La COVID prétexte aux mesures liberticides en Belgique

Faut-il accepter indéfiniment que le gouvernement ignore la gestion du risque pour privilégier la suppression de la liberté et la ruine de l’économie ?

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La COVID prétexte aux mesures liberticides en Belgique

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 août 2020
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Par Nord.
Un article du Parti Libertarien belge

Non contente d’être la championne du monde de l’impôt, du nombre de ministres par habitant, d’avoir complètement achevé son économie déjà moribonde avant la pandémie, de détenir le record absolu de morts par million d’habitants et autres joyeusetés, le tout « dirigé » par un gouvernement de transition plus d’un an après des élections aussi inutiles que rigolotes, la Belgique se prépare à un re-confinement qui ne dit pas son nom.

Le Conseil National de Sécurité a en effet annoncé le 27 juillet que la Belgique entrait dans une phase de rebond de l’épidémie, notamment à Anvers.

En conséquence, sont entrées en vigueur toute une série de mesures plus anxiogènes les unes que les autres, dont l’utilité principale est d’afficher une agitation justifiant des rémunérations ministérielles.

Leur énumération est inutile, vous la trouverez dans tous les médias subventionnés. Hormis l’absurdité de certaines de ces mesures, comme la réduction de la « bulle sociale » dont on se demande encore aujourd’hui comment concevoir un concept aussi stupide, il est nécessaire d’affirmer à ce stade que nous observons une inadmissible régression en matière de libertés individuelles.

Principalement destinées à rassurer, ces mesures sont aussi pathétiques qu’inutiles et auront comme effet principal de mettre le pays à genoux.

Un gouvernement n’existe que s’il agit et pour ce faire il dispose de peu d’options : autoriser ou interdire, promouvoir la liberté ou la servitude. Comme la destruction du tissu socio-économique n’importe pas à un gouvernement qui a perdu pied depuis longtemps, il n’aura cure des effets de ses décisions, car la seule chose qui lui importe aujourd’hui est d’agir et d’être vu en train d’agir dans le seul but de se maintenir.

S’agira-t-il de prendre des mesures éprouvées par des pays comme l’Allemagne ou la Corée du Sud ? Nullement. Il s’agira d’imposer des mesures qui se voient, qui se sentent, qui se ressentent et sont aisément identifiables. Un peu comme un médicament qui aurait mauvais goût ou un traitement douloureux, une thérapie très désagréable dont on jugerait de l’efficacité au degré d’inconfort ou de sensations qu’il procure. Une sorte de sadisme en l’occurrence, par lequel on pourra dire que le gouvernement belge a parfaitement atteint son objectif !

On aura la conscience apaisée d’avoir, par de vaines gesticulations, « protégé » son prochain qui aura, en retour, le sentiment d’avoir été un bon citoyen car il aura protégé son propre prochain etcaetera ad nauseam.

Les discussions que l’on peut entendre par-ci, par-là n’ont qu’une préoccupation : démontrer que nos actes sont conformes aux diktats d’un gouvernement non-élu conseillé par des experts très proches de mouvances politiques liberticides.

La plupart des mesures sont soit incompréhensibles soit objectivement inapplicables mais il faudra malgré tout s’y conformer – l’amende, voire la privation de liberté seront là pour rappeler le vulgus pecum à ses obligations et seront évidemment qualifiées de citoyennes et/ou de sociales.

Il en découle que la question que se posent les citoyens n’est plus : comment faire pour ne pas infecter d’autres individus, mais est-ce que je me conforme bien aux normes ? C’est aberrant, affolant même, mais nous en sommes là !

Attention, il ne s’agit bien évidemment pas de nier la réalité de la Covid ni d’affirmer que tout ce que nous vivons est une manipulation géante ! Mais le fait est que la liberté dont nous disposions, y compris de faire les mauvais choix, est en passe d’être complètement annihilée par des personnes n’ayant ni la légitimité ni la moindre compétence pour gérer cette crise.

Bousiller la planification urbaine et créer un chaos inouï par l’imposition de kilomètres de pistes cyclables (et trouver l’argent pour le faire), ça oui ! Mais dépister, tester et identifier les cas concrets semble impossible.

Comment se fait-il que malgré l’adoption de mesures paralysantes la Belgique compte 149 fois plus de décès par million d’habitants que la Corée du Sud qui a pourtant été frappée plus tôt ? La Corée du Sud, le Japon et l’Allemagne déplorent respectivement 6, 8 et 109 morts par million d’habitants.

