Pandémie aux USA : le problème des maisons de retraite

La réaction à la pandémie de coronavirus guidée par les modèles, comporte désormais le sacrifice direct du segment de la population le plus vulnérable au virus.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pandémie aux USA : le problème des maisons de retraite

Publié le 10 juillet 2020
- A +

Par Peter C. Earle.
Un article de l’Institut américain pour la recherche en économie (AIER)

À la fin du mois de juin, de nombreux gouverneurs ont remis en vigueur des mesures coronavirus qui étaient en cours d’arrêt. Pourquoi ? En raison d’une prétendue flambée de nouvelles infections Covid-19. D’autres États ont suspendu la levée progressive de leur confinement, et cela malgré le fait que les décès américains du Covid-19 ont diminué de 90 % par rapport à leur pic.

L’État de Washington envisage de faire du refus de porter un masque un délit. Le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a imposé de nouvelles interdictions pour les visiteurs venus d’autres États, assorties du commentaire :

« En plus des forces de l’ordre, […] j’attends des personnes telles que les réceptionnistes d’hôtels […] qu’elles interrogent les voyageurs venant de certains États. »

Le candidat démocrate à la présidence Joe Biden a mentionné que s’il gagnait la présidence il pourrait y avoir une obligation fédérale de porter le masque. La présidente de la Chambre des représentants a rapidement exprimé son soutien d’une telle mesure.

Tout cela et d’autres actualités, indiquent que plutôt que d’approcher de la fin de la crise créée par l’État, nous pourrions être au seuil d’un nouveau commencement. Le fait que l’augmentation du nombre d’infections puisse résulter principalement de l’augmentation massive des tests ne semble effleurer personne, ni dans l’administration ni dans les médias.

Ils ne se sont pas aperçus non plus que la circulation beaucoup plus large de l’épidémie, avec beaucoup de cas à symptômes modérés ou traités comme bénins, devrait réduire les inquiétudes : il semble que le nombre de personnes infectées par le nouveau coronavirus est largement supérieur à ce qui avait été estimé précédemment, avec des conséquences faibles voire nulles.

Ajoutons le fait que la reprise des infections peut être partiellement attribuée aux troubles à l’ordre public ayant suivi le décès de George Floyd. La prévalence des nouvelles infections Covid-19 parmi la génération Z et les millenials – sans compter leur prévalence dans les emplois qui demandent des tests, comme la restauration rapide et les services – est certainement liée à l’hypocrisie du personnel politique qui leur a ordonné de rester à la maison, sans travailler et sans vie sociale, tout en réagissant avec un silence assourdissant lorsque les manifestations, les défilés et les émeutes se sont produits.

Remarquez la tendance récente des données en Californie :

Ou dans le Minnesota :

Alors que d’autres statistiques relatives au bilan de l’épidémie de nouveau coronavirus se confirment, certains motifs commencent à apparaître au grand jour.

On peut dire avec de plus en plus de certitude que les États ayant confiné ont eu quatre fois plus de décès que ceux qui ne l’ont pas fait. De même, l’efficacité des masques se révèle douteuse, ainsi que la distanciation sociale en l’absence de tests et de suivi de contacts, dont l’efficacité est de plus contestable.

La presse n’a pas vu ou a ignoré une révélation plus importante contenue dans le déluge de données. À l’AIER nous avons remarqué les taux de mortalité stupéfiants dans les unités de soin de longue durée lors de la troisième semaine de mai.

Il y a à peine quelque jours le New-York Times a publié que 54 000 décès causés par le Covid-19 soit 43 % de tous les décès aux États-Unis, sont à déplorer parmi les résidents et le personnel des maisons de retraite :

« Dans 24 États, les résidents et le personnel décédés comptent pour la moitié, voire plus de la moitié, de tous les décès causés par le virus. De plus, le taux de décès des personnes infectées en relation avec des maisons de retraite est plus élevé que dans la population générale. La médiane du taux de létalité – le nombre de décès divisé par le nombre de cas – dans les établissements à données fiables est de 17 %, soit nettement au-dessus du taux de létalité de 5 % au niveau national. »

L’État de New York n’est pourtant que l’un des États qui ont publié des décrets ayant augmenté le bilan humain du virus.

