Gauche et droite : la fin ?
Le contenu idéologique du clivage gauche-droite est en voie d’obsolescence. Mais cela ne signifie pas que conservatisme et progressisme ont disparu.
Le contenu idéologique du clivage gauche-droite est en voie d’obsolescence. Mais cela ne signifie pas que conservatisme et progressisme ont disparu.
Il n’est pas certain que le travailleur précaire du bassin minier lensois ou le riverain excédé par les rodéos urbains accepte de troquer le produit sécuritaire Marine contre celui identitaire Marion.
Non seulement la direction du Front/Rassemblement National n’a pas changé en 40 ans et est restée aux mains de la famille Le Pen, mais la politique prônée par celui-ci n’a pas changé d’un iota.
À l’époque des réseaux sociaux, la polarisation et le manichéisme sont devenus les nouvelles règles du débat public. Mais la crise démocratique n’est pas issue uniquement de Twitter, mais également du nouveau paysage politique depuis 2017.
Le Rassemblement National se fera-t-il l'instrument du dégagisme anti-Macron ? Malgré les affaires et un programme rétrograde, la formation d'extrême droite continue de progresser.
La présidence Macron polarise la société en deux blocs, un « bloc élitaire » s’identifiant toujours davantage au macronisme et un « bloc populaire ». C'est le propos de Jérôme Sainte-Marie dans son dernier essai, Bloc contre bloc.
L’abrutissement médiatique des citoyens et la valorisation du rapport de force détruisent jour après jour les bases culturelles et éthiques de la démocratie.
Qui parle, en France, au nom du peuple ? Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen se battent sur le même terrain.
Le retour aux nations du passé, protégées à leurs frontières par des barrières multiples, n’est en réalité qu’une vue de l’esprit, une opportunité politicienne saisie par des individus avides de pouvoir.
Après un clivage juridique, politique, économique et religieux, la France connaît un clivage purement sociologique. OPINION
Les partis qui ont voulu attirer les électeurs du RN et les Gilets jaunes ont tous bu la tasse. Y compris les listes conduites par des Gilets jaunes. Sauront-ils en tirer les leçons ?
Européennes 2019 : La France bien partie pour se figer dans le dirigisme écologique et la dépense publique.
À force de jouer la carte de l’exception française dans la politique européenne, les partis comme LREM et RN se retrouvent en décalage avec le reste de leurs homologues européens.
Le Rassemblement national sort vainqueur des élections européennes, devant la formation présidentielle. Une victoire sans KO, dans un duel attendu. Les Républicains et La France Insoumise sont dans les cordes.
Européennes : du copié-collé dans les propositions économiques des partis français ! Leur programme se résume à l’antilibéralisme durable.
Si très peu de monde a lu la prose de Renaud Camus, une partie de son idéologie est relayée par d'autres vecteurs moins sulfureux.
Avec ses deux fois 23 députés répartis également entre LREM et le RN, les élections européennes françaises auront pour résultat final d’accentuer le poids des anti-libéraux, qu’ils se revendiquent « progressistes » ou « nationalistes ».
La démission du vice-chancelier d'Autriche intervient le jour où les partis populistes européens se donnaient rendez-vous à Milan.
Vous pensez avoir le choix lors de ce scrutin européen ? Détrompez-vous. Toutes les listes proposent à l'État de s'immiscer davantage dans vos vies. Alors, que faire ?
Andréa Kotarac, ancien élu LFI, votera pour le Rassemblement national. C'est beaucoup moins étonnant que ce qu'en disent les médias. Explications.