Anne Hidalgo renforce sa politique anti-voitures avec le Covid-19

Anne Hidalgo profite-t-elle de la crise sanitaire pour amplifier son programme anti-voitures ?

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anne hidalgo by Jacques Paquier (CC BY 2.0)

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Anne Hidalgo renforce sa politique anti-voitures avec le Covid-19

Publié le 2 mai 2020
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Par Johan Rivalland.

La politique n’est jamais bien loin. Chassez-la un temps et elle revient vite au galop. (Ah, tiens, voilà une idée : à quand le retour des chevaux dans Paris ?)

Déconfinement et lutte anti-pollution

On sait la persévérance de l’actuelle Maire de Paris à vouloir diminuer le flux de véhicules circulant dans la capitale, dans l’espoir de diminuer la pollution. Réelle préoccupation ou positionnement purement politique ? Chacun se fera ses propres convictions à ce sujet. En politique, rien n’est jamais très assuré, que ce soit sur ce sujet comme sur la plupart d’entre eux. Telle est l’une des perversités de la démocratie.

Mais le véritable sujet ici, est : est-ce bien judicieux de venir renforcer cette politique anti-voitures ou anti-pollution, à un moment où le pays subit une crise d’une ampleur inédite et aux conséquences terriblement dramatiques ? On peut à juste titre se poser un certain nombre de questions tout à fait légitimes à ce sujet. Car ce ne sont pas des décisions sans conséquences à courte échéance.

La pollution est-elle actuellement ce que nous avons le plus à craindre ?

Je laisse de côté volontairement ici les débats concernant le degré de dangerosité de la pollution, et plus particulièrement de celle provenant des véhicules routiers (je ne doute pas que les commentateurs s’empareront très probablement du sujet, car il a tout à fait lieu d’être).

Mais concentrons-nous sur la simple question suivante : l’heure est-elle vraiment à se saisir de l’opportunité du déconfinement pour imprimer un peu plus dans les décisions la lutte anti-voitures ? N’y a-t-il pas, autrement dit, un danger immédiat bien supérieur à la pollution en restreignant ces modes de déplacement, au moment où beaucoup craignent plus directement pour leur vie ou leur santé en devant se déplacer notamment dans le cadre de leur activité professionnelle ? Car voici ce que déclare Anne Hidalgo :

« Je m’opposerai à ce que Paris soit envahie de voitures, synonymes de pollution. La pollution conjuguée au Covid-19 est extrêmement dangereuse ».

La petite reine du déconfinement

Soit. Mais ce qui vient en tête à tous ceux qui envisagent de se déplacer en véhicule, notamment pour se rendre tout simplement sur leur lieu de travail, est : ai-je vraiment envie de prendre des risques en me déplaçant via des transports en commun bondés, avec des distances humaines que l’on sait très faibles, et ce malgré toutes les précautions qui pourront être prises ? N’est-il pas légitime d’aspirer – par peur ou par l’usage de la raison – à user de ses libertés pour pouvoir au moins momentanément se déplacer par des moyens que l’on peut juger plus sûr ?

Autres réactions que l’on voit déjà poindre : Anne Hidalgo elle-même, ainsi que ses conseillers et autres co-décideurs, prendraient-ils chaque jour les transports en commun aux heures de pointe parmi la foule des voyageurs pour se déplacer ?

Question aussi de la part des commerçants, parmi d’autres professions concernées, qui se demandent : n’allons-nous pas subir de nouveau, après le mouvement des Gilets jaunes et les grèves de décembre et janvier, puis la période du confinement, une désertion accentuée des commerces ? Certains s’interrogent par exemple sur la capacité des clients à pouvoir repartir avec leurs achats à vélo…

Et plus nombreux encore sont ceux qui ne peuvent s’empêcher de penser une nouvelle fois que ces projets semblent être très centrés sur des modes de raisonnement qui correspondent bien aux idéaux des « bobos parisiens », certaines réactions de provinciaux consistant déjà à suggérer de manière ironique à ces mêmes bobos de ne pas venir polluer les campagnes avec leurs véhicules.

En tout état de cause, on voit surtout que le moment paraît mal choisi pour mettre dans la balance les morts très éventuels (ou présumés) de la pollution et les dangers immédiats liés au Covid 19 et au déconfinement.

Une atteinte aux libertés

La question de la pollution peut tenir à cœur – sincèrement ou pas – à beaucoup de gens. Et on peut parfaitement le comprendre. Ce sont des choix de société et qui peuvent être débattus. Dans l’immédiat, il paraît cependant un peu précipité et potentiellement dangereux de prendre des décisions aussi rapides et susceptibles d’attenter aux libertés.

