Covid : pourquoi la politique du tout répressif sanitaire est inutile

Le rebond actuel est sérieux, mais pour l’instant dix fois moins que la vague du printemps.

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Covid : pourquoi la politique du tout répressif sanitaire est inutile

Publié le 28 octobre 2020
- A +

Par Olivier Maurice.

L’OMS vient de publier une synthèse des très nombreuses publications sur les valeurs épidémiologiques du Covid-19.

Cette étude, réalisée par John Ioannidis, médecin et chercheur à Stanford est passée quasiment inaperçue dans l’actualité assez bouleversée de ces dernières semaines. Elle mérite cependant qu’on s’y arrête, tant les chiffres qu’elle donne éclairent d’un jour nouveau la crise sanitaire que traverse une bonne partie de la planète, et que résume parfaitement la dernière phrase de sa conclusion :

« The inferred infection fatality rates tended to be much lower than estimates made earlier in the pandemic. » : la mortalité induite par le virus se révèle bien plus basse que les estimations réalisées auparavant.

Et par « bien plus basse », il faut comprendre une sacrée différence : il y a en effet un facteur 14 entre les premiers chiffres donnés par les autorités sanitaires chinoises et la valeur constatée par le Dr Ioannidis.

Dix mois après le début de l’épidémie, on peut estimer qu’au pire, le covid tue 14 fois moins que ce qui avait été estimé au début de l’épidémie.

Dix mois après le début de l’épidémie, l’OMS publie un rapport indiquant clairement que les autorités sanitaires ont clairement surréagi et grandement surestimé la dangerosité du virus.

Ces erreurs passées seraient dues à deux facteurs :

  1. La méconnaissance des modes de transmission du virus et en particulier le chiffre extrêmement élevé de cas asymptomatiques.
  2. La capacité à prendre en charge les patients qui avait été niée au début de l’épidémie.

 

Changement de cap

On se doutait bien que le vent commençait à tourner dans les instances sanitaires internationales qui avaient commencé au début du mois à dénoncer le rapport coût bénéfice des confinements et qui ont depuis émis des recommandations bien plus nuancées qu’auparavant sur la politique de prévention.

C’est clairement un changement de cap à 180° dont il s’agit.

Là où l’OMS encourageait auparavant de mettre tout en œuvre pour protéger les populations et ralentir la progression de l’épidémie, elle se contente maintenant de mettre en garde les autorités locales contre les risques de la stratégie inverse : celle de l’immunité collective, en argumentant que pour l’instant, les connaissances scientifiques n’étaient pas suffisantes pour garantir le caractère éthique d’une telle stratégie.

Mais surtout, en ce qui concerne les mesures radicales de confinement, couvre-feu, restrictions de mouvement, etc. l’OMS les conseille en dernier recours maintenant du plus fort que le permet ce changement de cap radical, expliquant qu’elles n’ont de sens que pour permettre aux pays de gagner le temps nécessaire pour mettre en place la nouvelle stratégie sanitaire recommandée : tester, isoler et soigner.

 

Les chiffres

L’étude publiée par l’OMS indique un IFR (Infection Fatality Rate ou taux de mortalité des patients affectés) de 0,23 % et de 0,05 % pour les moins de 70 ans.

Les premiers rapports provenant des autorités chinoises indiquaient un taux de mortalité de 3,4 %, chiffre supérieur à celui de l’épidémie de grippe espagnole de 1918.

Les différentes projections qui ont suivi, incluant les divers scénarios de confinement et de retardement de l’épidémie, tablaient sur la possibilité de réduire le taux de mortalité suite à la mise en place des mesures hygiénistes, aux alentours de 1 %, ce qui situait la covid à un facteur 10 des grosses épidémies de grippe.

Le chiffre actuel indique que la covid serait deux fois plus mortelle qu’une grosse grippe.

Et c’est sans compter les progrès thérapeutiques qui peuvent être mis en place afin de réduire encore ce chiffre.

Cette simple mathématique invalide totalement la stratégie de confinement qui ne peut avoir, on le comprend rapidement, quasiment aucun impact sur un chiffre épidémiologique aussi bas : le cas sévère, voire critique étant clairement l’exception et non la règle.

Par ailleurs, ces chiffres indiquent également une extrêmement forte présence de cas asymptomatiques, le taux de mortalité constaté chez les patients présentant des symptômes étant quant à lui dix fois plus élevé.

 

Rapprochement avec la situation en France

Ramenés à la population française, ces chiffres signifient que 14 millions de Français auraient été contaminés à ce jour, et que le nombre de contaminations quotidiennes au plus fort du pic épidémique de mars-avril a dû frôler un million par jour.

