Une pandémie en cache toujours une autre

Derrière l’épidémie du Coronavirus se cache celle tout aussi dangereuse de l’autoritarisme.

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Une pandémie en cache toujours une autre

Publié le 11 avril 2020
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Par Tom G. Palmer et Simon Lee.

Nous avons affaire non pas à une, mais à deux pandémies, qui s’avèrent toutes deux mortelles. La première est due à un virus, qui envahit les cellules d’un hôte, les affaiblit, jusqu’à les faire disparaître trop souvent. La seconde est une idéologie – l’autoritarisme – qui envahit les instances démocratiques, les affaiblit, jusqu’à les faire disparaître trop souvent.

Lorsque nous nous sentons menacés, nous avons tendance à chercher à la fois un bouc-émissaire et un protecteur. En contrepartie de la défense de nos vies, nous sommes prêts à renoncer à pratiquement tout, y compris aux droits et libertés pour lesquels nous nous battons en temps normal. Cet arbitrage peut être jugé raisonnable en période extraordinaire. Le problème est qu’une fois que nous nous sommes laissés soustraire nos droits et nos libertés, même si cela est temporairement justifié dans une situation extraordinaire telle qu’un confinement, nous nous y habituons.

Nous en avons déjà fait l’expérience. Et nous le constatons en ce moment.

Les régimes autoritaires se servent de la pandémie

Les dirigeants des régimes autoritaires se servent de la pandémie de Covid-19 comme prétexte pour renforcer et étendre des pouvoirs injustifiés. En Chine, où l’autoritarisme a attisé la propagation du virus en réduisant notamment au silence et en punissant les médecins qui tentaient d’avertir la population, le Parti communiste (PCC) se vante que ses pouvoirs sans limites et sans justification ont en réalité sauvé la Chine.

Ce sont ces mêmes pouvoirs qui ont attisé l’épidémie en premier lieu, mais cela n’a pas empêché le propagandiste Dong Yuzhen de proclamer dans le magazine populaire officielle du PCC que « les vertus du système chinois ont une fois de plus été démontrées depuis le début de l’épidémie de coronavirus ». Il a aussi proclamé que « le PCC, en tant que parti au pouvoir en Chine, est de loin le parti politique doté des plus grandes capacités de gouvernance de l’histoire de l’humanité, parti qui se soucie pleinement des intérêts nationaux du pays et du peuple chinois ».

La signature d’un parti autoritaire n’est pas l’usage de la force, mais plutôt la dépendance pathologique au mensonge, souvent jusqu’à l’illusion. Depuis que le Covid-19 a commencé à faire des dégâts dans le monde entier, le PCC, au travers de sa machine de propagande, a lancé toute une série de campagnes de désinformation.

Il a cherché non seulement à détourner l’attention vers les théories du complot, qui ne peuvent jamais être ni prouvées ni réfutées, mais aussi à faire porter le chapeau à d’autres nations.

Si le PCC avait permis aux soignants sur le terrain de s’exprimer et aux pouvoirs locaux de prendre des mesures dès le début de l’épidémie, la contagion aurait pu être contenue. Mais le premier réflexe de l’autoritarisme est de dissimuler la vérité et de dénoncer toutes critiques comme des fake news.

Une telle propagande totalitaire est vivement encouragée par le régime chinois et ses nombreux serviteurs. Qui plus est, elle est reprise par des dictateurs en herbe qui aspirent à un pouvoir encore plus grand, comme le Hongrois Viktor Orbán, qui gouverne désormais par décret et qui se sert de l’image de l’État chinois comme preuve de la nécessité de la dictature.

Des situations analogues se produisent partout dans le monde, y compris aux États-Unis, où le procureur général a proposé de suspendre l’ordonnance d’habeas corpus, entre autres, sous prétexte que l’État de droit et les principes constitutionnels reconnus constituent des obstacles en période de crise.

Les idées autoritaires sont comme des virus. Une fois que vous êtes « infectés » par elles, elles vous envahissent progressivement. Soit vous développez une résistance et une immunité, soit vous devenez un porteur qui les dissémine davantage, même si c’est à votre insu.

La route de la servitude

Après vous être incliné une première fois devant l’autorité, vous devenez coutumier du fait. Vous considérez alors que toute critique envers l’autorité est intrinsèquement menaçante pour votre propre survie. La critique du pouvoir en vient à être considérée comme une attaque contre la survie même du peuple.

C’est en substance présenté comme tel par les dirigeants, et un public déférent finit par l’assimiler comme tel. Peu importe si l’incompétence avérée des dirigeants politiques ou si leur déni de la menace pour la santé publique a aggravé la situation. Non, seules les autorités peuvent nous sauver, et la critique de ceux qui détiennent le pouvoir est largement considérée comme une menace pour notre propre survie.

Une fois que de nouveaux pouvoirs sont institués, il est extrêmement difficile de les abroger. Ronald Reagan aimait à dire qu’ « un organisme administratif est la chose la plus immuable que nous puissions voir sur cette Terre ».

Robert Higgs, docteur en histoire de l’économie, a démontré dans son livre Crisis and Leviathan qu’il existe un effet cliquet du pouvoir, c’est-à-dire que les nouvelles prérogatives acquises lors d’une crise ont tendance à se maintenir bien au-delà de la fin de cette crise. Comme il l’a fait remarquer, « tout au long de l’histoire des États-Unis, les urgences nationales ont été des occasions exceptionnelles de perte progressive de libertés ». Ce n’est pas seulement vrai aux États-Unis. C’est vrai partout.

Les mesures extraordinaires en période de crise, telles que le confinement et les interdictions de rassemblement, ne doivent pas être l’occasion de mettre en place une dictature. Les principes de présomption de la liberté et d’un État restreint doivent être maintenus. Car une fois ces principes abandonnés, ils sont extrêmement difficiles à récupérer. En fait, les sociétés libres et légitimes sont plus résistantes, plus prospères et, à tous égards, plus désirables et attrayantes que les dictatures.

Alors que nous luttons contre la menace de la pandémie virale, nous ne devons pas succomber à la menace de la pandémie autoritaire. Elles sont toutes deux mortelles.


L’article est paru une première fois sur CapX et Apple Daily. Traduction Contrepoints.

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  • l’autoritarisme est l’arme des pleutres ;

  • La contagion a t’elle touchée la France ?

  • Soyons rigoureux : Les équipes des Hollande et Macron ne sont pas des gouvernements ou des pouvoirs « Autoritaires ». Ce sont des pouvoirs incompétents d »abrutis d’idéologie niaises et avilissantes, de lâches, de en même temps, de plus tard, de gabegie, de corruption, de mélange des genres, etc.
    La France est le pays qui dépense le plus de fric pour la santé.
    On est recordman du monde de la médiocritude, pas de l’autoritarisme !!!!

  • Il suffit de voir que l’action la plus visible en France est la répression de quelques individus qui veulent prendre l’air, tout seuls et sans cotoyer les autres. On y est bien dans la servitude!

  • Soyons rigoureux : Les équipes des Hollande et Macron ne sont pas des gouvernements ou des pouvoirs « Autoritaires ». Ce sont des pouvoirs d’incompétents, d’idéologie niaises et avilissantes, de lâches, de en même temps, de plus tard, de gabegie, de corruption, de mélange des genres, etc.
    La France est le pays qui dépense le plus de fric pour la santé.
    On est recordman du monde de la médiocrité, pas de l’autoritarisme !!!!

    • Regardez par exemple la liste impressionnante de restrictions à la liberté d’expression depuis 2017…
      Ils savent très bien ce qu’ils font. Paraître incompétents leur semble être la moins mauvaise solution pour affronter la colère populaire.
      A l’occasion de cette épidémie, et notamment de la croisade contre le Pr Raoult, commence â se lever le voile des compromissions, voire de la corruption.

    • @Esprit critique-C’est tout à fait exact, La France est le pays le plus dépensier de l’UE avec 34,1 % du PIB pour une moyenne de 27,9 %, cela comprend les retraites.
      https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/10246902/3-22112019-AP-FR.PDF/36cd7593-d608-0b26-74e3-133f73b930cf
      La France est aussi le pays où les dépenses de santé sont aussi les plus élevées 207 milliards, alors que l’on manque de masques, de tests, de lits, d’appareils respiratoires etc et que les personnels de soins sont 30 à 40 % moins bien rémunérés qu’en Allemagne par exemple, nous citoyens/contribuables sommes en droit de demander où passe l’argent.

  • avec la crise monétaire qui arrive derrière la crise sanitaire , on devra nécessairement aller vers l’autoritarisme
    quand les gens ne peuvent plus bouffer , la democratie c’est juste un vœux pieux..
    l’hyper inflation va ravager l’économie mondiale pire que le coronavirus, si vous ne savez pas cultiver des pommes de terre c’est le moment d’apprendre..
    L;insouciance c’est terminé , ce qui va suivre est un véritable tsunami économique, vous verrez

    • Economique, monétaire, politique et social.
      Ce qui était le but de l’exploitation de cette épidémie. Reste à voir si cet objectif sera réalisé complètelent.

    • Bien sûr qu’on va connaître une crise économique sévère. Mais je ne vois vraiment pas pourquoi il serait « nécessaire » d’aller vers l’autoritarisme pour cette raison. Bien au contraire.

      • L’autoritarisme est l’un des buts. Le nouvel ordre mondial suppose un contrôle total des populations. La crise économique et la panique ees populations ne sont que les moyens d’un objectif politique de domination mondiale.

      • @raphael
        quand les gens n’arrivent plus a assurer le minimum il faut une police et une justice d’exception.. pour eviter le chaos..
        regardez les cités de pauvres autour d’alger , vous croyez que le police n peut pas y entrer?

        • Ah ouais, on va sortir de la crise économique grâce à l’État policier… Je vois le genre…

          • nous n’allons pas sortir de cette crise avant longtemps , dans l’intervalle les frustrations seront telles qu’il vous faudra un policier dans la classe et vous le payerez de vos deniers car l’etat ne pourra pas le faire

  •  » Les dirigeants des régimes autoritaires se servent de la pandémie de Covid-19 comme prétexte pour renforcer et étendre des pouvoirs injustifiés.  »
    Pourquoi s’arrêter à la Chine, la Hongrie et les Etats-Unis?
    Regarder en détail ces deux derniers pays conduit à constater que l’autoritarisme est davantage présent en France.
    Ce qui n’est pas surprenant au vu des états de service du gouvernement Macron depuis 3 ans bientôt.

  • Nous avons tellement abusé de notre belle démocratie :droits de minoritaires sectaires, corporatismes idéologiques, passe-droits, privilèges, syndicats véreux, magouilles politiques, que notre société fini par devenir ingouvernable. Comme nous pouvons occuper nos 6,5 millions de fonctionnaires, l’appareil est en place….. y a plus K…

    • @tradition-Notre société n’est pas seulement devenue ingouvernable, elle est seulement pourrie jusqu’à l’os par le socialisme. Il est tout à fait anomal que depuis Giscard d’Estaing, y compris, on se soit endetter jusqu’à 100 % du PIB, que nous ayons des déficits publics depuis 1974 et que les prélèvements obligatoires nous retirent 1.038 milliards (46 % du PIB) de ce que nous gagnions, pour constater enfin qu’avec la crtise sanitaire et les dépenses de santé les plus élevées d’Europe nous n’ayons pas de stocks des produits nécessaire, pas assez de lits, de respirateurs et des salaires des soignants de 30 à 40 % inférieurs à ceux de l’Allemagne. L’argent n’est pas perdu pour tout le monde, je vise spécialement toutes ces strates administratives qui empêchent les soins et matériels comme tout un chacun a pu s’en rendre compte et qui amputent tous les budgets pour produire des cerfa. Que ça finisse, que l’on juge tous ces bons à rien, qu’on les virent et les envoient dans les mines de sel ou à Cayenne (au bagne). Et qu’on n’entende plus parler de l’ENA, ils sont 5.000 à occuper tous les postes de décision et 70 arrivent chaque année qu’il faut caser pour 10 ans, parce qu’on leur à payer leurs études, c’est dingue.

  • Pleinement d’accord avec vous, La petite bête.
    « commence â se lever le voile des compromissions, voire de la corruption ».
    Allons plus loin : listons les acteurs de la croisade contre Raoult, et analysons ce qu’ils ont en commun…
    Au prix, c’est le cas de le dire, de bien des vies.

  • L’OMS ne cesse pourtant de vanter l’attitude de la Chine dans cette épidémie. Trump aurait-il raison ?

    • Sans aucun doute. Trump est un anti mondialiste. Il le paie d’ailleurs assez cher avec de multiples attaques depuis son élection. Il est possible que la crise actuelle soit le dernier épisode, même si ce n’en est pas l’objectif principal

  • Je viens de lire un article de CNN sur un certain Ammon Bundy. Américain qui veut défier le confinement, arme au poing si nécessaire, pour organiser un rassemblement (forcément non autorisé) à l’occasion de Pâques.
    (Question : je vois quasi systématiquement un sous-titre « la route de la servitude » dans les articles. C’est une obligation pour être publié ? Style la Pravda avec une petite phrase rendant gloire au Parti ?)

  • Est-il constitutionnel d’empêcher les gens d’aller respecter le confinement dans leur résidence secondaire? Pour laquelle ils paient de (souvent) gros impôts locaux, charges et taxe foncière?

    • Vous souhaitez que l’Etat lutte contre la « prédation de nos entreprises » ? Par exemple avec des taxes, des incitants, des niches fiscales, des droits de douane, des achats administratifs avec préférence nationale, une intervention dans le libre marché, une limitation de la concurrence ? Encore plus qu’aujourd’hui ?
      Et vous rajoutez la limitation de circulation et d’établissement des personnes ?
      Vous êtes un nostalgique de Castro, non ?

  • @rafael
    Il y en a qui rêvent du grand soir altermondialiste
    Il y en a qui rêvent du grand soir nationaliste
    Il y en a qui pense que le grand soir libéral se planifie
    Il y en a qui pense tout détruire pour reconstruire dans une société idéale qui n’existe que dans leur tête
    Il y en a qui rêvent de gros plan économique et d’état providence car il est important d’avoir des repère (papa) avec une économie planifiée

    Ce sont tous dès planiste, ce dont ils rêvent c’est de pouvoir et d’asservissement (même inconscient)
    Il y en n’a surtout qui n’ont rien compris à l’économie
    Vous devriez de toute urgence lire la route de la servitude si ce n’est déjà fait…
    La dialectique hégélienne a malheureusement de beaux jours devant elle…

  • C’est ce ue nous explique l’économiste nord américain Tylor Cowen dans Marginal Revolution.

  • Et encore, on dit assez peu de choses sur ce qu’il se passe en Chine en ce moment.

    Cette personne ayant vécu là-bas pendant des années fait un joli résumé, notamment du racisme et des persécutions envers les noirs : https://www.youtube.com/watch?v=KQaNdTKQyLY

    Aljazeera a également fait un travail remarque, en compilant les reportages amateurs de personne ayant aujourd’hui disparues, qui présente la Chine il y a un mois, telles qu’elle l’était réellement, c’est à dire assez loin du cliché bisounours signé Xi : https://www.youtube.com/watch?v=KjXR4o2EFYI

    Pendant des années, on a vu le régime stigmatiser de plus en plus les étrangers, et nous rendre la vie de plus en plus impossible, sur ce soit pour le tourisme comme pour le travail. J’ai tenu huit ans. Aujourd’hui, j’espère que mes amis pourront quitter le pays rapidement.

    • Ah oui l’expérience de milgram, la façon de flatter l’intelligence des uns par rapport aux autres…une sorte de socialisme. Faire croire c’est ce qui est important semble-t-il…

      • Je reviens de 8 ans là-bas, ma femme chinoise y est toujours, ainsi que mes amis. Ce que raconte SerpentZA est une belle compilation des retours directs que j’ai de là-bas. Mais votre commentaire me fait comprendre que toute tentative visant à vous faire changer d’avis est d’avance vouée à l’échec. Restez avec vos préconçus.

  • Les mesures (plus qu’) autoritaires « pour la santé » qui sont prises avec ce virus ne sont que la suite logique du totalitarisme « soft » (mais de moins en moins) qui sévit depuis déjà longtemps avec une intrusion permanente de l’Etat dans la vie privée et intime des citoyens… pour leur bien, évidemment: manger-bouger, taxes sur tel ou tel aliment, rappels à l’ordre incessants des fonctionnaires de l’Assurance Maladie, campagnes de prévention de plus en plus obligatoires… Sinon, gare!

  • Par chez nous on dit:

     » Celui qui a besoin de montrer son autorité l’a perdue depuis longtemps… »

  • Et la suite ?

    Que faire de ceux qui ne veulent accepter le confinement, et par manque de place dans les prisons, on les regroupe dans des camps ? et ceux qui pètent un câble on les mets dans des hôpitaux psychiatriques ?
    Si on demande par sondage aux honnêtes citoyens, ceux qui téléphonent au 17 pour dénoncer les contrevenants, que répondront ils ?

    Quand j’écoute le matin les intervenants dans des émissions comme les Grandes Gueules (mais y en a d’autres), c’est toujours la même litanie des toutes les tares dont sont affligés les autres : ils sont venus se planquer à la campagne, ils ont des masques alors que les hôpitaux en manquent, ils vont chercher du pain tous les jours, ils font leur jogging à deux, ils sont j..fs ! ( ah non, pas encore)

    Et si malgré tout il y a des gens qui passent outre, faudra t’il, pour le bien commun, donner l’ordre d’ouvrir le feu ?

    A quel moment les homme chargés de défendre l’autorité refuseront ils d’aller plus loin ?

    Va t’on entendre ‘Je ne suis pas responsable, je n’ai fait qu’obéir aux ordres ? ‘ ( début de réponse dans le test de Milgram  » https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram « )

    Beaucoup se posent la question de savoir ce qu’ils auraient fait avant et pendant la deuxième guerre mondiale; ne cherchez plus, regardez autour de vous, ce sont toujours encore les mêmes personnes…

    • Le confinement, permis par la panique, est le moyen de notre asservissement, et vous noterez que la méthode dépasse largement nos frontières.
      Le nombre de cas critiques diminuant maintenant, il n’est plus justifié… sauf s’il y a d’autres raisons perverses.
      Va-t-on enfermer encore pendant des semaines ceux qui ne voient personne depuis un mois et ne sont pas malades? Leur faire croire pendant longtemps qu’ils sont des malades qui s’ignorent? Combien de temps pourra-t-on cacher que, sur demande de l’OMS, les chiffres sont majorés? (les pays appliquent plus ou moins…). Et ces articles qui, chaque jour, sont déversés sans aucune contextualisation, de manière a entretenir la peur (comme aujourd’hui a fosse commune à NY).
      Le directeur italien des statistiques a révélé qu’il y a eu moins de morts en Italie en mars 2020 qu’en mars des deux années précédentes.
      En France, des médecins trouvent étrange la baisse des morts par maladie cardiovasculaire…

  • Que le jeanfoutisme qui nous a conduit jusque là continue et tout s’arrangera.Sans un minimum d’autorité il va être difficile d’assumer d’avoir mis le pays par terre.

    • Et peut-être que ces gens qui passent outre favorisent l’immunité collective ,seule vraie protection dans l’immédiat ,les traitements ne sont pas pour tout de suite ,pour les virus c’est très complexe,le vaccin encore plus illusoire à court terme.A un moment il va falloir prendre le risque .

    • « il va être difficile d’assumer d’avoir mis le pays par terre. »
      Mais ils n’auront même pas à l’assumer.
      Ils ont déjà trouvé les boucs émissaires: ces salauds de patrons qui ne veulent pas investir et payer leur salariés même s’ils ne font rien.
      Sans oublier ces salauds de pays bien gérés qui ne veulent pas des Coronabonds pour aider les dispendieux.
      Et cela va marcher!

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