Mme Hidalgo envisage ainsi par exemple d’interdire aux voitures la circulation sur des axes majeurs tels que la rue de Rivoli :

« Je souhaite qu’il y ait un axe uniquement dédié au vélo et un autre réservé uniquement aux bus, taxis, véhicules d’urgence et véhicules des artisans, mais plus les voitures. Ainsi, on pourra circuler d’est en ouest à vélo (de la porte de Vincennes à la porte Maillot en passant Bastille, rue de Rivoli, la place de la Concorde et les Champs-Elysées). L’avenue Foch pourrait être aménagée et on filerait ensuite en obliquant jusqu’à la porte Maillot. Nous travaillons avec le maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine), Jean-Christophe Fromantin, pour qu’il puisse y avoir aussi un prolongement vélo jusqu’à La Défense. »

Et elle dit réfléchir à des aménagements (parkings, pistes cyclables élargies, etc.) en vue de permettre la mise en application de ces projets. Mais est-ce réalisable en si peu de temps et les effets pervers qu’entraînent nécessairement toute prise de décision ont-ils bien été étudiés ?

C’est pourquoi nous pouvons légitimement nous interroger sur la précipitation avec laquelle les projets en cours semblent être enclenchés, ainsi que sur les conséquences loin d’être anodines qu’elles impliqueraient. L’affaire est loin d’être anecdotique…

 

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  • Les commerces du centre de Paris vont apprécier.
    On peut s’attendre à des faillites supplémentaires donc des rentrées fiscales en moins pour la ville et, in fine, des taxes et impôts en plus pour les électeurs de A.Hidalgo.
    Sans oublier le renchérissement des produits de consommation courante, l’approvisionnement des petits supermarchés de quartier devenant plus difficile et donc plus couteux.
    Comme toujours en économie et en politique, il y a ce qui se voit et il y a ce qui ne se voit pas…

    • Sauf que dans ce qui ne se voit pas, il y a aussi que ce sont les impôts des provinciaux qui paient pour les lubies parisiennes…

    • Je ne sais pas… Personnellement je consomme plus dans les quartiers piétons. Quand j’étais parisien je ne consommais que dans les commerces de proximité en y allant à pied et quand j’étais banlieusard ça ne me serait jamais venu à l’idée d’aller en voiture dans le centre de Paris pour aller faire des courses. Autour de moi tout le monde faisait pareil… mais peut-être qu’il y avait un biais quelconque qui m’échappe. Y a-t-il tant de gens qui vont dans le centre de Paris en voiture pour y faire des courses ?
      Depuis que je suis à Toulouse je remarque que les rues les plus commerçantes sont aussi celles où la circulation automobile est limitée ou interdite… alors peut-être que les commerçants sont stupides de se mettre là, mais j’ai l’impression que les espaces dédiés à la voiture sont plutôt des lieux de passages peu propices à la consommation et au commerce.

      • Il faut laisser le temps au mal de se répandre. C’est à terme que cela sera délétère. Bien sûr les « locaux » vont acheter local mais pas produit localement… »c’est là qu’est l’os ».

      • Le problème c’est pas les rues piétonnes en tant que telles, mais d’avoir suffisamment de places de parking pour ce garer pas trop loin.

      • j’allais régulièrement dans le centre de paris en voiture, Confort, clim, musique, possibilité de faire des achats en volumineux, rapidité (même aux heures de pointes il n’étaient pas rare que mon trajet soit plus court en voiture qu’en transport en commun) je n’ai jamais comprit l’intérêt des transport en commun parisien. Et je ne vous parle même pas des liaisons entre banlieue…

        • idem car quand j’habitais en Seine et Marne et que j’avais besoin de faire des cahats a PAris je choisissais mes jours ( lundi et mercredi cela roule mieux ) et mes heures , ce qui faisait que je faisais mes achats ( professionnels de produits impossible de trouver en banlieue ) rapidement et facilement et je ne vois pas comment transporter des colis lourds dans le métro avec des couloirs et des escaliers impossibles! cela dit maintenant étant en Province je commande par Internet quand cela est possible

