Par Adnan Valibhay.
La période actuelle est certainement l’une des plus difficiles que la jeunesse ait eu à connaître. Le désespoir de chacun croît. Le mal-être constant est omniprésent.
Tous sont bouleversés par la crise sanitaire, ainsi que par ses conséquences sur les libertés. Nombreuses sont les personnes qui souffrent affreusement de la distance à l’égard de tous qui leur est imposée. Nombreuses sont celles dont l’espérance se tarit. Nombreuses sont celles qui sombrent dans la dépression.
Les étudiants touchés
Les étudiants aussi sont particulièrement touchés. Les étudiants aussi ont droit à l’avenir. Les étudiants aussi peuvent être fragiles. Ils se sentent pourtant oubliés.
Beaucoup doutent terriblement. Beaucoup cherchent désespérément des stages. Beaucoup travaillent avec ardeur. Beaucoup souffrent de l’isolement. Beaucoup sombrent dans le nihilisme.
Face à ce marasme sans précédent, face à l’urgence de la situation, des voix s’élèvent pour tenter de les aider. Les interrogations s’enchaînent tandis que les réponses n’adviennent nullement.
Certes, la jeunesse bénéficie désormais de la pitance publique pour se sustenter en ne déboursant pas moins que la coquette somme de un euro, mais aucune solution réelle ne leur a été proposée.
Généraliser l’assistanat n’est pas la solution
Pour ne pas changer ses vieilles habitudes, la gauche souhaite unanimement étendre le RSA dès l’âge de 18 ans. En d’autres termes, favoriser l’assistanat plutôt que de permettre aux jeunes d’accéder à la liberté en construisant dès maintenant leur indépendance.
La majorité présidentielle, par la voix du délégué général de la République en marche (LREM), Stanislas Guérini, entend faire bénéficier la même tranche d’âge d’un prêt de 10 000 euros à taux zéro remboursable uniquement si un certain niveau de revenu est atteint. Soit pérenniser l’endettement des Français en fragilisant l’avenir de ceux qui auront la lourde tâche de bâtir la France de demain.
Dans le même temps, les facultés restent fermées. En effet, l’ordonnance du juge des référés du Conseil d’État du 10 décembre 2020 estime que le distanciel assure l’accès à l’enseignement supérieur rejetant ainsi le recours formé par 77 enseignants chercheurs de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. En conséquence, la reprise des cours en présentiel ne peut se faire que très progressivement, à titre tout à fait sporadique, soit symboliquement alors même que nul enseignement digne de ce nom ne saurait se transmettre sans dialogue socratique.
Les théâtres et les musées, les restaurants et les discothèques, les festivités et les cérémonies, demeurant prohibées, l’économie est également sous pression. Une telle politique, en plus d’être destructrice du point de vue culturel, met sous la sellette bon nombre de jeunes pour qui ces activités tendaient à être des ressources vitales par lesquelles ils vivaient décemment en toute indépendance sans demander l’aumône à qui que ce soit.
La gestion invasive de la crise sanitaire
En conséquence, il est demandé à l’État de réparer ce qu’il fait subir à la population alors même que c’est sur chacun que pèsera tôt ou tard le poids de cette gestion invasive de la crise sanitaire, par notamment des hausses d’impôts directs ou indirects, des cotisations sociales toujours plus importantes, soit par un accroissement du cauchemar fiscal.
Sachant qu’il n’est en principe pas de son ressort d’être à ce point présent dans la vie de ses sujets, n’est-il pas grand temps pour lui de faire marche arrière en libérant les Français ?
Cette omnipotence de l’État n’est pas sans évoquer cette réplique d’Antigone dans la tragédie éponyme de Sophocle :
« Je ne croyais pas, certes, que tes édits eussent tant de pouvoir qu’ils permissent à un mortel de violer les lois divines : lois non écrites, celles-là , mais intangibles. »
Ce n’est pas d’aujourd’hui ni d’hier, c’est depuis l’origine qu’elles sont en vigueur, et personne ne les a vues naître. Il semble en effet constant que la liberté est un droit naturel auquel est aujourd’hui porté des atteintes de plus en plus significatives.
