Par Frédéric Mas.
En #Bretagne, nos plages sont nos parcs et jardins. Je plaide pour que sous l’autorité des maires, nous puissions les rouvrir au plus vite sans prendre de risques pour notre santé. #promenades #sport #pêche #surf #sportdeglisse #plaisance pic.twitter.com/M3IupQUSW9
— Loïg Chesnais-Girard (@LoigCG) April 30, 2020
Depuis quelques jours, les pétitions, protestations et mouvements d’humeur apparaissent dans la presse pour défendre la réouverture des plages dès le 11 mai. Au nom de la « guerre » contre la pandémie, l’accès aux plages est en effet toujours interdit au public au moins jusqu’en juin.
Le gouvernement comme les collectivités locales accordent la priorité à la santé publique sur la liberté de circuler car ils estiment que les plages sont des endroits propices aux rassemblements, et incitent les mauvais citoyens à désobéir, c’est-à-dire à se comporter comme s’ils étaient en vacances, relâchant leur attention sur l’extrême nécessité du confinement.
En Guadeloupe, en Corse, en Bretagne, en Normandie, la parole des populations se libère. Une pétition pour rouvrir le littoral à l’activité sportive a déjà reçu des milliers de signatures. Plusieurs élus locaux, notamment en Bretagne, ont pris la parole pour demander aux préfets l’autorisation d’accéder de nouveau à la mer pour les individus.
Les régions concernées par l’interdiction ne sont-elles pas en vert, selon les indicateurs fournis par l’État lui-même ? Cela ne signifie-t-il pas que les lieux publics peuvent être de nouveau accessibles ? Pour l’instant, l’État fait la sourde oreille.
Liberté conditionnelle
L’État en effet autorise dès le 11 mai l’ouverture des lieux publics sous certaines conditions, mais devient plus hésitant concernant les régions côtières. Or pour certains endroits comme le littoral ou la Guadeloupe, la plage fait partie intégrante de la vie quotidienne.
Ouvrir les plages en respectant les consignes de sécurité, c’est possible. Conserver les distances sociales est beaucoup plus simple sur les plages ou en montagne qu’en ville, ne serait-ce qu’en rapportant les surfaces à la densité de population. Avec l’obligation de rester dans un périmètre de 100 km de chez soi et l’absence de commerces ouverts, ce n’est pas le 11 mai où nous verrons les flots de touristes débarquer sur les côtes pour profiter du soleil.
Les amateurs de surf font par exemple remarquer que certaines lois australiennes interdisent de rester sur la plage tout en autorisant l’accès direct à la mer pour pratiquer leur sport favori.
Plus généralement, nos pouvoirs publics ne semblent pas comprendre que les plages ne sont pas seulement des destinations touristiques pour urbains en mal de dépaysement, mais qu’il existe aussi des gens qui vivent à l’année juste à côté.
Au nom de la santé publique, on va raréfier l’offre des transports publics, occasionnant l’engorgement des villes, mais on interdit l’accès aux lieux où la distanciation sociale est possible. Si la logique sanitaire étatique répond au besoin d’éviter la circulation du virus, on peut estimer raisonnablement qu’elle est ici assez faible. La volonté de tout règlementer par le pouvoir central entraîne une nouvelle fois des désagréments que les pouvoirs locaux peinent à moduler.
#rendeznouslamer qui peut croire que naviguer, faire du surf, du paddle est plus dangereux que de faire ses courses en hypermarché, être dans un bus, un métro… pic.twitter.com/sMSGPs3NWe
— MarieK (@MarieK02735480) May 2, 2020
Si l’impérieuse nécessité de sécurité sanitaire est invoquée pour justifier l’interdiction, ses opposants offrent d’autres raisons de santé publique pour leur libre accès. La santé mentale et physique des individus vivant à côté des plages profiterait de ces espaces de liberté.
Si les pouvoirs publics poussent à tout prix l’usage du vélo, considéré par certains hauts fonctionnaires parisiens, élus nationaux et ministres comme le véhicule de l’avenir, le plus compatible avec notre nouvelle condition post-coronavirus pourquoi pas le kayak ou le paddle ?
À gauche, le littoral en bas de chez moi le 15 mars dernier, jour des municipales.
À droite, un parc à Paris le même jour (photo Le Parisien).Le 11 mai, les parcs rouvriront mais la côte sera toujours interdite d’accès à ses habitants. ?#RendezNousNosPlages#RendezNousLaMer? pic.twitter.com/eQjY72JnRn
— Aurélien (@pivaurelien) May 3, 2020
La logique carcérale du gouvernement
Plus profondément, cette atteinte fondamentale à la liberté de circuler révèle une nouvelle fois le caractère infantilisant, carcéral et jacobin de la logique gouvernementale.
Les Français seront-ils assez sages pour qu’on leur rende leurs plages ? Ont-ils suffisamment respecté les consignes de l’État sur le confinement pour qu’on leur donne leur autorisation de sortie ? Le gouvernement et les pouvoirs publics s’adressent aux citoyens comme à des enfants depuis le début de la crise. Si on ne les prend jamais au sérieux, il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils s’autodisciplinent.