Ils expliquent aussi pourquoi les 40 000 (ou 20 000 il y a dix jours) cas positifs relevés actuellement conduisent à un peu plus d’une centaine de décès quotidiens. On retrouve effectivement un ratio de l’ordre de grandeur de celui donné par l’OMS, sachant que le nombre de cas testés positifs est forcément inférieur à celui de cas positifs réels.

Ils signifient également que le scénario de l’immunité collective à 60 % se solderait par environ 100 000 décès (sachant qu’il y en a eu environ 35 000 au printemps), et un peu moins du double pour un scénario d’immunité totale.

Environ 20 % de la population française ont semble-t-il été infectés à ce jour, sans doute deux à trois fois plus dans les grands foyers d’infection du printemps, sans doute également davantage parmi les plus jeunes, pour qui les tests relèvent les plus forts nombres de cas positifs.

Ces chiffres semblent donc bien réalistes et permettent enfin de faire un lien entre les diverses observations, et de répondre aux questions incessantes depuis le début de l’épidémie. La situation est sérieuse, mais elle l’est largement moins que le niveau d’alarmisme et de catastrophisme qui domine actuellement.

Le rebond actuel est sérieux, mais pour l’instant dix fois moins que la vague du printemps.

 

Dynamique épidémique

En plus des données épidémiologiques sur la mortalité, l’OMS a également mis à jour d’autres informations sur les modalités de transmission de la maladie.

La maladie semble se transmettre selon deux modes principaux : une transmission silencieuse par porteurs asymptomatiques (environ 9 personnes sur 10) qui ont 25 % de risques de contaminer une autre personne et une transmission explosive par des « super-contaminateurs » très peu nombreux mais capables de contaminer un nombre très important (de la dizaine à plusieurs milliers) de personnes.

Ce modèle de contamination expliquerait pourquoi la maladie se comporte de façon endémique dans les zones à faible densité de population et provoque des vagues ou pics épidémiques dans les zones fortement peuplées.

Elle explique surtout pourquoi les mesures sanitaires prises n’ont aucun effet sur l’épidémie et qu’il est indispensable que la France change le plus rapidement possible de cap et prenne en compte les recommandations de l’OMS.

En plus d’être extrêmement néfaste pour l’économie et d’avoir un prix social et même sanitaire incroyable, la politique actuelle est inutile et totalement contre-productive car elle n’isole pas les super contaminateurs, ne protège pas les personnes à risque, et surtout parce qu’elle ne fait que ralentir la propagation silencieuse et ainsi augmenter le risque futur d’explosion.

 

Changer de politique sanitaire

Comme l’indique l’OMS, la stratégie à suivre consiste à détecter, et surtout à isoler et à soigner les personnes infectées, à les soigner, non pas du virus, mais en tant que patients en mauvaise santé.

On sait en effet que les personnes présentant d’autres problèmes médicaux sont les plus en danger. Il est donc indispensable de les prendre le plus tôt possible, afin de les surveiller et d’améliorer leur état de santé global afin de leur donner le maximum de chance de passer cette épreuve qui, même pour les cas symptomatiques, reste « gérable » dans 95 % des cas.

Il convient aussi de les isoler, parce que les super-contaminateurs se situent chez les personnes symptomatiques, les chiffres montrant que la contamination silencieuse est quasiment impossible à éviter.

En faisant le choix de confiner la population plutôt que de déclencher un plan de réorganisation de l’hôpital et des services de santé afin d’accueillir et de soigner les malades, en suivant une politique hygiéniste centrée sur les actions prophylactiques, en limitant les soins au paracétamol et aux soins palliatifs, les autorités sanitaires françaises ont fait totalement fausse route.

Mais surtout, en laissant une partie du corps médical propager l’idée que la responsabilité du développement de l’épidémie était due au mauvais comportement des Français, en ne faisant pas l’analyse profonde de la réelle dimension de l’épidémie, et en privilégiant les scénarios catastrophistes, elles ont grandement failli et fait preuve d’un amateurisme et d’un manque de discernement inexcusable.

À un niveau supérieur, en engageant la France dans une guerre contre le virus qui n’avait aucune raison d’être, mais surtout en la maintenant et en se laissant berner par le chant des vendeurs de panique, le gouvernement français a une responsabilité immense dans le désastre économique, social, politique et également sanitaire qu’il a créé.

La question maintenant est de savoir qui arrêtera la machine folle qui semble lancée à toute allure dans la mauvaise direction, à l’heure des rumeurs d’un nouveau confinement, d’annonce de nouvelles mesures hygiénistes et alors que d’un autre côté, des voix se lèvent de plus en plus pour contester ces mesures autoritaires aveugles.

