La jeunesse privée de libertés : attention au retour de bâton !

Il faut restaurer le plus vite possible les libertés fondamentales en abandonnant toute idée de retour en arrière. En cas de nouvelle dégradation, la liberté de la jeunesse doit donc être sanctuarisée, il ne faut plus rien décider qui puisse la pénaliser.

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La jeunesse privée de libertés : attention au retour de bâton !

Publié le 12 avril 2021
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Par Pierre Robert.

Imaginez, le temps d’un rêve, que vous ayez toujours 20 ans, un rêve qui dans les circonstances actuelles va vite tourner au cauchemar.

Un temps de privations

Depuis plus d’un an, il vous a en effet été retiré tout ce qui fait le sel de la vie pour ceux de votre âge. Un carcan de mesures restrictives de vos libertés élémentaires vous interdit de sortir, d’avoir une vie amoureuse ou de trouver un boulot saisonnier. Vous êtes privé de cinéma, de théâtre, d’expositions, de musées, de voyages, de piscines, de salles de sport, de lieux de rencontre, de séjours linguistiques à l’étranger, de programme Erasmus.

Les stages ont été annulés ou interrompus, vous avez été condamné à suivre des cours à distance enfermé pendant des heures dans un espace restreint, votre dépendance envers vos parents s’est accrue et parfois vous avez même décroché de l’université. Le confinement a donc coûté très cher à votre classe d’âge.

Pour les 25-34 ans la situation n’est guère meilleure. Les difficultés pour trouver un emploi ou pour accéder à un logement se sont accrues et sur la carrière des jeunes diplômés l’effet « cicatrice » risque de jouer à plein.

Comme l’établissent clairement les travaux d’un sociologue comme Louis Chauvel1, la génération qui a connu un démarrage difficile dans sa vie professionnelle ne surmonte jamais son handicap de départ.

Dès lors la peur du déclassement a encore monté d’un cran. En se conjuguant, tous ces éléments contribuent à expliquer que, selon toutes les enquêtes disponibles, les moins de 35 ans sont plus nombreux que la moyenne à avoir connu un état dépressif.

Ils sont aussi plus nombreux à avoir subi une baisse de leur pouvoir d’achat (alors que les retraités ont été épargnés) et à penser que la société française va être secouée par un conflit de génération ; 60 % des 18-34 ans en sont convaincus selon une enquête Odoxa riche d’enseignements menée en février 2021.

La responsabilité des gouvernants

Ce qui vous a conduit dans une telle impasse, c’est une pandémie aux effets potentiellement mortels pour les plus de 65 ans mais qui ne sont pour vous guère plus dangereux que ceux d’une banale grippe.

Si le pays a été mis sous cloche, et vous avec, c’est pour freiner la circulation d’un virus que craignent surtout ceux qui occupent le haut de la pyramide des âges et en particulier les baby-boomers, c’est-à- dire un catégorie de personnes qui en tout état de cause n’a pas dans votre esprit une très bonne image : pollueurs invétérés, ils détiennent les plus gros patrimoines et s’accrochent sans vergogne à leurs positions de pouvoir en bloquant des réformes qui sont à vos yeux indispensables.

Si vous subissez une série ininterrompue de mesures liberticides, ce n’est donc pas une fatalité mais le fruit d’un choix politique qui a consisté à refuser délibérément que le confinement soit limité à ceux qui présentent des risques réels de développer une forme grave de la maladie.

De ce choix politique dont vous pensez faire les frais, les raisons électoralistes ne vous échappent pas car il est notoirement connu que ce sont les plus âgés qui décident du sort des élections. Or, manifestement, les seniors ne sont pas prêts à consentir beaucoup d’efforts pour améliorer la situation des plus jeunes qui sont pourtant l’avenir du pays.

La montée du ressentiment

La situation qui vous empêche de vivre librement s’éternisant, l’énervement monte, et même si vous aimez bien votre grand-mère, vous finissez par avoir la conviction qu’on a choisi de sacrifier les plus jeunes pour sauver les plus âgés.

