SRAS-CoV-2. Pourtant, vous pourriez être un super propagateur sans le savoir, infectant autour de vous des personnes qui seront porteuses de la maladie et d’autres qui en mourront.
C’est également à ce moment-là que, subtilement et imperceptiblement, on nous a demandé de considérer nos concitoyens non pas comme des êtres humains dotés de dignité et de droits, mais comme des vecteurs de maladie porteurs de pathogènes. Nous devions être masqués, tous, parce que nous sommes sales et impurs sans le savoir : nous ne pouvons pas être autorisés à respirer près des autres, donc même avec un masque, nous devons rester à deux mètres de distance.
(En tapant ces mots, je suis sûr que si quelqu’un les lit dans dix ans, il pensera que j’écris une fiction ou que j’exagère. Au futur lecteur : tout cela est vrai).
La propagation par des asymptomatiques est-elle fréquente ?
Le 7 juin, le Dr Maria Van Kerkhove, chef de l’unité des maladies émergentes et des zoonoses de l’OMS, a déclaré lors d’une conférence de presse que d’après les recherches connues, la propagation asymptomatique était « très rare » :
D’après les données dont nous disposons, il semble encore rare qu’une personne asymptomatique transmette effectivement à un individu secondaire […] C’est très rare.
Yup. We’ve known this all along. pic.twitter.com/iKGiRt2ZkK
— Erich Hartmann (@erichhartmann) November 23, 2020
Il y a eu une explosion de fureur compréhensible de tous les côtés. Les personnes opposées aux confinements criaient sur Twitter que si cela est vrai, la raison d’être des confinements disparaissait en grande partie. Nous pouvons retourner à nos vies normales. Nous pouvons tout ouvrir à nouveau !
J’ai écrit à ce moment-là :
Ce que cela suggère, bien sûr, c’est qu’il n’y a rien de mystérieusement magique ou insidieux dans ce nouveau virus. Il se comporte comme les virus que les scientifiques étudient depuis cent ans.
Ce que nous faisons avec un virus normal est d’être prudent avec les autres lorsque nous avons des symptômes. Nous ne toussons pas et n’éternuons pas sur les gens et restons généralement chez nous si nous sommes malades. C’est comme ça que ça a toujours été.
Il n’est pas nécessaire de procéder à un confinement pour y parvenir ; il suffit de continuer à vivre normalement, de traiter les malades et de ne pas perturber la vie.
Si on agit ainsi avec celui-ci, tout ce que nous avons fait au cours des mois – le port de masques, la danse de la gigue pour ne pas être à côté des gens, l’annulation de tout, la paranoïa sauvage et les confusions modernes – a été une perte destructice et incommensurable de temps, d’énergie et d’argent.
De l’autre côté, il y avait les grands médias pro-confinement, comme on pouvait s’y attendre, qui ont crié au loup. Le cri a été si fort que l’OMS est immédiatement revenue sur sa déclaration, le plus souvent par des allusions et des suggestions qui ne disaient pas de choses fausses, mais qui ne répudiaient pas non plus la déclaration initiale :
Il y a beaucoup de paramètres pour répondre à cette question. Il y a beaucoup d’inconnues. Il est clair que les individus symptomatiques et asymptomatiques font partie du cycle de transmission. La question est de savoir quelle est la contribution relative de chaque groupe au nombre total de cas.
Après cela, la question a semblé s’estomper.
Nous sommes revenus à l’hypothèse que tout le monde était potentiellement atteint d’une maladie, ce qui a permis à nos concitoyens de devenir de vertueux gardiens du port du masque, de rester à la maison et de se séparer, de crier et de hurler après les autres s’ils ne s’y conformaient pas. Les données scientifiques sur la question n’étaient pas claires, nous a-t-on dit, alors continuons à détruire la vie telle que nous la connaissions autrefois.
Le brouillard de l’atténuation des maladies, en effet. Mais comme pour la plupart des « sciences » tout au long de cette épreuve, il s’est finalement avéré que le bon sens et la rationalité l’emportaient sur les affirmations et les prédictions invraisemblables qui conduisaient à des expériences de contrôle social sans précédent.
La contamination par les asymptomatiques n’est pas rare, elle est inexistante
Dans le cas présent, le vecteur de la rationalité est une gigantesque étude menée à Wuhan, en Chine, auprès de 10 millions de personnes. L’article paraît dans Nature Communications, publié le 20 novembre 2020.
La conclusion n’est pas que la propagation asymptomatique est rare ou que la science est incertaine. L’étude a révélé quelque chose qui n’arrive pratiquement jamais dans ce genre d’études. Il n’y avait pas un seul cas documenté.
Oubliez la rareté. Oubliez même la suggestion précédente de Fauci selon laquelle la transmission asymptomatique existe mais ne conduit pas à la propagation. Remplacez tout cela par : jamais. En tout cas, pas dans cette étude sur 10 000 000 de personnes.
Des mesures strictes de contrôle du Covid-19 ont été imposées à Wuhan entre le 23 janvier et le 8 avril 2020. Les estimations de la prévalence de l’infection après la levée des restrictions pourraient éclairer la gestion de la pandémie après le verrouillage. Nous décrivons ici un programme de dépistage de l’acide nucléique du SRAS-CoV-2 à l’échelle de la ville entre le 14 mai et le 1er juin 2020 à Wuhan. Tous les résidents de la ville âgés de six ans ou plus étaient éligibles et 9 899 828 (92,9 %) ont participé.
Aucun nouveau cas symptomatique et 300 cas asymptomatiques (taux de détection de 0,303/10 000, IC 95 % 0,270-0,339/10 000) ont été identifiés. Il n’y a eu aucun test positif parmi les 1174 contacts proches de cas asymptomatiques. 107 des 34 424 patients ayant déjà été infectés par le Covid-19 se sont de nouveau révélés positifs (taux de re-séropositivité de 0,31 %, IC à 95 % : 0,423-0,574 %). La prévalence de l’infection par le SRAS-CoV-2 à Wuhan était donc très faible cinq à huit semaines après la fin du confinement.
On pourrait penser qu’il s’agit là d’une nouvelle de la plus haute importance. Elle nous permettrait de tout ouvrir immédiatement. Toute la base des mesures de confinement après l’aplatissement de la courbe s’étant effondrée, nous pourrions reprendre une vie normale. La peur pourrait s’évaporer. Nous pourrions nous consoler avec notre intuition normale selon laquelle les personnes en bonne santé peuvent sortir et se déplacer sans risque pour les autres. Nous pourrions enlever nos masques. Nous pourrions aller au cinéma et à des événements sportifs.
D’après ce que je sais, il n’y a eu qu’un seul reportage à ce sujet. C’était sur Russia Today. Je n’ai pas été en mesure d’en trouver un autre. Les personnes qui ne suivent pas les bons comptes sur Twitter ne sont même pas au courant.
Nous entendons toujours dire que nous devrions suivre la science. L’affirmation est sans fondement dorénavant. Nous savons ce qui se passe réellement. Le lobby de l’enfermement ignore tout ce qui contredit son récit, préférant des anecdotes non vérifiées à une véritable étude scientifique portant sur 10 millions d’habitants de ce qui a été le premier grand foyer mondial de la maladie que nous essayons de gérer. On pourrait s’attendre à ce que cette étude fasse l’objet de nouvelles internationales massives. Pour autant que je puisse dire, elle est ignorée.
Avec des preuves solides que la propagation asymptomatique n’est pas une force motrice de la pandémie, nous devons nous demander : qui prend les décisions et pourquoi ? Une fois encore, cela me ramène à la métaphore du brouillard. Nous sommes tous dans la confusion et l’incertitude quant à la relation précise entre les stratégies et les objectifs de la panoplie de règles et de contraintes qui nous entourent.
Même la logique est devenue incompréhensible – voire réfutée – à mesure que la frustration et la désorientation ont supplanté ce que nous nous rappelons vaguement comme étant la clarté et la bon sens de la vie quotidienne.
[Mise à jour : 2/06/2021 : NDLR : Correction Une note de l’University of East Anglia – qui a participé à l’étude menée à Wuhan – indiquait quelques jours après la publication de l’étude que « l’équipe de recherche prévient que ses découvertes ne montrent pas que le virus ne peut pas être transmis par les porteurs asymptômiques. Au contraire, des interventions non pharmaceutiques strictes telles que le port de masques, le lavage des mains, la distanciation sociale et le confinement ont contribué à réduire la virulence du Covid-19 ». Par ailleurs, l’OMS indique sur son site internet que « qu’elles présentent ou non des symptômes, les personnes infectées peuvent être contagieuses et transmettre le virus à d’autres personnes ».]
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Sur le web-Traduction par Nicolas B
Tu travailles, tu paies un max d’impôts et surtout, tu fermes ta g….
L’étude chinoise pourrait paraître convaincante mais il était difficile d’en tenir compte des mois avant qu’elle ne soit rendue publique et elle est d’une précision tellement excessive qu’on peut se demander si elle n’a pas été dictée par un gratte-papier du PCC.
Les avis qualifiés sur la contagiosité des asymptomatiques sont encore partagés et je me demande qui est assez compétent pour arbitrer, surtout quand on voit apparaître une multiplicité de variants.
Je cite: « [ce virus] se comporte comme les virus que les scientifiques étudient depuis cent ans » et je vous rappelle que les contaminés du SIDA (mortalité 100%) étaient tous asymptomatiques et contagieux pendant des mois.
On peut comprendre que certaines précautions à posteriori inutiles aient été tentantes et c’est un peu facile de juger après coup.
Avec le recul on peut penser qu’il aurait été plus opportun de développer et utiliser à grande échelle des tests pour n’isoler que les suspects: il est temps de s’organiser pour la prochaine pandémie qui sera peut-être moins bénigne.
Quel rapport entre les porteurs du sida et les porteurs d’un virus respiratoire ? Le sida c’est un virus ?
J’ai oublié un mot, mais quel mot ! Le sida est un virus respiratoire ?
« Avec le recul on peut penser qu’il aurait été plus opportun de développer et utiliser à grande échelle des tests pour n’isoler que les suspects: il est temps de s’organiser pour la prochaine pandémie qui sera peut-être moins bénigne » Oups… C’est exactement ce qui est fait depuis des dizaines voir des centaines d’années concernant les épidémies et c’est ce que faisait la Chine, et oh wait, on l’a critiqué pour ça !
Et avec du recul comme vous dites, les rapports occidentaux sont exactement dans le même style que ceux de la Chine… Et là pas dictés par des gratte-papiers socialistes ?
La notion de variant existe et a toujours existé pour tous ces virus de type coronavirus (et assimilé infuenza), donc rien de nouveau là aussi. Et dans ce cas, pourquoi ne pas avoir renforcé le contrôle aux aéroports sur les personnes venant desdits pays ? oh wait… Ca fait facho de faire ça et comme l’avait dit notre cher ministre de la santé, le virus n’arrivera pas en France !
Eh ben, je préfère être traité de nazi, facho, climatosceptique, raciste, homophobe ou autres xxxphobes et avoir eu raison depuis le début concernant ce qu’il fallait faire (d’après l’expériences des précédentes épidémies) que de sortir des trucs comme « avec du recul »…
Une belle arnaque cette pseudo crise, surtout avec une mortalité seulement 2 (allez, voire 3) fois plus importante que la grippe saisonnière.
Et pour la suite, lisez les rapports des complotistes, tout y est, et ça semble se passer exactement comme ça pour le moment (on est arrivé au passe sanitaire pour vous repérer 😉 )
Je demande à voir…
Les symptômes covid sont en effet liés à la charge virale. Grosse charge, gros symptômes. Faible charge, peu ou pas de symptôme.
Néanmoins.
Ne pas oublier l’essentiel : la possible contagion démarre qqes jours avant les symptômes. Autrement dit, va t’on rester asymptomatique tout le temps, ce qui traduirait une faible charge ou va t’on devenir fortement symptomatique après un début de contamination sans symptôme (phase présymptomatique) ?
Et ça au tout début de l’infection, quand on peut déjà être contagieux, on en sait strictement rien…
Ce qui permet de justifier toute « barrière sociale » de protection…
Il y a forcément des stats sur le sujet, combien de déclarés positifs ont ils eu des symptômes avant ou après test ?
Pas trop visible dans nos médias favoris.
Et combien de cas contacts de gens qui sont devenus symptomatiques après ont effectivement été contaminés ? Combien pour les cas contacts des cas restés asymptomatiques ?
Cette info, assez simple à trouver (si on est épdiémiologue ou virologue), et crucial pour la « gestion » de cette pandémie est pourtant absente d’un peu partout.
Je ne suis pas totalement convaincu du lien causal « intensité des symptômes »-« charge virale ». Ou à vrai dire, pas du tout. C’est à tout le moins modéré par l’efficacité du système immunitaire, et la plupart des symptômes ne sont pas causés par le virus mais par la réponse inadapté de ce dit système immunitaire.
Cela dit, vous avez raison de souligner qu’on est « théoriquement contagieux » avant de développer les symptômes. Mais combien de cas sont ce type ? Si on vous suit sur le lien charge virale/symptômes on pourrait penser que tant que vous n’avez pas de symptômes votre charge est faible (même si elle est en train de monter) et que vous n’êtes donc probablement que très peu contagieux.
Le seul truc qui permette vraiment de justifier les confinements et autres couvre-feux c’est la transmission aérosol généralisée. Sauf qu’elle disqualifie les masques. Avoir confinement des non malades et port du masque semble contradictoire (médicalement)… Mais on la science (la vraie) on s’en fout dans cette crise, ce qui compte c’est d’écouter la science (celle des médias qui choisissent quels « scientifiques » faire parler… en général des gens tellement brillants et importants qu’ils ont le temps, avec les hôpitaux saturés et toussa, le faire le tour des plateaux télés et des salles de rédaction 3 fois par semaine).
» Ce que nous faisons avec un virus normal est d’être prudent avec les autres lorsque nous avons des symptômes. Nous ne toussons pas et n’éternuons pas sur les gens et restons généralement chez nous si nous sommes malades. »
Tout le problème vient de ce qu’en France, on ne fait pas ça de nous-mêmes…
Voilà, le français moyen de dévoue pour accélérer l’avènement de l’immunité collective, au bénéfice des survivants.
C’est vrai, les Français ne font que ce que le gouvernement leur dit de faire. Il est bien connu que les employés des administrations et des grosses boites françaises, prennent sur eux et continuent courageusement d’aller travailler, même malades. De plus, éternuer à la face de ses contemporains est un sport national, c’est également de notoriété publique…
Et les shadocks pompaient, pompaient….
Et le célèbre proverbe : « Il vaut mieux pomper et qu’il ne se passe rien plutôt que de ne pas pomper et qu’il se passe quelque chose de pire. »
Il suffit de regarder les résultats officiels de santé publique France qui montrent que les cas contacts d’un symptomatique sont bien plus souvent positifs que les cas dont les seuls contacts connus sont asymptomatiques (mais qui peuvent bien sur avoir aussi rencontré des symptomatiques non tracés). J’avais fait le calcul il y a deux mois https://jcbwordpresscom.wordpress.com/2021/03/07/covid-19-les-asymptomatiques-participent-peu-a-la-diffusion-du-virus/
Je n’ai pas pris la peine de refaire le calcul en incorporant les dernières données mais je doute que cela ait changé.
Le problème reste néanmoins celui de l’incivisme des symptomatiques qui cachent leur état, notamment pour continuer à travailler.
Très intéressant, votre travail. Merci pour le lien.
« Le problème reste néanmoins celui de l’incivisme des symptomatiques qui cachent leur état, notamment pour continuer à travailler. »
Quand vous avez le grippe , systématiquement vous vous arrêtez de travailler?
N’oubliez pas que la mortalité (0.3%) du covid est celle de la grippe saisonnière et que seulement 20% des morts du covid ont moins de 75 ans contre 40% des moins de 65 ans pour la grippe saisonnière.
Ayant travaillé dans un laboratoire pharmaceutique, j’ai eu l’occasion de constater que tout le monde s’y lave les mains, que les gens se mettent en télétravail dès qu’ils ont des symptômes de quelque maladie que ce soit…résultat des courses, lors de la saison des gastros ou de la grippe, personne ou presque n’est malade…travaillant désormais dans la banqueassurance, je constate que les gens continuent de venir au travail quand ils sont malade…et que jusqu’à début 2020, peu de personnes avaient l’obligeance de se laver les mains en sortant des toilettes…résultat, les épidémies de gastro et de grippe y sont légion…
@ Charles.w
Suite à cet article remarquable, merci pour votre observation. Elle rappelle la question de l’éducation.
Si les enseignants avaient appris à faire leur métier, ils auraient aussi appris à inculquer aux enfants les règles de propreté adaptées aux épidémies du moment. Donc il n’y aurait pas eu ces vagues de gastros, de bronchiolites, de grippes, et d’autres épidémies qui tombaient sur les gens comme une fatalité.
Seulement avec le principe du « venez comme vous êtes » (synthèse macronienne en fin de course), autrement dit « restez bien dans la bauge de votre médiocrité » (précepte socialiste de la pente que les gouvernants engagent à descendre de plus en plus bas), ce n’est pas à l’école primaire que la population avait une chance d’être éduquée à suivre des règles de précautions mises à jour en fonction de l’évolution des maladies.
Les bulletins météo égrènent depuis des lustres leurs inepties pour dire le temps que chacun peut voir qu’il fait. Par contre, pour donner une information sur les variations d’agents infectieux invisibles et sur l’adaptation des mesures d’hygiène à prendre, la politique a été de surtout ne rien dire. Faire croire à la fatalité de ces étranges problèmes de santé avait pour effet de maintenir les gens dans une impuissance propice à la soumission.
La perspective que des gens bien informés sachent se prendre en mains et se passer de dirigeants, c’est ce que des pouvoirs abusifs veulent éviter. D’où les conséquences catastrophiques d’une épidémie autrement maitrisable dans un pays supposé développé (vu le niveau des prélèvements obligatoires sur la richesse qu’il crée).
En fait de pays développé, la population est maintenue sous injonctions contradictoires dans un état de confusion mentale qui en paralyse les capacités. C’est le symptôme d’une population malade d’être sous l’emprise d’un système de pouvoir qui agit avec les méthodes et la perversion d’une secte. Sortir de cette emprise est une urgence vitale. Il faut de l’énergie pour se tirer par les cheveux du marécage où 45 ans d’incurie, de mensonges et de trahisons ont embourbé le pays et ruiné les efforts de sa population.
C’est la malédiction des pays à haut potentiel qu’il faut savoir conjurer. D’autant plus que tout, partout, est à haut potentiel et, qu’ici comme ailleurs, cela demande toujours plus d’efforts. La croissance n’est pas une option dont on peut se dispenser. L’éducation et la qualité des informations en sont les conditions.
C’est même pire que ça car c’est l’inverse qui doit être mis en place : le lavage des mains s’apprend d’abord à la maison, et se continue à l’école. Ce n’est pas à la maternelle que les enfants doivent apprendre l’hygiène, irais chez eux, et juste continuer à l’école d’appliquer ce qu’ils ont déjà appris.
Les « gestes barrière » (lavage des mains, masque, distanciation sociale) ont fait pratiquement disparaître cet hiver les grippes saisonnières et les gastro. En revanche, elles n’ont eu absolument aucun effet sur la Covid, puisque le nombre de « cas » (tests positifs) n’a commencé à baisser que très récemment. Conclusion ???
Conclusion 1. Si les gestes barrière n’avaient pas été appliqués, l’épidémie de covid aurait été dévastatrice puis que ce que nous avons observé était réduit comme la grippe ou la gastro.
Conclusion 2. L’arrivée du printemps conduit à la généralisation du geste barrière qui compte le plus : s’aérer et prendre le soleil.
Choisissez !
Je fait juste une constatation sur l’incivilité et la crasse profonde de nombre de « cols blancs » payés une fortune à réunionner plutôt qu’à travailler. Après, pour ce qui est de la distanciation sociale de confinement et du port du masque, de plus en plus d’études indiquent que ces mesures n’ont servi à rien sur le plan sanitaire.
Si le but de la politique sanitaire ( c’est tentant de mettre des guillemets) était réellement de preserver la capacité des hôpitaux, pourquoi est ce que les ministres et autres medico-bureaucrates se sont ils opposés si violemment a toutes les propositions de traitements précoces?
Parce qu’il avait déjà été décidé que les labos devaient travailler sur un vaccin. Et qu’ils pourraient le diffuser à très grande échelle. A partir de ça, hors de question qu’il puisse exister un quelconque traitement.
Mais non. Tout simplement parce que les développeurs de « traitements » pensent d’abord à développer leur carrière, au mépris des considérations scientifiques s’il le faut, et se moquent bien des patients. Pas grand chose ne les distingue des écolos…
On sait bien que nos dirigeants placent l’exercice du pouvoir au dessus de la gestion des problèmes et des crises.
Dans ce cadre, il est primordial pour eux de ne pas admettre d’erreur et que la crise cesse. Il faut donc que la crise cesse apparemment grâce à la vaccination. Toute la « science » est instrumentalisée dans ce but : fabriquer une fin de pandémie conforme à leurs errements.
Le problème est qu’on ne « fabrique » pas aussi aisément des réalités. Et surtout pas avec de la pseudo-science. On ne sait pas comment la situation va évoluer, mais on n’a plus aucune chance de la maîtriser scientifiquement. Le principe même de la science impose de reprendre toutes les études à zéro car celles existantes sont entachées de doute. Il faudra des années après la fin de la crise et l’arrêt de la production massive de données bidonnées pour comprendre où on s’est trompé.
suivre la science….ben voyons…
imaginez donc que l’interet général fasse sens …objectivement, alors plus besoin de politique…
sauf qu’a dernière nouvelle comme ma santé m’appartient je suis le seul qui puisse lui donner un prix.
Comme pour le Climat, on remarque que ce sont les media les responsables de la situation. Leur censure des avis opposés à la doxa, le professeur Raoult s’est vite retrouvé calomnié honteusement, alors que c’est une sommité mondialement reconnu dans le milieu médical international. Ils pouvaient réfuter ses propos, ils ont choisi de l’insulter! La désinformation est devenu habituelle dans les grands media comme on peut le constater avec le NYT ou Time.
On est une sommité à partir du travail passé. En général, à ce stade, on passe pour la suite de l’utilisation de ses résultats pour construire sa réputation à celle de sa réputation pour construire ses résultats. Et on n’est pas mondialement reconnu dans un milieu, mais dans un domaine pointu dont il vaut mieux ne sortir que dans des forums sans conséquences…
Sans oublier de faire la propagande écolo-gauchiste aux enfants!
L’étude chinoise était disponible en pré-print depuis de nombreux mois, mais largement étouffée par notre bureaucratie bienfaisante…
Lorsque j’en parlais dans mon entourage professionnel, la réaction était systématiquement que les chinois n’étaient pas fiable ! Alors que dans toute infection virale, ce sont bien les virions excrétés qui provoquent les symptômes et la contamination, cela n’a rien de nouveau. Donc un asymptomatique n’est que très rarement contagieux. Mais l’aveuglement du discours officiel a fait perdre la raison a de nombreux professionnels