L’État dans cette affaire fait ce qu’il sait faire de mieux, surveiller et punir : employer des hélicoptères pour fliquer les promeneurs dans les forêts ou sur le littoral coûte énormément pour rapporter peu, mais donne aux autorités l’illusion de s’agiter pour faire reculer la crise sanitaire. L’État cherche-t-il vraiment à donner au pays un air de prison à ciel ouvert à ses citoyens ? Faut-il brimer tous les citoyens par souci égalitaire ?
Enfin, autoriser les parcs tout en interdisant les plages dans les endroits où le virus ne circule plus témoigne d’une méconnaissance des réalités du terrain. Le centralisme jacobin, qui conditionne comme une seconde peau toutes les initiatives gouvernementales, est aveugle aux particularités des régions, ici celles côtières. Ce qui est bon pour les grosses métropoles de l’intérieur des terres ne l’est pas forcément pour les bords de mer.
Les mesures sanitaires semblent taillées sur mesure par les métropoles et négligent toutes les particularités des régions côtières (et même, toutes les particularités en dehors des métropoles). Vouloir appliquer uniformément les mêmes règles à des situations différentes génère incompréhensions et frustrations.
Tous sur nos sentiers côtiers des le 11 mai
Fini ce deconfinement aussi stupide que ce gouvernement parisien.
Nos plages et sentiers sont notre équilibre et notre quotidien point barre.
@AnneQuemere#rendeznouslamer pic.twitter.com/nHaIXtn371— Julie Molinari (@MolinariJulie) May 2, 2020
✅ Le nouveau hashtag en #Bretagne pour retrouver notre océan : #RendezNousLaMer
Quoi de plus normal pour un pays qui possède 2700 kilomètres de côtes, plus que l’Allemagne ou le Pérou …#CroirePlusEnNous pic.twitter.com/oUolLzWCXV— NHU, votre média breton indépendant (@NhuBretagne) April 28, 2020
En amendant le texte d’Édouard Philippe sur le déconfinement mardi après-midi le Sénat ouvre les plages et les forêts à l’activité sportive : c’est un pied de nez à la « verticalité du pouvoir » macronien, une manière de faire remonter l’information du terrain par les élus et un retour timide à l’esprit girondin de subsidiarité. Mais ce n’est qu’un début : il nous faut retrouver le plus rapidement possible notre liberté totale de circulation.
“Plus profondément, cette atteinte fondamentale à la liberté de circuler révèle une nouvelle fois le caractère infantilisant, carcéral et jacobin de la logique gouvernementale.”
Et le sanitaire n’est que le prétexte d’une dictature qui ne dit pas son nom. C’est une des caractéristiqyes des dictatures que d’édicter des lois idiotes, mais dont la violation sera férocement réprimée. C’est ainsi qu’on s’assure de la docilité des foules.
Et le fait que cette dictature larvée ne se limite pas à notre pays, même si l’on peut observer des différences, devrait interpeller davantage.
Cette longue mais intéressante vidéo laisse entrevoir ce qui nous attend si nous ne réagissons pas
Ceux que cela intéresse pourront constater que les travaux du WEF en janvier avaient tout anticipé
https://intelligence.weforum.org/topics/a1G0X000006O6EHUA0?tab=publications
(Admirez la symbolique, et cliquez sur les liens)
C’est une dictature qui ne se cache même pas…il existe un parallèle historique qu’il convient de souligner…
– le 23 mars 1933 un autrichien s’était arrogé les pleins pouvoirs en Allemagne et avait commencé par faire éliminer les vieux et les malades (un peu comme ce qui a été fait avec la prescription de Rivotril à des personnes en situation de détresse respiratoire dans les EPHAD).
– regardez à présent la date mentionnée au début de l’ausweis qui vous auto-accorde le privilège de vous promener à moins d’un kilomètre de votre domicile…miracle c’est exactement la même.
Notre président s’est arrogé les pleins pouvoir exactement 87 ans après le funeste autrichien.
(note à la modération: je n’aime guère les points Godwin, mais là le parallèle historique et tellement évident qu’il mérite d’être souligné).
Exact, le parallèle est saisissant.
On ne va pas en faire une maladie, a paris la plage ouvre en août… Si la deuxième vague ne se transforme pas en tsunami politique.
Les Castorama et autres grands magasins vont ré-ouvrir, les parcs et jardins aussi pendant que les églises seront interdites de célébrer le culte,
– les plages interdites, la montagne et la forêt qu’en est il?
– Les Français pourront de déplacer dans un cercle de 100 km autour de leur domicile quand les Européens de l’espace Schengen pourront venir en France
C’est d’une incohérence et d’un dogmatisme qui est complètement absurde!!! On chez Kafka ou le père Ubu, bref on est chez les cinglés.
“la montagne et la forêt qu’en est il ?”