« Les États qui ont publié des décrets semblables à celui de Cuomo ont enregistré des résultats sinistrement comparables. Le Michigan a perdu 5 % des quelques 38 000 résidents de maisons de retraite en raison du Covid-19 depuis le début de l’épidémie. Le New-Jersey en a perdu 12 % sur plus de 43 000 résidents. En Floride, où de tels transferts ont été empêchés, seulement 1,6 % des 73 000 résidents de maisons de retraite sont décédés du virus. La Californie, après avoir commencé à prendre une réglementation comme celle de New-York, l’a vite révisée. Jusqu’à présent elle a perdu 2 % de ses 103 000 résidents en maison de retraite. »

Et il faut garder à l’esprit que ce chiffre moyen de 43 % est très fortement tiré vers le bas car cinq États ont eu zéro mort en maison de retraite tandis que d’autres États ont eu jusqu’à 80 % de leurs décès en maison de retraite.

L’horreur de cette actualité est renforcée lorsqu’on examine attentivement le document qui a servi de base aux politiques de confinement. L’avant dernier paragraphe de l’article original de 2006 dans Nature – qui a servi de modèle pour les confinements – intitulé « Stratégies pour réduire les effets d’une pandémie grippale », indique :

« Le manque de données nous empêche de modéliser de manière fiable la transmission dans le contexte important des institutions d’hébergement (par exemple maisons de repos, prisons) et des établissements de soins ; il est tout de même nécessaire de prévoir dans le détail des antiviraux, des vaccins et des mesures de contrôle d’infection pour ces établissements. Nous ne présentons pas de projection de l’impact de mesures de protection individuelle (par exemple des masques) sur la transmission, en raison une fois de plus du manque de données sur leur efficacité. »

Le manque apparent de réflexion au sujet des personnes présentes en établissement de soins de longue durée par les épidémiologistes et les décideurs politiques, ainsi que le nombre totalement disproportionné de décès dans cette population, donne le contexte d’une série de mesures hâtives et furtives prises par les politiciens pour se dédouaner de leurs responsabilités, et accroître leur pouvoir.

Il est donc de plus en plus évident que, bien qu’ils aient entraîné l’économie des États-Unis dans une dépression artificielle, en détruisant des dizaines de milliers d’entreprises et la vie de millions de citoyens, en élevant le niveau de violence familiale, de divorces, d’usage de drogues et de suicides, les politiques des administrations américaines ont échoué à protéger le segment le plus vulnérable de la population : les personnes en maisons de retraite et autres établissements de soins de longue durée.

En plus de tout cela, bien qu’il se soit écoulé 14 ans entre la publication des articles de « stratégies » et leur mise en œuvre dans le monde réel, il semble qu’aucune étude n’ait été faite pour étendre leurs conclusions à ces populations particulièrement exposées.

Il s’agit bien entendu d’un problème bien plus vaste que l’incapacité des méthodes de calcul les plus complexes à intégrer et prendre en compte des phénomènes de science sociale. La sensibilité des personnes âgées ou en institution, et en particulier celles souffrant de problèmes de santé préexistants, a été une préoccupation omniprésente dans pratiquement tous les protocoles médicaux.

Pourtant, entre les années 1970 et aujourd’hui, la connaissance humaine au sujet de la prévention et du contrôle des maladies – le produit d’institutions informelles et de mœurs culturelles – a été oublié ou perdu ; et dans un tel vide des décisions autoritaires prises d’en haut se sont répandues sur des bases scientistes : des technocrates brandissant des modélisations à base d’agents.

Les Américains s’attendent à ce que leurs agences d’État mentent et à ce que leur pronostics et leurs diagnostics échouent. Les échecs de la réglementation sont largement plus courants que les réussites, et les réussites – quand il y en a – sont toujours et partout de véritables sources de conséquences inattendues.

Bien loin de produire de meilleures réactions, les modèles et les simulations utilisés comme des guides détaillés (plutôt que comme des indicateurs de haut niveau plutôt abstraits) amplifient au lieu d’atténuer les échecs de la planification centralisée.

La réaction à la pandémie de coronavirus guidée par les modèles, qui comporte désormais le sacrifice direct du segment de la population le plus vulnérable au virus, n’en est que le dernier.

Il rejoint la masse croissante des épisodes parmi lesquels on trouve la réaction de la Fed au boum financier des années 20, et plus récemment la destruction de l’Irak pour cause d’armes de destruction massive qui n’ont jamais existé ainsi que la piteuse réaction à l’urgence de l’ouragan Katrina.

Pourquoi continuons-nous à les écouter ?

Sur le web

Voir les commentaires (26)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (26)
  • Pas très clair cet article donc pas très crédible !

    • Simple et clair, et crédible, sont des notions qui n’ont rien à voir. Les exposés simplistes sont au contraire ceux qui devraient faire tinter la sonnette d’alarme : là, on veut me faire prendre des vessies pour des lanternes !

    • Si vous ne comprenez pas ce que vous lisez évitez de la faire remarquer!