      • Sauf qu’à Toulouse, la majeure partie des rues piétonnières tient dans un cercle d’1km de diamètre et que vous pouvez laisser votre voiture à proximité dans les rues ou dans un des nombreux parkings couverts avoisinants, certains au contact même des zones piétonnières (voire à l’intérieur). Dans ces conditions, il n’y a guère de différence avec une situation sans zone piétonnière où vous gariez votre voiture à un endroit vous permettant de sillonner les rues avoisinantes.
        La seule différence est peut-être pour les habitants des zones piétonnières qui ont du voir le prix des parking et box s’envoler…
        A Paris, c’est l’accès de la ville elle-même qui est rendu plus difficile et encore plus pour les arrondissements centraux. La zone piétonnière de Toulouse tient sans problème dans un des 4 premiers arrondissements de Paris (qui sont les plus petits). Hidalgo veut rendre très difficile d’accès aux voitures une zone mesurant environ 4×5 km ce qui créera automatiquement un engorgement des arrondisessements périphériques où d’ailleurs l’accès voiture est déjà restreint.

        Quand je parlais de faire des achats dans le centre de Paris, je ne parlais évidemment pas des achats courants mais d’achats plus exceptionnels, de marques, luxe, boutiques spécialisées, Grands Magasins (Printemps et autres). Je ne parle pas ici des boutiques de grand luxe qui visent une clientèle très aisée française ou étrangère en taxi non impactée par ce type de mesure.

    • Les électeurs d’Âne Hidalgo semblent aimer la vaseline…

  • Indéniablement, par temps de Covid, le véhicule individuel offre une protection totale par rapport aux transports en commun, dont l’air, en particulier du métro, est de surcroît excessivement pollué (et l’on nous dit que le virus prolifère mieux en atmosphère polluée)…
    Dès lors, j’attends avec impatience que quiconque porte plainte contre Hidalgo pour mise en danger délibérée d’autrui…

  • bon courage aux parisiens…

  • Hidalgo tente de battre le record absolu de bouchons en Ile-de-France, pour l’instant de 739 km. Bientôt 1000 km ?

    Lorsque Hidalgo sature Paris, elle provoque des bouchons dans toute la région. Pourtant, elle n’est élue qu’à Paris, pas dans les communes environnantes qui subissent les conséquences désastreuses de ses décisions. On parle de démocratie. Mais quelle est cette démocratie où une personne a autant d’influence sur la vie de tant d’habitants alors qu’ils n’ont pas voté pour elle ?

    • quelle démocratie? c’est juste une dictature qui ne dit pas son non. quand on voit le pouvoir de nuisance des maires en France on se dit que l’URSS c’était la pire finalement….

  • le cassoulet associé au covid 19 est extrêmement dangereux un basset du Poitou associé à un tigre est extrêmement dangereux..

  • Les gens comme Hidalgo n’ont que mépris pour les commerçants qu’ils voient comme des parasites, toute la sociologie marxienne les classe dans un fourre-tout qu’ils appellent « petite bourgeoisie ».

    • Les électeurs d’Hidalgo sont d’excellents clients d’Amazon, Deliveroo et autres Uber Eats,… La question des commerces et de la livraison ne les préoccupe en rien puisqu’ils font porter toutes les contraintes de leurs lubies sur des gens qui, n’ayant pas les moyens d’habiter Paris, n’ont pas d’influence électorale.

  • ils sont fous , prenez votre voiture pas le metro

  • Paris, avec une moyenne de 111 jours de pluie/an, va être un vrai régal a parcourir en vélo non ?

    • Oh mais même dans les petites villes, on vient nous lourder avec les « mobilités douces » alors que ma ville est située sur une bute avec un temps pas spécialement clément…

      • Surtout que les équipes municipales ainsi que leur maire ne roulent jamais en vélo (sauf pour la photo et en période électorale).

    • Octobre 2019, un mois très maussade à Brest pour les cyclistes, 29 jours de pluie.

      • Là, nos amis Bretons ont une truc !
        Il suffit d’élargir les pistes cyclables, ils savent slalomer entre les gouttes et puis: «En Bretagne il ne peut que sur les c.ns» disent-ils.

    • Y-a-pu-qu’à !
      Il suffit de prendre des congés et RTT les jours de pluie, ce sera moins dur (le vélo) !

  • Bof, les habituels idiots utiles de la décarbonation sous fond de réchauffement climatique pour favoriser l’énergie nucléaire : l’ter un projet scientifiquement mort né du fait de l’instabilité plasmatique et la terra plant…je pleure déjà.

  • La mégère socialo est comme tous les gauchistes, le peuple doit obéir et fermer sa gueule! Le pouvoir du peuple elle s’en balance!

    • Elle est du camp du bien…

    • A Virgile.
      Vu le résultat du 1er tour, à Paris, des municipales (29,3%), elle aurait tord de se gêner et de n’en pas faire à sa tête, se moquant du « pouvoir » du peuple qui, in fine, la place en tête (largement). Comme toujours, les parisiens déplacent beaucoup d’air… en palabres !
      Faut-il rappeler que la maire hidalgo, très écolo, dispose de 2 voitures électriques (autonomie de circulation oblige), très chers à l’achat et à l’entretien en cas de panne. Elle oublie, cette dinde, que les batteries de ces voitures « propres » ne sont pas recyclables.
      CQFD raisonnement écolo socialo-bobo !

  • Qu’elle et toute son équipe montre l’exemple, tous les jours, par tous les temps et toutes les heures…

  • Hidalgo joue les écolos mais toutes ses mesures n’ont fait qu’augmenter la pollution. Elle joue l’agrement des electeurs qui n’ont pas besoin de s’y déplacer contre ceux qui n’y habitent pas, mais n’ont pas le droit de vote.

    • Je trouve cette pensée intéressante car elle ouvre le champs de réflexion.
      Personnellement je vois tout un tas de problèmes aux élections. Mais ici que proposez-vous ? que n’importe qui de n’importe où puisse voter à n’importe quelle élection ?

  • sa lubie est soutenu par le gouvernement qui va débloquer 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo suite au déconfinement ; cet argent là aurait sans doute était plus utile ailleurs , mais bon , la campagne électorale pro écolo a commencé , alors ….

  • Remplacement du périphérique par la grande muraille (de Chine, encore un produit non-français) munie quand même de passerelles pour cyclistes et de ponts-levis pour bus électriques ?

  • Les données d’Airparif montrent que la pollution a persisté depuis le confinement (pour mémoire elle est à un niveau beaucoup plus faible qu’il y a 20 ans). Le comportement d’Hidalgo est inqualifiable.

  • Elle a oublié de préciser, notre Hidaldingue, que les diesels associés au Covid19 sont encore plus dangereux, si ils sont conduits sans masque. C’est con que je n’en ai pas du tout les moyens, sinon j’achèterais un 4×4 a 100 000 € d’environ 250 Chv, pour venir a Paris déguisé en tète de veau.
    Le problème de Paris c’est que les parigots ont élu Hidaldingo.

  • Les quelques fois où j’ai visité Paris, je n’ai jamais vu de places de parking libres en journée en rue. Sincèrement, je ne sais pas où les gens se garent.

    • Ils ne se garent pas, ils cherchent une place… puis s’en retournent sans avoir trouvé !

    • Ce sont peut-être les habitants du 16è qui témoignent, avec des quartiers très mal pensés, vides et morts, et où il faut prendre sa voiture pour aller acheter une baguette, ou bien des banlieusards qui vont à Paris avec un chauffeur…
      Je ne comprends pas non plus, sincèrement.
      Les seuls commerces un peu particuliers qui nécessitent d’aller à Paris depuis l’extérieur ne me semblent pas générer des courses obligeant l’utilisation d’un voiture.

      On ne peut évidemment pas faire confiance à sa propre expérience. Du coup j’aimerais avoir une étude qui m’explique comment le commerce à Paris est majoritairement corrélé à l’usage de la voiture malgré ce que j’en ai vécu. Sans cela je m’accroche à ce que j’ai : mon expérience de parisien, de banlieusard et de provincial ainsi qu’à celles des personnes que j’ai croisées. Aujourd’hui rien ne m’indique l’existence d’une telle corrélation si ce n’est l’expression énergique d’autres avis dont je n’arrive pas à saisir l’ancrage matériel.

  • BIEN pour Mme Hidalgo !!!!
    Bientôt Paris ne sera plus qu’une ville-musée… et les entreprises, peut-être, viendront-elles se réinstaller sur l’ensemble du territoire ?

  • Moi je dis : bravo Anne !!! D’abord elle a raison, ces c.uillons de parisiens votent pour elle… Et ensuite, quand elle aura bien bien pourri toute la région parisienne (car ses décisions impactent beaucoup plus les villes limitrophes que Paris elle-même), peut-être qu’enfin on se mettra à repenser à l’aménagement du territoire en France, et que certaines entreprises se décideront à déménager de région parisienne ?

  • En Belgique (à Liège, Bruxelles), ils font la même chose: profiter de la situation actuelle pour entre autre diminuer la vitesse de circulation à 30 voire 20 km/h. Et c’est à cause de la crise. Mais on sent que ces décisions ne changeront pas. Les gens iront dans les grandes surfaces en périphérie.

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