La Belgique en arbore 845, malgré des mesures de confinement qui poussaient à l’absurde. Et pour quel résultat ? Un rebond de la pandémie pour laquelle on voudrait nous faire croire que les mêmes experts qui ont le pire résultat planétaire à leur actif arriveront par une réduction de la « bulle sociale » à résoudre le problème !

On pourrait espérer qu’à un moment donné les autorités réalisent que les méthodes basées sur le confinement ont échoué et échoueront, car il s’agit là d’une question de bon sens, mais il est douteux qu’elles y parviennent, leur action étant tout entière orientée sur la justification de leurs erreurs passées.

Une fois de plus, l’efficacité des actions gouvernementales n’est en rien jaugée à l’aune de ses succès objectifs mais de son aspect spectaculaire et donc liberticide.

Le jugement présenté ici n’est donc en rien scientifique, mais strictement politique, tout comme l’action gouvernementale. Que nous nous protégions individuellement relève bien entendu du plus élémentaire bon sens ; que la conséquence de ces choix soit une diminution puis une fin des infections l’est aussi.

Faut-il donc pour autant accepter indéfiniment que le gouvernement ignore la gestion du risque pour privilégier la suppression de la liberté et la ruine de l’économie sur laquelle nous avions fondé notre prospérité ?

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  • La Belgique est à la pointe d’un mouvement qu’il faut bien appeler dictature sanitaire. La machine est lancée dans sa course folle et elle ne s’arrêtera pas d’elle-même.
    La France la suit de près. Les semaines et les mois qui viennent vont être cruciaux pour l’avenir de nos pays et de nos vies.

    • C’est une tendance de long terme : entre le loup qui n’avait que les os et la peau et le dogue aussi puissant que beau, les belges ont depuis longtemps opté pour le chien. Ne se qualifient-ils pas eux-mêmes d’assujettis à la sécurité sociale ?

    • C’est à peu près inévitable, dès lors que le public réclame non le droit à des soins de santé mais le droit à la santé et que le politique est la caisse de résonnance ( déformante ) du public

  • Si les malades étaient traités le plus précocement possible , le nombre de morts diminuerait drastiquement, ce serait beaucoup plus efficace.

    • Le nombre de morts et de malades graves est extrêmement faible aujourd’hui.
      Tout ceci n’est qu’un prétexte pour faire accepter un changement de régime à une population terrorisée et soumise.

      • Il est encore plus faible en Corée du Sud, et les cas de contaminations repartent pourtant très fort à la hausse et les décès vont arriver dans un mois !

  • système où les médias et a sciences sont pervertis..par un narratif..

  • Soyez rassurés amis belges, nous sommes sur le même radeau de la Méduse ! En France aussi : Réponses disproportionnées, inadaptées voire contre-productives. Le tout maintenu par la terreur, avec un discours infantilisant et incohérent. Et loin de s’infléchir, la pression monte … Jusqu’où ?!? Les quelques voix qui s’insurgent pour dénoncer l’hystérie et l’impéritie sur fond de corruption sont systématiquement rangées au rang de complotisme, ou de « dévoiement ». Raoult, l’un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) spécialiste de l’infectiologie qualifié de druide, de gourou. Scandaleux. Oui nous les libertés tombent en Belgique comme en France. Pour une grippe, sévère, mais une grippe. Nos dirigeants ont perdus la raison au nom du sacro-saint « principe de précaution », influencés par des experts en conflits d’intérêt, et ne cherchant maintenant qu’à se protéger eux-même. En coulant le pays. Avec les plus mauvais bilans sanitaire au Monde.
    Alors oui, ceux qui défient le pouvoir politique et les mauvais médias ont bien raison de le faire.

  • Le pire, c’est qu’il existe une demande infinie de protection de la part de la majorité de la population.
    Ils en redemandent..

    • Parce que ensemble des médias mainstream forme une sorte de Pravda, phénomène qui existe moins dans d’autres pays.

    • L’objectif des dirigeants n’est plus la prospérité de la nation, mais le « care », surtout d’eux même.

    • Quand on pense que le besoin de sécurité est seulement le deuxième niveau de la pyramide de Maslow, et que les libéraux visent le dernier niveau ; l’accomplissement de soi.

  • stillekesaan! Maggie est en vacance et tu ne va quand même pas commencer à une fois toujours critiquer hein!

    N’oubliez pas ceci: les Belges, avec l’état, il font toujours semblant

  • Y a-t-il un concours entre la France et la Belgique pour savoir quel sera le gouvernement le plus sadique? En fait, le plus soumis au nouvel ordre mondial prévu par les manipulateurs de cette épidémie.
    Car s’il « ne s’agit bien évidemment pas de nier la réalité de la Covid », cela n’empéche pas d’affirmer que « tout ce que nous vivons est une manipulation géante ».
    Exactement comme le réchauffement de la fin du XXe siècle a été l’occasion d’une telle manipulation.
    Les points communs entre les deux sont évidents, ce sont les mêmes artifices qui ont été utilisés pour transformer un évènement en peur planétaire.

    • Oui, deux « crises » qui n’étaient graves que dans les modèles, modèles par ailleurs jamais testés, jamais confirmés empiriquement, et dont les soubassement théoriques sont des plus fragiles.
      Mais dans les deux cas, le primat du théorique sur l’empirique est reconnu par des médias et politiciens pour qui l’idéologie l’emporte sur les résultats (rien d’étonnant, donc).
      Que les masses acceptent sans mal montre bien que la perversion de l’école de l’université au cours des 50 dernières années étaient bien réalisés à propos et que « ça » a porté les fruits attendus : les moutons applaudissent en marchant vers l’abattoir !

  • Pauvres belges ils ne sont pas gates avec leur personnel politique, les français pensaient avoir la lie de cette profession mais il y a pire encore.

    • Chers amis Français. Que vous soyez amateur ou pas, vous savez que votre équipe de foot a battu la Belgique. Nous étions vexés. Cette fois, nous allons vous battre. Nous vous avons déjà battus.
      Déjà, au nombre de ministres, vous ne faites pas le poids (nous allons jusqu’à 7 ministres de la santé pour 11 millions d’habitants.
      A propos de Covid-19, quelques histoires belges (pas assez de place pour toutes les transcrire).
      1- Un ministre commande des masques, un autre commande des filtres pour ces masques. Quand ils arrivent, on se demande s’ils sont conformes. OK. Mais, quand on essaye de les mettre ensemble (les filtres et les masques) ils ne sont pas compatibles.
      2- Des bourgmestres (des maires) ont un pouvoir de police, ce qui permet à 3 d’entre eux, en plein confinement, de ne pas autoriser une manif, MAIS (subtilité de la langue française) de la TOLERER … au nom de la liberté d’expression. Vous, pas plus de 5 personnes dans votre « bulle », sinon amende.
      3- Plusieurs fois, un ministre communique. Plusieurs fois, on n’a pas bien compris ce qu’il voulait dire, sans qu’il se demande si le discours était clair : personne ne comprenait rien.
      4- Deux personnes habitent dans la même rue : un à gauche, l’autre à droite. L’un doit mettre le masque (décret communal), l’autre pas. Et s’ils traversent pour parler ?
      5- Une dame qui habite à Baerle Hertog, a une boutique coupée en deux par la frontière belgo-néerlandaise. D’un côté de la boutique, masque, de l’autre pas. Baerle Hertog est une enclave belge aux Pays-Bas. Toute cette histoire de partage date du … Moyen-Age.
      6- A Bruxelles, masque obligatoire sauf si malade, sportif, etc. Un gars passe à vélo devant une patrouille, sans masque. La police : – Vous faites du sport ? – Non, je vais chez ma fille. – Pas de masque : 250€. Un peu plus loin, nouvelle patrouille (elles poussent comme des champignons) – Pas de masque, vous faites du sport ? L’autre qui a déjà payé – Oui. – Circulez y’a rien à voir.
      Je ne continue pas : il y en a trop. WE ARE THE CHAMPIONS.

  • Ce n’est pas vulgus pecum mais vulgum pecus, ignares. Pecus est neutre et vulgum, adjectif s’accorde. Massacrez la français tant que vous voudrez mais respectez le latin.

    • Exact. « Vulgum pecus » .Il y a aussi le gouvernement belge qui s’occupe des Belges! Mais là il s’agit du français. On doit le respecter aussi!

  • Pour la reprise significative des hospitalisations, voir les graphiques annexés à l’article ( en NL ) : https://www.hln.be/nieuws/binnenland/overzicht-groei-nieuwe-gevallen-blijft-afnemen-aantal-overlijdens-stijgt-verder~ad54022a/

  • Un peu de provoc : un mien ancien collègue a sillonné l’Europe en camping-car, il a conclu que la Belgique était le pays où la saleté était était de loin la plus présente et attribue à cela la forte mortalité covid dans ce pays. Selon lui, ne pas nettoyer ses ordures serait la meilleure manière de compromettre sa liberté…

  • Les commentaires sont fermés.

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