Par Michel Gay.
Étrangement, le financement du nucléaire dans le mix énergétique européen est actuellement écarté par la future « taxonomie » de l’Union européenne.
Pour corriger cette anomalie, Emmanuel Macron et les Premiers ministres de six pays européens (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie) ont adressé une lettre commune à la Commission européenne (UE) le 19 mars 2021 pour rappeler le rôle de l’énergie nucléaire dans les efforts à accomplir pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Nucléaire : un appel urgent
Cet appel intervient en pleine discussion à Bruxelles sur la future « taxonomie » européenne qui doit conditionner l’accès aux financements européens des énergies avantageuses pour la neutralité climatique visée en 2050.
Certains pays sont favorables à l’inclusion du nucléaire dans cette « taxonomie » permettant ainsi l’accès aux financements européens en raison de ses faibles émissions de CO2. Cette qualité est un avantage dans la lutte contre le réchauffement climatique pour succéder au gaz russe, au charbon allemand, et au pétrole.
D’autres pays y sont opposés, comme l’Allemagne qui rate sa transition énergétique, ainsi que l’Autriche.
Les sept signataires de haut niveau de cette lettre demandent ensemble à la Commission européenne :
- d’assurer dans l’UE des règles équitables entre les différentes sources d’énergies décarbonées, dont le nucléaire,
- de ne pas exclure le nucléaire des politiques climatiques et énergétiques,
- et que « la politique énergétique et climatique de l’UE soutiennent toutes les voies vers la neutralité climatique, selon le principe de la neutralité technologique ».
Les signataires soulignent enfin que « toutes les technologies disponibles et futures à zéro et à faibles émissions doivent être traitées également dans toutes les politiques visant à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 ».
Manœuvres en coulisses ?
Il est stupéfiant que de sombres manœuvres de lobbies écologistes antinucléaires aient réussi à faire écarter des financements l’UE sur le principal moyen de produire de l’électricité décarbonée.
Pourtant, au Creusot le 8 décembre 2020, le Président Macron avait souligné le rôle central du nucléaire pour l’avenir de la France en précisant que « notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire ».
» l’accès aux financements européens » je suis un européen…je peux donc normalement financer » ce que je veux » non?
tiens donc..;
Ben oui, mais ceci à la condition d’ avoir compris qu’ il n’ a de compte à rendre qu’ aux français et à tout ce que le pays a traversé avant 1977.
a traversé et accompli
Quelle girouette ce mec ; sentirait-il le vent des éoliennes tourner ; quand est-ce qu’il fera la même chose pour la pandémie ?
Étrange retournement de veste, mais on ne s’en plaindra pas. Encore du « en même temps »?
Macron est un pervers. Il ne faut prêter aucune attention a ses propos. Ils n’expriment jamais une pensée réelle et ou sincère, seulement des mensonges manipulatoires. C’est difficile, mais c’est ainsi, la seule chose qui reste possible pour sauver la France, c’est 2022 !
Tout à fait. il change du tout au tout ses discours suivant les auditoires. Face aux écolos « je ferme le nucléaire », face au pros « il faut garder le nucléaire »! C’est un faux cul.
Je comprends bien qu’il faut couper l’herbe sous le pied de la trop influente confrérie des pseudo-écolos en invoquant la neutralité carbone de l’énergie nucléaire. Mais comme on ne tardera pas à comprendre que les émissions de CO2 supplémentaires n’ont plus aucun effet climatique et favorisent le verdissement de la planète, il ne faut surtout pas négliger les vertus propres de l’énergie nucléaire (coût, propreté et sécurité) qu’on peut très bien faire admettre au public si on s’en donne la peine au lieu de répéter bêtement les peurs factices à la mode.
Le public, quand il devra manger froid en hiver, il reviendra à la réalité, d’autant plus vite que la douche sera glaciale le matin.
L’Allemagne procède sous couvert de l’écologie pour pouvoir maîtriser l’approvisionnement en gaz russe pour le continent européen avec Nord Stream 2. Il faut être un sombre idiot pour ne pas le voir. Elle souhaite un abandon du nucléaire de la part de l’Europe car c’est un concurrent bien meilleur en vue de la consommation électrique (bien entendu, si on a un besoin de gaz, le plus direct est d’avoir du gaz et non d’en produire via l’électricité. Mais on a un besoin d’électricité en priorité). Mais en plus l’Europe avance des arguments bidons pour empêcher l’Allemagne de traiter avec la Russie à cause de l’affaire Navalny (qui a bon dos). Bref, un fiasco pour l’Europe qui montre encore une fois sa débilité, une mise au vert (c’est le cas de le dire) des réelles intentions allemandes, et une soumission encore plus poussée des autres pays européens aux dogmes européiste et écologiste politique (différent de la science de l’écologie).
Voir la lettre du Président de PNC au Président de la République à ce sujet.
http://pnc-france.org/wp-content/uploads/2021/03/Lettre-au-Président-de-la-République-1.pdf
Il ne reste plus qu’à espérer ce black-out l’hiver prochain pour susciter la reprise de l’industrie nucléaire en commençant par la reconstruction d’Alstom-Energie et la réouverture de Fessenheim à la demande d’un peuple qui se les sera bien gelées à cause des billevesées de Jadot et ses sbires.
comme quoi, nous avons bien perdu notre indépendance !
et l’avenir tel que l’envisage l’UE : des taxes !