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  • On a toujours su que » le » taux de létalité était plus faible que celui qui était « connu ».. mais on a toujours eu des gens qui vous disaient que raisonner avec autre chose que le taux « connu » et FAUX était inepte ou non sérieux ou non responsable voire non scientifique..

    le curieux rejet de l’incertitude dans le monde actuel… tiens curry a écrit un assez bon truc https://judithcurry.com/2020/10/26/science-and-politics/

    par ailleurs, dire « le  » taux de létalité pose question puisque tout taux de l’étalité va dépendre à minima de la démographie.. on peut parler de la létalité..

    il fut un temps où donner une valeur sans préciser l’incertitude sur icelle vous valait un « zéro »..

    bon sans doute le vice dans le rapport scientifiques/politiques…plus la priorité dans le choix de ces scientifiques de médecins..

  • Si la covid dure 5 ans, ce qui est le plus probable, il faut accepter son retour saisonnier et ne pas courir après des mesures utopiques dictées par des politiciens en délire. Seules les plus de 70 ans doivent s’auto-isoler et nos hôpitaux s’adapter sérieusement aux vagues successives à venir.

    • +1
      D’autant plus que les vaccins visent une efficacité de 50% (FDA).
      Les confinistes doivent se faire une raison, l’évolution du COVID est inéluctable, il fera + ou – 1000 morts/millions hab avec ou sans confinement, on le voit avec la Suède et l’Argentine

      • la premiere raison à se faire c’est que ce n’est pas ce qu’on a craint que c’etait…
        certaines mesures qui étaient acceptables dans le doute et l’ignorance ne le sont plus..

        • Tout à fait, en mars la dynamique était inquiétante avec un doublement des morts tous les 3 jours. Je pensais qu’il y aurait 60k morts et les ‘spécialistes’ parlaient de 100k-300k morts.
          Mais on savaient que la létalité n’était pas si importante avec le Diamond Princess.

        • Et en plus maintenant tout le monde à son masque et son gel..

      • Je n’irai pas jusqu’à dire que le chiffre de +/- 1000 morts/million d’hab est inéluctable : il est sûrement possible, sans pour autant paralyser l’économie, de limiter les décès à la fois en isolant les malades et en les soignant.
        Ce qui paraît incontestable est que les mesures radicales prises par le gvt français et beaucoup d’autres sont inopérantes et même contre-productives sur l’épidémie elle-même, et désastreuses pour l’économie donc les vies de demain.

    • « Si la covid dure 5 ans, ce qui est le plus probable »

      Nan, 7 ans, c’est plus romantique.
      Mais d’où sortez vous ce chiffre ???

  • Une remarque (c’est secondaire par rapport au contenu de l’article, très bon) : la létalité du virus varie manifestement fortement d’un pays à l’autre, selon la démographie (les pays avec bcp de vieux ont une létalité bien plus élevée que les autres) et l’état de santé général des gens (obésité, etc.), lequel est d’ailleurs un peu lié au point précédent.
    Il ne m’étonnerait pas que le taux de létalité varie d’un facteur 5 voire plus selon les pays.

  • On savait d’autant plus que ce virus avait des chances de revenir cet automne-hiver que les pays situés dans l’hémisphère sud ont connu une nette aggravation de l’épidémie avec l’hiver austral.

    L’impréparation de notre système de santé, par la faute du gouvernement, est inexcusable. Pénaliser ensuite la population entière en arguant (implicitement au moins) du risque de saturation de l’hôpital est insupportable.

  • « le scénario de l’immunité collective à 60% »

    Il existe de bonnes raisons de penser qu’une éventuelle immunité collective pourrait être atteinte bien avant ce seuil. Déjà, on peut exclure les enfants du calcul. Les groupes sanguin O semblent également relativement épargnés. D’autres facteurs immunisants, peut-être génétiques, peuvent exister sans qu’ils soient encore repérés. Enfin, l’immense majorité de ceux qui guérissent de la maladie sans bénéficier d’un facteur immunisant évident deviennent autant de barrières potentielles.

    Il faut se souvenir des cas des navires contaminés, où seule une minorité des passagers s’est retrouvée contaminée, et plus marginalement malade, alors que des lieux clos favorisent la contamination de 100% des individus qui s’y trouvent confinés.

    Dès le début de l’épidémie, on pouvait comprendre sans effort insurmontable que les calculs catastrophiques de l’Imperial College étaient farfelus. Depuis, l’expérience suédoise a permis de mieux cerner la problématique de l’immunité de groupe.

    Enfin, l’utilisation des bons protocoles de soins, tant en ville qu’à l’hôpital en prévention d’une réanimation invasive aux conséquences dramatiques vu l’âge des patients, permet de réduire significativement le ratio des décès. Malheureusement, malgré les évidences scientifiques accumulées, le gouvernement s’entête obstinément, jusqu’à organiser une pénurie artificielle des spécialités pharmaceutiques les plus utiles et favorise (impose ?) celles dont on sait qu’elles sont au mieux inutiles et plus certainement dangereuses. La connivence de trop nombreux praticiens, conseillers, hommes d’Etat… avec certains laboratoires intéressés pose désormais un grave problème de santé publique en France.

  • Ouais ouais ouais ….!! Faut juste rajouter une donnée des études anglaises qui montrent que l’immunité pour ceux qui ont eu un covid avéré ne dépasse pas trois mois…Et de plus en plus nombreux sont les cas de réinfections avec des tableaux tout aussi marqués que les premiers…Le vaccin ne fera pas mieux que nos propres défenses voire même un peu moins bien…donc il y aura plusieurs tournées de covids…Nous ne sommes pas débarrassés de cette bestiole…

    • Vous devriez être content, Raoult va dans votre sens : il a dit récemment qu’il ont observé un (des) cas de gens infectés par le Covid au printemps, puis infectés quelques mois plus tard par un variant différent du premier.
      À l’IHU Marseille, ils en sont au 4ème variant avec un nombre de malades significatif.
      Il n’en demeure pas moins que le tout-répressif sanitaire est inutile, et même contre-productif ; que ce qui importe est d’isoler et soigner les malades (et accessoirement tester, à condition que les tests ne soient pas faits n’importe comment) ; et qu’il doit être fait avant tout appel à la responsabilité individuelle, comme pour toute autre maladie. Et bien sûr, que le système de santé soit libéré du carcan insupportable actuel, en sorte que l’offre de soins, à l’hôpital mais pas seulement, puise s’adapter à la demande, et non l’inverse.

    • Les études ne parlent pas de disparition de l’immunité, mais de la baisse des anticorps. Nuance…
      Quant aux réinfections, on est à 1 chance sur plusieurs millions, pour l’instant, sans compter qu’on ne sait pas s’il s’agit exactement du même virus.
      Les confinistes, on pourrait croire qu’ils désirent secrètement que les scénarios du pire se réalisent…

    • Faux : j’ai une patiente avec une immunité importante après maladie covid avérée à 7 mois !

  • Mesures stupides à la française:

    Interdire les randonnées
    Interdire les plages
    Interdire les promenades en forêt
    Interdire la navigation de plaisance
    Interdire la pêche et la chasse
    Autoriser les transports en commun
    Ne pas augmenter la capacité hospitalière
    Interdire de soigner aux médecins généralistes
    Interdire le seul traitement qui marche (même si c’est un placebo)

  • Mal tester et ne pas isoler

  • Hier dans mon journal local, des courbes comparant les taux d’incidences dans différentes communes du département.
    Une petite commune proche de Macon: chiffre du taux sur la courbe: 1272
    Quelques lignes plus bas explication: les chiffres figurant sur la courbe sont pour une population de 100 000 habitants. Comme cette commune à environ 2100 habitants, cela fait 1,27 cas de covid.
    On voudrait provoquer la panique, on ne s’y prendrait pas autrement!

    • 1.272 cas/100.000 hab, cela fait 27 cas pour 2.100 habitants et non 1,27.
      Cela dit, combien de symptomatiques sur ces 27 ? sans doute moins de 10. Et combien seront hospitalisés ? Peut-être aucun.
      Leur absence de mise en perspective participe à créer la panique. Cela fait vendre du papier, et cela aidera à obtenir une aide de l’État l’année prochaine, tout bénéf pour votre journal.

      • Exact, je voulais mettre le % ( 1,27%) mais le nombre rapporté au NB d’habitants est passé à la trappe! Désolé.
        (C’est quand même rassurant de voir qu’il y en a au moins un qui suit comme aurait dit Coluche!). Félicitations Jacques!

      • Vendre du papier….. J’en doute, des subventions reçues pour service rendus, ok

  • bah malheureusement je suis pour plus vite plus vite un confinement et plus long i lsera et plus le mamouth tremblera à ce rythme j’ai jamais vue un politique ce remettre en cause , donc plus vite nous irons dans le mur et plus vite on pourra le traverser

  • « Ils expliquent aussi pourquoi les 40 000 (ou 20 000 il y a 10 jours) cas positifs relevés actuellement conduisent à un peu plus d’une centaine de décès quotidiens. »

    FranceInfo, hier, annonce « 523 décès du Covid-19 avaient été recensés en 24 heures en France ». Les deuxièmevaguistes exultent !

    FranceInfo, 12h18, annonce « Oups, c’étaient les chiffres sur quatre jours, toutes nos excuses à nos lecteurs que nous aurions pu paniquer ! »

  • le drame est qu’en France, les chefs sont des incapables, notamment de se remettre en cause. C’est le syndrome Gamelin.

  • Sauver Noël mais au détriment des sapins, non, cela ne peut être leur motivation.

  • Les commentaires sont fermés.

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