Par Aurélien Véron.
Au second tour des municipales cette année, Anne Hidalgo ne s’interrogeait nullement sur le rapport d’EELV à la République. Mais ça, c’était avant. Une fois la victoire acquise et les postes distribués, l’alliance a vite pris l’eau.
Anne Hidalgo face à l’éviction de Christophe Girard
Tout a commencé avec l’éviction brutale de Christophe Girard sous la pression de deux élues EELV. Le retrait forcé de cette personnalité a suscité l’ire d’Anne Hidalgo dont il était très proche. Lorsqu’elle a annoncé qu’elle enterrait la hache de guerre, nous nous doutions tous qu’elle n’en resterait pas là.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Surtout à l’Hôtel de Ville.
Au dernier Conseil de Paris, la proposition de baptiser une rue Samuel Paty a engendré un gros malaise. Le présidente du groupe écologiste au Conseil de Paris a rappelé qu’au terme d’une délibération datant de 1934 et négligée jusqu’ici, il lui apparaissait prématuré d’honorer ainsi cet enseignant mort pour la liberté de penser.
Anne Hidalgo a immédiatement saisi l’occasion pour répliquer et annoncer « regretter » la position du groupe écologiste. Un vote confus s’est ensuivi avec 20 abstentions à la clé. Qu’ils soient volontaires ou erronés, Anne Hidalgo a rappelé plus tard que ces votes ne pouvaient être contestés après coup par ceux qui les avaient exprimés.
EELV et la République
Les noms d’oiseau ont commencé à voler, le camp EELV accusant Anne Hidalgo de « mensonge », d’avoir « truandé la vérité ». Les considérations techniques entourant ce vote ne changent en rien au fond.
Les élus d’EELV ne cessent de piétiner nos institutions et d’encourager à violer les lois de notre République. EELV se retrouve dans le camp des squatteurs contre les propriétaires légitimes, dans le camp des sans-papiers face aux autorités qui tentent d’appliquer nos lois, dans celui des voyous face aux forces de l’ordre.
EELV a toujours été complaisant à l’endroit des vandales qui saccagent les bureaux ou les commerces qu’ils estiment contraires à leurs valeurs : chaînes de fast food, fonds d’investissement, banques, laboratoires de recherche de l’INRA, etc.
Le recours à la violence est parfaitement légitime aux yeux de certains écologistes.
En revanche, ils détestent la police qu’ils accusent de tous les maux. Par principe. Le maire de Colombes n’a pas hésité à comparer les méthodes policières actuelles à celles du régime de Vichy. Après de nombreuses années sans police municipale à Paris, Anne Hidalgo a finalement dû passer outre leur opposition pour demander sa création.
Mais elle a dû céder à leur exigence qu’elle ne soit pas armée. Cela n’a aucun sens dans le contexte de violences urbaines et du risque terroriste actuel qui en fera une cible privilégiée.
Enfin, ils ont longtemps soutenu des associations communautaristes comme le CCIF qui vient d’être dissout. Au cours des évènements engagés et manifestations auxquels ils s’associent, ils côtoient régulièrement des publics qui applaudissent banderoles et discours explicitement antisémites. Au mieux, ils affichent leur distance du bout des lèvres avec ces positions lorsqu’ils sont pris sur le fait.
L’antisémitisme est un sujet sensible, sur lequel Sandra Regol, la Secrétaire Nationale adjointe d’EELV, s’exprime très maladroitement.
Elle assimile la Shoah au traitement actuel des migrants, évoque « la peur de l’altérité » pour expliquer l’antisémitisme et le fait que 34 % des Français juifs se sentent menacés en France. Nous attendons tous qu’elle nous détaille ce que les personnes juives ont de différent des non-juives qui susciterait la peur.
Anne Hidalgo a eu raison de s’interroger sur la compatibilité des écologistes avec la République. Mais il est trop tard pour conclure qu’il suffit de « s’influencer sur les questions républicaines ». La ligne rouge a été franchie depuis longtemps par nombre de militants et responsables écologistes.
Nous attendons qu’elle prenne ses responsabilités d’élue républicaine et les exclue de sa majorité.
Et en plus ils menacent notre civilisation!
Notre civilisation, elle n’existe que dans les livres d’histoires, disparue avec les tours de New-York.
Pauvre fou…
le souci c’est qu’elle soit maire de Paris…!!! Sans elle pas de petits hommes verts…Et pis c’est facile de s’en débarasser une fois élue…!!
Attendez un peu, vous n’avez encore rien vu! Elle ambitionne d’être Présidente de la république la Madame Hidalgo. Au secours!
On a déjà eu les socialos au gouvernement et on a pu se rendre compte de leurs actions d’éclat (35h, abolition de la peine de mort,…)
Si Hidalgo, de gauche, bobo, verte, écolo, se présentait à la présidentielle, elle risquerait de battre Macron au 1er tour en raison de ses alliances et des performances de ce dernier et elle se retrouverait vraisemblablement au second tour face à Le Pen, elle serait donc élue.
Il ne faut pas oublier qu’à gauche on ne parle plus que d’elle, qu’elle a été réélue à Paris, qu’elle a pactisé avec les écolos pour être élue…
C’est ce qui pourrait nous arriver de pire quand on voit ce qu’elle fait à Paris, désir d’éliminer les voitures, piétonisation des rues, saleté de la ville, pléthorique staff, et la cerise sur le gâteau les JO.
Elle s’est battue pour les avoir mais les parisiens ne se rendent pas encore compte de ce que cela va leur coûter en impôts et taxes futurs, le seul sursaut pourrait venir des “quartiers chauds” qu’ils sont en train de laisser tomber malgré leurs belles paroles.
Cette femme est un DANGER POUR LA FRANCE
https://www.rtl.fr/actu/politique/presidentielle-2022-l-option-hidalgo-attentivement-suivie-par-macron-7800812870
tout à fait…
“Cette femme est un DANGER POUR LA FRANCE”
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Elle représente la bobocratie, elle n’est ni plus ni moins dangereux que ses clones.
Sandra Regol ;” …. Et je proposerais que cette période de grands travaux soit, au moins, l’occasion de créer des espaces de nature sauvage au cœur de la ville.” Nature sauvage au milieu de la ville ? Ca demande des éclaircissements non ? On a les mêmes frappés en Belgique.