  • Quand les économistes parlent de la covid-19, c’est souvent un désastre. Ce monsieur n’a pas compris grand chose au processus. Assez désolant. Le gouverneur Cuomo de New York a fait face admirablement à l’explosion épidémique dans sa ville, notamment du fait de la densité de population très élevée, et de l’âge moyen de la population. Bref, un article pitoyable.

    • Tiens le retour de « je sais tout ».

    • « Admirablement » ? Comme lorsqu’il a ordonné ceci ?
      « Aucun résident ne peut se voir refuser la réadmission ou l’admission dans les hospices de vieillards uniquement sur la base d’un diagnostic confirmé ou suspecté de COVID-19. »

      https://coronavirus.health.ny.gov/system/files/documents/2020/03/doh_covid19-nhadmissionsreadmissions-032520.pdf

      Lorsque les idéologues parlent de quelque sujet que ce soit, c’est TOUJOURS un désastre, merci de l’avoir illustré. Je vous laisse par contre imaginer qui est ici pitoyable…

    • C’est pour ça qu’il y a autant de morts? On aurait plutôt tendance à dire que c’est à cause de lui!

    • « Le gouverneur Cuomo de New York a fait face admirablement à l’explosion épidémique dans sa ville »

      Par définition, un gouverneur ne gouverne pas une ville, mais un État.
      Celui qui gouverne la ville de New York, c’est le maire d’extrême-gauche Bill de Blasio.

      Le reste de votre commentaire est à l’avenant : d’une crédibilité nulle.

    • « dans sa ville » ? Ah, mais De Blasio, le maire, réclame sa part lui aussi !

    • Au contraire, l’article est très bien documenté et a cherché plus loin que les raccourcis simplistes de la presse. Cette dernière qui comme vous loue l’action de Cuomo, oublie de mentionner sa décision désastreuse de forcer les maisons de retraites, non préparées à accepter les patents Covid-positifs. Je vis aux US et ai eu l’occasion d’entendre à la radio les témoignages des employés de maison de retraites: cette décision était criminelle et a engendré une énorme part des décès dans l’état de NY. Mais c’est tellement plus commode de tout mettre sur le dos de Trump sans rien questionner et surtout en ignorant les faits…

  • EN France, c’était pas terrible non plus pour les maisons de retraite.
    A un moment donné, c’était presque 38% des décès !

    • Mais heureusement, depuis, on en a ressuscité quelques uns. Encore au moins 21 mardi dernier, puisqu’on est passés de 10497 le 30/6 à 10476 le 7/7. Le maximum du 18/5 reste hors d’atteinte à 10650…

      • Homme de peu de foi! Vous ne croyez donc pas aux miracles?

      • Et si on est cohérent, on ressuscitera bientôt plusieurs milliers de morts du Covid en France, puisque la surmortalité sur la période de l’épidémie par rapport aux années précédentes est voisine de 22.000. Autrement dit, environ 8.000 des 30.000 morts officiels du virus seraient décédés de toute façon, avec ou sans Covid : ils sont donc morts AVEC le virus, pas DU virus. Encore une façon de faire peur au public…
        (aux USA, on a des raisons de croire que c’est la même chose : dramatiser un maximum la situation pour mieux tenir la population)

        • Et si on a une sous-mortalité, on en zigouillera quelques uns pour avoir les mêmes chiffres que l’an dernier.

          • Non, quand même… D’autant qu’effectivement depuis mai on est en nette sous mortalité par rapport aux années précédentes : le COVID a sans doute tué en mars et avril des gens qui seraient morts à ce moment ET des gens qui seraient morts dans les mois suivants. Net de tout ça, ça fera sans doute comme la « grande canicule », une vaguelette à peine visible dans la mortalité sur 2 ans en moyenne glissante.

            • Les facteurs de mortalité et de survie sont multiples, les réduire à la seule influence du covid n’a pas de sens. N’oublions pas, aussi, qu’il n’y a pas que les vieux décrétés PPH qui décèdent. Rien que la comparaison par tranche d’âge mériterait d’être faite pour les décès comme l’article la fait pour les tests positifs.
              Ceci dit, je trouve personnellement très choquant le « Rien à cirer, ils seraient morts de toute façon quelques jours plus tard », c’est même quasiment une insulte envers le personnel soignant.

              • Les facteurs de mortalité et de survie sont multiples, les réduire à la seule influence du covid n’a pas de sens.