Au sein de votre classe d’âge, avec l’anxiété face à l’avenir grandit la tentation de briser le statu quo, le désaveu du champ politique tel qu’il fonctionne, l’hostilité envers les élites et l’envie de faire table rase.

« En quoi Marine Le Pen serait-elle pire ? » : vous devenez de plus en plus réceptif à ce que dit son parti. Adhérer à ses positions est un moyen d’exprimer votre exaspération lors des élections à venir. Si un duel devait y opposer un candidat dit républicain et un représentant de la droite extrême, la nécessité de faire barrage à ce dernier n’a pour vous plus rien d’évident.

Au sein de la jeunesse, le tabou anti-RN semble de fait avoir en grande partie disparu comme le montrent les analyses du CEVIPOF, le Centre de recherches politiques de Sciences Po. De plus en plus de jeunes semblent séduits par la ligne patriote que défend ce parti et par son projet d’aider « les Français d’abord ».

Tempête électorale en vue

En 2017, 21 % des 18-24 ans ont voté pour le Rassemblement National selon les instituts IPSOS et IFOP. Selon le sondage réalisé par l’IPSOS en février 2021 pour cerner le climat électoral à 15 mois de la présidentielle, leurs intentions de vote sont stables pour ce mouvement et en régression pour tous les autres sauf pour la candidature d’Emmanuel Macron qui progresse de neuf points.

Mais à un an des échéances, cet effet Macron est très fragile car la dirigeante du RN parait à beaucoup de jeunes plus à l’écoute que le Président, plus présente, plus en empathie avec leurs problèmes. On note aussi que si la tendance à l’abstention reste plus marquée dans cette classe d’âge, ce qui affaiblit son poids électoral, les choses pourraient toutefois rapidement évoluer dans un contexte inflammable. On est fondé à le penser du fait que dans cette catégorie s’affirme de plus en plus un vote d’adhésion aux idées du RN ; dans 60 % des cas selon l’IFOP, et non de rejet des autres partis.

Ce qu’on observe dans la catégorie des 25-34 ans va dans le même sens. En quatre ans le vent a tourné en faveur du RN (qui passe de 23 à 29 % des intentions de vote selon l’IPSOS) alors que la cote du Président a chuté de neuf points et que celle de Jean-Luc Mélenchon s’est effritée. Le RN est devenu le premier parti au sein d’un groupe d’âge dont les membres sont capables de se mobiliser fortement et qui se déplacent pour voter.

Globalement, les 18-35 ans représentent un peu plus de 25 % des électeurs inscrits. Si le RN parvient à constituer un pôle de ralliement pour une majorité d’entre eux, il peut rafler la mise. Pour cela il ne manque pas d’atouts. N’ayant jamais exercé le pouvoir, il est en mesure d’incarner un recours après que la gauche, la droite et maintenant le centre ont failli aux yeux d’une large fraction de l’opinion.

Sa stratégie joue désormais à fond la carte de la jeunesse. Son numéro deux Jordan Bardella n’a que 25 ans et a obtenu de brillants résultats à la tête de la liste RN aux élections européennes. Faisant feu de tout bois, le parti de Marine Le Pen présente des propositions précises pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs, pour pallier la disparition des petits boulots en créant un fonds de solidarité, pour inciter les propriétaires à renoncer aux loyers dus par leurs jeunes locataires en instaurant un crédit d’impôt compensatoire et pour revaloriser fortement les aides au logement. Ne manque plus que d’ouvrir le bénéfice du RSA aux moins de 25 ans, une mesure jugée non finançable en 2017 mais qui pourrait bien servir d’atout à abattre au moment décisif.

Un paysage électoral gros de menaces

Un consensus se dégage pour dire que la prochaine élection présidentielle se soldera par une répétition du duel entre Emmanuel Macron, dont les gouvernements successifs ont privé les jeunes de leurs libertés essentielles, et Marine Le Pen qui ne manque jamais une occasion de suggérer qu’on aurait pu faire mieux et autrement. La configuration née de la crise sanitaire lui apporte de nouveaux atouts et accroît ses chances de l’emporter.