Déjà , au XVIIe siècle Pascal écrivait :
« Sans doute, l’égalité des biens est juste ; mais ne pouvant faire qu’il soit force d’obéir à la justice, on a fait qu’il soit juste d’obéir à la force ; ne pouvant fortifier la justice on a justifié la force, afin que le juste et le fort fussent ensemble, et que la paix fût, qui est le souverain bien. »
Monsieur le Président de la République, ouvrez les facultés, libérez l’économie plutôt que d’oppresser les jeunes Français !
Libérez les salaires en les déchargeant massivement,plus de 20 lignes de retenues n’est plus acceptable pour financer un système qui tient désormais plus du hold-up que de la solidarité nationale .N’en déplaise à beaucoup sur ce site pour la première fois dans l’histoire et seul pays au monde les retraités vivent mieux que les actifs.
Libérez l’immobilier en supprimant toutes les aides d’Etat , le BTP n’est pas du ressort de régalien seulement du lobbying.
L’Assistanat c est la dépendance à vie de politiques profiteurs
Vous avez raison, les retraités qui ont travaillé plus de 40 ans sans subir ni profiter du chômage, et souvent plus de 45 heures par semaine, 6 jours sur 7, sans bénéficier des 35 heures, du télétravail 😉 des RTT et des 5 semaines de congés, vivent mieux, (même s’il y a des cas difficiles) que les actifs…
Lorsqu’ils ont débuté leur carrière, il n’y avait pas les abonnements tv, internet et téléphone,
Il n’y avait pas le confort d’aujourd’hui et beaucoup allaient bosser en vélo ou en mobylette…
Ils ont investi pour leur retraite en payant celle de leurs prédécesseurs.
Il est à craindre que la vie “pépère” et dorée des retraités ne dure pas et que nos dépensiers politiques viennent rapidement les pomper toujours plus…
Ceci dit il faut arrêter d’opposer les jeunes et les vieux car nous avons besoin des uns et des autres et la perfidie des politiques est de nous diviser toujours plus.
Les politiques ont l’art de désigner des faux coupables des problèmes des gens.
Les vrais coupables ce sont ces politiques profiteurs qui vivent confortablement toute leur vie sur nos impôts sans obligation de réussite
Ne comptez pas sur les jeunes diplômés (à haute valeur ajoutée : grandes écoles d’ingé ou de commerce), dont moi, pour venir subvenir à vos délires de retraites par répartition que vous avez votés…
Petit problème de calendrier :
Sachant que la retraite par répartition est apparue en 1946. Que pour voter il fallait, à l’époque, avoir 21 ans, seules les personnes nées avant 1925 peuvent, éventuellement, se sentir coupable.
Soit ceux qui au moins 96 ans actuellement.
Vous vous trompez de cible.
En revanche ceux qui ont voté Mitterrand sont bien responsables d’avoir complètement déséquilibré ce système par l’émergence de la retraite à 60 ans.
Certes la répartition est un système discutable mais qui aurait pu “tenir” beaucoup mieux sans cette mesure.
Nos politiques qui ont basé notre société sur le traitement social du chômage sont également terriblement coupables.
Ne comparez pas les retraités et les actifs, mais les actifs actifs et les actifs inactifs. Il n’y a jamais eu aussi peu de différence entre les uns et les autres, et aussi peu de motivation pour passer d’actif inactif à actif actif.
Nos politiques nous dressent les uns contre les autres…. mais il faut dire aussi que majoritairement les français se jalousent les uns les autres et que désunis ca fait le jeu de ces politiques profiteurs que nous subissons depuis des décennies
Ce sont surtout les vieux qui ont besoin des jeunes pour entretenir le système de Ponzi qui les finance…
Quant aux élus ils ne sont pas là par hasard,ils sont justement élus sur des promesses non tenables et non financées,1981 on paye toujours.
Le déni ça suffit.
d’accord avec vous à une nuance près nous avons tous besoin des uns et des autres. Il faudrait arrêter d’installer une solidarité que dans un sens les courageux peut être chanceux d’être courageux et les autres : les malchanceux ou les paresseux ou les profiteurs ou tout à la fois : profiteurs-paresseux et finalement chanceux que d’autres triment pour eux qui de plus les accusent d’avoir gagné un peu plus d’argent qu’eux qui restent au lit le matin… Marre comme vous des élus qui divisent pour mieux profiter !!!
Les zoomers financeront s’ils le peuvent les boomers pour résumer