Hé oh ! La montagne devrait être de nouveau accessible pour les randos et trails à partir du 11 mai. N’allez pas donner de mauvaises idées à nos cinglés d’étatistes !
Non seulement on est chez les cinglés, mais ce sont eux qui commandent et ça ne choque pas plus que ça la majorité.
j’espère qu’on aura un live en prime time avec Sibeth pour expliquer le où et quand du pourquoi du comment cela se peut-il, pour une fois on aurait une comédie digne de rentabiliser la redevance qui finance d’ordinaire des séries et téléfilms un peu …mièvres?
Sibeth de son petit nom Ciboulettes.
Après “JE SUIS CHARLIE”, il y a désormais “JE SUIS SI BETE”.
Une évolution, une révélation.
Au-delà des plages, c’est effectivement la conception de la liberté du gouvernement qui pose problème.
Nous faire confiance, nous laisser assumer nos responsabilités, on dirait que cela ne leur effleure pas l’esprit.
Le pire étant à mon sens que peu de voix s’élèvent pour dénoncer ces intolérables atteintes à nos libertés – choses impensables dans d’autres pays, pourtant. La France, patrie de la liberté, vraiment ?
non la france n”est plus le pays de la liberté depuis très longtemps
On est tout simplement dans un pays socialiste,tout le monde ne peut pas aller se promener à la plage donc personne n’ira.
Toujours la même rengaine socialiste déclinée en fonction des circonstances,tout le monde ne peut pas être riche donc tout le monde sera pauvre.
“autoriser les parcs tout en interdisant les plages dans les endroits où le virus ne circule plus témoigne d’une méconnaissance des réalités du terrain.”
Au contraire : le bobo-electeur jogeur est bien plus important que le péquenaud promeneur.
il fat surtout libérer les usines
“Déconfinement : il faut rouvrir les plages”
Il faut TOUT rouvrir et cesser de psychoter. On a paniqué, on s’est trompé. Le temps est venu de mettre un terme définitif au délire politico-sanitaire.
Merci, pas mieux.
Pas très important que ce soit interdit ou pas. Suffit d’avoir les couilles d’aller se balader sur la plage, c’est tout. C’est ce que je fait. Dans ce pays tout le monde ce chie dessus à cause d’un petit virus qui a tué 240.000 vieux et malades, dans le monde entier, ou alors fait de la délation, spécificité bien Française.
Tout d’abord, abordons la question de la vaccination. Il existe un vaccin contre la rougeole, mais elle tue 140 000 personnes par an. Il existe un vaccin contre le pneumocoque, mais il tue entre 2 et 2,5 millions de personnes par an. Il existe un vaccin contre l’hépatite B, mais elle tue 140 000 personnes. Il existe un vaccin contre le tétanos, mais il tue 89 000 personnes par an. Il existe un vaccin contre le rotavirus, mais il tue 800 000 personnes. Il existe un vaccin contre le HPV , mais il tue 250 000 personnes. Il existe un vaccin contre la tuberculose, mais elle tue 1,5 million de personnes. Il existe un vaccin contre la grippe, mais elle tue entre 650 000 et 1 million de personnes par an. Aucun de ces décès n’est considéré comme une pandémie, n’entraîne la fermeture d’économies entières ou ne nécessite de mesures extraordinaires.
Vivement le vaccin “Bill”, Adn et Arn modifiés .
Idem. Pas d’attestation, ça me révulse. J’ai d’ailleurs frôlé le contrôle à deux reprises. Dont une fois… en courant vite. (Je SAVAIS que l’entraînement au trail me servirait un jour! La meilleure défense, c’est la fuite)
Les préfets pourront réouvrir les plages au cas par cas à la demande des maires. Ces demandes devront suivre les mêmes règles que pour les parties de routes départementales à repasser à 90 km/h (c’est moi qui précise)…
He hé hé j’adore votre humour vache… La mairie fournit un masque étanche pour tous les aventuriers et bébés nageurs, apnée obligatoire.
Le pays n’a sorti son cul des ronces.
avis à ceux qui nous gouvernent : savoir reconnaître ses erreurs et changer d’avis est une marque d’intelligence…
Une erreur, surment , mais il ni y a pas d’erreur, c’est pensé et exécuté
En ce qui concerne les plages et le littoral, Edouard Philippe utilise la même technique technocratique que pour le 80 km/h, Les plages pourront rouvrir mais sur présentation d’un cahier des charges et avec la responsabilité des maires et des politiques locaux engagée. Autant dire que la plupart des plages ne vont pas rouvrir.
Les régions qui le peuvent doivent retrouver leur indépendance, ou couler avec le boulet.
Le boulet ne se réformera jamais.
https://libland.be
https://libland.be/regions/Brittany/
Plus deux pour des xénophobes de gauche…
Les plages.. La réouverture des bars et restos est bien plus important,.. La plage, bof,, la mer n’est belle qu’en carte postale et souvent elle est ailleurs que chez nous.. Cocotiers et vahiné.