Or le RN est porteur d’un projet de société à la coloration dangereusement collectiviste (retraite à 60 ans, explosion des dépenses sociales, nationalisations, protectionnisme) qui mettrait gravement en danger les libertés économiques. Même si ce parti a mis un peu d’eau européenne dans son vin souverainiste, son programme reste de fait un poison violemment anti-libéral dont on imagine mal comment on pourrait l’administrer sans recourir à la coercition.

Dès lors le risque est grand de sombrer dans un dirigisme autoritaire et borné. On sait aussi qu’en cas de victoire de madame Le Pen l’exaspération des conflits identitaires fracturerait encore un peu plus notre pays qui serait par ailleurs mis au ban des nations développées.

Rééquilibrer la balance

Face à un tel danger on ne peut pas se contenter, comme le fait le gouvernement, de quelques mesures gadget comme le repas à un euro pour les étudiants, les subventions conditionnelles des CROUS ou le plan « 1 jeune – 1 solution » supposé favoriser l’emploi des moins de 26 ans.

La seule issue, outre une campagne massive et rapide de vaccination, est de restaurer le plus vite possible les libertés fondamentales en abandonnant toute idée de retour en arrière. Il est impératif de mettre fin à ce mouvement de stop and go qui empêche de se projeter dans l’avenir. En cas de nouvelle dégradation, la liberté de la jeunesse doit donc être sanctuarisée, il ne faut plus rien décider qui puisse la pénaliser.

Pour le reste, la ligne directrice devrait être de récompenser les moins de 35 ans après leur avoir donné le sentiment qu’ils ont été punis. Cela passe par toute une série d’incitations pour stimuler la création d’emplois en mettant entre parenthèses les règles, charges et taxes qui pénalisent les jeunes actifs sur le marché du travail.

Il faudrait aussi favoriser les dons intrafamiliaux dans une situation où manifestement les ménages ont beaucoup épargné et inciter énergiquement à la reprise d’une vie universitaire normale en poussant les établissements d’enseignement supérieur à sortir rapidement de leur léthargie.

C’est par des incitations de ce type qu’on pourra rééquilibrer en faveur de ceux qui portent l’avenir du pays une balance politique et économique dont les plateaux penchent trop en leur défaveur. Il est impératif de le faire si on veut diminuer la probabilité d’un séisme politique majeur.

  1. Voir notamment Le Destin des Générations, PUF, 2010.
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  • « Or, manifestement, les seniors ne sont pas prêts à consentir beaucoup d’efforts pour améliorer la situation des plus jeunes qui sont pourtant l’avenir du pays. » Très très réducteur.
    Mon père, 90 ans, plaint les jeunes, surtout pour leur avenir…

    « on a choisi de sacrifier les plus jeunes pour sauver les plus âgés. »
    « On » c’est l’état et tout spécialement macron. Je pense qu’il n’était pas nécessaire de faire ainsi. Les masques pour protéger les personnes à risque (en admettant en avoir…), des mesures de confinement « dirigées » sur ces mêmes personnes, et admettre que le risque fait partie de la vie.

    La grippe asiatique de 1958 a fait 1,8 millions de morts pour 3 milliards de population mondiale ce qui correspond à 4,8 millions de décès pour nos 7,4 milliards de population actuelle. Point de réa à cette époque. Pas de mise sous cloche de l’économie de la reconstruction post-guerre…
    Tout le monde a travaillé, y compris à l’école.

    1968 : un seul article de presse pour la grippe de Hong-Kong qui a fait 2,2 millions de morts (ramené à la population mondiale actuelle).

    A cette heure le nombre de décès du COVID à l’échelon mondial c’est 2,94 millions.
    Et ces données ne traitent pas de surmortalité…

    A la sortie du deuxième conflit mondial, de la guerre d’Indochine (60.000 morts de moins de 35 ans en général), d’Algérie (30.000 morts français et 30.000 harkis), cette sur-mortalité, au dépend des personnes « âgées » (plus de 65 ans à cette époque !), a bien sûr frappé les familles mais alors que certains allaient encore aux toilettes collectives au fond du couloir de l’étage ou sur le balcon, que l’on profitait pas longtemps d’une retraite acquise à 65 ans…le notion de souffrance quotidienne liée à la vie n’était pas la même.

    Le problème de la crise actuelle est que tout comme « en 40 » nous n’étions pas prêts, pas plus concernant le matériel : masques, nombre de lits de « réa »,qu’en terme de vaccins, thérapeutiques etc…

    Faute d’avoir dirigé les forces du pays vers la capacité à subir une « épreuve de stress » en raison d’un « keneysianime socialiste » permanent, nous sommes arrivés avec un état mastodonte, inefficace, ayant déjà largement rogné sur les dépenses « de précautions » et une dette colossale alors qu’il aurait fallu un état léger, souple, réactif, prévoyant, avec des moyens, de la marge budgétaire (pour pouvoir acheter les vaccins à prix plus élevé par exemple)

    La jeunesse est indéniablement l’avenir du pays mais je regrette infiniment qu’elle ait été très mal préparée pour son propre avenir (elle aussi !) avec un niveau scolaire de plus en plus bas, ne satisfaisant même pas aux 600.000 propositions d’emploi non pourvues actuellement.
    Or on n’entend pas les représentants de notre jeunesse demander une formation plus sélective, élitiste, basée sur les débouchés réels, et nécessitant plus de travail.
    A en croire les médias elle ne demande que de pouvoir faire la fête etc…(ce qui également, probablement, très très réducteur ! )

    Oui j’ai eu en tant que « post-baby-boomer » un période exempte de crise COVID, mais j’ai eu un examen d’entrée en sixième du niveau de la troisième actuelle, le latin dès la sixième (avec version et thème hebdomadaire alors que mon père, en section scientifique, en profitait de manière quotidienne: déjà nivellement par le bas), une réelle discipline scolaire et dans l’ensemble de la société (jusqu’en 68 car après…).
    Culture du travail !

    Je pense que ne pas enfermer notre jeunesse est important mais beaucoup moins que de faire en sorte qu’elle acquiert par un enseignement exigeant et de qualité un haut niveau de connaissance. A nouveau l’on constate les ravages de la pensée socialiste de nivellement par le bas !
    Avoir un bon métier, a fortiori dans une marché du travail étroit, c’est avoir des connaissances PUIS d’acquérir au travail des compétences utiles.
    L’éducation nationale, puis universitaire, ne joue plus, et de moins en moins, ce rôle.

    Pour le reste je suis étonné que cet article ne présente comme objectif principal à la considération de notre jeunesse que de faire en sorte qu’elle ne vote pas RN !
    Je ne suis pas certain, justement, que ce soit son aspiration principale.
    Il est d’ailleurs habituel et logique, et tout a fait « jeune » de vouloir renverser la table !
    La dernière fois ce fut l’élection de Mitterrand avec le cortège de dette qui s’ensuivit (entre autres dégâts).

    • « Pour le reste je suis étonné que cet article ne présente comme objectif principal à la considération de notre jeunesse que de faire en sorte qu’elle ne vote pas RN ! »

      Complètement d’accord !
      Est-ce à dire que si les projections/sondages annonçaient Méluche ou un autre zigoto, il ne faudrait pas se préoccuper de la jeunesse ?

  • La jeunesse c’est de la dynamique !

  • Trop long et surtout si on ne lit jusqu’au bout le lecteur pensera que c’est une tribune FN. Bien d’accord pour les dons, à étudier car tous les jeunes n’en profiterons pas faute de familles aisées.

  • Aucune envie de lire un article qui annonce en préambule de sanctuariser la liberté de certains en raison de leurs particularités (que ce soit d’âge ou d’autre chose). Tous ces discours qui divisent et dressent les uns contre les autres sont stériles. Merci de sortir des généralisations abusives (les jeunes, les vieux, les ceci, les cela, etc.) qui passent à côté des réalités des personnes.

  • Je cherche en ce moment un stage de fin d’études d’ingénieur et on m’a clairement fait comprendre que la situation pour les stages en avril/mai/juin 2021 est bien pire que avril/mai/juin 2020 car la perspective moyen et long terme est très mauvaise (en tout cas en France). Donc je cherche à l’étranger car je veux fuir ce pays qui fait n’importe quoi, et ce pire que tous les autres pays. Pour les élections, je pense que Zemmour vs Le Pen est tout à fait possible au second tour de 2022.

    • C’est bien ce que je déplore.
      Le COVID a bon dos.

      Il est intervenu comme un détonateur pour mettre en évidence la déliquescence de notre pays, de nos industries, donc des débouchés qui deviennent de plus en plus rares pour nos jeunes. Une véritable décadence.

      Et je pleure que les cerveaux bien faits qui ont survécus à l’enseignement actuel soient obligés d’aller chercher un meilleur avenir ailleurs. C’est un désastre.
      C’est d’ailleurs à court et moyen terme ce qui va accélérer notre descente aux enfers.

      • Je suis d’accord avec vous pour dire que l’enseignement actuel qui est un désastre. Tout comme l’enseignement tout court depuis Jules Ferry puisqu’il n’a jamais été conçu pour former des citoyens libres et responsables. Certes, c’est bien de connaître le latin en sixième ; c’est encore mieux d’avoir une solide éducation financière. Mais bon, comme le mieux est l’ennemi du bien…

        Je fais partie de ces jeunes partis chercher un avenir meilleur ailleurs et en tant que tel, je vous dis que vous n’aviez qu’à pas laisser l’enseignement se détériorer ainsi : si vous aviez retiré vos enfants des écoles en masse, on n’en serait pas là. Tout comme les jeunes de 20 ans d’aujourd’hui – que je plains franchement ! – n’en seraient pas là si leurs dégonflés de parents avaient levé leurs boucliers contre ce gouvernement de scélérats ! Mais bon, comme l’ont dit de nombreuses personnes dans le passé : tant que le frigo est plein et qu’on peut partir aux sports d’hiver…

        Ce n’est donc pas la peine de venir pleurer sur la situation actuelle de la France, ni sur les jeunes partis voir ailleurs et qui, de ce fait, ne vous paieront pas votre retraite ! Il fallait y penser avant…

        • De l’école à l’université, vous vous êtes formé tout seul sans doute? C’est très bien de partir travailler à l’étranger, mais ça ne vous donne pas une supériorité morale sur les autres, alors gardez votre mépris pour vous.

          • Le métier que j’exerce, ce n’est ni à l’école ni à l’université que je l’ai appris.
            Oui, je suis parti travailler à l’étranger. Et les langues officielles respectives aux pays d’accueil, ce n’est pas non plus à l’école que je les ai apprises.
            Donc en effet, aussi incroyable que cela paraisse : je me suis formé tout seul et je continue de le faire ! Et si cela vous étonne, alors cela me donne effectivement une supériorité morale sur votre méprisable personne.

            • Bref: vous avez été à l’école, au collège où vous avez bénéficié au moins un peu de l’enseignement public, non pas que j’en apprécie la qualité, mais vous y avez mis les pieds, vous y avez appris à lire et à compter, au minimum.
              Et être autodidacte pour le reste ne vous a de toute évidence pas donné la moindre supériorité, vu la bêtise de vos propos. Restez-donc là où vous êtes, vous avez des chances d’y recevoir quelques leçons de vie.

              • Désolé, mais vous avez tendu la perche pour vous faire battre avec votre post idiot.

                • Désolé mais ni les parents ni leurs enfants n’ont de leçon de morale à recevoir d’un jeune sur ce ton méprisant. Au lieu de traiter son monde de dégonflé, qu’a-til fait lui-même pour rénover l’ednat, du haut de sa supériorité intellectuelle?
                  Des yaka fokon typiques de la jeunesse arrogante qui croit avoir tout mieux compris que leurs vieux c.ons de parents.

    • Bonne chance pour trouver un stage et un boulot par la suite.
      Il existe encore des pays où le bon sens règne.
      Dans certains pays, il n’y a ni masque, ni confinement, ni couvre-feu.
      Et franchement, vous, la jeunesse d’aujourd’hui, particulièrement la tranche 18-25 ans, je vous plains ! Vous ne méritez clairement pas cela.

  • En 1989, ce sont les jeunes Roumains qui ont montré la voie à leurs aînés en allant débusquer le dictateur dans son palais pour le flinguer.

    • Manœuvre du KGB et d’une patrie de la Nomenklatura Roumaine qui volait se débarrasser d’un ingérable, tout en lui faisait porter le chapeau de tout ce qui n’allait pas.

      Ca à parfaitement réussi d’ailleurs.

      L’excellent (à l’époque) magazine Raid avait montré en direct les manipulations ( charniers introuvable, unités militaire faisant la révolution contre d’invisible terroriste etc…), pendant que la grande presse gobait le roman de la révolution romantique.

  • Bon maintenant ça commence à sérieusement me courir sur le haricot de voir ces articles pour la liberté de « la jeunesse ».
    La liberté de la vieillesse, de l’âge mûr ou de l’âge moyen compte tout autant la lberté de la jeunesse, et je ne comprends pas cette propension à réclamer la liberté des uns et pas des autres. J’en viendrais à penser que c’est fait pour diviser.
    Les jeunes n’ont pas un mandat de priorité, la liberté c’est pour tout le monde, point barre, merci.

    • L’article ne dit pas le contraire et n’évoque pas la liberté des jeunes AU DÉTRIMENT DE CELLE DES SÉNIORS.
      Apprenez donc à lire avant d’écrire, point barre, merci !

    • Idéalement il faudrait supprimer les restrictions de liberté pour tout le monde. Mais les plus âgés posent le problème de développer des formes graves, ce qui engorge les hôpitaux et pénalise toute la population. C’est donc un devoir civique pour eux (et les gens avec comorbidités) de se protéger pour protéger les autres.

      Pour les jeunes, ces restrictions ne sont pas nécessaires et sont une punition collective. D’autant plus que la France est très lourdement socialisée et les jeunes payent la retraite des vieux… Donc les jeunes subissent en plus une double peine (restrictions de libertés et dette abyssale à rembourser).

    • J’entends de ci de là des seniors dire  » ce serait dégueulasse de nous confiner nous, et pas les autres ». Ils préfèrent donc que tout le monde subissent la même peine, plutôt que de considérer le fait qu’étant eux les plus à risque, ils pouvaient eux seulement se confiner sérieusement.
      Ils me font penser à ces gens à qui on offre 2 euros alors qu’on en donne 5 à quelqu’un d’autre, et qui préfèrent que personne n’en ait plutôt que d’en avoir moins qu’un autre.

      • Sérieusement, ça ne vous vient pas à l’idée que le problème n’est pas de savoir qui confiner, mais de mettre un terme au confinement, et toutes les mesures parfaitement inutiles qui l’accompagne??
        Tester, isoler, soigner, c’est pas compliqué! Que les malades contagieux s’isolent, c’est pourtant pas une nouveauté extraordinaire! C’est ce qu’on faisait avec les tuberculeux, et ce qu’on fait toujours vu que c’est une maladie qui continue de faire 2 millions de morts par an dans l’indifférence générale. *consterné*

  • Purée , être agrégé pour dire un tel tissu d’âneries et culpabiliser à outrance les séniors, séniors qui sont les maux de toute une frange de la population et soyons fous , incluons aussi l’ensemble de la population. séniors qui sont les responsables de cette foutue gestion de la covid, qui se gobergent de biens immobiliers, de voyage, séniors qui doivent certainement fréquenter les restaurants clandestins puisque eux seul en partie ont le pouvoir d’achat, et je pourrai disserter à l’infini. je suis triste pour cette jeunesse quasiment sacrifier sur l’hôtel de l’incurie de ce gouvernement mais certainement pas la faute aux séniors. j’ai eu honte en vous lisant.

  • « Avec le RN, on risque de sombrer dans un dirigisme autoritaire et borné. »

    On y est déjà, non ?

    Mais ce dirigisme-ci laisse pourrir la situation dans les banlieues et ferme les yeux sur l’islamisation de la société.

    Autant le remplacer par un dirigisme qui propose au moins de s’attaquer à ces problèmes.

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