                Si vous regardez les courbes de mortalité (INSEE), vous voyez bien qu’il y a une influence spécifique Covid, comme il y a une influence des grippes saisonnières, de la canicule de 2003 et autres épisodes de surmortalité.
                Ce n’est pas parce que des gens décédés avaient des facteurs favorisants que le Covid (en l’occurrence) n’a pas été LE facteur déclenchant, celui qui a fait « pencher la balance » pour ces gens.
                Il y a en France environ 22.000 morts du Covid pour le moment, et non 30.000 comme on nous l’annonce. Parmi ces morts, certains (majoritaires) sont décédés peu de temps avant la date à laquelle ils seraient décédés sans le Covid, d’autres (minoritaires) sont décédés bien plus jeunes. Évidemment qu’il fallait – et qu’il faut – tout faire pour les sauver, c’est une question éthique qui ne devrait même pas se poser. Cela dit on est en droit de mettre les choses en perspective, et de trouver que les mesures prises par beaucoup de gouvernements ont été très excessives par rapport à la réalité de la gravité de cette maladie ; à la fois très excessives et très inefficaces, d’ailleurs, puisqu’on aurait pu sauver beaucoup de gens décédés si les choses avaient été faites correctement (dépistage massif, masques, etc.).

  • Le problème des lieus fermés: bateaux, lieux de soins aux personnes agées par exemple me semble être un problème de ventilation. La ventilation-climatisation en recyclant le virus dans tous ces lieus contamine tout le monde. Sur notre petit porte-avion: 60% de contaminés par exemple.

    • Ventilation : peu probable. Le problème des lieux confinés est plus la proximité contaminateur-contaminé dans tout un tas d’actes courants que celui de respirer le même air. Un cuisinier ou un aide-soignant contaminateur et qui ne le sait pas, et c’est parti ! Les histoires de climatisation servent surtout à masquer que le véritable problème est que la grande majorité des contaminateurs ignorent qu’ils le sont, et se conduisent comme s’ils ne l’étaient pas.

    • au contraire, l’air conditionné assèche l’air, ce qui n’est pas bon pour le virus.
      Sinon, ce ne serait pas 60 %, mais 100 %.

    • La vitesse de propagation de l’épidémie et le nombre de contaminés après plusieurs mois ne correspondent pas à une contamination par la respiration, donc encore moins par la climatisation. Jusqu’à preuve du contraire, le CoV est désactivé à l’air libre, rendu inoffensif.

      • Oui pas sûr selon le Pf Lina ..Il pourrait être projeté à plus de 4 mètres et avec des gouttelettes …Alors le confinement , la ventilation et la climatisation (abattoirs) ne peuvent qu’aggraver le phénomène..Quant aux States le nombre de morts suffit ..Pas la peine de se triturer les méninges avec des chiffres , des courbes et je ne sais quoi..130 000 morts …c’est pas rien…

        • Bah oui, 130 000 morts pour 330 millions d’habitants ça fait 397 morts par million. Pas négligeable. Mais mieux que 30 000 morts pour 66 millions d’habitants comme ici (455 morts par millions d’habitants).
          Mais une « bonne saison de grippe » chez eux peut monter à 95 000 morts. Un peu moins mais la différence valait-elle le coup (d’autant que les états n’ayant pas confiné sont aussi ceux qui ont le moins de morts comme vous le soulignez indirectement) ?

      • Il semble surtout extrêmement fragile à tout ce qu’une exposition à l’extérieur produit : la dispersion par le vent semble rendre très vite la concentration trop faible pour qu’il y ait contagion, les UV semblent détruire le virus très rapidement ainsi que la chaleur sèche… Bref, le confinement n’était pas une très bonne idée, il aurait fallu encourager les gens à sortir (pas en groupe, mais tout de même : fermer le métro et demander aux parisiens d’aller travailler à pied, par exemple, aurait été très bon ! )

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

La dégradation de la note de la dette publique française par l’agence Fitch illustre des décennies d’irresponsabilité budgétaire. L’État français supporte ainsi la troisième dette la plus élevée en proportion du revenu national parmi les grandes économies. Et n’a pas équilibré ses comptes une seule fois en 48 ans, un record historique.

« C’est quand la marée se retire qu’on voit qui se baignait sans maillot ».

L’expression prêtée à l’investisseur Warren Buffet s’applique aussi aux États endettés en période de remontée des taux d... Poursuivre la lecture

Elle est revenue. Avec une vengeance.

L'inflation est remontée à des niveaux inconnus depuis quarante ans un peu partout dans le monde. À plus de 9 % en rythme annuel en juin au Royaume-Uni et aux États-Unis, presque 8 % en Allemagne. En France, elle ne dépasse pas encore 6 %, au plus haut depuis quand même trente-sept ans, mais sa dynamique peut la porter vers 10 % d’ici la fin de l’année.

 

Inflation : le rôle marginal de la guerre en Ukraine

Quelles sont les causes, et donc sans doute les responsabilités de cette... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles